Forum Savoir Maigrir

Ils commencent à maigrir avec Jean-Michel Cohen ce lundi !


Découvrez ci-dessous leurs premiers commentaires,
n'hésitez plus et vous aussi commencez à perdre vos kilos en
trop dès cette semaine !

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Le poids des mots !

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  par huglomanon (Montpellier, 34) Posté le 21-11-2011 à 10:56


Vous êtes nombreuses à avoir saisi l’impact des mots sur notre corps :
J’ai ai plein le dos
Ca me gonfle…

Je vous invite ici à échanger sur les expressions que vous employez au quotidien, sans même peut être ne plus vous en rendre compte.
Déposez- les, transformez les : choisissez des termes plus dynamiques et constructifs !
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Prosper_08200 (SEDAN, 08) répond Posté le 22-01-2012 à 10:57
Voilà, j'ai vidé mon sac,
ma soeur vient cet après-midi voir maman et je ne suis pas du tout sûre que je vais supporter ses sarcasmes.

bon dimanche à toutes
surtout n'hésitez pas à vous joindre à notre discussion, ce n'est pas un forum privé.


Prosper_08200 (SEDAN, 08) répond Posté le 22-01-2012 à 10:46
Je donne l'impression de ne parler que d'argent, mais c'est normal, c'était la seule motivation de mon frère. Alors que moi, j'étais en admiration devant mon père pour tout ce qu'il pouvait m'apprendre, je le remerciais toujours quand il me rendait service en gardant mon fils par exemple pendant les réunions tardives à l'école etc.

Alors oui, quand j'ai entendu mon frère dire des horreurs sur mes parents je suis resté sans voix, oui j'avais la gorge douloureuse, pas seulemnt la gorge, ça descendait dans l'estomac, j'avais comme une nausée mais pas vraiment, plus douloureux. Je me revois descendre l'escalier de l'hôtel pour rejoindre papa, je me tenais à la rampe de peur de tomber, j'ai même eu le temps de penser une fraction de seconde que la serveuse devait me croire saoule.J'avais presqu'envie de dérouler l'escalier et me tuer en bas, mais non ça ne s'est pas fait.

Si je t'ai exposé tous ces faits c'est pour que tu comprennes qu'il était impossible d'user des artifices habituels: "quand tu as dit que. . .j'ai ressenti. . ." Mon frère se fichait pas mal de ce qu'on pouvait ressentir, au contraire, je crois que le lui dire lui aurait plutôt fait plaisir.Tu as donc raison, je n'ai jamais reparlé de cela avec mon frère et il valait mieux je crois. Quand un an plus tard mon père est décédé, il ne s'est même pas déplacé pour les obsèques. Et voilà


Prosper_08200 (SEDAN, 08) répond Posté le 22-01-2012 à 10:16
parcequ'il a bénéficié de l'argent de la vente des terres que ma mère avait eu de ses parents, sinon, mon père étant ouvrier(because la guerre) ils n'auraient jamais pu les lui payer. Il a donc en quelque sorte été favorisé, mais c'était LE garçon et pour un père ça compte. D'ailleurs, il avait dit à mes parents, "je me rends compte de ce que vous avez fait pour moi, je m'installerai sûrement dans une ville universitaire, et ses mes petites soeurs ont besoin, je les prendrai chez moi."

Je reviens donc en 1996-97, mon père veut s'assurer que nous aurons tous un toit au dessus de la tête quand il partirait. Aussi, pour que nous n'ayons de soucis d'héritage, il organise avec un notaire ce que l'on appelle une "donation partage" Mon frère avait pu obtenir un poste élevé dans la societé grâce aux terres de maman, ma soeur avait reçu au fur et à mesure des besoins (je ne le savais pas) des aides financières pour s'acheter avec son mari une maison. IL était donc décidé qu'à leur décès, c'est moi qui aurais la maison familiale. J'ai demandé vingt fois, cent fois à mon père si c'était juste car je ne comprenais pas tout faute de connaissances. Il m'a répondu: " rassure-toi, c'est très juste, et encore, tu y perds" puis après un silence:"quand je ne serai plus là méfie-toi de ton frère et de ta soeur".

C'est à ce moment là, en juin 1997, que lors de la profession de foi. . ... tu connais la suite. Mon frère n' a jamais accepté que la maison ne soit pas partagée.



Prosper_08200 (SEDAN, 08) répond Posté le 22-01-2012 à 09:53
Bonjour QUI-LIT,
d'abord je voudrais te dire que j'ai fait une capture d'écran par rapport à ton cours sur la voix et les expressions non verbales (je ne suis pas complètement ignorante la-dessus, puisque tu l'as sans doute compris dans d'autres discussions, je suis professeure, et j'ai l'habitude de lire dans les regards, les comportements des ados).Or pour le monde adulte, je suis moins expérimentée et plus on a d'informations mieux c'est.

je crois que je vais être obligée d'être un peu plus précise sur les sentiments de mes parents envers nous leurs enfants et de l'ingratitude de mon frère à cet égard.
Pour faire bref, nos parents n'ont vécus que pour nous, mon père voulait qu'à l'orée de sa vieillesse nous soyons tous casés financièrement parlant. Nous avons tous les trois suivis des chemins différents. Mon frère l'aîné a fait des études d'ingénieur, a parfaitement réussi et a trouvé du travail tout de suite(1970), moi je voulais être professeur, je suis allée à la fac et voilà, c'était encore une époque en (1974) où on trouvait facilement et ma soeur étant artiste peintre a fait les beaux-arts où elle a brillamment réussi mais sans métier à la clef, elle ne vit pas de son art et s'est trouvée un poste de prof d'arts plastiques (1979)
Je crois que tu as compris le profil de la fratrie, c'est le grand frère qui a la vie sociale et l'aisance financière la plus grande(j'ajoute que si mon frère a pu suivre ces études c'est parce qu'il a bénéficié de la part d'héritage d


qui-lit-6 répond Posté le 21-01-2012 à 17:34
Voix : basse, trop douce, pleurnicharde, gorge crispée, diminue l'impact du contenu verbal. C'est un comportement passif.
trop basse, ou trop forte selon l'impact que la personne veut avoir sur l'autre personne. C'est un comportement manipulateur.
stridente, forte, sarcastique, ton condescendant. C'est un comportement agressif.
assez forte et appropriée au message verbal. C'est un comportement affirmatif.

