@Eston :

Ah super merci pour ton témoignage sur ta séance de mésothérapie ! Mais du coup, as-tu eu des injections ? Car il me semble que c'est la base de la mésothérapie ?
Par ailleurs, je trouve intéressante ta phrase "accepter de faire le deuil du corps parfait". Cette semaine, à Montpellier, nous accueillons un groupe pour une semaine de Séjour Déclic, et nous avons abordé un sujet similaire : accepter notre vie, notre corps, nos relations actuelles, qui ne sont pas parfaites, surtout qui ne seront plus jamais ce qu'elles ont pu être ! En revanche, se donner les moyens de s'offrir une vie, un corps, des relations géniales, nouvelles, agréables, etc. C'est possible ! Pas besoin d'être parfait ou comme avant pour être très bien quand même et surtout qu'on se sente bien avec :)

@ Evelyne83 :
Bienvenue à toi aussi dans cette discussion ! :) Et bravo vraiment d'avoir réussi à exprimer en si peu de mots autant de choses essentielles et personnelles en lien avec ta relation avec la nourriture. Tu évoques la notion de "combler un vide" ? Quels vides penses-tu chercher à combler ? Manque d'amour ? de Tendresse ? de reconnaissance ? d'utilité ? de sens ? d'occupations ? de relations ? de plaisirs ? . . .
Tu peux compter sur nous toutes et tous par ici pour t'aider de notre mieux, comme tu peux déjà le constater avec les premières réponses de Bidou ! :)
Concernant la relation au chocolat en particulier, de ton côté, à quelles heures en manges-tu ? En quelle quantité ? A quelle fréquence ?

A très vite,

Cécile Neuville
Psychologue à votre écoute sur Savoir-Maigrir

@ Birmane :

Bienvenue à toi aussi sur ce forum ! :) Le début d'une démarche minceur n'est jamais facile, et il est fréquent d'avoir des craquages, mais après les premiers résultats souvent, la motivation s'agrandit et la volonté augmente ! Et puis, les goûts et les envies changent, grâce au nouveau rythme alimentaire ! Donc au début, tiens bon le mieux possible, accepte les écart et utilise les propositions de JMC pour compenser les écarts dans les bonus (rattrapages des écarts : http://savoir-maigrir.aujourdhui.com/centralized/jmcbonus/rattrapages).
Après pour mieux t'aider peux-tu nous préciser quelques informations ? :
- ton poids de départ et quand ?
- ton poids actuel ?
- ton objectif de poids et pour quand ?
- ton activité physique habituelle ?
- A quels moments grignotes-tu ? Quelles heures en particulier ?
- Que grignotes-tu ? Quels aliments ? En quelle quantité ?

Voilà, nous pourrons mieux te répondre ensuite encore ! :) Et pour la route une petite question : aimes-tu les amandes, ou les noisettes, ou les radis, ou les tomates cerises, ou tu vois des petites choses à grignoter mais que tu aimes et qui sont meilleures déjà pour la santé que les sucreries pour éventuellement les emmener à ton travail ? :)

A très vite,

Cécile Neuville
Psychologue à votre écoute sur Savoir-Maigrir

@ Bidou :

La crise de la quarantaine . . . :) Elle se manifeste de façon différente chez chaque personne, certaines personnes ne vivent d'ailleurs pas de crise à cette période, ni à aucun moment, d'autres traversent une remise en question à 30 ans, 40ans, 50ans ou 60ans, des années "CAP" ! Souvet, c'est lié à la peur de vieilir, la prise de conscience que le temps passe, le bilan de ce que j'ai fait mais surtout de tout ce que je n'ai pas fait, de tout ce que je ne pourrai plus faire selon moi, l'envie soudaine de profiter de la vie. Certaines personnes changent d'un coup de comportement, reprenant parfois des habitudes, des activités, des achats compulsifs que l'on associe à des personnes plus jeunes, certaines ressentent un regain d'énergie et semblent devenir des piles électriques à courir partout pour faire le maxmimum de choses et parfois des choses un peu folles, comme si "si je ne le fais pas maintenant je ne ferai jamais, alors j'en profite, je ne perds plus une minute". Seulement souvent toutes ces personnes s'épuisent, n'agissent pas en fonction de leurs réels besoins actuels, n'écoutent pas leur corps, ni leur entourage, se sentent vite incomprises, différentes des personnes de leur âge, vont se rapprocher de personnes plus jeunes, etc. C'est une crise identitaire en fait : qui suis-je aujourd'hui, que puis-je encore faire ? Qu'est-ce que j'aime vraiment faire ? Ma vie me convient-elle ? etc.
Maintenant à moi de te retourner une question : pourquoi cette question ? :) :)

@Bidou : PS : Merci beaucoup pour tes messages pour Evelyne, ce partage d'expérience, qui lui fait autant de bien qu'à toi d'ailleurs ! Car faire le point comme ça de temps en temps, ça fait du bien !! :) Ca permet de voir où l'on en est, quel chemin parcouru, quel chemin il reste à faire, les points forts, les points à améliorer, etc ! Et en général cela redonne un élan de motivation ! :) Donc super !! Et bravo encore pour ta détermination !!

@ Xandra :
Merci pour ces réponses, et bravo pour ta sincérité :)
Une peur de perdre un camouflage ? Un camouflage sert à "camoufler", autrement dit à cacher quelque chose, que cherches-tu à cacher ? Qu'est-ce que tu n'as pas envie que les autres voient ? Ou sachent ? Souvent il y a une histoire derrière, une expérience de vie, un traumatisme même parfois ?

