Posté le 29 avril 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
Les enfants qui partent à l'école le ventre vide bénéficieront d’une collation à la rentrée. A leur âge, c'est nécessaire pour recharger les batteries. A condition de mettre ce qu'il faut dans leur bol.
"J'ai pas faim". Il y a ceux qui le boudent, restent la cuillere en l’air, et ceux qui n’en ont pas sur la table le matin avant de partir à l'école... Pour ces enfants dont le nornbre est estimé à 100 000, Jean— Michel Blanquer, le ministre de l’Education nationale, va ressusciter dès la rentrée de septembre le petit déjeuner gratuit à l'école. Le verre de lait de Pierre Mendés France avait été instauré en 19S4 pour lutter nonae la dénutrition et l’alcoolisme des enfants de l’apres— guerre. Puis la collation de 1O heures avait été lancée en 2002 avant d’étre supprimée deux ans plus tard pour cause d’obésité infantile galopante...
Le petit déjeuner à l’école, c’est du réchauffé... Mais est—ce une borne idée ? Le nutritionniste Jean-Michel Cohen attend de voir : « Tout va dépendre de leur composition. L’autre risque est que ceux qui en ont déjà pris un à la maison en reprennent un second. » Une étude du Crédoc pointait en 2016 que ce rituel n’était plus si sacro—saint que cela - un enfant sur trois s’en passe au moins une fois par semaine et un adulte sur cinque le sacrifie. A tort ?
Un vrai plus pour les enfants
« Contrairement aux adultes qui se couchent tard et n’ont pas forcément faim au réveil, c’est un repas qui reste important quand on est enfant relève le nutritionniste. Aprés dix heures à douze heures de sommeil, un petit a besoin de couper le jeûne, c’est pour cela qu’on parle d'ailleurs de déjeuner », note-t—il. Un enfant qui n’aurait pas reconstitué ses réserves en glucides, qui fournissent le glucose nécessaire au cerveau et aux muscles, sera donc un enfant vite raplapla, privé d’énergie. C’est ce qui explique que ceux qui le zappent ont de moins bons résultats, sont moins concentrés et ont moins de capacité à mémoriser ce qu’ils apprennent. C’est physiologique !
Céréales et biscuits, une hérésie
Pain beurré, vin... Ca, c'était le petit déjeuner dans les années 1950, inspiré tout droit des habitudes des ouvriers. Puis vint le modèle céréales propulsé par les giants du marketing alimentaire. «Une hérésie qui revient a apprendre à nos enfants à manger du sucre et du mauvais sucre », souligne Jean-Michel Cohen. Ces flocons dorés n’ont rien de magique. ils sont méme trés mauvais sur le plan nutritionnel. « Décortiqués, humidifiés, chauffés, puis moulés, ils ont un processus de fabrication très complexes qu’ils confiennent finalement, l’enfant va se nourrir de sucres simples et rapides et se retrouver très vite à court d’énergie », souligne—t—il. Pour les mêmes raisons, la formule un « sachet de biscuit plus une brique de jus d’orange », dont les parents pressés sont de grands adeptes, est à bannir. L’idéal pour tenir jusqu’à la pause de midi ? Du pain (ou de la brioche), du beurre, un yaourt pour le calcium et les protéines, une compote (ou un truit) pour les vitamines.
En famille, c'est mieux
« C’est même la meilleure garantie pour qu’ils petit-déjeunent, note le spécialiste. En plus de favoriser l’échange, de diminuer le stress en faveur du bien-étre psychique, c'est un moment important d'éducation alimentaire », poursuit-il. Et si on n’a pas le temps ? Pas plus de dix minutes, c’est de plus en plus souvent la durée qu’on consacre au repas du matin.. « Dans ce cas, on se relaie auprès de l’enfant ou sinon on s’arrange pour tout lui préparer avant. Cela dit, prendre un repas en solitaire, ce sera toujours triste pour un petit.» Ce moment en famille ne doit cependant pas se transformer en bagarre : il renâcle devant son bol de chocolat ? Forcer ne sert à rien, alors « on lui glisse une tranche de pain de mie, avec un morceau de fromage et un fruit pour la récré du matin ». Et on ne s’inquiéte pas trop : « Le corps humain est finalement trés adaptatif sur le plan alimentaire.»
