Posté le 23 septembre 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
Les biscuits du rayon diététique sont mis en avant pour divers arguments santé : énergie, vitalité, transit... Tous ces arguments ont tendance à nous les présenter comme des produits plus qualitatifs, ce qui justifie un prix au kilo bien plus élevé.
Mais qu'en est-il vraiment ?
- Les barres minceur type Gerlinéa :
Il s'agit de barres très sucrées qui sont simplement enrichies en protéines, vitamines et minéraux. Le fabricant conseille de consommer 2 barres pour un «repas minceur ». Si l'on analyse, 2 barres = 234 kcal, ce n'est pas suffisant pour un repas et le volume est de seulement 60 g, ce qui est encore moins suffisant ! Et si vous souhaitez les utiliser en collation, 115 kcal la barre, ce n'est pas négligeable !
- Les galettes de céréales soufflées au chocolat :
Un produit très à la mode... pourtant avec 474kcal/100 g, ce n'est pas un produit minceur ! Le bénéfice calorique est simplement lié au principe des céréales soufflées et donc d'air incorporé. Le produit est donc plus léger en poids... mais pas vraiment préférable ! La qualité de la recette simple, sans aucun additif est par contre remarquable.
- Les barres énergétiques type barres amande Gaelord Hauser :
Il s'agit d'un produit en effet énergétique car composé de sucre et d'amandes. Si vous aimez cette friandise, OK, mais n'y voyez rien de bien intéressant car le sucre reste le 1er ingrédient et on atteint 100 kcal par barre. Il est drôle de comparer cette barre à des barres chocolatées type Mars : une valeur calorique pour 100 g et un taux de sucre comparables, alors que nous n'en avons pas du tout la même image.
- Les biscuits diététiques :
Si l'on compare ici des biscuits avec une tablette de chocolat classiques et d'autres du rayon diététique, quelle différence trouve-t-on ? Les biscuits diététiques sont ici plus riches et la qualité n'est pas préférable.
- Le pain d'épices :
Le vrai pain d'épice se compose de farine de seigle et de miel. Si l'on a la chance d'avoir un vrai produit artisanal, c'est intéressant. Sinon, surveille surtout la qualité des ingrédients et surtout l'utilisation sirop de glucose fructose peu recommandable et les excès d’additifs !
En conclusion, ne vous laissez pas berner par l'argument marketing et le positionnement des produits en rayon ! Les enrichissements en vitamines du groupe B la plupart du temps inutiles ne justifient en rien de payer plus cher.
Soyez vigilants !
Posté le 18 septembre 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
Bonjour,
Lors de la dernière rencontre Savoir Maigrir avec certains Membres du programme, nous avons eu la chance avec l'équipe de rencontrer en chair et en os Isabelle, qui a perdu 15 kg en avec Savoir Maigrir.
Comme avec Clémence et TiteCathy les fois précédentes, nous avons passé une journée avec elle pour mieux connaître sa Routine et sa nouvelle vie.
S'il y a une phrase à retenir de cette vidéo, c'est la suivante :
"Je suis rayonnante... Oui, je me sens rayonnante !".
Regardez, une belle histoire qui nous rend de nouveau fiers, avec l'équipe, de la mission que nous nous sommes donnés avec Savoir Maigrir. :)
Posté le 16 septembre 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
Vous êtes de plus en plus nombreux, faute de temps, à vous laisser séduire par les biscuits petits déjeuners. Voyons ensemble si vous faites les bons choix !
De part leur dénomination, ces produits promettent de remplacer ce premier repas de la journée, repas qui rappelons-le peut être le plus simplement composé d’une boisson chaude, de tartines de pain beurre et/ou confiture, d’un produit laitier et plus ou moins un fruit ou jus de fruit.
La catégorie des biscuits petits déjeuners proposent principalement des biscuits aux céréales dont la valeur calorique varie de 420 à 500 kcal, apportant 65 à 78 % de glucides (amidon et autres sucres), 10 à 18% de lipides (graisses). Aussi tous les produits sont à peu près tout aussi caloriques les uns que les autres.
Quels sont les bons repères à prendre en compte ?
