Savoir Maigrir

Pain de mie : que cachent vraiment ces tranches toutes prêtes ?

Posté le 1 octobre 2025 par Dr Jean-Michel Cohen

 

En France, nous aimons commencer la journée avec du pain, des biscottes… Mais le pain de mie a aussi sa place dans beaucoup de foyers. Pratique, moelleux, facile à conserver : il a su séduire nos placards. Mais derrière cette apparente simplicité, que trouve-t-on réellement dans ces fameuses tranches ? 

La composition type d’un pain de mie industriel

Un pain traditionnel, c’est simple : farine, eau, levure, sel. Le pain de mie industriel, lui, joue dans une autre catégorie. La composition moyenne affiche souvent :

  • Farine de blé : 60 à 70 %
     
  • Eau : 20 à 30 %
     
  • Sucre : 5 à 8 g pour 100 g (soit un carré de sucre pour deux tranches !)
     
  • Matières grasses (souvent huile de colza, parfois huile de palme) : 4 à 8 g pour 100 g
     
  • Sel : autour de 1 g pour 100 g
     
  • Additifs : gluten ajouté pour le moelleux, vinaigre, arômes, voire conservateurs pour prolonger la durée de vie.
     

Résultat : 250 à 285 kcal pour 100 g, soit un peu plus que le pain classique (≈ 250 kcal/100 g). Rien de dramatique, mais la différence vient surtout du sucre et des graisses ajoutés.

Marketing et fausses promesses

Les industriels savent jouer avec les mots. “100 % mie”, “sans huile de palme”, “source de fibres”… autant d’accroches qui rassurent, mais qui ne changent pas grand-chose au fond. 

Par exemple, certains pains de mie mettent en avant la mention “sans huile de palme”, alors que la recette n’en a jamais contenu. D’autres affichent “sans sucre ajouté”, ce qui peut prêter à confusion : il n’y a effectivement pas de sucre ajouté lors de la fabrication, mais le produit contient tout de même des sucres naturellement présents dans la farine ou issus du processus de cuisson.

Bref, il faut garder l’œil critique face aux slogans trop séduisants.

Le rayon diététique : pas toujours un bon plan

Les pains de mie “spéciaux” (sans gluten, enrichis en fibres, au soja…) se présentent souvent comme plus sains. Mais en lisant l’étiquette, on découvre parfois une liste d’ingrédients longue comme le bras : amidons modifiés, huiles hydrogénées, épaississants… 

Parfois, le produit santé est en réalité plus transformé qu’un pain de mie classique. Moralité : diététique ne rime pas toujours avec équilibre.

Un choix de modération

Faut-il bannir le pain de mie ? Bien sûr que non. Il dépanne, il se conserve, et deux tranches le matin (≈ 50 g) peuvent très bien rentrer dans une alimentation équilibrée. Mais il ne remplacera jamais le bon pain du boulanger, à la croûte craquante et à la mie authentique, que l’on prend le temps de mâcher, savourer et qui nous rassasie davantage.

Et si vous voulez garder votre pain plus longtemps, le congélateur reste votre meilleur allié. Un petit passage au grille-pain et vous retrouvez presque la magie de la boulangerie, sans additifs.
 

Le pain de mie est pratique, mais plus sucré, plus salé et plus transformé que le pain artisanal. À consommer avec modération et avec un peu de recul… De mon côté, je reste sur la baguette “tradition”. 

Jetez un coup d'œil sur la vidéo qui suit, je vous détaille plusieurs pains de mie de consommation courante. Et il y a quelques surprises, notamment sur celui du rayon diététique ! Et ce n’est pas une bonne nouvelle.

Bon visionnage :)

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Faire les bons choix au supermarché : laissez-moi vous aider

Posté le 23 septembre 2025 par Dr Jean-Michel Cohen

 

Faire ses courses aujourd’hui, ce n’est plus seulement remplir son caddie : c’est aussi déjouer des pièges marketing, lire des étiquettes parfois incompréhensibles et chercher le bon équilibre entre plaisir et santé. 

Le livre Le guide d’achat pour bien manger (First Éditions, 2025) propose justement d’y voir plus clair. Petit tour d’horizon.

Entre progrès et surprises dans les rayons

Chaque année, de nouveaux produits apparaissent dans les supermarchés. Bonne nouvelle : la qualité de certains ingrédients tend à s’améliorer, grâce aux choix des consommateurs. Moins de conservateurs, davantage de transparence… 

Mais tout n’est pas rose. Souvent, les innovations s’accompagnent d’une augmentation du sucre ou des graisses. Ce duo redoutable « gras-sucré » stimule nos envies et encourage la surconsommation. Autrement dit, si l’offre évolue, la vigilance reste nécessaire.

Le cas particulier des alternatives végétariennes

Réduire la consommation de viande est une tendance forte, mais attention : toutes les alternatives végétariennes ne se valent pas. Derrière des appellations séduisantes comme « steak végétal », on trouve parfois peu de protéines, beaucoup d’ingrédients et un marketing bien plus flatteur que la réalité. 