Article d'Aline Gérard paru dans le journal Le Parisien
Posté le 18 avril 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
L'allégé, une industrie plus qu'une vraie aide minceur
En fait, pour commencer parce qu’il y a de plus courant, dire “beurre allégé” relève désormais d’une illusion. Imaginez-vous en train de faire vos courses, en poussant votre Caddie, vous vous approchez de la “zone diététique”, en vous dirigeant directement vers les margarines. Erreur !
La différence essentielle entre la margarine et le beurre est liée à leur contenu en certains acides gras et la valeur calorique du beurre s’avère identique à celle de la margarine. ??
Il se trouve que dans la margarine les acides gras sont “polyinsaturés”, ce qui signifie qu’ils ne se déposent pas le long des artères. Si cela lui confère un avantage particulier dans le traitement de maladies comme l’excès de cholestérol, la margarine a une fausse image de produit diététique.
Une image non méritée. En l’absence de maladie cardio-vasculaire ou d’excès de cholestérol, on ne risque rien à manger du beurre plutôt que de la margarine. C’est une question de goût.
La margarine pour maigrir, une fausse bonne idée ?
En vérité, dans le rayon, vous ne voyez aucune différence entre les différents produits, la mention “allégé” et la zone dans laquelle sont installés ces produits les rendent identiques à vos yeux. Comme ils sont tous voisins, vous vous laissez abuser. La couleur, le nom, tout y contribue.
Le beurre est la partie grasse du lait. Si vous retourniez les boîtes des différentes margarines que vous vous préparez à déposer dans votre Caddie, vous auriez quelques surprises. La plus “diététique” d’entre-elles contient environ 265 kilocalories aux 100 g. Dans le même rayon la moins diététique en annonce 542 aux 100 g.
La margarine vraie, elle, contient en réalité environ 700 kilocalories aux 100 g. Vous pouvez donc allègrement, sans vous en rendre compte, passer d’un produit à faible teneur calorique à un autre quasiment identique à l’original, le goût en moins, sans parler du manque de plaisir associé à la consommation de ce produit.
Ces pâtes grasses se composent pour la plupart d’eau, d’huile végétale, de gélatine, de lactosérum, de babeurre, d’amidon de manioc, de beurre concentré (!) et de poudre de lait. J’en ai même trouvé une qui comporte du poisson ! Vendue dans le rayon diététique, elle contient 720 kilocalories aux 100 g. Bien joué, si on ne lit pas l’étiquette, on y voit que du feu. ??
De la margarine plus calorique que du vrai beurre... Comment la reconnaître ?
En fait, en ce qui concerne le beurre allégé, il n’est beurre que parce que le fabricant l’a décidé. La composition est quasiment identique à celle des produits précédents, retravaillée parfois avec des huiles à petites teneurs en acides gras saturés, ce qui permet l’appellation beurre plutôt que margarine.
Laissez-moi vous éclairer sur un autre piège : nos papilles nous permettent de retrouver les saveurs en fonction des quantités absorbées. Donc, pour obtenir le goût et les saveurs des produits originaux vous devez augmenter la quantité du produit allégé avec lequel vous tartinez votre pain. Pervers non ? ??
En définitive, vous allez peut-être consommer jusqu’à deux fois plus de ce produit diététique, ce qui vous apportera la même ration de calories. Avec la frustration supplémentaire de ne pas avoir mangé le vrai produit !
C'est pour cela que sur Savoir Maigrir, les seuls produits allégés sont des yaourts à 0 %, et encore, cela dépend votre niveau calorique.
Chocolat et confiture, on allège ?
Persuadés que le sucre est l’ennemi de votre silhouette des temps modernes, vous tentez d’en contrôler strictement votre consommation en pensant bien faire, tout en faisant des erreurs. Voici deux exemples caricaturaux : ne consommer plus que du chocolat allégé ou de la confiture allégée. Mais connaissez-vous la différence réelle entre ces produits ?
Le chocolat allégé, élaboré la plupart du temps avec du lait écrémé, contient en moyenne 530 calories aux 100 g. Le chocolat classique au lait entier, lui, 570 calories pour la même quantité, soit un écart de 40 calories. Quand vous utilisez du chocolat allégé, vous faites donc sur votre consommation une économie de l’ordre de 3 ou 4 kilocalories par carré. ??
