Posté le 27 juin 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Le collagène est sur toutes les lèvres… Eh oui, tout le monde en parle comme un nouveau produit extraordinaire. C’est surtout un nouveau produit à la mode mais que peut-il nous apporter d’un point de vue nutritionnel ? Faisons le point sur le collagène, une protéine indispensable à nos tissus.
Le collagène est une protéine présente partout dans notre corps, c’est une protéine dite structurale. On retrouve le collagène dans les os, les tendons, les ligaments et la peau… tout ce qui structure notre corps. Il représente 25 % de la quantité de protéines de notre organisme.
En ce qui concerne le collagène du commerce, il est issu de la gélatine. Cette dernière est fabriquée en soumettant les os et la peau d’animaux, le plus souvent de bovins ou de porcs d’élevage, à différents traitements.
La gélatine ainsi obtenue trouve de nombreux usages dans l’industrie alimentaire, et en poussant un peu plus loin la transformation de la gélatine, on obtient un hydrolysat de collagène qui est employé sous forme de suppléments.
Lorsqu’on avance en âge, les rides apparaissent et certaines personnes, voulant conserver leur jeunesse extérieure, ont recours à des injections de collagène. Cela retend la peau, regonfle les sillons entre les rides… comme un lissage de l’intérieur.
Aujourd’hui, le collagène est sujet à de nombreuses études sur la perte de poids et la nutrition :
- On teste ses effets sur la masse grasse des individus, aurait-il un effet amincissant ?
- On teste également ses capacités à améliorer la résistance physique lors de la pratique d’un exercice.
- On le compare au complément de protéines telle que la WHEY protéine.
- On le teste au petit déjeuner pour voir si cela réduit la prise alimentaire…
Pris en complément alimentaire, il ne représente aucun danger.
Selon différentes études publiées ces dernières années, le collagène pourrait avoir :
- un effet sur le rassasiement (intéressant pour la perte de poids),
- un effet sur la résistance musculaire (des muscles plus résistants à l’effort),
- et présenterait les signes d’une meilleure ossification.
Il pourrait alors aider à prévenir l’ostéoporose et à conserver un dynamisme physique plus longtemps. Si ses effets sur la masse grasse sont toujours à l’étude, sa consommation est sans danger mais on ne sait pas encore si cela aide vraiment pour la perte de poids, inutile donc de se jeter dessus pour votre régime de l’été !
Comme à l'accoutumée, je vous laisse regarder la vidéo qui accompagne cet article où je vous explique tout en détail et de vive voix ! Bon visionnage !
Posté le 20 juin 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Il y a quelques jours j'ai eu le plaisir de participer à une rencontre avec les membres de la Méthode Cohen, ainsi qu'une partie de l'équipe. Voici comment s'est déroulé ce moment inoubliable !
Le rendez-vous a été fixé dans un cadre calme et verdoyant situé en plein Paris : Le jardin du Luxembourg. Dès 9h30 l'équipe et les membres ont eu le plaisir de se retrouver pour commencer à faire connaissance ou à se retrouver pour les plus anciens qui ont déjà eu le plaisir de participer à d'autres rencontres de ce style !
A 10h nous étions au complet... Un vrai régal !
C'est sur l'espace extérieur du restaurant "La terrasse de Madame" que nous avons pu partager plus de 2h. Des tables par ci par là se sont formées pour que des petits groupes puissent partager ensemble leurs expériences face à la perte de poids.
J'en ai profité pour faire le tour de toutes les tables afin de prendre le temps d'écouter les histoires de chacun et chacune, de répondre aux différentes questions, de prendre des photos... et surtout de bien rigoler avec tous les participants.
Bref.... Encore une rencontre avec beaucoup de bons moments et qui resteront gravés dans nos mémoires !
Pour plus de photos de cette rencontre, RDV sur Facebook en cliquant ICI !
Merci à toutes et à tous pour votre présence et à bientôt !
Posté le 9 mai 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Il existe des personnes dont le poids peut dépasser 200, voire 300 kg et pour certains plus de 400 et même plus de 500 kilos. Cela paraît incroyable mais ça existe. Notez qu'il n’y a pas de limite à la prise de poids si l’on n’agit pas, car le tissu graisseux est un tissu qui peut s’amplifier à l'extrême.
