Savoir Maigrir

J’ai testé les fromages à tartiner, il y a quelques surprises…

Posté le 24 fevrier 2025 par Dr Jean-Michel Cohen

Au petit déjeuner, à l'apéritif ou sur des plateaux de fromages, ces préparations faciles à étaler et souvent très goûteuses séduisent petits et grands, et évoquent des souvenirs de publicités télévisées très populaires. Mais que valent ces produits sur le plan nutritionnel ? Décryptons ensemble ces produits pour faire les meilleurs choix.

Des compositions souvent complexes

Le premier réflexe à avoir est de scruter la liste des ingrédients. Plus elle est courte, mieux c'est. Les fromages tartinables industriels ont souvent des listes d'ingrédients longues, avec de nombreux additifs. 

Il faut se méfier des "préparations fromagères à base de lait", dont la qualité nutritionnelle et le goût ne correspondent pas toujours à ce que l'on attend. N’oubliez pas que l'ingrédient qui figure en premier est celui qui compose majoritairement le produit.

Vous allez le voir dans la vidéo qui accompagne cet article, quand un produit est composé simplement de lait et de crème (et quelques arômes éventuels), c’est un gage de qualité.

Attention aux matières grasses et au sel

Le principal problème de ces fromages reste leur teneur en matières grasses, très variable selon les produits. Il faut donc contrôler la quantité consommée en fonction de la richesse calorique du produit. 

Les fromages tartinables peuvent également être riches en sel. Il est donc important de surveiller leur teneur en sodium, surtout en cas de régime sans sel. Idéalement une teneur en autour de 0,5 g de sel (200 mg de sodium) pour 100 g, sans dépasser 0,8 g de sel pour 100 g serait parfaite. 

Mais là encore, vous verrez dans la vidéo qui accompagne cet article que c’est rarement le cas.

Privilégier la simplicité et la qualité

Pour faire le bon choix, privilégiez les fromages tartinables avec une liste d'ingrédients courte, sans additifs inutiles. Tournez-vous vers des produits simples, avec des ingrédients de qualité; à la teneur en matière grasse autour des 20 g et une teneur en sel inférieure à 1g (mais là encore, il faut bien lire la composition). 

Comme je le disais en introduction, nous sommes un grand nombre à nous rappeler des publicités pour Tartare, Kiri ou encore pour le Boursin qui nous vendaient des produits naturels et sains. 

Je vous laisse regarder la vidéo, et à la fin, je vous donne mon Top 3 des fromages à tartiner… le choix n’a pas été facile, vous allez voir.

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Pourquoi Faut-il Garder le Plaisir de Manger ?

Posté le 19 fevrier 2025 par Dr Jean-Michel Cohen

Dans un monde où l’on parle sans cesse des aliments "interdits" ou "dangereux", on oublie souvent l’essentiel : le plaisir de manger. Pourtant, ce plaisir est un pilier fondamental de notre bien-être physique et mental. Comme le disait le psychiatre Edouard Zarifian : "La vie est un équilibre des plaisirs."

Manger ne se résume pas à un simple acte de survie. C’est une expérience sensorielle, émotionnelle et sociale. Pourtant, les discours alarmistes et les interdictions alimentaires ont tendance à occulter cette dimension essentielle. Dans cet article, nous explorerons pourquoi il est crucial de préserver le plaisir de manger, même dans le cadre d’un régime, et comment cela contribue à une vie équilibrée et épanouissante.

Le Plaisir de Manger : Pourquoi est-il si Important ?

1. Le Rôle des Plaisirs dans la Vie

La vie est faite d’équilibres, et les plaisirs en sont un élément clé. Que ce soit le plaisir de discuter, de rire, de se détendre ou de manger, ces moments agréables sont essentiels pour notre bien-être mental et émotionnel.

Exemples concrets :

  • Stress et alimentation : Quand une personne est stressée, elle peut se tourner vers la nourriture pour trouver du réconfort. En effet, manger stimule la sécrétion de dopamine et d’endorphines, des hormones du plaisir et du bien-être.

  • Arrêt du tabac : Un fumeur qui arrête la cigarette peut compenser le déplaisir de l’arrêt par le plaisir de manger, ce qui explique souvent la prise de poids associée à ce changement.

Ces exemples montrent que le plaisir de manger est profondément lié à nos émotions et à notre équilibre psychologique.

2. Manger, une Expérience Sensorielle

Manger est bien plus qu’un acte mécanique. C’est une expérience qui sollicite tous nos sens :

  • Le regard : Un plat bien présenté stimule l’appétit et procure un plaisir visuel.

  • L’ouïe : Le son des aliments croquants ou fondants ajoute une dimension supplémentaire à l’expérience.

  • L’odorat : Les arômes d’un plat stimulent l’appétit et préparent le corps à la digestion.

  • Le goût : Bien sûr, le goût est au cœur du plaisir de manger, avec une variété de saveurs qui éveillent nos papilles.

En somme, manger est une expérience multisensorielle qui nourrit non seulement notre corps, mais aussi notre esprit.

Le Plaisir de Manger pendant un Régime

1. Le Risque de la Privation

Lorsqu’on entame un régime, il est tentant de se focaliser sur les restrictions et les aliments "interdits". Cependant, cette approche peut rapidement mener à un syndrome mélancolique. Si le régime ne procure aucun plaisir, il peut engendrer un sentiment de frustration, voire de dépression.