Et du coup, si tu as peur de l'inconnu, peut-être peux-tu essayer de te projeter ? Imagine que ça y est tu as atteinds ton poids idéal, peux-tu nous décrire ta nouvelle vie ? Qu'est-ce qui sera différent ? Qu'est-ce qui sera mieux en particulier ?

@ Marie-rose :

Bonjour et bienvenue dans cette discussion ! Bravo à toi d'oser venir partager ton expérience et demander de l'aide !
Donc à priori, tu es inscrite sur le site depuis un moment, tu as déjà eu une belle réussite minceur avec 20kgs en moins, et finalement quelques temps plus tard, tu les as repris ?
Pour mieux t'accompagner ensuite, peux-tu nous préciser quelques informations ?
- Ton poids de départ et quand ?
- Combien de temps as-tu suivi le programe pour mincir de 20kgs, de quand à quand ?
- Combien de temps as-tu mis pour reprendre ces 20 kgs, de quand à quand ?
- As-tu déjà fais un sport ? Lequel et à quel rythme, niveau ?
- Quelles sont tes points forts dans une démarche minceur ?
- Quels sont tes points à améliorer dans une démarche minceur ?

Voilà, déjà avec ces infos, même pour toi d'ailleurs je pense nous y verrons plus clair ;)

A très vite,

Cécile Neuville
Psychologue à votre écoute sur Savoir-Maigrir

[4/4] (cette fois c'est bien le dernier. . ..)

Ma contradiction (être comme je ne veux pas être) est à la mesure de cette folie à grande échelle.

En tout cas, la mode actuelle est bien au jeunisme et à la minceur, tout deux synonyme de beauté et donc d'idéal. . . L'obésité et l'âge sont 2 stigmates de pestiféré et quand on les cumule les deux, comme moi, on apprécie de moins en moins cette attention bienveillante et permanente qui incite à chasser les kilos superflus comme d'immondes reliquats et à utiliser mille et un stratagèmes pour maquiller les outrages du temps. Depuis lundi, je peux au moins me réfugier derrière un héroïque "mais je fais quelque chose pour (ou plutôt "contre"). . ." .

[3/3] ->3/4 !!!

À part ça, je parle trop, je râle beaucoup et j'ai un caractère de plus en plus exécrable (disons que je passe l'étape jeune con -> vieux con, qui reste un changement de paradigme, quoiqu'on en dise). Là aussi faudrait que je "perde" un peu ou, plutôt, au contraire, que je gagne des rondeurs !!

Bon je lève mon verre (d'eau!) (ça fera toujours ça comme exercice pour aujourd'hui) à mon succès et au vôtre mais je ne peux m'empêcher de penser que le monde vrai est mal fait: certains meurent de faim et d'autres paient (en nature et en espèces sonnantes et trébuchante) car ils doivent désapprendre à manger trop. . .. Disons que nous avons tous été atteints de plein fouet (j'ai dit fouet, pas crème fouettée. . .) à un degré divers par la schizophrénie d'une société, qui est capable de mettre une publicité de 1 minute pour un hamburger brillant et dégoulinant, qui est la négation personnifiée du moindre bon sens alimentaire, tout en en faisant défilé un bandeau où il est clairement écrit que ce hamburger, synonyme de tout ce que le progrès technique de l'Occident a pu apporter à l'humanité, n'est absolument pas compatible avec la vie tout court et que nous allons souffrir mille mort si nous succombons aux sirènes de l'appel des rayons de supermarché, croulant sous une diversité infinie du beau (à voir) et du bon (à manger) mais qui est toujours du très mauvais (pour la santé). Il faut donc bouffer "sain" dans un monde où le faire relève du parcours du combattant ! Et tout cela fait joyeusement tourner l'économie de l'abondance et de la réparation sur mesure (multinationale alimentaires, santé, etc. . .). Bref, je me vois parfois comme le symptôme de cette schizophrénie qui touche cette drôle de civilisation. Ma contradiction (être comme je ne veux pas être) est à la mesure de cette folie à grande échelle.

[2/2]-> [2/3]

C'est une forme de contrôle dont il peut être difficile de se séparer ou même d'imaginer de vouloir s'en séparer. . . Je n'ignore certes pas mon état dépressif qui dure maintenant depuis longtemps et pour lequel je suis suivi depuis 3 ans (après un épisode de dépression d'une année) et l'intrication extrêmement complexe entre mon obésité actuelle, ses causes et ses effets sur ma vie présente et sur ma manière de m'envisager dans le futur. Comme beaucoup, je veux tellement ne plus être comme ça (il s'agit d'une véritable haine de soi, parfois, croyez-moi) et en même temps, j'ai tellement à perdre de ne plus être comme ça, puisque c'est moi; c'est comme cela que je me vis, que je me vois et que je m'envisage depuis si longtemps.

Ainsi, pour ne plus être obèse, je sais quoi faire (retrouver un équilibre dans mes habitudes alimentaires et faire un de l'activité physique), je sais comment le faire (le "régime" du Dr. Cohen, suite de bons conseils que personne n'irait remettre en question et qui me semblent tout à fait pertinents, se mettre un coup de pied au cul pour aller faire le tour du pâté de maison quotidiennement, voir mon psy avec une régularité de métronome pour contenir les effets collatéraux), je peux tenir les désagréments de certaines privations (j'ai une bonne volonté évidente) mais j'ai peur que ma peur de me perdre (littéralement d'égarer ma personne et de ne plus la trouver) ne l'emporte, que je renonce en cours de route par simple peur de changer au-delà de moi, au-delà de l'image que j'ai et que je veux avoir de moi ou, pire, que je peux avoir de moi.

Bref, cela me rappelle un peu la définition que l'on pouvait trouver dans une vieille édition du Petit Robert (année 50, je crois): gaiement : avec gaieté. Exemple: marcher gaiement à la mort.