- la teneur en céréales : on préfère une teneur supérieur à 50% voir 68% pour les meilleurs de la catégorie, certains produits n’atteignant péniblement que les 35% de céréales ne seront pas assez rassasiant ;
- la qualité des ingrédients : je vous en parle très souvent mais je préfère un biscuit avec de la farine, un peu d’eau, du sucre, du beurre ou une huile de qualité plutôt qu’un autre où on n’identifie même pas tous les ingrédients. On évite les listes à rallonge, les additifs comme les humectant, agglomérant, les huiles de palme ou coprah,le sirop de glucose-fructose...
- la quantité consommée : ces produits vous sont proposés par paquet de 2, 4 voire 6 petits biscuits, soyez vigilant et notez que 50 g sera une quantité à ne pas dépasser.
Généralement 3 biscuits petit déjeuner, accompagnés d’un fruit et un laitage peuvent remplacer votre petit déjeuner. Attention tout de même, comme les barres de céréales, ce sont des produits de dépannage. En effet on a tendance à les consommer très rapidement sur le pouce, dans la voiture ou les transports en commun, alors que je vous conseille de prendre vos repas assis, dans le calme, en pleine conscience de ce que vous consommez pour une meilleure satiété.
Posté le 9 septembre 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
Les barres de céréales sont toujours plus nombreuses dans les rayons et gagnent leur place dans les sacs à main et sacs de sport, mais aussi parfois sur la table du petit déjeuner.
Elles bénéficient d'une belle image santé/bien-être et c'est pour cette raison que j'ai décidé de me pencher sur leur composition et les décrypter pour vous. Finalement, pas si facile de trouver un produit idéal !
Naturellement, afin d'agglomérer des céréales entre-elles, les industriels utilisent du sucre en quantité significative et de la matière grasse.
Les valeurs caloriques s'échelonnent d'environ 380 kcal à 476 kcal/100 g.
Ce qu'il faut principalement surveiller :
- La qualité ingrédients :
On préférera les listes d'ingrédient les plus courtes, contenant le moins d'additifs et le moins de sucres ajoutés.
Une barre avec une purée de fruits ou fruits secs plutôt qu’un sirop de glucose-fructose, une huile non hydrogénée ou une purée d'oléagineux plutôt que de l'huile de palme, sera toujours à privilégier.
- Le poids de la barre :
C'est principalement ce paramètre qui fera varier la valeur calorique par portion.
De 20 à 50 g par barre, on peut atteindre entre 85 et 230 kcal ! Faites attention !
- La composition nutritionnelle :
Les glucides et lipides dominent dans ces produits. Mais de 7.2% à 26% de lipides, et de 54% à 70% de glucides, certaines valeurs sont excessives.
Pensez par ailleurs à privilégier les produits les plus riches en fibres et je suis favorable à un enrichissement en protéines pour un meilleur rassasiement.
Toutefois, il faut avant tout considérer ces barres comme un produit de dépannage, une friandise ou un en-cas sportif.
Mais n'oubliez pas que pour un choix raisonnable d'une barre à moins de 100 kcal d'une vingtaine de grammes, on pourrait manger une belle pommes de plus de 150 g OU 2 yaourts.
Pour une collation sportive, on préférera l’associer à un laitage et/ou une portion de fruit pour assurer une bonne satiété plutôt que d’en consommer plusieurs !
Et pour celles et ceux qui ne l'ont pas encore vue, j'ai une vidéo spéciale à ce sujet !
Très bonne semaine !
Posté le 2 septembre 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
Bonjour !
Je te tiens à aborder un sujet qui vous préoccupe particulièrement : l'amincissement localisé.
Bien-sûr, nous avons tous et toutes, dans notre démarche de perte de poids, un endroit de notre corps qui nous gêne voire nous complexe, et bien entendu que l'on aimerait voir fondre en priorité.
Pourtant , avec mon franc-parler habituel, je tiens à vous dire qu'aucun régime ne peut garantir une perte de poids ciblée sur les cuisses ou sur les fesses, mais certaines actions peuvent vous aider !
Mes conseils :
La graisse abdominale : au-delà de la fameuse "brioche" qui est souvent gênante, la graisse intra-abdominale, qui entoure les organes, est un facteur de risque cardio-vasculaire.