Conséquence : Pour compenser ce manque de plaisir, la personne risque de développer des compulsions alimentaires, c’est-à-dire des envies irrépressibles de manger, souvent des aliments riches en sucre ou en gras. Cela peut compromettre les efforts de perte de poids et créer un cercle vicieux.

2. L’Approche de Savoir Maigrir

Chez Savoir Maigrir, nous avons compris l’importance du plaisir dans la réussite d’un régime. C’est pourquoi nous avons développé des recettes savoureuses et équilibrées, conçues pour apporter du plaisir tout en respectant les objectifs nutritionnels.

Exemples :

  • Le ketchup : Bien que souvent perçu comme un aliment à éviter, le ketchup est autorisé dans notre programme car il est consommé en très petites quantités. Il apporte une touche de plaisir sans compromettre l’équilibre alimentaire.

  • Les recettes équilibrées : Nous travaillons sur des recettes qui allient saveur et nutrition, pour que chaque repas soit un moment de plaisir et de satisfaction.

L’idée est de montrer qu’une bonne alimentation n’interdit rien, mais encourage une consommation raisonnée et équilibrée.

Une Alimentation Équilibrée, sans Interdits

1. Limiter sans Interdire

Une alimentation saine ne consiste pas à bannir certains aliments, mais à les consommer avec modération. Par exemple, les matières grasses (MG), qui apportent 9 kcal par gramme, doivent être limitées, mais pas éliminées. Elles jouent un rôle important dans l’organisme, notamment pour l’absorption des vitamines liposolubles (A, D, E, K).

Clé de la réussite : Il s’agit de trouver un équilibre entre les aliments riches en nutriments et ceux qui apportent du plaisir. Par exemple, un carré de chocolat noir peut être intégré dans un régime équilibré, à condition de ne pas en abuser.

2. Le Plaisir comme Motivation

Le plaisir de manger est un puissant moteur pour maintenir une alimentation saine sur le long terme. En intégrant des aliments savoureux et en variant les recettes, on évite la monotonie et on renforce la motivation à suivre un régime équilibré.

Astuce : Planifiez des repas qui incluent vos aliments préférés, tout en respectant les portions recommandées. Cela permet de concilier plaisir et santé sans frustration.

Conclusion : Garder le Plaisir de Manger, une Clé du Bien-Être

Le plaisir de manger est bien plus qu’un simple caprice : c’est une composante essentielle de notre équilibre physique et mental. Dans un monde où les discours alarmistes et les interdictions alimentaires dominent, il est crucial de rappeler que manger doit rester une source de joie et de satisfaction.

Que vous soyez en régime ou non, privilégiez une alimentation équilibrée qui intègre des aliments savoureux et variés. Comme le dit si bien Edouard Zarifian, la vie est un équilibre des plaisirs. Alors, prenez le temps de savourer chaque bouchée, et faites de chaque repas un moment de bonheur.

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Cholestérol : ami ou ennemi ? démêler le vrai du faux

Posté le 10 fevrier 2025 par Dr Jean-Michel Cohen

Le cholestérol est souvent pointé du doigt, mais qu’en est-il vraiment ? Ce composé, essentiel à la vie, mérite qu’on s’y intéresse de plus près pour mieux comprendre son rôle et comment gérer son taux. Alors, “avoir du cholestérol”, c’est grave docteur ? 

Le cholestérol : un constituant vital

Le cholestérol est un stérol, une substance grasse indispensable à notre corps. Il assure la stabilité et la fluidité des membranes cellulaires et joue un rôle clé dans le fonctionnement du cerveau en permettant la synthèse des neurotransmetteurs

Il est également précurseur de la synthèse des hormones, des sels biliaires et de la vitamine D. Le corps produit lui-même la majorité du cholestérol, principalement dans le foie et l’intestin, tandis qu'une petite partie provient de l'alimentation, d'origine animale. Le foie est également responsable du recyclage du cholestérol.

LDL et hdl : les transporteurs à connaître

Le cholestérol est transporté dans le sang par des lipoprotéines. Les LDL (lipoprotéines de basse densité) acheminent le cholestérol du foie vers les cellules. Lorsque le cholestérol est en excès, les LDL le déposent dans les artères, causant des problèmes. 

C’est pourquoi le cholestérol-LDL est considéré comme le "mauvais" cholestérol

Les HDL (lipoprotéines de haute densité), à l'inverse, récupèrent le cholestérol en excès pour le ramener au foie, nettoyant ainsi les artères. On parle alors de "bon" cholestérol. On peut mesurer le taux total de cholestérol, ainsi que les taux de cholestérol-LDL et de cholestérol-HDL via une prise de sang.

Taux normaux et risques associés

Il est important de connaître ses taux de cholestérol, surtout en cas d'antécédents familiaux. Les taux de cholestérol considérés comme normaux sont : cholestérol total inférieur à 2 g par litre de sang, cholestérol-LDL inférieur à 1,6 g par litre et cholestérol-HDL supérieur à 0,4 g par litre

Un excès de cholestérol peut conduire à la formation de plaques d'athérome, qui épaississent et durcissent les artères, augmentant le risque d’athérosclérose, d’accidents vasculaires cérébraux (AVC), d’infarctus du myocarde et d’angine de poitrine

Il est important de noter que ces risques sont accrus en présence d'autres facteurs tels que le diabète, l’hypertension artérielle, le tabagisme, le surpoids, la sédentarité et une consommation excessive d'alcool.