Se laver, se déplacer… tous les gestes du quotidien deviennent plus difficiles en cas de forte obésité. Il y a certes des explications génétiques mais l’obésité entraîne une perte de la sensation de satiété, faisant entrer les personnes dans un cercle vicieux :
Je prends du poids, je bouge moins, ce que je mange est moins bien consommé par le corps et s’accumule petit à petit...
On parle ici bien-sûr d’obésité morbide tellement les risques pour la santé de ces personnes sont élevés. Petit rappel sur les différents types d’obésité selon le calcul du fameux IMC, qui, comme je le dis souvent, a ses limites.
Obésité morbide : IMC > 40
Lorsque l’indice de masse corporelle se situe entre 18,5 et 25, on considère que le poids est normal. Lorsque l’IMC est compris entre 25 et 30, on parle de surpoids, entre 30 et 35 d’obésité, entre 35 et 40 d’obésité sévère, et au-delà de 40 d’obésité morbide.
Cette vision mathématique du poids est assez déprimante, car elle nous situe dans une fourchette de chiffres, sans prendre en compte tous les facteurs médicaux. En particulier, la disposition de la graisse reste le déterminant le plus important pour la santé.
De plus, elle fige l’individu sur une échelle sans prendre en compte les raisons pour lesquelles cette personne aurait un surpoids ou une obésité, quel en est l’avantage parfois ou le réel désavantage.
Il faut aller au-delà et réfléchir à la façon de l’annoncer et prévoir une attitude soignante et aidante. À l’heure où on parle de discrimination, juger d’un surpoids en ne considérant qu’un nombre me semble plutôt violent.
Nous savons que plus les kilos en excès se situent sur le ventre et sur le haut du corps, plus les risques pour la santé notamment cardio-vasculaire sont majorés. En revanche, lorsque la localisation de la graisse se porte sur les hanches ou sur les cuisses, ou encore de façon harmonieuse sur l’ensemble du corps, les conséquences sont bien souvent moins importantes.
Voilà pourquoi une autre mesure, plus intéressante médicalement, consiste à mesurer le tour de taille au niveau du nombril et le tour des hanches à son niveau le plus large. On divise ensuite le tour de taille par le tour de hanche et cela permet beaucoup mieux de mesurer le risque. Ce rapport doit se situer entre 0,64 et 0,85 chez la femme et entre 0,85 et 1 chez l’homme.
En faisant cela, on peut ainsi apprécier la valeur de la graisse intra-abdominale qui est le vrai facteur prédictif des problèmes de santé. Encore une fois, on ne fait pas maigrir juste pour le plaisir d’avoir un chiffre de poids inférieur au précédent.
On doit pouvoir en retirer un bénéfice quel qu’il soit, et il n’y a pas lieu d’obéir à la tyrannie médicale sans pronostic négatif sur la santé. Ce qui compte, c’est d’être le mieux possible dans sa peau.
Cet indice me semble plus raisonnable, car il m’est déjà arrivé de rencontrer des personnes en surpoids avec un rapport taille-hanches de bonne qualité, sans problème de santé. À l’inverse, certains de mes patients présentaient un poids dans la norme mais un mauvais rapport taille-hanches, ce qui doit entraîner une modification de l’alimentation pour réduire la graisse et augmenter la masse maigre.
Je tiens à insister sur le fait que la perte de kilos a souvent un impact positif autant sur l’image sociale que sur la vie sentimentale et professionnelle. Sur le plan professionnel, nous verrons plus tard que le combat contre les discriminations liées au poids est loin d’être gagné.
Dans la vidéo qui suit, nous sommes face à des cas extrêmes, je vais essayer de vous expliquer comment on peut en arriver là. Bon visionnage !
Posté le 19 avril 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Ceux qu’on appelle les « influenceurs » sont en train de dessiner le corps idéal d’aujourd’hui. Photographes d’un corps imaginaire, ils ont de surcroît la possibilité, à la façon du peintre, de modifier leur silhouette grâce aux logiciels de correction photographique. Et à l’inverse, d’autres, influenceurs également, tentent de faire accepter d’autres corps, comme les corps obèses ou en surpoids. Et c’est ce qui nous intéresse aujourd’hui.
