
Posté le 2 janvier 2023 par Dr Jean-Michel Cohen
Permettez-moi de commencer par vous présenter mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2023 qui commence ! Comme toujours, nous serons là avec mes équipes pour vous accompagner vers plus de mieux-être et vous aider à garder une pleine santé !
En parlant de santé, avec l’hiver qui s’installe, je tenais à vous conseiller sur les aliments à favoriser en cette saison car au cœur de l’hiver, ou après les fêtes, notre organisme fatigué réagit moins bien face aux maladies qui fleurissent alors.
La chose peut s’expliquer ainsi : notre système immunitaire a besoin de vitalité pour fabriquer les anticorps. Voici 3 micronutriments à bien consommer cet hiver, mais répondons d’abord à une question que tout le monde me pose.
L’hiver est une période où nous avons tendance à manger davantage, et notre énergie est alors davantage concentrée sur le processus de digestion, laissant peu de vitalité à l’organisme pour fabriquer les anticorps pour lutter contre les bactéries et les virus.
Mais manger plus en hiver de nos jours, dans nos sociétés occidentales, ne semble plus une obligation comme cela l’a été dans les temps passés. Nous bénéficions du chauffage central (même si on nous demande de le baisser !), de vêtements chauds, de modes de transports chauffés et multiples… et surtout, une petite portion de la population seulement travaille dehors.
En bref, notre dépense d’énergie n’augmente pas beaucoup plus en hiver pour lutter contre le froid, inutile alors de surconsommer.
Notre corps ressent par contre naturellement le besoin de chaleur que l’on peut combler par davantage d’aliments et boissons chaudes. En hiver, à nous les potages, tisanes et plats mijotés !
Par ailleurs, pour rester en forme tout l’hiver et faire face aux virus et autres maladies de saison, je vous conseille de bien surveiller votre consommation de 3 micronutriments : la vitamine A, la vitamine D et le fer.
On pense souvent à cette vitamine l’été pour parfaire son bronzage. Pourtant, elle a également un rôle antioxydant et anti-infectieux, sert pour la vision nocturne, la production de mélamine et la santé de la peau. En effet, en hiver, notre peau a tendance à se dessécher, et la vitamine A aidera à conserver une jolie peau, de beaux ongles et de beaux cheveux.
Côté alimentation vous la trouverez dans tous les aliments aux couleurs orangées/roses, chargés en bétacarotène qui est un précurseur du rétinol. C’est la période des courges ? Ça tombe bien ! Pensez à faire de bons veloutés à base de potiron, potimarron...
Sous forme de rétinol directement, le beurre, mais également les abats, le fromage et les œufs. La consommation de ces aliments reste à modérer. Cette vitamine est aussi importante pour la croissance chez les enfants, n’hésitez pas à leur en faire consommer.
Elle permet l’assimilation du calcium et du phosphore, la consolidation osseuse, et a un rôle anti-infectieux, ce qui est très important en hiver. On l’appelle aussi la vitamine soleil, car elle est synthétisée par l'organisme lorsque la peau est exposée au rayonnement UV (b principalement) de la lumière du soleil.
Une exposition quotidienne au soleil de 15 à 20 min vous assure, en plus de prendre l’air, un bon apport en vitamine D. Mais qui dit hiver, dit moins de soleil et donc moins de vitamine D. Il faudra alors aller la chercher dans l’alimentation : poissons gras, foie de morue (pour les amateurs), viande, oeufs, laitages enrichis…
Une petite cure de vitamine D en compléments alimentaires peut tout à fait être la bienvenue pendant cette période.
Il faut distinguer 2 types de Fer.
Le fer héminique, d’origine animale présent dans la viande et les poissons, et le fer non-héminique que vous allez retrouver dans les œufs, les végétaux..
La teneur en fer est très variable d’un aliment à l’autre. Les plus riches en fer sont les produits carnés (la viande), les abats (surtout le foie et les rognons), le boudin noir, certains fruits de mer (palourde, moules, huîtres), les légumes secs (haricots blancs, pois chiches, lentilles), les céréales, les œufs, mais aussi certains fruits et les légumes.