L’alimentation : une clé pour agir

Les graisses saturées, présentes dans des aliments tels que les viandes rouges, les produits laitiers entiers, le beurre et les aliments frits, ont un impact plus significatif sur l'élévation du taux de cholestérol LDL ("mauvais" cholestérol) que le cholestérol alimentaire lui-même.

Les directives actuelles recommandent alors de limiter l'apport en graisses saturées à moins de 10 % des calories quotidiennes, voire à moins de 6 % selon l'American Heart Association. Il est également conseillé d'éviter les graisses trans et de privilégier les graisses insaturées.

Ces matières grasses insaturées, notamment les acides gras polyinsaturés oméga-3 et oméga-6, sont présentes dans certaines huiles végétales (colza, noix, lin, tournesol), ainsi que dans les poissons gras. L'apport en fibres (légumes, fruits, céréales complètes) et en antioxydants (fruits et légumes colorés) est également très important. 

Les phytostérols, que l'on trouve naturellement dans les végétaux ou dans les produits enrichis, peuvent aider à limiter l'absorption du cholestérol.


En résumé, le cholestérol est essentiel à notre organisme, mais un excès peut être nocif. Une alimentation équilibrée, riche en fibres, en antioxydants et en bonnes graisses, combinée à un mode de vie sain, est la clé pour maintenir un bon équilibre et réduire les risques liés à un taux de cholestérol trop élevé.

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L'Aspartame : Faut-il Vraiment en Avoir Peur ?

Posté le 6 fevrier 2025 par Dr Jean-Michel Cohen

L’aspartame, un édulcorant artificiel largement utilisé, est au cœur d’un débat récent. Trois acteurs majeurs – Foodwatch, une ONG axée sur l’alimentation, Yuka, l’application d’évaluation des aliments, et La Ligue contre le Cancer – ont lancé une pétition pour demander son interdiction. Cette initiative s’appuie sur un commentaire du Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), qui a classé l’aspartame comme "peut-être cancérogène".

Mais que signifie réellement cette classification ? Faut-il craindre pour notre santé ? Dans cet article, nous allons explorer les faits scientifiques, les réalités de la consommation d’aspartame et les impacts potentiels sur la santé, afin de vous aider à y voir plus clair.

1. Les Faits Scientifiques sur l'Aspartame

1.1 La Classification du CIRC

Le CIRC a classé l’aspartame comme "peut-être cancérogène", une catégorie qui indique un risque très faible et non prouvé. Il est important de noter que cette classification ne signifie pas que l’aspartame est dangereux aux doses actuellement autorisées. En effet, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) maintient que l’aspartame est sûr lorsqu’il est consommé dans les limites recommandées : 40 mg par jour et par kilo de poids corporel.

Pour illustrer, prenons l’exemple d’une personne pesant 70 kg. Elle pourrait consommer jusqu’à 2,8 g d’aspartame par jour sans risque. Pour atteindre cette dose, il faudrait boire 35 canettes de Coca-Cola Light quotidiennement, chaque canette contenant environ 80 mg d’aspartame. Une quantité largement supérieure à ce que la plupart des gens consomment.

1.2 L'Historique de l'Aspartame

L’aspartame a été découvert en 1974 et mis sur le marché en 1980. Depuis près de 50 ans, il est utilisé dans une multitude de produits alimentaires et pharmaceutiques. Malgré cette longue histoire, aucune preuve solide n’a été trouvée pour affirmer que l’aspartame présente un risque pour la santé humaine aux doses recommandées.

1.3 Les Études Contestées

Certaines études ont soulevé des inquiétudes quant à la sécurité de l’aspartame, mais elles ont été largement critiquées par la communauté scientifique. Ces études étaient basées sur des expériences menées sur des rats ou des souris, avec des doses extrêmement élevées – équivalentes au poids de l’animal en aspartame. De telles doses sont sans rapport avec la consommation humaine réelle, ce qui rend ces études peu pertinentes pour évaluer les risques chez l’homme.

2. Les Réalités de la Consommation d'Aspartame

2.1 Où Trouve-t-on l'Aspartame ?

L’aspartame est présent dans plus de 600 médicaments, ainsi que dans de nombreux aliments et boissons sans sucre. On le retrouve notamment dans les sodas light, les desserts allégés, les chewing-gums sans sucre et certaines préparations pharmaceutiques.

Cependant, sa part dans les édulcorants utilisés aujourd’hui est réduite à 0,4 %. Les industriels se tournent de plus en plus vers d’autres alternatives, comme le sucralose ou la stévia, en réponse aux préoccupations des consommateurs.

2.2 Les Alternatives à l'Aspartame

Parmi les alternatives à l’aspartame, on trouve :

  • Le sucralose : Un autre édulcorant artificiel, souvent utilisé dans les produits "zéro calorie".