Pour ce qui est du chocolat noir, différent du chocolat au lait par la quantité de fèves de cacao qu’il contient, sa bonne réputation date des régimes faisant la promotion de la consommation exclusive de graisse. Cette particularité fait qu’il affiche environ 560 kilocalories aux 100 g soit 10 kilocalories de moins que le chocolat au lait et 20 de plus que le chocolat allégé.
Quand vous consommez du chocolat noir à la place du chocolat au lait, vous faites l’économie de 0,5 calorie par carré. Est-ce vraiment la peine de se contraindre ? D’autant que cette consommation contrôlée peut constituer une source de frustration importante. Une frustration qui intensifie en outre votre désir de manger. Donc chocolat noir ou chocolat au lait, c’est surtout une question de goût.
Noir, au lait, aux céréales… Plus de sucres, ou plus de graisses ?
Si vous préférez le chocolat enrichi de diverses céréales ou de raisins secs, persuadé que ces ajouts vont améliorer votre dynamisme, encore une fois, la distinction repose sur la proportion de sucre contenue dans le produit.
Pour les confitures dites allégées, la différence se fait au niveau du sucreutilisé lors de la fabrication de la confiture. L’artifice est très simple : utiliser du fructose au lieu du saccharose, le second étant le sucre commun que nous consommons en morceaux, le premier un sucre plus complexe ayant la particularité de détenir un pouvoir sucrant deux fois supérieur.
S’il est relativement facile de remplacer le saccharose par du fructose pour obtenir un produit légèrement amélioré, n’oublions quand même pas que ce qui fait la confiture, c’est encore le fruit. Or le fruit lui-même est déjà riche en sucre. Dès lors, la différence entre une confiture allégée et une confiture normale se révèle, comme pour le chocolat, tout à fait infime.
Les plats préparés à la même enseigne
Vous arrivez au rayon des surgelés, et vous constatez que la vogue des produits diététiques congelés s’est tarie. Il était en vérité difficile de vendre des produits contenant 300 calories à la fois goûteux et copieux : leur consommation ayant diminué, les fabricants s’y intéressent moins qu’auparavant.
Pour s’y retrouver, l’industrie a conclu qu’il était plus intéressant de vendre des surgelés préparés attractifs et stimulants plutôt que diététiques.
C’est donc plutôt vers les glaces que votre regard se tourne, puisque vous allez y trouver des sorbets ou des glaces allégées... reposant sur les mêmes artifices que ceux du chocolat ou des confiseries. Remplacer le saccharose par du fructose et augmenter la teneur en eau de certains produits constitue des méthodes classiques de la réduction en calories des aliments.
Pour les boissons, le light (ca fait plus léger que “allégé”) côtoie là encore le non-light. On y trouve des bières sans alcool, des eaux aromatisées, d’autres riches en calcium ou en magnésium. On a même vu des eaux light et diététiques ! ??
Quant aux boissons énergétiques, elles n’occupent désormais plus qu’une petite place, ayant changé d’emplacement depuis qu’elles ont changé de consommateurs. Désormais, on les classe parmi les produits de régime. L’alimentation suit la mode.
Des plats allégés à 244 Kcal… Comment peuvent-ils être un minimum savoureux ?
Je pourrais continuer longtemps ce voyage dans le temple de la tentationqu’est le supermarché, lieu de culte de la grande consommation où nombre d’adeptes sont crédules et succombent tant aux messages publicitaires qu’aux emballages bien faits et aux tendances.
Qu’on vous vende du pratique, du tout prêt, du rêve ou de l’affectif, sous couvert de light ou d'amincissement, il est normal que vous ayez additionné les erreurs. Par méconnaissance et idées reçues, croyances erronées et esprits façonnés. ??
Le light, ou l’allégé, n’est pas là, dans nombre de cas, pour vous aider à maigrir – ou ne pas grossir – mais pour répondre à une demande, quitte à travestir la réalité, enrichir les linéaires et engraisser les bilans de fin d’année des grandes entreprises. Le tout servi sur un plateau par des discours répandus et des stratégies marketing.