Le soja, très présent, pose aussi question en raison de ses phytoestrogènes. Consommé en excès, il pourrait avoir des effets sur la santé. Cela ne veut pas dire qu’il faut l’exclure, mais plutôt le diversifier et ne pas en faire la base unique de son alimentation.

L’industrialisation de l’alimentation : entre nécessité et vigilance

Depuis vingt ans, l’industrialisation a transformé notre alimentation. Certes, elle a démocratisé l’accès à des produits variés et sûrs sur le plan hygiénique. Mais elle a aussi bouleversé nos habitudes. 

Le pain n’est plus seulement farine et eau, les produits laitiers sont devenus un labyrinthe, et les plats préparés affichent des compositions parfois éloignées de la cuisine maison. 

Pourtant, cette évolution répond à nos modes de vie modernes : manque de temps, familles pressées, célibataires sans envie de cuisiner. Refuser totalement ces produits n’est pas réaliste ; mieux vaut apprendre à choisir.

Le rôle du consommateur dans le changement

Les industriels le disent sans détour : leur mission n’est pas de soigner, mais de répondre à la demande. Cela signifie que le consommateur a un vrai pouvoir. Quand le public s’est mobilisé contre l’huile de palme ou les sirops de glucose-fructose, de nombreux fabricants ont revu leurs recettes. 

Ce sont nos choix, répétés chaque jour, qui orientent le marché. Mais pour choisir, encore faut-il savoir décrypter une étiquette et identifier les bons critères d’achat. C’est là que ce guide trouve toute sa place.

S’informer pour mieux remplir son panier

Bien manger aujourd’hui ne consiste pas seulement à compter calories ou grammes de sucre : il s’agit de conjuguer santé, plaisir et praticité. Le consommateur moderne achète 80 % de ses produits en supermarché, exposé à des sollicitations constantes. 

D’où l’importance de guides pédagogiques, pour distinguer le bon du moins bon, éviter les pièges marketing et garder la main sur son alimentation. Car oui, bien manger au supermarché, c’est possible, à condition d’avoir les bonnes clés en main.

Regardez la vidéo qui accompagne l’article et vous verrez comment Le guide d’achat pour bien manger va vous aider dans vos choix alimentaires tant pour votre plaisir que pour votre santé ! 

Bon visionnage ??

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Plats préparés : amis pratiques, mais que contiennent-ils vraiment ?

Posté le 22 septembre 2025 par Dr Jean-Michel Cohen

 

C’est la rentrée, il faut courir partout et par manque de temps vous allez peut-être avoir recours à un plat préparé. Découvrez ce qui se cache vraiment dans les plats préparés : sel, graisses, additifs… et comment faire des choix éclairés pour conserver le contrôle sur votre alimentation. 

Explorons ensemble ce qu’ils contiennent… 

Ingrédients ajoutés typiques : sel, graisses et additifs en vedette

Les plats préparés—qu’ils soient frais, surgelés ou conditionnés—sont une solution rapide. Côté nutrition, les bilans montrent qu’ils sont souvent riches en graisses, acides gras saturés, sels, et parfois additifs.

Une enquête récente (CLCV, 2025) indique que 40 % des plats cuisinés contiennent des sucres ajoutés, 17 % listent l’eau comme premier ingrédient, et près de la moitié contiennent au moins un additif. Peut mieux faire !

Valeurs nutritionnelles moyennes et disparités selon les produits

Une analyse au Royaume-Uni sur 1 681 plats préparés, révèle pour une portion moyenne (~300 g) : 434 kcal, 14,8 g de lipides, 5 g d’acides gras saturés, 7,7 g de sucres, 1,8 g de sel.

Côté conseils pratiques : privilégiez des versions avec moins de 7 g de graisses saturées par portion, et un sodium inférieur à 800 mg pour 100 g.
 

Je vous recommande aussi, pour un choix de qualité, moins de 5–6 g de lipides par 100 g et un rapport Protéines/Lipides supérieur à 1, c’est à dire que sur 100 g il y a plus de protéines que de graisses.

 

Ce qui a évolué, ce qu’il faut surveiller (et comment faire le bon choix)

Entre 2016 et 2020, l’Oqali relève une réduction modeste des sucres, des acides gras saturés, du sel dans certaines catégories, et une légère hausse des protéines.

Le Nutri-Score est de plus en plus affiché (~87 % des plats en 2025), mais la qualité nutritionnelle reste très variable selon les familles de plats.

L’essentiel ? Préférez les plats peu transformés, avec peu d’additifs et une liste d’ingrédients raisonnable — tout en gardant plaisir et simplicité dans votre quotidien.
 

Les plats préparés ne sont pas mauvais en soi : ils sont pratiques et parfois bien faits. Mais mieux les connaître, c’est aussi savoir faire quelques bons choix (graisses saines, moins de sel, sans additifs outranciers), le tout avec sourire et sans culpabiliser. Après tout, bien manger, c’est aussi avec légèreté.

Alors faisons l’exercice ensemble. Dans la vidéo qui suit, j’ai sélectionné quelques plats préparés courants… Voyons ce qu’ils contiennent ! 

Bon visionnage !

 

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