  • La stévia : Souvent perçue comme naturelle, elle est en réalité extraite de la plante stévia sous forme de rébaudioside. Bien qu’elle soit populaire, elle n’est pas sans controverse.

  • Les sirops d’agave, d’érable ou de bouleau : Ces alternatives sont souvent présentées comme saines, mais elles contiennent du vrai sucre ou des sucres alcools, avec des calories similaires ou des effets digestifs indésirables.

Il est essentiel de comprendre que ces alternatives ne sont pas nécessairement meilleures pour la santé. Chacune a ses avantages et ses inconvénients, et leur utilisation doit être adaptée aux besoins individuels.

3. Les Impacts de l'Aspartame sur la Santé

3.1 L'Aspartame et l'Obésité

L’aspartame a été introduit comme une solution pour réduire la consommation de sucre et lutter contre l’obésité. Cependant, il n’a pas résolu ce problème de santé publique. Les gens ne maigrissent pas simplement en passant aux sodas light. En effet, la gestion du poids dépend de nombreux facteurs, dont l’alimentation globale et l’activité physique.

De même, l’aspartame n’a pas permis de résoudre le problème du diabète. Bien qu’il puisse aider à réduire l’apport en sucre, il ne doit pas être considéré comme une solution miracle.

3.2 Les Avantages de l'Aspartame

Malgré les controverses, l’aspartame présente certains avantages. Il permet de réduire la consommation de sucre, ce qui est bénéfique pour la santé dentaire et la gestion du poids. Par exemple, les nutritionnistes préfèrent largement qu’un enfant consomme deux canettes de Coca-Cola Light (sans sucre) plutôt que deux canettes de Coca-Cola classique, qui contiennent 80 g de sucre, soit l’équivalent de 16 morceaux de sucre.

En outre, l’aspartame est un outil utile pour les personnes qui cherchent à réduire leur apport calorique tout en continuant à profiter d’aliments sucrés.

4. Les Pièges de la Désinformation

Il faut donc faire attention aux tendances croissantes à créer la peur pour faire le buzz, souvent basée sur des informations partielles ou mal interprétées. Les médias et certaines organisations peuvent amplifier des risques hypothétiques, ce qui peut conduire à une désinformation généralisée.

Il est donc crucial de rappeler que les études scientifiques doivent être prises dans leur contexte. Les conclusions hâtives ou les interprétations erronées peuvent être trompeuses et nuire à la compréhension des véritables risques.

5. Conclusion : Ne Pas Céder à la Panique

En conclusion, l’aspartame reste un outil utile pour réduire la consommation de sucre, à condition de respecter les doses recommandées. Les allégations selon lesquelles il serait dangereux pour la santé ne sont pas étayées par des preuves solides, surtout lorsqu’il est consommé dans les limites fixées par les autorités sanitaires.

Je vous encourage donc à rester critiques face aux informations alarmistes et à vérifier les sources. 

En fin de compte, la clé réside dans une alimentation équilibrée et une consommation raisonnable. Plutôt que de céder à la panique, il est préférable de se concentrer sur des choix alimentaires éclairés et de maintenir un dialogue constructif avec les professionnels de santé.

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Boostez Votre Immunité Grâce à l'Alimentation

Posté le 3 fevrier 2025 par Dr Jean-Michel Cohen

L'immunité est un système complexe qui nous protège contre les maladies. L'alimentation joue un rôle clé dans le renforcement de ce système de défense naturel. En choisissant judicieusement vos aliments, vous pouvez aider votre corps à mieux lutter contre les virus, les bactéries, et autres menaces. En route pour une alimentation santé !

Les champignons : des alliés surprenants

Des études ont montré que la consommation régulière de champignons peut stimuler l'immunité. Une étude australienne a en effet révélé une augmentation du taux d'immunoglobulines après la consommation de 100 g de champignons par jour pendant trois semaines. 

Ces résultats suggèrent que les champignons pourraient être un atout précieux pour renforcer nos défenses naturelles.

En plus, si vous avez la chance d’aller les ramasser vous-même, c’est une excellente activité physique.

Ail et crucifères : le duo protecteur

L'ail, et particulièrement l'ail noir, a démontré des propriétés bénéfiques pour la santé. Des études ont observé que les personnes consommant de l'ail avaient des symptômes moins forts lors d'épisodes de grippe ou de rhume

En outre, les crucifères, comme les choux et les brocolis, sont riches en composés anti-inflammatoires. Les pousses de ces légumes, en particulier, ont montré des effets positifs sur la réduction de l'inflammation, notamment celle liée au tabac. 

Les crucifères contiennent également des vitamines qui sont très utiles pour le système immunitaire.

Huile d'olive, raisins et myrtilles : les antioxydants au service de l'immunité

L'huile d'olive contient des composés phénoliques qui aident à lutter contre les allergènes et à améliorer l'immunité. Les raisins, qu'ils soient noirs ou blancs, les myrtilles, les grenades et le thé, sont des sources importantes d'antioxydants et de composés phénoliques. 

Leurs activités soutiennent la croissance des cellules qui nous protègent, et le jus de raisin, bien que très sucré, est particulièrement intéressant pour ses propriétés antitumorales. Les myrtilles sont considérées comme des aliments anti-infectieux renforçant l’immunité.