Voilà, on peut disséquer les yeux, la posture, les gestes aussi. C'est toujours le même schéma.

De là, on tend vers un comportement général plutôt soit manipulateur, soit agressif, soit assertif (relation efficace), soit inhibé.

Prosper, le jour de la communion de ton filleul, tu as crains le conflit ou crains d'être critiquée aussi, (peut-être, attention, c'est une supposition, et je ne me permets pas de TE juger), tu as voulu respecter cet évènement. Alors tu t'es tue, tu as eu volontairement un comportement inhibé. C'est ce qu'il y avait de mieux à faire sans doute. C'est par la suite, après cette réunion religieuse et familiale que tu peux avoir un comportement assertif, que tu es prête AVEC tes parents et ton frère, à affronter le conflit pour le résoudre. Tu ne peux tout porter er résoudre seule. Il faut une véritable collaboration.



qui-lit-6 répond Posté le 21-01-2012 à 17:34
Sur le coup ou après, tu aurais peut-être pu (mais tu ne savais comment) exprimer tes ressentis. Il y a une méthode type :
"quand tu as fais/dis. . ...cela m'a fait. . ..(conséquences émotionnelles/matérielles (la preuve, vous êtes partis).

Ahlala, que de théories sur la communication verbale et non verbale !


qui-lit-6 répond Posté le 21-01-2012 à 17:12
"je suis sans voix" : ça fait partie de la communication non verbale. Ca peut ^parfois être dynamique et constructif. Les hommes politiques sont des vrais pro. dans la matière lors de leurs discours et interwiews !
Voici les comportements de la communication non verbale :
*contact des yeux
*expression faciale
*expression gestuelle*hauteur de la voix
*volume de la voix
*qualité de la voix
*vitesse du débit

Ainsi, une expression faciale sera passive si elle est trop souriane ou trop sérieuse; On cherche à annuler nos propres sentiments.
Une expression faciale sera manipulatrice si elle voile nos buts; elle ne laisse paraître que ce qui peut impressionner.
Elle sera agressive si elle est arrogante, dominatrice, condescendante, si l'air est pincé et méprisant.
Elle sera affirmative si elle est chaleureuse, souriante ou triste ou fâchée, mais qui reflète toujours le sentiment de la personne qui s'affirme.

(ce n'est pas moi qui ai "pondu" ceci, je recopie un cours).

Je vais vous exposer la voix maintenant, car dans l'exemple de Prosper, dans la communication non verbale, interviennent l'expression faciale et la voix. Je reprendrai ce même schéma (passif, manipulateur, agressif, affirmatif)


qui-lit-6 répond Posté le 21-01-2012 à 16:55
Tu dis que tu ne savais plus parler : comment ça s'est traduit ? Tu avais la gorge nouée ? Douloureuse ? Tu bégayais ? Tu cherchais sans cesse tes mots ? Tu avais les cordes vocales comme atteintes ? Tu as vécu une conséquence physique; Il me semble important que tu te remémores ce ressenti, ta douleur.
Ca ne va pas nécessairement déboucher sur une réponse type dynamique et constructive, mais l'analyse de ton vécu me semble préalablement importante.




qui-lit-6 répond Posté le 21-01-2012 à 16:44
Car en fait, si tu cherches vainement depuis 14 ans, c'est que tu n'as pas exprimé à ton frère ta douleur au moment des faits et les conséquences sur ton père qui lui aussi est resté sans voix : tu le dis toi-même, il avait ses lèvres closes. As-tu inconsciemment vécu sa "mimique" (dans le bon sens du terme), dans son comportement facial je veux dire tu comprends. Tu l'as écris : tu as vécu ce choc émotionnel surtout quand tu as vu ton père.


qui-lit-6 répond Posté le 21-01-2012 à 16:43
Oui ! Mais je me suis levée tard par la suite aussi :D Arf, c'est le week end ;)

Pour ton expression "je suis sans voix", je me permets de faire un copier-coller du contexte pour que les lecteurs/lectrices qui prennent le forum en cours puissent comprendre ton vécu :

"Un jour lors de la profession de foi de l'un de mes neveux mon frère a été hyper méchant et méprisant envers mes parents. Cela m'a fait un choc émotionnel si grand que je n'en ai pas eu mes règles pendant deux mois et que je ne pouvais plus parler pendant quinze jours. je crois que le choc est venu surtout quand j'ai vu la réaction de mon père. Impassible, les lèvres closes, le regard absent, il est sorti s'asseoir sur une chaise de jardin. Je l'ai rejoins et lui ai dit: on s'en va si tu veux!, il m'a simplement répondu : oui.Nous ne nous sommes rien dit de plus mais chacun comprenait ce que l'autre ressentait,( j'en pleure! )je suis restée quinze jours prostrée à ne plus savoir parler."

Je te propose "je ne sais pas quoi dire tellement je suis consternée par ton attitude et tes paroles envers papa".




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