On le sait, il n’y a pas de recette miracle pour mincir :
• Il faut manger mieux et moins riche.Or les supermarchés, comme les publicités qui nous vantent la nourriture, sont là... pour nous inviter à consommer plus. Mais vous, ce que vous voulez, ce n’est pas consommer plus, c'est consommer mieux.
Je vous remercie de m’avoir lu jusqu’au bout. Plus que jamais, vous savez qu’il faut être vigilant face aux discours marketing et cela s’apprend : lire les étiquettes, connaître les valeurs nutritionnelles moyennes des aliments…
C’est ce que le programme Savoir Maigrir vous apporte. Vous voyez les résultats, et vous savez maintenant que vos connaissances en nutrition s'étoffent vraiment et vous serviront toute votre vie, à vous, ainsi qu'à ceux que vous aimez.??
Ne vous faites plus avoir, les messages publicitaires des supermarchés ne sont pas là pour vous aider. Nous, oui. #stopobesite
Votre bien dévoué,
Posté le 17 avril 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
Jeudi soir, vous avez le droit de vous reposer devant la télé...
A condition que vous regardiez C8 et mon émission "La vérité si je mange" présentée avec Valérie Benaïm.
Posté le 15 avril 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
Avant de découvrir le programme Savoir Maigrir, beaucoup d’entre vous ont déjà testé d’autres méthodes de perte de poids ou simplement tenté de perdre du poids seul(e).
Votre premier réflexe est souvent de recourir aux produits allégés.
Mais qu’en est-il vraiment de tous ces produits qui se vantent de favoriser la perte de poids ?
Je vous propose un petit décryptage :
- Les plats préparés minceur : beaucoup de grandes marques proposent des plats préparés étiquetés minceur.
Sous cette image d’un allègement en matières grasses la plupart du temps, on trouve tout de même des recettes assez variables, qui ne limitent pas les glucides ni les additifs en pagaille et au final ne sont pas toujours moins caloriques qu’un autre produit non allégé.
Pour prendre un exemple précis d’un plat préparé au poisson, il semble difficile de rendre le produit diététique savoureux… et dans tous les cas un filet de poisson nature cuit très rapidement sera toujours préférable !
- Les matières grasses allégées : le beurre et la margarine classiques sont à 82% de MG, la crème fraîche classique à 30% de MG.
Les allégements de moitié (beurre à 41% ou crème à 15%) peuvent offrir une réduction calorique intéressante, mais le risque est de tomber dans un excès de consommation et donc au final un surplus calorique. Pour les produits ultra-allégés (beurre à 15%, crème à 4%) on perd l’intérêt du produit avec plus de glucides et d’additifs que de lipides.
Au final il reste préférable de savoir doser une vraie matière grasse de qualité que d’opter pour un alléger et perdre les bons repères.
- Les laitages à 0% de MG : vous avez remarqué, il s’agit d’un des seuls produits allégés que je propose dans le programme car ils permettent à 1200 et 1400 kcal de garantir un bon apport en protéines et calcium, tout en étant deux fois moins caloriques.
Mais cela est valable surtout pour les fromages blancs et petits suisses au lait demi-écrémé qui atteignent 4% de MG. Pour les yaourts nature classiques au lait demi-écrémé à 1% de MG et à maxi 55 kcal par pot…on peut même éviter le 0% !
Par contre pour certains yaourts à boire, sur la portion consommée, l'économie de calories peut s’avérer faible.
Dès que vous allez vers un produit aux fruits, aromatisé, surveillez les ajouts de sucre.
- Les compotes allégées : on abaisse dans ces produits le taux de sucre de 20 ou 30 % ce qui revient à l'équivalent d’un carré de sucre en moins et un produit sans sucre ajouté, c’est intéressant.
Toutefois, n’oublions pas les sucres naturellement présents dans le fruit, donc on ne consommera pas ces compotes à volonté ! 100 g de compotes sans sucres ajoutés remplacent une portion de fruit de la journée.
- Les biscottes, pains grillés légers : dans cette gamme un allégement en sel est intéressant, mais pour ce qui est des Wasa par exemple l'authentique et le léger ont quasiment les mêmes valeurs nutritionnelles quand on rapporte à une tartine.
Privilégiez un produit plus riche en fibres !
Voilà de quoi vous aider à faire les bons choix !