Piments et vitamine c : des alliés énergisants

Le piment, grâce à la capsaïcine qu'il contient, possède des propriétés anti-infectieuses qui pourraient être bénéfiques pour se protéger des infections. Après c’est selon vos goûts, manger fortement épicé ou non, c’est une question d’habitudes culinaires.

La vitamine C dont tout le monde parle tout le temps joue un rôle important en tant qu'anti-infectieux et stimulant de l'immunité. Une alimentation enrichie en vitamine C ne présente aucun danger et pourrait renforcer votre immunité.

C’est ce que je vous dis sur Savoir Maigrir: une alimentation variée, riche en ces aliments spécifiques, contribuera à un système immunitaire plus fort et plus réactif. Intégrer régulièrement ces éléments dans votre alimentation, et c’est ce que l’on fait à travers les menus et plan de repas du programme, est une excellente stratégie pour une meilleure santé et une protection accrue contre les maladies

Dans la vidéo qui suit, j’explique plus en détails l’importance des champignons, de l’ail ou encore de crucifères pour une immunité au top. Regardez, et intégrez tous ces aliments régulièrement dans votre alimentation. Ainsi vous mettrez toutes les chances de votre côté pour lutter contre les virus et maladies de l’hiver !

Bon visionnage !

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Les clés pour réussir son régime

Posté le 28 janvier 2025 par Dr Jean-Michel Cohen

Réussir un régime est un défi que beaucoup entreprennent avec enthousiasme mais parfois sans les outils nécessaires pour atteindre leurs objectifs. Aujourd’hui, je souhaite partager avec vous les clés essentielles pour transformer votre démarche en un succès durable. Nous aborderons les trois piliers fondamentaux d’un régime, les obstacles courants et leurs solutions, ainsi que l’importance de l’accompagnement personnalisé.

Les clés de la réussite d’un régime : les 3 piliers essentiels

1. La patience : un ingrédient indispensable

Lorsque l’on débute un régime, il est naturel de vouloir des résultats rapides. Mais la réalité est que la perte de poids demande du temps. Chaque kilo accumulé représente des milliers de calories, et il est mathématiquement impossible de tout perdre en quelques jours. Plutôt que de céder à l’impatience, il est important d’accepter que le corps a besoin de temps pour s’adapter. En cultivant la patience, vous éviterez les frustrations et les abandons précoces.

2. L’endurance : tenir face aux sollicitations

Durant un régime, vous serez confronté à des tentations externes, comme des repas entre amis ou des invitations, mais aussi à des pulsions internes. Ces situations sont normales et inévitables. L’important est de savoir y faire face avec des stratégies adaptées : anticipez les repas festifs, apprenez à dire non sans culpabiliser et rappelez-vous vos objectifs. Chaque victoire sur ces sollicitations renforcera votre détermination.

3. La persévérance : créer une routine durable

Un régime ne doit pas être une période de privation extrême mais un apprentissage de nouvelles habitudes alimentaires. La persévérance passe par l’adoption d’une routine : des repas équilibrés, des collations maîtrisées et une activité physique régulière. Ces habitudes deviendront votre nouveau mode de vie, rendant la perte de poids non seulement possible mais durable.

Les obstacles et leur gestion

Les tentations alimentaires

Les rayons des supermarchés, les buffets ou les plats appétissants chez des amis sont autant de pièges qui peuvent détourner de vos objectifs. La solution ? Préparer vos repas à l’avance, faire vos courses après avoir mangé et éviter les zones à risque. Mettez également en place des routines alimentaires rassurantes pour limiter les écarts.

Les phases de stagnation

Après plusieurs semaines de régime, il est fréquent que le poids stagne. Cela ne signifie pas que vos efforts sont vains, mais que votre corps s’ajuste à votre nouvelle alimentation. Continuez à respecter vos bonnes pratiques et envisagez de réévaluer votre plan alimentaire si nécessaire. La stagnation est une étape, pas une fin.

Le découragement

Les moments de doute sont normaux. Dans ces instants, rappelez-vous pourquoi vous avez commencé. Tenez un journal de bord pour suivre vos progrès, même les plus petits, et célébrez chaque victoire. Entourez-vous de personnes qui partagent vos objectifs ou rejoignez une communauté en ligne pour bénéficier de soutien.

L’importance de l’accompagnement

L’accompagnement est la clé pour surmonter les défis d’un régime. Sur le programme Savoir Maigrir, nous vous proposons un suivi quotidien : des conseils personnalisés, des vidéos motivantes, des recettes variées et une communauté bienveillante. Ce soutien constant fait toute la différence. Les régimes classiques vous donnent des règles, mais seul un accompagnement humain et adapté vous permettra de tenir sur la durée.

 

Perdre du poids est un processus qui demande patience, endurance et persévérance. En identifiant les obstacles et en mettant en place des stratégies efficaces, vous maximiserez vos chances de succès. Et surtout, n’oubliez pas que vous n’êtes pas seul : le programme Savoir Maigrir est là pour vous guider à chaque étape.

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Les avantages des soupes de saison

Posté le 27 janvier 2025 par Dr Jean-Michel Cohen

Le froid qui s’installe réveille invariablement ce réflexe profondément ancré : celui de se réfugier dans le réconfort d'une soupe bien chaude et bien fumante. Plus qu'une simple habitude saisonnière, c'est tout un rituel qui se joue dans nos cuisines, où la promesse du bien-être se mêle aux arômes réconfortants. 