Notez que les aliments riches en fer d’origine animale sont mieux absorbés que ceux à base de fer végétal. Pour une meilleure absorption du fer, il est souhaitable d’augmenter la consommation, au cours du même repas, de légumes et de fruits riches en vitamine C (choux, fer, persil, citron, orange, pamplemousse, fruits exotiques).
Le fer est l’élément minéral le plus présent dans la viande, qui est également riche en cuivre, ce qui potentialise « l’efficacité » du fer.
La viande est aussi riche en vitamines du groupe B, pauvre en vitamines C, A, D et E. ce qui n’est pas négligeable, mais vous connaissez les recommandations au niveau de la viande : 500 g de viande de boucherie (rouge + porc et veau) maximum par semaine, à varier avec des volailles, poissons et fruits de mer et des oeufs)
En revanche, il est préférable de ne pas consommer de thé au cours ou proche d’un repas, les tanins inhibant l’absorption du fer. Mettez quelques brins de persil sur votre viande, ou du jus de citron sur votre poisson ou dans la sauce des salades.
Je vous laisse regarder la vidéo qui accompagne cet article, vous aurez encore plus de précisions. Je vous souhaite encore une fois une excellente année 2023, sous le signe de la réussite de vos projets !
Bonne année, et bon visionnage !
Posté le 14 novembre 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Le sel ou chlorure de sodium est très présent dans notre alimentation. Le sodium (Na+) est indispensable au bon fonctionnement de nos cellules. Pendant longtemps, l’homme était en recherche permanente de ce produit, mais il est devenu tellement courant que notre intérêt pour celui-ci a diminué.
Depuis les années 2000 en effet, on s’interroge sur la relation entre les apports en sel , les hypertensions artérielles et même d’autres pathologies. Et les réponses fluctuent, au gré des découvertes et des études.
De fait, la communauté scientifique n’est pas unanime quant aux bénéfices pour l'organisme d'une restriction de sel si prisée et efficace pour rehausser la saveur de nombreux mets.
Et certains d'expliquer, argument recevable, que la pharmacopée contemporaine dispose de médicaments suffisamment remarquables et efficaces pour lutter contre l’hypertension et ses conséquences, sans qu'il soit besoin de contraindre la population à supporter des régimes fades et draconiens.
Inutile donc de stigmatiser les personnes en bonne santé qui aiment manger salé.
Après le sel en lui-même, une autre peur liée à cet élément est montée en puissance depuis quelque temps. Celle de manger trop salé sans le savoir, à cause d'une présence exagérée de sel dans les plats cuisinés, les préparations toutes prêtes, etc., élaborées par l’agroalimentaire.
L'assertion n'est pas fausse, l'industrie ayant tendance à abuser de cette substance pour renforcer les goûts de produits fades ou gonfler le poids (le sel retient l’eau dans le produit) ou s'en servir comme conservateur, vertu dont nous connaissons la réalité depuis le début de l’humanité.
Depuis, certaines grandes marques ont compris le message et diminué, étiquettes bien lisibles à l'appui, les teneurs en sel de leur préparation.
S'agissait-il de polémiques stériles ? En toute franchise non, car, comme tout excès, l'abus de sel est bel et bien nocif pour la santé.
Des études scientifiques récentes ont montré qu'il a en effet la capacité d’éroder les parois de l’estomac et de l’intestin, comme l’alcool ou le tabac, ce qui faciliterait le passage des substances toxiques que dégage notre environnement.
Or nous savons désormais qu’une partie des cancers provient de l’absorption de ces substances toxiques. C’est pourquoi la limitation de sel reste d’actualité. Une personne intéressée par ce sujet doit donc surveiller différents éléments de sa nourriture.
- Primo, vérifier la proportion de produits industriels (plats préparés, conserves, charcuteries, chips et biscuits apéritif…) dans son alimentation : si elle en mange beaucoup, il y a risque de surconsommation et encore plus en cas d’ajout de sel dans l’assiette..
- Secundo, maîtriser sa consommation d’alcool ou de tabac, avec lesquels l'interaction est délicate.
- Enfin, contenir l’usage du sel de table y compris l’utilisation de sauces salées comme la sauce soja et autres sauces asiatiques.
Quelqu’un qui fume, boit de l’alcool ou ne jure que par les produits industriels a intérêt à limiter sa consommation de sel. Mais quelqu’un en bonne santé n’ayant aucune de ces trois caractéristiques peut saler (modérément) à sa convenance.