Posté le 8 avril 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
Les protéines sont un grand débat actuel ! Certes les protéines végétales ont beaucoup d’intérêt mais viandes animales gardent leur place étant principalement riches en protéines, en fer et en vitamine B12. Mais pour en profiter un maximum, faut-il préférer la viande rouge ou la viande blanche ?
Les viandes rouges (y compris le veau et le porc)
Elles se caractérisent par un apport en protéines d’excellente qualité, en moyenne 18%. Cette richesse en protéines est responsable d’un temps de digestion long (temps de séjour stomacal de 3 heures) et donc d’un fort potentiel satiétogène. Elles souffrent à tort d’une mauvaise réputation concernant leur taux de matières grasses, la moyenne est seulement à 10% de lipides.
Toutefois la variabilité selon les morceaux est importante de 3 à 25% environ selon l’espèce, la race, le morceau choisi, le mode d’élevage et l’alimentation de l’animal. C’est donc surtout sur ce choix qu’il faut être vigilant, d’autant que la graisse des viandes rouges souvent persillées est difficile à éliminer. Niveau qualité, on note la moitié d’acides gras saturés et la présence d’AGS à longues chaînes et d’en moyenne 80 mg de cholestérol pour 100 g. Ces paramètres confèrent aux viandes de boucherie des propriétés athérogènes et thrombogènes lorsqu'elles sont consommées en excès.
Les viandes rouges sont l'un des aliments le plus riche en fer sous forme dite héminique (3 mg/100 g), forme la mieux absorbée par l’organisme. Le zinc est également remarquable, ainsi que les vitamines du groupe B et notamment B12 d'origine strictement animale.
Les viandes blanches (principalement les volailles)
Elles apportent également 19% de protéines de bonne qualité. Ces viandes blanches ne sont pas nécessairement moins grasses que les viandes rouges. Selon l’espèce, oie et canard étant plus riches, selon le morceau les cuisses étant plus riches que les filets, le taux est très variable ! De plus, une grande partie se trouve dans la peau et juste en dessous et est donc facile à éliminer.
La qualité de ces lipides est de plus intéressante avec 65% d’acides gras insaturés majoritairement mono-insaturés que l’on sait protecteurs pour le système cardiovasculaire. Un profil lipidique en somme plus favorable que les viandes de boucheries. Côté minéraux, les volailles restent une intéressante source de fer héminique bien que moins riches que les viandes rouges, seul le pigeon se démarque avec 4 mg/100 g. Le zinc, le magnésium et le sélénium sont également très bien représentés, ainsi que les vitamines B12 et B3.
Conclusion :
Les volailles sont comme les viandes de boucheries : des sources de protéines animales de bonne qualité et en fer. Le plus important est de varier sa consommation sans dépasser 500 g de viande rouge par semaine car une consommation excessive serait associée à un risque de cancer colorectal supérieur. Le mode de cuisson est très important en privilégiant les cuissons sans matières grasses, en limitant les cuissons haute température (barbecue, fritures…) et en limitant les préparations industriels qui combinent un surplus de lipides de moindre qualité, davantage de glucides (panure ou autres ajouts de sucre) , du sel souvent en excès et des ajouts d’additifs en surnombre !
Pour les charcuteries, on ne fera pas de différences entre volaille ou non et on ne dépassera pas 25 g/jour en privilégiant les plus maigres.
Posté le 28 mars 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
Bonjour,
Aujourd'hui, j'ai le plaisir de vous annoncer une bonne nouvelle ! Vous le savez certainement, je me suis fixé comme objectif de ralentir la courbe de progreession du taux d'obèses en France (#Stopobesite).
C'est donc tout naturellement que j'ai répondu présent pour participer à une nouvelle émission intitulée : La vérité si je mange !
C'est aux côtés de mon amie Valérie Bénaïme que je vais partager avec vous :
- mes astuces minceur pour attaquer l'été,
- mon avis sur les derniers régimes à la mode,
- ma vision sur les nouvelles techniques d'amaigrissement,
- ...
Durant l'émission vous aurez également des reportages et des témoignages afin d'aller plus loin dans la reflexion du mieux manger ! (Tout comme sur le programme Savoir Maigrir).
Je vous donne donc rendez-vous le jeudi 18 avril à 21h sur la chaîne C8.