Plus grande sera la notoriété ou la force de tel ou tel influenceur, plus vite il imposera lui-même son modèle de beauté. Schopenhauer disait que la vie est un pendule qui évolue de l’insatisfaction à l’ennui.
On se demande si l’influenceur n’est pas dans le monde de l’ennui et son suiveur dans celui de l’insatisfaction. Face à ce mécanisme se développe un modèle de contestation.
Au mois de mai 2020, le mot « grossophobie » est entré dans le Petit Robert. Elle est définie comme «l’ensemble des discriminations systémiques (...) qui touchent les personnes en surpoids et/ou obèses».
Pour Gabrielle Deydier, fondatrice du site « Ginette le mag » et autrice de On ne naît pas grosse*, on peut distinguer plusieurs types de grossophobies : la grossophobie du quotidien et la grossophobie systémique « liée à la discrimination à l’embauche ou à des problèmes pour se soigner parce qu’on est trop gros ».
Cette distinction est tout à fait exacte.
La grossophobie du quotidien démarre dès la petite enfance, dans les cours de récréation où l’idée de sa différence s’introduit progressivement dans la tête de l’enfant en surpoids ou obèse en même temps que sa souffrance d’être marginalisé par rapport au groupe.
Adulte, le regard des autres confirme sa marginalité, lorsque la personne va au restaurant, achète des aliments, a des difficultés à bouger ou à sortir d’une voiture, entraînant culpabilité et honte. Face à cela, sont nés des mouvements de défense et de “promotion” des corps en surpoids et obèses. Regardons cela de plus près.
Parallèlement à la volonté de lutter contre cette forme de discrimination à l’égard de l’obèse ou du gros, on tente également de mettre en valeur une femme aux formes plus développées, parfois même obèse, en tout cas en vrai surpoids, avec une silhouette qui se rapproche (et dépasse) celle de la Renaissance.
Ce n’est pas nouveau, puisqu’il y a quelques années, un mannequin obèse, Anne Zamberlan, s’affichait dans les années 80’’ dans des publicités sur les murs de Paris. L’effet fut notoire et tout le monde en a parlé, mais un an plus tard, tout était oublié.
Il faut dire que l’obésité reste encore pour le moment minoritaire dans notre pays (17 % des Français sont touchés par l’obésité), et que les groupes militants n’ont pas assez de visibilité pour pouvoir obtenir un résultat face à la pression générale.
Une certaine forme d’hypocrisie règne au sein des marques et des publicitaires qui font la promotion des femmes rondes ou obèses, soi-disant pour protéger la femme du diktat de la minceur, mais surtout pour s’offrir une image de lutte contre la discrimination.
De la même façon, certains journaux mettent en couverture une femme grosse ou ronde mais ne le font qu’une seule fois, pour le fameux buzz ! Il est difficile de changer la société et la volonté de minceur ou de maigreur, en tout cas à notre époque, puisque c’est un vœu collectif.
Continuez de prendre soin de vous avec vos plans de repas Savoir Maigrir. Vous êtes dans une démarche santé et c’est vous, et vous seule, qui devez juger de votre silhouette et de votre bien-être !
Regardez bien cette vidéo, je prends l'exemple de 3 influenceuses qui, dans une démarche de promotion et d'acceptation des corps obèses, sont vite rattrapées par un business qui sert aussi les grandes marques. Bon visionnage !
* Gabrielle Deydier, On ne naît pas grosse, Goutte d’or, 2017, 160 p.
Posté le 4 avril 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Le ramadan 2022 vient de commencer et le ramadan est comme vous le savez, un jeûne. L’occasion pour moi de revenir sur cette notion de jeûne et plus particulièrement sur le jeûne de 16 h car le ramadan pourrait s’apparenter à ce type de jeûne.
Publiée dans un journal américain il y a quelques années déjà, une étude menée sur des patients en surpoids a démontré l’impact positif d’un jeûne intermittent (ou fasting), à savoir une privation de nourriture sur une partie de la journée, tout en conservant un apport énergétique suffisant. Ces travaux nous apprennent que la durée idéale d’un jeûne pour obtenir des résultats optimaux serait de 16 à 20 heures. Cela permettrait de booster la perte de poids en mobilisant les réserves graisseuses.