En général, cette graisse est plus rapidement éliminée quand on débute un régime et ce d'autant plus si vous associez des exercices spécifiques pour renforcer les abdominaux souvent relâchés.
Un bilan chez un kinésithérapeute est parfois nécessaire.
En parallèle de la graisse abdominale, n'oubliez pas qu'un ventre volumineux est souvent associé à des soucis digestifs (constipation, ballonnements) qu'il est important de traiter en parallèle. Parlez-en à votre diététicienne.
Le bas du corps : cette répartition est souvent plus difficile à déloger, ce qui implique d'aller un petit peu plus bas dans la perte de poids afin de puiser dans les réserves profondes de l'organisme.
Cette répartition s’accompagne aussi la plupart du temps de la fameuse cellulite et d’une petite de rétention d'eau.
Le sport est une aide précieuse afin de vous muscler, favoriser le retour veineux et donc un bon drainage des tissus.
Sans chercher un exercice intense, soyez sérieuse sur la régularité de la pratique et le choix d'une activité ciblée sur le bas du corps : vélo, piscine en utilisant des petites palmes, aquabike…
Pensez à rejoindre nos séances de gym en direct avec Léa tous les mercredi matin à 8h !
Les bras : une fois le poids perdu, en associant quelques exercices de musculation, il est possible d'améliorer nettement ce paramètre, si la perte de poids est restée modérée (moins de 20 kg).
Pour les pertes de poids plus importants avec des excédents de peau, il faut en parler avec votre médecin.
La poitrine : la poitrine se compose d'une glande mammaire impossible à réduire et d'une partie graisseuse lié à votre poids.
Si vous avez toujours eu une forte poitrine, indépendamment de votre poids, la poitrine diminuera peu. Par contre, si vous avez pris des seins en grossissant, vous verrez votre poitrine diminuer.
Gardez à l’esprit que votre objectif doit rester réaliste. Vous allez pouvoir sculpter votre silhouette mais bien évidemment, vous ne pourrez pas changer votre morphologie.
L'idéal est de rechercher un rapport poids/silhouette où votre esprit et votre corps sont en parfaite harmonie !
Je viens de publier une vidéo à ce sujet, je vous invitge à la regarder et je vous souhaite une excellente rentrée !
Posté le 26 aout 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
Consommer de temps en temps un plat préparé n’est pas impossible et dans le programme Savoir maigrir, nous vous conseillons sur les choix à faire plutôt que d’interdire ! Voici donc 11 conseils pour vous aider à faire le bon choix dans le rayon des plats préparés.
Surveillez la liste des ingrédients :
Les listes d'ingrédients les plus courtes sont souvent les meilleures et se rapprochent davantage de la recette maison en évitant les nombreux additifs. La liste des ingrédients doit correspondre à l'intitulé de la recette. Dans une recette de viande et petits légumes, la viande et les légumes devraient être majoritaires et donc arriver en tête de la liste et non la sauce comme on peut le constater parfois. Elle permet également de surveiller la qualité des ingrédients individuellement.
Mes conseils :
- Évitez les matières grasses hydrogénées ou partiellement hydrogénées, l'huile de palme ou l'intitulé matières grasses végétales sans autre précision qui cache souvent de l’huile de palme.
- Évitez le sirop de glucose-fructose, une petite quantité de sucre reste préférable.
- Pour les sources de protéines, préférez les morceaux nobles (filet pour le poisson, limitez les viandes identifiées comme grasses).
- Évitez également les viandes reconstituées, les préparations à base de viande qui peuvent contenir une petite portion de viande à laquelle s'ajoute des protéines végétales et des additifs. On limite tant que possible les viandes traitées en salaison.
- Privilégiez un fromage plutôt qu'une préparation fromagère, les apports en protéines et calcium ne seront pas les mêmes.
- Surveillez le sel. Plus le sel arrive loin dans la liste des ingrédients, mieux c’est ! On privilégie du sel, plutôt qu’un sel nitrité.