Mais au-delà de ce plaisir instinctif, que nous révèle la science sur les véritables vertus de nos bouillons d'hiver ? Entre mythes tenaces et réalités nutritionnelles, faisons le point sur ces breuvages qui enchantent nos soirées glacées.

Le mythe de la chaleur : entre réalité et perception

Soyons clairs : l'impact thermique d'une soupe sur notre température corporelle est quasi négligeable. Notre organisme maintient sa température à 37°C avec une précision remarquable, et ce n'est pas votre bol de potage qui va bouleverser cette mécanique millénaire. 

En revanche, l'effet psychologique est indéniable. C'est ce que j'appelle "l'effet grand-mère" : cette sensation de réconfort qui n'a rien de nutritionnel mais tout de l'affect.

Les légumes d'hiver : une intelligence saisonnière

L'intérêt réel des soupes hivernales réside dans leur composition. La nature, dans sa grande sagesse, nous offre précisément ce dont nous avons besoin :

  • Les tubercules : véritables batteries glucidiques, ils nous apportent une énergie stable, contrairement aux sucres rapides qui nous font "yoyo-ter" toute la journée.
  • Les légumes-racines : riches en fibres et minéraux, ils constituent une base nutritionnelle intelligente, sans surcharger l'organisme en calories.
  • Les crucifères : ces choux, injustement décriés, sont de véritables centrales vitaminiques.

Manger plus en hiver : un héritage obsolète

Parlons franchement : notre obsession des calories supplémentaires en hiver est un vestige anthropologique. Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs avaient besoin de ces réserves. Vous, confortablement installé dans votre bureau chauffé à 22°C, avez-vous besoin de manger plus ? 

Votre surcoût énergétique se limite à 150-200 calories quotidiennes, soit l'équivalent d'une pomme et demie. Pas de quoi justifier une orgie de raclette.

Cependant, si vous travaillez dehors toute la journée sous des températures glaciales, alors là oui, un petit ajout alimentaire ne fera pas de mal pour vous aider à compenser la perte d’énergie liée à la dépense énergétique pour lutter contre le froid.

Conseils pratiques : la raison avant la tradition

Pour optimiser vos apports hivernaux sans tomber dans les pièges traditionnels :

  1. Privilégiez les soupes maison : contrôlez vos apports en sel et en matières grasses.
  2. Oubliez le mythe du "bien chaud qui réchauffe" : Une soupe tiède apporte les mêmes nutriments.
  3. Méfiez-vous des soupes du commerce : souvent plus proches de la solution saline que du repas équilibré.

En  conclusion, nos soupes, bouillons et potages d'hiver ont largement leur place dans notre inventaire alimentaire, non pas pour leurs propriétés fantasmées, mais pour leurs apports nutritionnels réels. C'est dans cette approche rationnelle, et non dans les croyances populaires, que réside leur véritable intérêt pour notre santé.

Pour aller plus loin, regardez ma dernière vidéo sur les soupes et potages du commerce, elle vous aidera à faire les bons choix si vous n’avez pas le temps de la faire maison ! Bon visionnage, et bonne soupe !

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Motivation et gestion des habitudes alimentaires : les clés pour avancer dans votre régime

Posté le 23 janvier 2025 par Dr Jean-Michel Cohen

Perdre du poids est une aventure pleine de défis, mais aussi de satisfactions. Nombreux sont ceux qui, au début d’un régime, constatent une perte de poids rapide. Pourtant, la stagnation survient souvent, mettant à l’épreuve motivation et persévérance. C'est pour cela que je souhaite abordé ce sujet crucial, en partageant des conseils pratiques pour surmonter ces étapes et transformer vos habitudes alimentaires. Voici un tour d’horizon de ces précieuses recommandations.

La stagnation dans un régime : une étape normale

Au début d’un régime, beaucoup perdent entre 2,5 et 3 kg en seulement 15 jours. Cette perte rapide est motivante et résulte d’un suivi rigoureux des consignes.

Cependant, il est normal que cette dynamique ralentisse. La stagnation peut s’expliquer par :

  • Une raison physiologique : Le corps réagit à la perte de poids en s’adaptant. La sécrétion de l’hormone réverse T3 ralentit l’activité cellulaire, provoquant parfois une sensation de froid.

  • Une raison comportementale : Avec le temps, un relâchement peut survenir. Les assaisonnements deviennent approximatifs et des écarts alimentaires s’installent insidieusement.

Reconnaître ces causes est essentiel pour reprendre le contrôle.

Comment surmonter la stagnation ?

Pour surmonter cette phase, il est important de revenir à l’essentiel et de réévaluer vos habitudes. Commencez par suivre rigoureusement les menus et recettes proposés dans le programme Savoir Maigrir. Ces outils sont là pour vous aider à planifier vos repas tout en apportant de la variété à votre alimentation. N’hésitez pas à utiliser les listes d’équivalences pour adapter vos plats sans compromettre l’équilibre nutritionnel.