Ce mini-jeûne permettrait, en effet, de bloquer la production d’une hormone antithyroïdienne, la Reverse T3, sécrétée par l’organisme et qui protège contre l’amaigrissement.
Le fasting en pratique Le jeûne est ici qualifié d'intermittent et ponctuel.on programme 2 séquences de jeûne (le mercredi soir et le samedi matin par exemple) par semaine, sur une période de deux semaines consécutives maximum. Rappelons que cette méthode est déconseillée pour les personnes diabétiques, affaiblies, enfants et femmes enceintes.
Le Jeûne intermittent : changement de rythme alimentaire
Deux options simples sont possibles, selon votre mode de vie :
- soit on supprime le petit-déjeuner, on jeûne entre la fin du dîner et le déjeuner du lendemain
- soit on supprime le dîner, on jeûne entre la fin du déjeuner et le petit-déjeuner du lendemain.
Dans les deux cas, vous arrivez à 16h (nuit comprise) sans manger, tout en limitant la fatigue et la faim, puisqu’on dort en grande partie et cela permet de maintenir 2 choses :
- des repas équilibrés,
- et un apport alimentaire satisfaisant en quantité mais également en qualité sur la journée.
Pendant la période de jeûne, assurez-vous une hydratation suffisante avec de l’eau (ce qui n’est pas possible dans le cadre du ramadan), du thé, du café ou des infusions sans sucre ou des bouillons de légumes peu salés à volonté. Si vous y mettez du sucre, l’apport calorique qu’il va fournir va “rompre” le jeûne et le rendre inefficace.
Bien mené, bien entouré, le jeûne intermittent d’une durée de 16h peut être utilisé comme un joker minceur. Vous savez qu’il est disponible sur Savoir Maigrir, n’hésitez pas à en parler à votre diététicienne.
On remarque plusieurs attitudes différentes pour gérer ce jeûne alimentaire et hydrique assez sévère. Sa durée demande en effet une importante force de volonté.
La répartition alimentaire sur 1 à 2 repas ne permet pas pour autant de manger très riche sans prendre de poids et impose tout de même de gérer les apports en sucres et matières grasses. En parallèle de cela, afin de gérer plus facilement la privation d’eau, essayez si possible de boire environ 1/2 litre d’eau avant de débuter le jeûne et essayez d’éviter une alimentation trop salée qui donnerait soif.
Pensez à vous adresser à votre diététicienne via la messagerie, elle pourra vous envoyer une structure alimentaire spéciale ramadan.
Pour en savoir plus sur le jeûne, le ramadan et les autres jeûnes religieux, regardez bien cette vidéo. Islam, Christianisme, Judaïsme, Boudhisme, le jeûne est dans toutes les religions. Bon visionnage !
Posté le 21 fevrier 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
La monodiète revient régulièrement sur le devant de l’actualité des régimes mais à quoi sert-elle vraiment ? Est-ce une technique pour perdre du poids ou un système de détoxication du corps ? Elle se confond aussi souvent avec le jeûne intermittent, faisons le point.
La monodiète et le jeûne peuvent porter à confusion. De nombreuses personnes confondent l'un et l'autre... Il est donc important de rappeler la différence entre les deux.
La monodiète consiste à manger le même aliment sur 2 à 3 jours, en plus d’une hydratation. Il s’agit d’une base d’un fruit OU d’un légume le plus souvent la pomme, l’ananas, la carotte, le raisin... parfois même un féculent comme le riz.
Le but vanté est une mise au repos du système digestif et donc un effet détox. Doit-on en attendre un effet réel sur le poids ? Pas nécessairement selon l’aliment choisi et les quantités consommées. Cette formule ne doit jamais être effectuée sur une trop longue durée de par son caractère très déséquilibré. Bien sûr ce modèle est totalement déconseillé aux personnes diabétiques.
Vous verrez dans la vidéo en bas de blog que cette technique, qui n’a pas vraiment de sources nutritionnelles (on se demande encore qui l’a mise en avant) et que les discours à ce sujet sur les réseaux sociaux manquent de connaissances en nutrition solides.
Rappelons également que cette formule n’a aucune base éducative et que reprendre son alimentation d'avant conduit ensuite naturellement à une reprise de poids. D’autant que ces cures carencées en protéines favorisent l’effet yoyo.