Analysez le pavé nutritionnel :
- On choisira un plat apportant moins de 455 kcal par portion, plus de protéines que de lipides et maxi 10 g pour 100 g de lipides dont maxi 10 à 15% de la quantité de lipides sous forme de graisses saturées.
- Une quantité de 300 à 400 mg de sodium soit 0,75 à 1 g de sel (chlorure de sodium) pour 100 g semble une valeur honnête à ne pas dépasser...
Mes conseils de consommation :
- Pensez à ne jamais resaler le plat et à contrôler votre consommation de sel pour les autres repas de la journée.
- Ne négligez pas la taille de la portion. Elle doit être suffisante afin de vous rassasier, mais à l'inverse, si elle est trop importante, ayez le réflexe de ne pas consommer la totalité et conservez le reste pour un futur repas.
- La portion conseillée par l’industriel n’est pas toujours adaptée et surtout pas adaptée à toute la famille.
Quelques exemples de plats préparés :
- Le couscous : De la semoule, un bouillon et des légumes. C’est un plat équilibré en préférant simplement le poulet et en évitant la merguez.
- Le petit salé aux lentilles : si on évite encore une fois les saucisses et qu’on modère la portion de viande, le plat est parfait !
- La choucroute et le cassoulet : tout va se jouer sur les protéines et charcuteries grasses un petit peu plus difficiles à gérer sur ces deux plats.
- le bourguignon : de la viande, un bouillon au vin, des légumes et quelques pommes de terre... il s’intègre sans problème !
Posté le 19 aout 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
La gamme des produits tartinables pour l’apéritif s'est beaucoup développée. Des classiques tarama, tapenade ou houmous, on trouve désormais d'autres recettes de tartinables que je souhaite vous apprendre à décrypter.
Petit tour en rayon :
- Le guacamole est une purée d'avocat épicée.
On préféra une recette contenant une bonne proportion d’avocat qui est un super-aliment, riche en vitamine E et en acides gras insaturés. Le produit apporte 163 kcal/100 g, 15% de matières grasses et 5 g de fibres, ce qui est intéressant. Mais bien-sûr, quoi de mieux qu'une recette maison ? La seule différence sera la conservation. L'avocat noircit vite, ce qui implique une préparation à la dernière minute, d'où l'ajout systématique de conservateurs dans les préparation industrielles.
- Le tarama est un mélange à base d’oeufs de cabillaud et de matières grasses.
Les oeufs de poisson étant déjà riches en lipides, la préparation finale sera particulièrement riche. On atteint 539 kcal pour 100 g, soit plus que le foie gras et 45 % de matières grasses. Un produit réellement plaisir !
- Tapenades et tartinades à la tomate
On trouve dans cette gamme des marques qui proposent des produits réellement de bonne qualité.
Autour de 200 kcal/100 g pour la tapenade, autour de 160 kcal/100 g pour une tartinade tomate et environ 15 % de lipides, ce qui est raisonnable. Il faudra principalement surveiller le sel dans les préparations à base d'olives qui sont particulièrement salées.
- Le houmous est une purée de pois chiches à l'huile d'olive.
Cette base de recette rend le houmous assez riche avec 326 kcal/100 g et 27 % de MG. Mais côté qualité avec plus de 13 g de fibres pour 100 g et un choix d'huile d'olive, c'est excellent !
- Le tzatziki est une sauce à base de fromage blanc, concombre et fines herbes.
Une recette vraiment au top qui ne dépasse pas 150 kcal/100 g et pas beaucoup plus de 10 % de lipides.
- Surveillez bien les rillettes de la mer, qui restent des rillettes, elles ne sont pas comparables à du poisson.
Pour conclure, afin de faire les bons choix, voici quelques conseils pratiques :
- Surveillez la quantité. Environ 30 g par personne en pensant à tartiner finement OU à tremper un biscuit pour napper d'une petite quantité de sauce, mais ne pas transformer l'aliment en véritable pelle ;-).
- Préférez du pain grillé maison ou des gressins, mais limitez chips et autres biscuits déjà gras et salés. Et pensez aux crudités en support !
- La quantité de matière grasse : on essaie de trouver des produits qui ne dépassent pas 25 % de matières grasses
- La nature des graisses utilisées : on préfère consommer des produits qui contiennent de l’huile de tournesol ou de colza, on évite les graisses de palme, coco, coprah.