Beaucoup de gens, pour maigrir, limitent leur consommation de sel. Erreur, car ce dernier n’a pas la propriété de faire prendre du poids à long terme , donc qu'on en prenne ou pas le résultat est identique.
Il est toutefois intéressant de le limiter en cas de rétention d’eau, ou en parallèle d’un traitement à la cortisone notamment.
L'avantage est plutôt, dans ces circonstances, qu'en rendant les repas plus fades, on limite l'appétit. Mais comme le plaisir est important, il convient alors de compenser en ajoutant des herbes et épices.
Dans la vidéo qui suit, je vous présente 7 signes qui peuvent vous alerter sur une consommation de sel trop élevée.
Qui est concerné ?
Posté le 25 juillet 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Ce type de régime apparaît régulièrement sous diverses formes, selon les périodes. Le principe est relativement simple : il s'agit de supprimer au maximum les glucides de votre alimentation. Je vous explique.
En supprimant les sources principales de glucides de votre alimentation, vous allez retirer les féculents, les céréales, le pain, les fruits, et même tous les produits laitiers qui contiennent du lactose comme les yaourts par exemple.
Sont autorisées sans limitation tout ce qui est lipide ou protéines. Bien entendu, ce régime est séduisant car il ne nécessite aucun effort, il suffit simplement de surveiller les aliments interdits. C'est d'ailleurs pour cela qu'il remporte régulièrement du succès.
D'autant, en réalité, qu'il permet les premiers temps de se gaver d'aliments traditionnellement interdits mais qui finiront par devenir tellement monotones que l'appétit diminue lorsque l’on consomme de la charcuterie sans pain ou des steaks sans frites.
Ce sont quasiment les régimes les plus rapides notamment parce que dans la perte de poids il y a également une importante fonte musculaire, conséquence de la faiblesse de l'apport en glucides pour nourrir le muscle, ce qui amplifie un peu fictivement la perte de graisse.
Extrêmement fatigant, il est fortement desocialisant également mais surtout terriblement frustrant en raison de la reprise de poids qui surviendra inévitablement dès la réintroduction des aliments avec une forte déstructuration alimentaire.
Il en existe différentes versions, dont la fameuse “Atkins”, de même que les régimes hyper protéinés qui en sont une variante déguisée , par l'absence de matière grasse.
Ces régimes entraînent de fortes augmentations de graisse circulant dans le sang, ce qui les a fait condamner fortement. Reconnaissons tout de même qu'aujourd'hui avec les connaissances que nous avons sur les matières grasses nous pourrions, à condition de jongler, essayer de limiter ce risque, mais ce serait également au détriment d'un grand nombre d'aliments ce qui ferait de ce régime un régime extrêmement restrictif.
Il revient forcément à un moment ou à un autre,et aujourd’hui il est très à la mode sur les réseaux sociaux et dans le monde du fitness. Tout ce qui change c’est une présentation marketing différente mais les résultats, les risques et les déceptions sont les mêmes.
C’est pour cela que sur le programme Savoir Maigrir, nous avons mis en place un régime où nous limitons la consommation de glucides sans l’interdire totalement. On parle alors de régime sans sucre ou presque.
Ainsi, on continue à apporter au cerveau, au cœur et aux muscles les glucides dont il ont besoin, en quantité suffisante.
La restriction et l’interdiction d’aliments, vous le savez, ce n’est pas la philosophie de la méthode Cohen.
Continuez à bien suivre vos plans de repas (que vous adaptez sans doute en respectant la structure que l’on vous a donnée et vous avez raison, cela fait partie de l’apprentissage) et si vous avez des questions, vous avez les consultations en direct de 13h et la messagerie diététique pour contacter votre diététicienne dédiée.
Regardez bien la vidéo qui suit, je vous explique tout en détail. Hydratez-vous bien en ces périodes de fortes chaleurs et bon visionnage !
Posté le 27 juin 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Le collagène est sur toutes les lèvres… Eh oui, tout le monde en parle comme un nouveau produit extraordinaire. C’est surtout un nouveau produit à la mode mais que peut-il nous apporter d’un point de vue nutritionnel ? Faisons le point sur le collagène, une protéine indispensable à nos tissus.