Posté le 25 mars 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
Vous êtes nombreux et nombreuses me parler en consultation et dans la messagerie diététique de douleurs intestinales chroniques. Le syndrome de l’intestin irritable (SII) est également appelé syndrome du côlon irritable ou colopathie fonctionnelle.
Ces termes cachent une vraie souffrance avec son cortège de symptômes (douleurs, inconfort digestif, ballonnements, flatulences, constipation ou diarrhées ou alternance des deux qui peuvent être accompagnées de brûlures d’estomac, nausées, fatigue, insomnies, voire maux de tête et migraines) qui le rendent difficile à diagnostiquer. Cette maladie bénigne mais chronique représenterait à elle seule près de la moitié des consultations chez un gastro-entérologue et toucherait 30 % de la population des pays occidentaux.
Il n’existe à ce jour pas de traitement spécifique efficace contre le syndrome de l’intestin irritable. Si certains médicaments peuvent en soulager les symptômes, l’essentiel passe par l’hygiène de vie et l’alimentation.
Voici les raisons principales qui peuvent pousser au mal de ventre :
- Le microbiote : Ces bactéries qui peuplent notre tube digestif jouent un rôle essentiel dans les fonctions digestives, neurologiques, immunitaires et métaboliques. Des chercheurs de l’INRA ont récemment montré qu’une majorité de patients atteints du syndrome du côlon irritable présentaient des déséquilibres de leur microbiote. Une cure de probiotiques (type multifloro) est parfaitement indiquée en première intention.
- Les fibres : Il est vivement recommandé aujourd’hui de ne pas les supprimer totalement et d’augmenter progressivement les apports, surtout si vous êtes sujet à la constipation, en plus de boire beaucoup d’eau. Les fibres alimentaires ne sont pas digérées dans l’intestin grêle mais en partie ou totalement par les bactéries de la flore, d’où leur rôle prébiotique afin de renforcer la flore.
- Les veloutés : En cas de digestion difficile, la solution réside plutôt dans la consommation de veloutés (potages épais). L’avantage sera la facilité de digestion et de transit en raison d’un grand nombre de fibres solubles, mais il persistera tout de même suffisamment de fibres insolubles pour obtenir les deux fonctions.
- Les glucides et fodmaps : Les glucides sont les carburants de l’organisme, mais certains sucres, dits fermentescibles, jouent un rôle dans l’apparition de symptômes de colopathie fonctionnelle. On les regroupe sous le terme de Fodmaps.
Il convient alors de limiter les crudités et certains fruits (poires, pommes, cerises, nectarines, pêches, abricots, kakis, noix de coco, pastèques, mangues et certains fruits secs), certains légumes (champignons, chou-fleur, oignons, choux, artichauts, navets, ail, chicorées, topinambours, salsifis, cardons, échalotes, poireaux, asperges), évitez blé en excès, seigle, pois chiches, lentilles, haricots rouges, les produits laitiers (lait de vache, de brebis, de chèvre, fromages non affinés, yaourts, fromage blanc, faisselle, petit-suisse et crème dessert ou crème glacée, mais aussi sauces Béchamel et flan) et produits sucrés (miel, confiture, sodas, jus de fruits et nectars, produits allégés en sucre, bonbons, chewing-gum). On limitera les produits industriels et surtout ceux contenant du fructose ou sirop de fructose dans la liste des ingrédients et tous les polyols.
- La limitation des graisses en excès et surtout les graisses cuites : Les lipides contenus dans certains aliments peuvent être plus difficiles à digérer, c’est le cas des plats en sauce, la cuisine au beurre, les fromages gras, les panures, ainsi que la plupart des plats cuisinés industriels. Limitez également les protéines animales en troquant la viande rouge et charcuteries contre du poisson ou de la viande blanche.
- Le gluten : La sensibilité au gluten pourrait également concerner les personnes souffrant du syndrome de l’intestin irritable. Le sans gluten naturel et non industriel reste une piste, mais pas une obligation !
Pensez dans tous les cas à contacter votre diététicienne et à ne jamais supprimer de groupes d’aliments totalement afin d’éviter toute carence dommageable pour votre santé !