- Le taux de sel : 600 mg de sodium (soit 1,5 g de sel) pour 100 g est vraiment la dose maximale
- Les additifs : on préfère les recettes les plus simples, on limite le nombre d’additifs ! On valide quelques conservateurs ou une gomme végétale, mais maxi 3 additifs dans un produit, c'est déjà assez !
Vous savez tout pour un apéritif réussi !
Posté le 12 aout 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
Le petit déjeuner est le premier repas de la journée qui, comme son nom l'indique, vient rompre le jeûne de la nuit. Ce repas fait partie des habitudes culturelles et est susceptible de beaucoup varier d'un pays à l'autre.
Un petit déjeuner équilibré doit représenter 20 à 25% des calories quotidiennes et doit contenir :
- une boisson : eau, café, thé, infusion. On reste simplement vigilant sur l'ajout de sucre et les dosettes variées et autres cappuccinos parfois très sucrés.
- un produit céréalier : pain, biscottes, flocon d'avoine...
- une petite portion de matières grasses : beurre, purée d'oléagineux... et éventuellement un petit ajout sucré : confiture, miel...
- une portion de protéines ou un produit laitier
- un fruit frais idéalement
A partir de cette base, je vous propose aujourd'hui d'analyser 3 grands types de petit déjeuner possibles :
- A la française : C'est le classique pain/beurre/confiture qui est assez bien équilibré à la simple condition de doser les quantités. Il est intéressant de bien choisir son pain et privilégier un produit de boulangerie si possible complet afin d'augmenter les fibres et donc le rassasiement. Un fruit frais et un laitage ou une petit portion de protéines en complément sont parfaits pour favoriser un bon rassasiement. Et parce que les viennoiseries font partie de notre patrimoine culinaire, on peut bien sûr s'accorder une viennoiseries plaisir le week-end par exemple, en utilisant la liste des Equivalences plaisir.
- A l'Américaine : Dans les habitudes Américaine, le petit déjeuner est plus consistant car s'ensuivra une pause déjeuner plus tardive et plus rapide. A base de protéines : oeufs OU jambon favorise la satiété, les pancake remplacent souvent le pain, ce qui est raisonnable si on les consomme bien nature et non beurrés ou sucrés. Sur la base de notre programme, un petit déjeuner salé est tout à fait possible ! N'hésitez pas à utiliser les équivalences ou même si vous aimez le modèle Américain, à passer en formule brunch.
- Formule céréales : Les campagnes marketing étant bien rodées, beaucoup pensent qu'un petit déjeuner à base de céréales est un choix idéal ! Pourtant, il existe une rayon céréales très variées, et mise à part certains produits basiques comme les flocons d'avoine qui sont d'excellente qualité, la plupart des céréales se démarquent par un excès de sucre ajouté ! Alors si l'on ajout en plus un grand verre de jus de fruit, tout est réuni pour faire monter la glycémie en flèche ! De temps en temps en dépannage, par gourmandise, pourquoi pas, mais surtout pas en base quotidienne pour votre petit déjeuner et celui de vos enfants.
- Pas de petit déjeuner : Oui bien sûr, c'est possible ! Si cela fait partie de vos habitudes et que vous le vivez sans fringale ni baisse d'énergie, continuez et dans ce cas optez pour notre formule sans petit déjeuner.
Vous avez maintenant toutes les clés pour débuter vos journées de la meilleure façon !
Posté le 6 aout 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
Pour les people comme pour nous, il n’est pas toujours facile de remplir son frigo avec des produits sains. Le Dr Jean-Michel Cohen est donc allé ouvrir la porte du réfrigérateur des stars. Cette semaine, c’est au tour de l’animateur Alex Goude *, qui a visiblement des progrès à faire...