Une autre stratégie efficace consiste à maintenir un suivi rigoureux. Peser vos aliments et respecter les proportions recommandées est essentiel pour garder le cap. Limitez les écarts alimentaires et, si besoin, tenez un journal de bord pour suivre vos choix quotidiens. Cela vous permettra d’identifier rapidement les points à améliorer.

Enfin, transformez votre régime en une routine durable. Faire de l’alimentation équilibrée un réflexe quotidien simplifie la gestion de vos repas. Préparer vos plats à l’avance est une astuce très efficace pour éviter les tentations et gagner du temps au quotidien. Moins vous aurez à prendre de décisions, plus il sera facile de rester sur la bonne voie.

L’importance des habitudes alimentaires

Adopter de nouvelles habitudes alimentaires est une étape indispensable pour garantir la réussite de votre régime. Les habitudes s’ancrent dans votre cerveau, au niveau des noyaux gris centraux, et deviennent peu à peu des automatismes. Remplacer vos anciennes habitudes par des pratiques plus saines demande du temps et de la persévérance, mais les bénéfices en valent la peine.

À long terme, ces nouvelles routines vous permettent de maintenir une alimentation équilibrée, même après la fin de votre régime. Elles deviennent naturelles, simplifiant ainsi votre quotidien. De plus, ces habitudes contribuent au maintien d’un poids stable, évitant ainsi l’effet yo-yo souvent redouté. En investissant dans des routines saines, vous construisez une base solide pour votre santé et votre bien-être.

Persévérance et motivation

Face à la stagnation, il est important de garder une vision positive et de ne pas perdre de vue vos objectifs. Cette étape est normale et temporaire. Elle reflète l’adaptation de votre corps à votre nouveau mode de vie. Plutôt que de vous laisser décourager, considérez-la comme une opportunité de renforcer votre détermination.

Chaque effort compte, même les plus petits. En appliquant les principes du programme Savoir Maigrir, vous progressez vers un mode de vie plus sain et équilibré. Soyez bienveillant envers vous-même et concentrez-vous sur les progrès déjà accomplis. Rappelez-vous : chaque jour où vous faites un choix sain, vous vous rapprochez un peu plus de votre objectif final.

 

La stagnation dans un régime est une phase naturelle qui peut être surmontée avec de la patience, des habitudes alimentaires solides et une motivation constante. En suivant mes conseils, vous apprendrez à transformer votre alimentation en une routine équilibrée et durable. 

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8 Conseils pour réussir son régime

Posté le 20 janvier 2025 par Dr Jean-Michel Cohen

Maigrir, c'est avant tout une question d'équilibre et de volonté. Pas question de se priver radicalement ni de se laisser aller à des excès incontrôlés. Pour vous aider à atteindre votre objectif minceur durablement et sereinement, je vous livre mes 8 conseils clés, tirés de mon expérience de nutritionniste. Suivez le guide !

1. Ne sautez pas de repas !

Manger régulièrement pour éviter les fringales et les frustrations ! Sauter un repas peut sembler une bonne idée pour réduire son apport calorique, mais c'est une fausse bonne solution ! En réalité, cela risque de perturber votre métabolisme et d'entraîner des fringales incontrôlables.

Imaginez : vous vous privez toute la journée et, le soir venu, vous vous jetez sur le premier aliment à portée de main ! Résultat : vous mangez plus que de raison et vous stockez davantage de graisses. Il est donc essentiel de manger régulièrement, 3 à 4 repas par jour, pour stabiliser votre glycémie et maintenir votre énergie tout au long de la journée.

2. Mangez au calme !

Prenez le temps de savourer chaque bouchée pour une meilleure digestion. Le stress, l'agitation, les repas pris sur le pouce... Tout cela perturbe notre digestion et nous empêche de savourer pleinement nos aliments.

Prenez le temps de vous installer confortablement, de respirer profondément et de mastiquer lentement chaque bouchée. Une bonne digestion est la clé d'une bonne assimilation des nutriments et d'une meilleure gestion du poids.

3. Préparez votre maison !

Dites adieu aux tentations pour éviter les craquages. Votre environnement joue un rôle crucial dans la réussite de votre régime. Faites le tri dans vos placards et débarrassez-vous des aliments trop gras, trop sucrés ou trop salés qui pourraient vous tenter.

Remplacez-les par des aliments sains et gourmands : fruits frais, légumes, yaourts nature, oléagineux...Ainsi, vous éviterez les craquages impulsifs.

4. Prévoyez les envies de manger !

Anticipez les fringales avec des collations saines et gourmandes. Il est normal d'avoir des envies de grignotage entre les repas. L'important est de les anticiper et de prévoir des collations saines et rassasiantes comme des oeufs durs, des fruits coupés en morceaux, du fromage blanc ou encore des crudités…

Une poignée d'amandes, un fruit frais, un yaourt nature… Ces petits en-cas vous permettront de tenir jusqu'au prochain repas sans culpabiliser.

5. L’alcool, c’est pas cool !

Limitez votre consommation d'alcool pour préserver votre santé et votre ligne.

L'alcool est un faux ami pour votre régime.8 Riche en calories vides, il favorise la prise de poids et perturbe notre métabolisme. Limitez votre consommation d'alcool au maximum et privilégiez l'eau, les tisanes ou les sodas light.