Posté le 21 mars 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
Bonjour,
Comme vous le savez j'aime écrire afin de partager avec vous mes connaissances sur la nutrition. C'est donc tout naturellement que je me suis rendu au salon du livre afin de passer un peu de temps avec toutes les personnes qui souhaitaient me rencontrer !
Un vrai plaisir de dédicacer vos livres, de prendre des photos, de répondre aux interviews, etc. Vivement le prochain événement de ce genre !
J'en profite pour partager avec vous quelques images du salon du livre :
Pour plus d'images et de vidéos, RDV sur FACEBOOK !
Posté le 21 mars 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
3 Min de lecture. C’est ce que vous prendra cette Lettre, mais si vous n’avez pas le temps de la lire (vous n’êtes pas stressé(e) au moins ?), allez directement voir la vidéo qui vous présente l’histoire de Marie, et voyez comment le stress lui a fait prendre du poids. ??
Bonjour,
Le surpoids n’est pas qu’une affaire de balance ou de graisses qui s’amassent “mécaniquement” parce qu’on mange trop ou mal, et vous le savez peut-être mieux que personne. Il tient, fréquemment à des facteurs personnels, et vous allez vite comprendre ce que je veux dire.
Il arrive que vous grossissiez non en raison de ce que vous avez dans votre assiette… mais à cause de ce qui s’accumule dans votre tête.
Alors les kilos émotionnels, c’est quoi ? Et en êtes-vous victime ?
Le surpoids : un problème psychologique ?
En vérité, l’explication “psychologique” est devenue au fil des ans une case fourre-tout. À tel point que j’en ai assez (et sans doute vous aussi) qu’on réduise la difficulté à perdre du poids à un “problème psychologique”… sans aller plus loin, développer ce que cela signifie, en chercher la source, l’origine et mieux, des solutions.
Idem avec l’utilisation du terme “stress”. C’est la poubelle de toutes les explications vaseuses, une terminologie qui sert à désigner tous les troubles du mal-être sans apporter la moindre nuance.
Alors mettons les choses au clair : un facteur psychologique entre bel et bien en jeu dans le surpoids. Et il existe une balance (sans jeu de mots) entre le psychisme et la perte de poids. De bons résultats ne seront obtenus que si les deux sont traités en même temps.
Des traitements inadaptés
L’ennui, c’est que les traitements actuels sont peu efficaces. Les thérapies servent surtout à régler un problème psychologique en utilisant l’argument de la prise de poids, mais sans agir sur le problème nutritionnel lui-même.
Les personnes en surpoids ou obèses qui consultent cherchent 2 choses :
• voir leurs kilos s’enfuir,
• régler les troubles du comportement alimentaire qui les handicapent socialement.
En fait, il faut prendre en charge la tête autant que le corps, gérer le stress et les facteurs psychologiques.
Gérer les facteurs psychologiques : essentiel dans la perte de poids
Dans de nombreux cas, la prise alimentaire anarchique (souvent accompagnée d’une prise de poids), sert en réalité à compenser des troubles plus graves, qui éclateraient au grand jour s’il n’y avait pas cette capacité à les compenser avec la nourriture.
Voilà pourquoi, même si nous trouvons une origine génétique à un surpoids, le médecin comme le patient doivent s’interroger sur la nature de la prise de kilos et sur l’événement qui l’a provoquée.
Ainsi, un patient qui réussit son régime peut améliorer son état psychologique. Mais s’il y a échec de l’amaigrissement ou si le trouble est trop profond, la situation ne fera qu’empirer.
Kilos émotionnels : 7 facteurs psychologiques
Par expérience, j’ai constaté – mais je ne suis pas le seul – qu’une date de rupture était très souvent la clé du problème. Une fois ce jour ou cet événement décelé, une prise de conscience apparaît et lance le processus d’amincissement.
Grâce à mes nombreuses années de pratique médicale, j’ai élaboré une typologie des “déclics” susceptibles quant à eux de déclencher la prise de poids :
• la relation à l’autre (famille, travail, amour…),
• les peurs (on s’en protège en fuyant vers l’alimentation),
• le secret (le non-dit dont on peut parfois se sentir coupable),
• le vide (un décès, départ des enfants, retraite…),
• les rituels (comme un réflexe : manger face à une contrariété),
• la sexualité (des difficultés sexuelles qui entraînent une surconsommation alimentaire, et vice versa…),
• les dates anniversaires.