LA MOUSSE AU CHOCOLAT
« On l’a beaucoup décriée. Or elle affiche 356 kcal pour 100 g alors que le chocolat en apporte 540. C’est un produit gourmand sympa, dont la composition nutritionnelle est plus intéressante que celle du chocolat : elle contient du blanc d’oeuf, donc plus de protéines. Elle représente une bonne option pour le dessert, à condition de se limiter à 50 g, ce qui n’est pas le cas d’Alex qui, lui, mange le pot entier ! »
LA PASTÈQUE
« Un produit sans grand intérêt, car elle est si riche en eau qu’elle dilue tous ses nutriments. »
LES GNOCCHIS AU FROMAGE
« Alex peut consommer le paquet de 500 g à lui tout seul. C’est un produit industriel transformé, pratique à donner aux enfants, car il se prépare rapidement et apporte de l’énergie. Il faudrait toutefois modérer la portion : 100-150 g par personne. Je ne suis pas fan non plus de la garniture au fromage. Il vaut mieux manger des gnocchis nature. »
L’EAU PLATE
« C’est le produit idéal pour s’hydrater. Je note que le frigo d’Alex en contient beaucoup, c’est bien. »
CRÈME GLACÉE CHUNKY MONKEY
« C’est la mode des glaces vegan. Celle-ci est une horreur en termes de composition : eau, sucre, huile de coco (qui mérite le même traitement que l’huile de palme), purée de banane, sirop de glucose, noix... Qualifier ce produit de glace est honteux : une glace doit être fabriquée à partir de lait ou de crème. En mélangeant du sucre avec de la graisse, ce produit offre la consistance d’une glace... avec des mauvais ingrédients. C’est pourri et ultracalorique ! »
LES FRUITS ROUGES
« Ils sont très bons pour la santé, car ils contiendraient beaucoup d’antioxydants, protecteurs de nombreuses maladies. Les framboises et les myrtilles contiennent des anthocyanes qui renforcent la résistance des vaisseaux capillaires. »
LE TARAMA
« C’est une horreur nutritionnelle, même si la marque choisie est plutôt correcte. Premier ingrédient : de l’huile ! Ensuite, les oeufs de cabillaud ne représentent que 25 % de l’ensemble, ce qui est faible. Ensuite, on trouve de l’eau, de la chapelure, de la semoule de blé dur et une kyrielle de conservateurs, de gélifiants et de colorants. En outre, sa valeur calorique est supérieure à celle du foie gras avec 567 kcal/100 g ! »
LE COLA
« Malgré la réputation sulfureuse des colas, le seul problème des colas light réside dans les édulcorants qu’ils contiennent. On se demande si une surconsommation d’édulcorants n’entraînerait pas une augmentation de l’appétit vers les produits gras. Il est toutefois préférable de boire du cola allégé plutôt que du cola normal qui, comme tous les sodas, contient 12 g de sucre pour 100 ml, soit 3 carrés de sucre par verre. Avec un cola light, il faut se limiter à 2 canettes par jour. »
LE MAÏS
« C’est un produit intermédiaire entre les légumes et les céréales. Il est plus riche en sucre que les légumes. Il faut donc le manger avec modération, 150 g par repas maximum. »
LE BABYBEL
« Alex en achète pour son fils, Elliot. Pourquoi pas ? Les enfants doivent consommer des produits laitiers pour avoir du calcium et des protéines. Le Babybel peut remplir cette mission. Et c’est un produit à l’apport calorique raisonnable, comparable à celui du camembert, 30 % en dessous de celui du comté ou du gruyère par exemple. »
LE JUS D’ORANGE
« C’est la fausse bonne idée. On vante son apport en vitamine C. Or cette vitamine se trouve à peu près partout dans l’alimentation. Dans de nombreux jus d’orange, il s’agit de vitamine C ajoutée. Il faut rappeler que le jus d’orange, c’est 9 g de sucre pour 100 ml, ce qui équivaut à 2,5 carrés de sucre. »
LE DIAGNOSTIC DU DR COHEN : "Dans le frigo d’Alex, la gourmandise l’emporte nettement sur la raison"
Même si un ange essaie de dominer le diable qui est en lui, on voit au travers de sa sélection alimentaire qu’Alex est soit un papa, soit un grand adolescent. Il se gave de fromage pasteurisé insipide, mousse au chocolat, maïs, jus d’orange. Et puis, sa raison le rattrape et il mange des fruits. Le seul vrai bon point de ce frigo, c’est l’eau !