Le jeûne est lié à une privation de nourriture, hors boissons non sucrées. Si nous déconseillons cette formule sur une longue durée, le jeûne intermittent d’une durée de 16 à 20 h (nuit comprise) tel que proposé de façon ponctuelle dans le cadre de notre programme présente de nombreux intérêts.
Contrairement à la monodiète, Cette pratique semble en effet aider à mobiliser les graisses corporelles et fonctionne donc directement comme un accélérateur de perte de poids. Les repas du reste de la journée restent équilibrés et de ce fait on évite les carences et déséquilibres.
Le caractère ponctuel de ce type de pratique reste de mise et cela impose d’être dans un bon état de santé ! Cette formule est déconseillée pour les personnes diabétiques ou qui prennent d’autres médicaments nécessitant l’absorption d’aliments, les enfants et adolescents, les femmes enceintes et allaitantes.
La monodiète est quelque chose que je déconseille et si vous souhaitez “nettoyer votre corps de l’intérieur”, vous verrez qu’une simple restriction alimentaire (mais avec une alimentation variée) peut suffire. Je vous explique tout ça dans la vidéo. Bon visionnage !
Posté le 7 fevrier 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Comme vous, j’ai observé tous ces gens dont on a changé leurs habitudes pendant l’épidémie de Covid. Certains se sont retrouvés beaucoup plus souvent chez eux. D’autres ont redécouvert le plaisir de la marche car c’était le seul moment où ils pouvaient sortir. D’autres encore se sont mis à la cuisine ou ont commencé à s’y intéresser.
La vie a pris beaucoup plus de valeur. Pour certains parce qu’ils se sont retrouvés tous ensemble dans leur logis, pour d’autres parce qu’ils ont vu, alors qu’ils en étaient privés, combien le lien social était important.
Beaucoup de couples ont découvert qu’ils n’étaient pas faits pour être ensemble, d’autres encore ont retrouvé le bonheur de s’être choisis. En une phrase, tout a été bouleversé.
Beaucoup ont souhaité quitter les villes. Alors je me suis demandé pourquoi, en dehors des aléas de la circulation et des contraintes horaires, tant de gens aspiraient retrouver le bon air de la campagne, à être au milieu de la forêt.
Nous vivons dans une société bousculée, extrêmement stressante, qui nous offre peu de temps pour réfléchir sur ce que nous sommes et sur ce que nous voulons être.
Vous vous rendrez compte au travers de cette vidéo et de mon nouveau livre “Et si on changeait tout ?” si vous vous le procurez, que le bonheur permet d’effacer toutes les contraintes, les sentiments tristes ou mélancoliques.
Et pour l’atteindre, nul besoin de tout fracasser autour de nous. Il faut simplement changer un certain nombre de règles de vie qui deviendront les vecteurs d’un plus grand bonheur.
Je vous propose de travailler sur 5 points :
1. Cuisiner. Vous êtes directement concernés, car cuisiner, vou sle savez, c'est prendre soin de vous.
2. Avoir une activité physique adaptée régulière. Là encore, cela accompagne votre démarche de perte de poids, et c'est bon pour le moral.
3. S'assurer une bonne vie sociale. Les amis, les voisins, la vie associative... rester ouvert sur le monde c'est multiplier le champs des possibles.
4. Renforcer le lien familial. Tout n'est pas toujours rose dans les familles, mais les liens familiaux sont essentiels, la pandémie nous l'a bien montré.
5. Structure et environnement social. Votre cadre de vie, votre "éco-système" est aussi important. Cela est souvent déterminé par vos ressources mais améliorer son logement par exemple (décoration, aménagement...) est à la portée de toutes et tous.
Je vous laisse découvrir tout cela et pour vous, voici en PDF un chapitre du livre pour vous donner un avant goût ! :) Bonne lecture !
Posté le 24 janvier 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Les Sumos et les Combattants de MMA sont en quelque sorte des sportifs de l’extrême. L’énergie dépensée pendant les entraînements et les combats est telle qu’il leur faut une alimentation adaptée.
Pour les Sumos, le gras est important, ils doivent être lourds car le choc entre les lutteurs est souvent déterminant, il permet de se positionner pour les attaques et la défense.