Le collagène est une protéine présente partout dans notre corps, c’est une protéine dite structurale. On retrouve le collagène dans les os, les tendons, les ligaments et la peau… tout ce qui structure notre corps. Il représente 25 % de la quantité de protéines de notre organisme.
En ce qui concerne le collagène du commerce, il est issu de la gélatine. Cette dernière est fabriquée en soumettant les os et la peau d’animaux, le plus souvent de bovins ou de porcs d’élevage, à différents traitements.
La gélatine ainsi obtenue trouve de nombreux usages dans l’industrie alimentaire, et en poussant un peu plus loin la transformation de la gélatine, on obtient un hydrolysat de collagène qui est employé sous forme de suppléments.
Lorsqu’on avance en âge, les rides apparaissent et certaines personnes, voulant conserver leur jeunesse extérieure, ont recours à des injections de collagène. Cela retend la peau, regonfle les sillons entre les rides… comme un lissage de l’intérieur.
Aujourd’hui, le collagène est sujet à de nombreuses études sur la perte de poids et la nutrition :
- On teste ses effets sur la masse grasse des individus, aurait-il un effet amincissant ?
- On teste également ses capacités à améliorer la résistance physique lors de la pratique d’un exercice.
- On le compare au complément de protéines telle que la WHEY protéine.
- On le teste au petit déjeuner pour voir si cela réduit la prise alimentaire…
Pris en complément alimentaire, il ne représente aucun danger.
Selon différentes études publiées ces dernières années, le collagène pourrait avoir :
- un effet sur le rassasiement (intéressant pour la perte de poids),
- un effet sur la résistance musculaire (des muscles plus résistants à l’effort),
- et présenterait les signes d’une meilleure ossification.
Il pourrait alors aider à prévenir l’ostéoporose et à conserver un dynamisme physique plus longtemps. Si ses effets sur la masse grasse sont toujours à l’étude, sa consommation est sans danger mais on ne sait pas encore si cela aide vraiment pour la perte de poids, inutile donc de se jeter dessus pour votre régime de l’été !
Comme à l'accoutumée, je vous laisse regarder la vidéo qui accompagne cet article où je vous explique tout en détail et de vive voix ! Bon visionnage !
Posté le 20 juin 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Il y a quelques jours j'ai eu le plaisir de participer à une rencontre avec les membres de la Méthode Cohen, ainsi qu'une partie de l'équipe. Voici comment s'est déroulé ce moment inoubliable !
Le rendez-vous a été fixé dans un cadre calme et verdoyant situé en plein Paris : Le jardin du Luxembourg. Dès 9h30 l'équipe et les membres ont eu le plaisir de se retrouver pour commencer à faire connaissance ou à se retrouver pour les plus anciens qui ont déjà eu le plaisir de participer à d'autres rencontres de ce style !
A 10h nous étions au complet... Un vrai régal !
C'est sur l'espace extérieur du restaurant "La terrasse de Madame" que nous avons pu partager plus de 2h. Des tables par ci par là se sont formées pour que des petits groupes puissent partager ensemble leurs expériences face à la perte de poids.
J'en ai profité pour faire le tour de toutes les tables afin de prendre le temps d'écouter les histoires de chacun et chacune, de répondre aux différentes questions, de prendre des photos... et surtout de bien rigoler avec tous les participants.
Bref.... Encore une rencontre avec beaucoup de bons moments et qui resteront gravés dans nos mémoires !
Pour plus de photos de cette rencontre, RDV sur Facebook en cliquant ICI !
Merci à toutes et à tous pour votre présence et à bientôt !
Posté le 9 mai 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Il existe des personnes dont le poids peut dépasser 200, voire 300 kg et pour certains plus de 400 et même plus de 500 kilos. Cela paraît incroyable mais ça existe. Notez qu'il n’y a pas de limite à la prise de poids si l’on n’agit pas, car le tissu graisseux est un tissu qui peut s’amplifier à l'extrême.
Se laver, se déplacer… tous les gestes du quotidien deviennent plus difficiles en cas de forte obésité. Il y a certes des explications génétiques mais l’obésité entraîne une perte de la sensation de satiété, faisant entrer les personnes dans un cercle vicieux :
Je prends du poids, je bouge moins, ce que je mange est moins bien consommé par le corps et s’accumule petit à petit...