CE QU’EN PENSE ALEX : "J’ignorais que le tarama était une telle horreur nutritionnelle"
J’ai bien compris qu’il ne fallait plus acheter de glace Chunky Monkey ni de jus d’orange, ce qui m’a beaucoup surpris, car je pensais que c’était bon pour ma santé et celle de mon fils ! Et j’ignorais totalement que le tarama était une telle horreur nutritionnelle ! Je vais désormais préférer le tzatziki, comme le conseille Jean-Michel. Mais ce que je retiens surtout, c’est que j’ai toujours le droit de manger de la mousse au chocolat… et des gnocchis !
* Metteur en scène de la pièce Ménopause, au théâtre de la Madeleine (Paris 8e) jusqu’au 7 septembre, et du show interactif Adri1 - Le piano perd les pédales, au Grand Point Virgule (Paris 15e), dès le 8 septembre. Côté télé, Alex Goude sera aux commandes de l’émission Ensemble, c’est mieux, sur France 3, dès le 2 septembre.
SOURCE : MAGAZINE CLOSER
RÉALISATION : STÉPHANIE PIC
Posté le 5 aout 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
Les salades composées sont de grands classiques de la saison estivale. Toutefois, contrairement à ce que l'on pense, préparer une salade composée n'est pas toujours gage d'équilibre et de légèreté. Plusieurs paramètres sont à surveiller.Je vais aujourd'hui vous parler du fromage qui est un ingrédient régulièrement intégré dans les salades pour apporter de la gourmandise.
Les industriels ont d'ailleurs créé une large gamme de fromages en portions individuelles, en dés, en copeaux... rien de plus simple et tentant ! Le fromage est une source de protéines associées à un taux de lipides variable. On restera vigilant sur la teneur en sel du fromage qui est significative.
Je vous propose une analyse de quelques produits phare du rayon :
- Les crottins de chèvre/de chavignol : Avec 297 kcal/100 g et 23% de MG, ce produit traditionnel est parfaitement portionné (60 g) pour remplacer une portion de viande de temps en temps.
- La mozzarella : le choix est vaste ! Pour un produit de qualité, on préfère la vraie mozzarella di buffala, préparée au lait de bufflonne. La mozzarella avec sa texture fraîche et humide bénéficie d'une image de fromage light, pourtant avec 272 kcal/100 g et 24% de lipides, elle est comparable au produit précédent. Surveillez la quantité consommée car 1 boule vendue dépasse souvent les 100 g.
- La feta : On atteint 280 kcal/100 g et 24% de lipides ce qui reste raisonnable. Mais, on prend surtout soin d'éviter les bocaux à l'huile qui pénètre facilement ce fromage sec et vient l'enrichir significativement. Et méfiez-vous des fromages type ail et fines herbes pour salade qui peuvent dépasser les 35% de matières grasses.
- Mimolette et gouda en dés : on se rapproche là typiquement d'un produit industriel qui a fait primer l'aspect du produit sur la qualité. On est loin d'un gouda traditionnel et la présentation fait flamber le prix au kilo. On atteint 341 kcal/100 g et 27% de lipides. Même si le produit est aussi plus riche en protéines, on reste vigilant sur la quantité consommée car le paquet dépasse les 100 g.
- Le parmesan : Un fromage traditionnel, une jolie composition et une grande richesse en calcium, mais tout de même 402 kcal/100 g... un produit à vraiment doser !
Pour conclure :
Il est tout à fait possible de mettre du fromage dans une salade en préférant un produit traditionnel, de qualité, et en dosant. On compte 20 à 30 g pour remplacer une portion de fromage (si la salade contient aussi une viande, un poisson ou des œufs) et 50 à 60 g s'il n'y a pas d'autres protéines dans la salade.
La salade doit toujours contenir une belle portion de légumes d'au moins 250 g et pour contrebalancer le fromage, on optimise la qualité des matières grasses du repas en assaisonnant avec une cuillerée d'huile végétale riches en graisses insaturées : noix, noisette, lin, colza...
Pain ou féculents viendront compléter ce repas équilibré et jouez à volonté avec les fines herbes, épices, ail, oignons...
Bon appétit !
La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.