6. Pratiquez la marche !

Bougez régulièrement pour booster votre métabolisme et brûler des calories. L'activité physique est un allié précieux pour perdre du poids et améliorer votre santé globale. Pas besoin de vous inscrire à une salle de sport, la marche à pied est une activité simple et accessible à tous.

Marchez 30 minutes par jour à un rythme soutenu, vous verrez rapidement les résultats !

7. Ne pas se sentir coupable !

Acceptez les petits écarts sans culpabiliser et reprenez le cours de votre régime. Un régime n'est pas une prison ! Il est normal de s'accorder des petits plaisirs de temps en temps. L'important est de ne pas culpabiliser et de reprendre le cours de votre régime dès le lendemain. 

Un petit écart ne doit pas remettre en question tous vos efforts !

8. Les aliments à privilégier !

Composez vos repas avec des aliments sains et gourmands pour une alimentation équilibrée.

Pour une alimentation saine et équilibrée, privilégiez les aliments riches en nutriments et pauvres en calories vides. 

Fruits et légumes, produits céréaliers complets, protéines maigres, huiles végétales... Composez vos repas avec ces aliments sains et gourmands comme je vous l’ai appris depuis que vous suivez Savoir Maigrir et vous verrez rapidement la différence !

 

Vous voyez, la démarche de perte de poids est une démarche globale. Ce n’est pas seulement l’alimentation qui va faire la différence, mais aussi votre environnement. Le changement d’habitudes alimentaires implique des changements dans d’autres secteurs de votre vie, et le tout de façon positive ! Vous pouvez regarder la vidéo qui suit pour avoir plus d’explications.

Et n’oubliez pas de bien suivre mes conseils au quotidien sans oublier ces 3 mots : patience, persévérance et indulgence !

Et n'oubliez pas, si vous avez besoin d'aide pour perdre du poids, sachez que nous sommes là : CLIQUEZ ICI

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Beurre ou margarine ?

Posté le 2 janvier 2025 par Dr Jean-Michel Cohen

Salé, doux, demi-sel, margarine classique ou enrichi en oméga-3 ? Quel beurre ou alternative au beurre choisir pour sa ligne et sa santé ? Que vous aimiez le beurre doux ou le beurre salé, essayons de vous aider à faire le meilleur choix.

Les différents types de beurre et margarines

Le beurre est un produit laitier obtenu à partir de la crème de lait. Il se décline en trois catégories principales :

  • Beurre doux : sans ajout de sel, il est le plus pur.
  • Beurre demi-sel : contient entre 0,5 % et 3 % de sel, selon les marques.
  • Beurre salé : plus riche en sel, avec une teneur dépassant 3 %.

En parallèle, on trouve de nombreuses margarines, qui sont des alternatives végétales au beurre. Elles peuvent être :

  • Classiques : fabriquées à partir d’huiles végétales dont la quasi totalité est aujourd’hui dans acides gras trans
  • Enrichies : contenant des oméga-3 pour un profil lipidique plus intéressant.
  • 100 % végétales : adaptées aux régimes végétarien et vegan, sans ingrédients d’origine animale.

Valeurs nutritionnelles : comparons les produits

Voici un tableau récapitulatif des principales valeurs nutritionnelles (en moyenne) pour 100 g :

 

 

Ces valeurs sont approximatives et peuvent varier selon les marques et les formulations spécifiques.

Avantages et Inconvénients des produits

Le beurre :

  • Avantages : riche en saveurs, naturel, contient des vitamines A, D et E.
  • Inconvénients : teneur élevée en acides gras saturés, ce qui peut poser problème en cas de consommation excessive. Le beurre salé ou demi-sel peut aussi contribuer à une surconsommation de sodium.

La margarine :

  • Avantages : moins d’acides gras saturés que le beurre, contient souvent des oméga-3 bénéfiques pour la santé cardiovasculaire. Les versions végétales conviennent aux intolérants au lactose ou aux végans.
  • Inconvénients : certaines margarines peuvent encore contenir des huiles hydrogénées ou des additifs. Les margarines classiques n’offrent pas toujours un meilleur profil nutritionnel que le beurre (à base d’huile de palme ou coprah notamment).

Conseils de consommation selon vos objectifs

Pour quelqu’un qui cherche à perdre du poids :

  • Limitez votre consommation à 10 g par jour (l’équivalent d’une petite noix).
  • Préférez des margarines allégées ou enrichies en oméga-3, en veillant à choisir des produits sans graisses hydrogénées.

Pour une personne sans objectif de perte de poids :

  • Consommez 15 à 20 g par jour sans excès, en privilégiant le beurre doux, demi-sel ou une margarine enrichie pour bénéficier de leurs atouts nutritionnels.

Enfin, quelle que soit votre situation, limitez les matières grasses ajoutées en privilégiant les modes de cuisson légers et en compensant avec des sources naturelles de bons lipides (avocats, poissons gras, noix). En adoptant ces conseils, vous pourrez intégrer le beurre ou ses alternatives à une alimentation équilibrée.

Je vous laisse avec la vidéo qui accompagne cet article pour vous donner encore plus d’informations sur le beurre et ses dérivés. 

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Un dernier mot sur la méthode

La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.

Dr Jean-Michel Cohen
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