Le lutteur de Sumo s’entraîne tôt le matin, à jeun. Avec un estomac plein, les exercices seraient plus dangereux et suivi d’une sieste permet de prendre du poids et du gras.
Le poids moyen des sumotoris japonais est de 150 kg. Un lutteur de Sumo mange en moyenne 8000 à 10 000 calories par jour. Au moins 4 à 5 fois plus que vous ! Cette énergie est répartie en 2 repas, un premier après l'entraînement du matin suivi d’une bonne sieste, et un repas le soir.
Notons cependant que le lutteur sumo n’obtient pas son physique en mangeant que de la “junk food” ! Le repas est souvent composé d’un ragoût avec de la viande, du poisson, des légumes, du tofu… accompagné de riz, le chanko.
L’espérance de vie des Sumos ? Entre 60 et 65 ans, soit 10 ans de moins que la moyenne nationale au Japon. Le diabète et la tension artérielle étant souvent 2 pathologies qui réduisent cette espérance de vie.
En ce qui concerne les combattants de MMA, leur physique est totalement différent. Si certains sont parfois un peu “gros”, ils sont souvent très secs et pratiquent un régime alimentaire différent.
Les niveaux caloriques sont plus faibles car il n’y a pas de nécessité de produire de la graisse (les sumos produisent certes de la graisse mais aussi beaucoup de muscles).
Les repas sont plus nombreux et plus étalés (4 à 5 repas/jour) sur la journée avec des collations et on remarquera qu’il y a peu de graisse. Leur bilan calorique quotidien est proche des 3000 calories.
Leur alimentation est fortement enrichie en protéines car les combattants de MMA cherchent à produire du muscle. Et comme vous le verrez dans la vidéo, certains sont même vegans comme les frères Diaz (France). Ils trouvent alors ses protéines dans le soja, le tofu, les produits céréaliers et les légumineuses… Le croisement des céréales et des légumineuses permet d’obtenir des protéines complètes, de bonne qualité nutritive.
Dans les 2 cas, leur alimentation est équilibrée. Ils mangent de tout et favorisent tels ou tels types d’aliment pour avoir des corps différents liés aux techniques de combats qui demandent des corps différents.
Vous aurez toutes les informations dans la vidéo qui suit,et si nous devions prendre exemple, je vous conseillerais plutôt le régime MMA ! Mais l va falloir se dépenser !
Posté le 17 janvier 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
CBD, c’est l’abréviation du terme CannaBiDiol qui est un cannabinoïde, c'est-à-dire, vous l’aurez compris, un composant du Cannabis. Le cannabis, vous le connaissez sans doute pour ses effets psychoactifs liés à la molécule appelée THC (TétraHydroCananbinol).
Le cannabis contenant du THC est une substance interdite classée comme stupéfiant dont la consommation et la détention sont punies par la loi. Mais il existe d’autres types de cannabis comme le chanvre textile (sans thc) et le CBD, une plante de cannabis à laquelle on a retiré cette substance psychotrope qu’est le THC.
Mais pourquoi nous parle-t-il de ça, allez-vous me dire ? Eh bien, le CBD a envahi les commerces : les pharmacies, les para-pharmacies, les boutiques spécialisées dans le CBD, les bureaux de tabac… On en trouve partout sous forme d’huile, de baumes, de crèmes, d’infusions… Depuis le 31 décembre, notez que la vente de fleurs et feuilles de CBD ainsi que leur consommation ont été interdites en France sur arrêté ministériel, mais la consommation de CBD sous forme d’huile ou autres produits cités précédemment, reste tout à fait légale.
En ce qui nous concerne, j’ai trouvé 2 études médicales concernant le CBD et la perte ou prise de poids.
La première met en avant une étude sur des rats à qui on a administré du CBD pendant 14 jours consécutifs. Finalement, aucune prise de poids n’était visible après cette période de 2 semaines. Les chercheurs concluent donc que le CBD a la capacité de limiter la prise de poids.
La deuxième étude concerne les effets du CBD sur la graisse blanche (celle qui fait grossir). Les chercheurs ont injecté du CBD dans des zones graisseuses et ont observé une capacité du CBD à transformer la graisse blanche en graisse brune. On parle de brunissement de la graisse blanche, et ils relèvent également que le CBD favorise le métabolisme des graisses.