Et vous ? Qu'est-ce qui vous a fait prendre du poids ?
On parlera de névrose lorsque les troubles sont légers, se manifestent sous forme de grignotage, de compulsion alimentaire, d’addiction à un aliment.
On évoquera des psychoses quand ils s’avèrent plus profonds, plus difficiles à soigner, et suscitent une violence alimentaire également plus grande.
Et on diagnostiquera des dépressions, en réalité la résultante des soucis que j’ai décrits.
Mais, après tout, peu importe le terme employé : tous soulignent l’importance des liens entre le psychisme et la constitution d’un surpoids.
Surpoids et problèmes psychologiques : l’oeuf ou la poule ?
Oui, les traitements entourant un régime peuvent comporter une partie de psychothérapie, mais très souvent les prises de conscience personnelles, accompagnées d’une meilleure gestion de l’alimentation et du corps, représentent une source de guérison infaillible.
Inversement, il est admis que la mauvaise perception de l’image de son corps, les troubles du comportement alimentaire et l’état de surpoids sont eux-mêmes responsables de troubles psychologiques. Alors, l’oeuf ou la poule ?!
Ainsi, lorsqu’une personne se présente avec un surpoids, même léger, accepter la mise sous régime (hors conditions psychologiques particulièrement dangereuses) afin d’entrer dans un cercle vertueux fera que toute amélioration physique entraînera un progrès psychologique, qui lui-même rejaillira sur le corps.
9 moments à prendre pour vous
Pour mettre toutes les chances de votre côté quand vous vous lancez dans la perte de poids, il vous faut prendre un peu de temps pour :
• respirer,
• méditer,
• écouter votre corps,
• penser de façon positive,
• vous auto-valoriser,
• favoriser vos contacts,
• faire preuve de compassion,
• vous aérer l’esprit,
• vous offrir du temps...
Et vous ? Qu'est-ce qui vous a fait prendre du poids ?
Ne croyez pas que je fasse de la psychanalyse ou de la psychologie sauvage, mais je souhaite mettre à votre disposition une série de conseils mis au point avec l’aide d’un de mes amis spécialiste de la question.
Je m’entoure toujours de personnes, qui, en plus d’être compétentes, ont une vision humaine et bienfaisante pour aider les personnes qui comme vous peuvent avoir 5, 10 kilos à perdre, ou plus…
Toutes les personnes de l’équipe du programme Savoir Maigrir : vous le savez en regardant les Consultations en Direct ou les Pauses café : les diététiciennes, les animateurs, les agents du service client... sont des personnes qui prennent soin de vous et vous aident sur le plan alimentaire et psychologique.
Sans accompagnement et apprentissage nutritionnel, la perte de poids est beaucoup plus difficile et la reprise de poids quasi inévitable.
En suivant Savoir Maigrir, vous vous assurez un soutien unique dans le domaine des régimes avec votre diététicienne dédiée et à votre écoute, 1 h de direct quotidien et une communauté soudée et dynamique. Vous avez fait le bon choix !
Ensemble, c’est plus facile. ;)
Votre bien dévoué,
Posté le 19 mars 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
Je vous parle très souvent de l'importance de suivre les saisons quand vous choisissez vos produits, surtout à l'heure où l'écologie notamment est au centre de nos préoccupations. Il faut noter qu'il y a d'autres avantages : le prix, en pleine saison ils sont plus doux, mais aussi la qualité nutritionnelle !
Je vous en ai parlé la semaine passée, le printemps est synonyme de renouveau dans l'assiette : faisons places aux fruits et légumes nouveaux gorgés de vitamines, minéraux et antioxydants !
Afin de bien suivre les saisons, je vous propose mes recettes préférées pour célébrer le printemps :
Concombre aux crevettes et miettes de crabe
Oeufs pochés sur lit de salade
Verrine de betterave au concombre et sa crème
Pointes d'asperges chaudes en vinaigrette
Poêlée d'épinards aux pois chiches
Poêlée de légumes croquants façon pickles
Ile flottante diététique aux fraises
Mousse aux fraises et gelée à la menthe
A vos fourneaux et n'hésitez pas à me donner vos avis :)
La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.