Ils concluent en disant qu’il faut poursuivre les recherches sur le CBD qui pourrait s’avérer comme une “thérapie potentiellement prometteuse pour la prévention de l’obésité”.
Le CBD existe donc sous plusieurs formes, mais notez que depuis le 31 décembre 2021, la consommation et la détention de fleurs et de feuilles de CBD sont interdites par la loi. Seuls les produits comme les huiles, les beaumes, les crèmes... sont autorisés à la vente.
Toutefois il faut à la fois être prudent face à ces promesses et rester attentif à de nouvelles solutions pour lutter contre le surpoids et l’obésité, un combat que je mène depuis plus de 30 ans, et il reste encore beaucoup de choses à découvrir !
Il ne faut pas oublier qu’au-delà de substances qui peuvent aider à la perte de poids, un rééquilibrage alimentaire et une activité physique régulière selon ses possibilités restent des bases santé et hygiène de vie indiscutables !
Voici plus d'informations en vidéo. Renseignez-vous sur le sujet et venez me poser vos questions lors des prochaines consultations !
Posté le 20 decembre 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Le Nutri-Score : vous le connaissez toutes et tous mais vous aide-t-il vraiment à faire vos achats de façon plus raisonnée et plus responsable ? Rien n’est moins sur…
Sur le site du Nutri-Score, voici la définition qui est donnée :
“Le Nutri-Score est un label alimentaire qui traduit la valeur nutritionnelle des produits en un code lettré et chiffré clair. Chaque produit se voit attribuer un score sur la base d’un algorithme scientifique. Cette formule tient compte des substances nutritives à éviter (valeur énergétique et quantité de sucres, d’acides gras saturés et de sels) et à préférer (quantité de fibres, de protéines, de fruits, de légumes et de fruits à coque, d'huile de colza, d'huile de noix et d'huile d'olive). Vous voyez ainsi en un clin d’œil les produits conseillés et ceux dont il vaut mieux limiter la consommation.”
Malheureusement, il semble que la réalité soit toute autre. Effectivement, la compréhension du public n’est pas du tout celle escomptée car les produits ne sont pas classés en catégories.
Les céréales Frosties ont par exemple le même Nutri-Score qu’un camembert. Mais ce sont des produits totalement différents, qui ne se consomment pas de la même façon…
Par chance, ce système est facultatif pour les industriels qui n’ont donc pas d’obligation à l’afficher. Mais tous les produits classés A sont-ils plus intéressants que les produits classés B, C… Tout dépend comment vous les consommez.
L’huile d’olive est classée parfois D quand le Coca Zéro est classé B. Alors que les graisses contenues dans l’huile d’olive sont intéressantes d’un point de vue nutritionnel et une consommation dosée de matières grasses de bonne qualité est conseillée quotidiennement alors qu’un soda light doit rester une boisson plaisir consommée occasionnellement …
Des exemples comme cela, il y en a beaucoup et je félicite le magazine Que Choisir qui a su mettre les points sur les I, vous verrez, je parle de leur article dans la vidéo.
Le Nutri-Score est selon moi un outil qui fait l’erreur de ne pas considérer l’alimentation dans son ensemble. Il est limitant et ne permet pas d’avoir une vision juste de l’alimentation. L’alimentation doit rester un plaisir, et non une suite d’interdictions comme le Nutri-Score pourrait le laisser penser, car même si ce n’est pas l’intention première de ce système, la réaction du consommateur est d’écarter les produits E au profit des produits A, alors que consommer de tout, avec l’équilibre et des quantités adaptées comme je vous l’apprends à travers Savoir Maigrir, sera tout de même meilleur pour votre santé.
De plus, le nutriscore compare principalement des produits élaborés et industriels entre eux. Certes, certains biscuits sont nutriscore A, mais doit-on pour autant en manger au quotidien sans compter ?
C’est mon coup de gueule de la semaine, je vous laisse regarder cette vidéo et vous l’aurez peut-être remarqué, nous venons de dépasser les 500 000 abonnés sur la chaîne YouTube !! Merci pour votre soutien !
La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.