On parle ici bien-sûr d’obésité morbide tellement les risques pour la santé de ces personnes sont élevés. Petit rappel sur les différents types d’obésité selon le calcul du fameux IMC, qui, comme je le dis souvent, a ses limites.
Obésité morbide : IMC > 40
Lorsque l’indice de masse corporelle se situe entre 18,5 et 25, on considère que le poids est normal. Lorsque l’IMC est compris entre 25 et 30, on parle de surpoids, entre 30 et 35 d’obésité, entre 35 et 40 d’obésité sévère, et au-delà de 40 d’obésité morbide.
Cette vision mathématique du poids est assez déprimante, car elle nous situe dans une fourchette de chiffres, sans prendre en compte tous les facteurs médicaux. En particulier, la disposition de la graisse reste le déterminant le plus important pour la santé.
De plus, elle fige l’individu sur une échelle sans prendre en compte les raisons pour lesquelles cette personne aurait un surpoids ou une obésité, quel en est l’avantage parfois ou le réel désavantage.
Il faut aller au-delà et réfléchir à la façon de l’annoncer et prévoir une attitude soignante et aidante. À l’heure où on parle de discrimination, juger d’un surpoids en ne considérant qu’un nombre me semble plutôt violent.
Nous savons que plus les kilos en excès se situent sur le ventre et sur le haut du corps, plus les risques pour la santé notamment cardio-vasculaire sont majorés. En revanche, lorsque la localisation de la graisse se porte sur les hanches ou sur les cuisses, ou encore de façon harmonieuse sur l’ensemble du corps, les conséquences sont bien souvent moins importantes.
Voilà pourquoi une autre mesure, plus intéressante médicalement, consiste à mesurer le tour de taille au niveau du nombril et le tour des hanches à son niveau le plus large. On divise ensuite le tour de taille par le tour de hanche et cela permet beaucoup mieux de mesurer le risque. Ce rapport doit se situer entre 0,64 et 0,85 chez la femme et entre 0,85 et 1 chez l’homme.
En faisant cela, on peut ainsi apprécier la valeur de la graisse intra-abdominale qui est le vrai facteur prédictif des problèmes de santé. Encore une fois, on ne fait pas maigrir juste pour le plaisir d’avoir un chiffre de poids inférieur au précédent.
On doit pouvoir en retirer un bénéfice quel qu’il soit, et il n’y a pas lieu d’obéir à la tyrannie médicale sans pronostic négatif sur la santé. Ce qui compte, c’est d’être le mieux possible dans sa peau.
Cet indice me semble plus raisonnable, car il m’est déjà arrivé de rencontrer des personnes en surpoids avec un rapport taille-hanches de bonne qualité, sans problème de santé. À l’inverse, certains de mes patients présentaient un poids dans la norme mais un mauvais rapport taille-hanches, ce qui doit entraîner une modification de l’alimentation pour réduire la graisse et augmenter la masse maigre.
Je tiens à insister sur le fait que la perte de kilos a souvent un impact positif autant sur l’image sociale que sur la vie sentimentale et professionnelle. Sur le plan professionnel, nous verrons plus tard que le combat contre les discriminations liées au poids est loin d’être gagné.
Dans la vidéo qui suit, nous sommes face à des cas extrêmes, je vais essayer de vous expliquer comment on peut en arriver là. Bon visionnage !
Posté le 19 avril 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Ceux qu’on appelle les « influenceurs » sont en train de dessiner le corps idéal d’aujourd’hui. Photographes d’un corps imaginaire, ils ont de surcroît la possibilité, à la façon du peintre, de modifier leur silhouette grâce aux logiciels de correction photographique. Et à l’inverse, d’autres, influenceurs également, tentent de faire accepter d’autres corps, comme les corps obèses ou en surpoids. Et c’est ce qui nous intéresse aujourd’hui.
Plus grande sera la notoriété ou la force de tel ou tel influenceur, plus vite il imposera lui-même son modèle de beauté. Schopenhauer disait que la vie est un pendule qui évolue de l’insatisfaction à l’ennui.
On se demande si l’influenceur n’est pas dans le monde de l’ennui et son suiveur dans celui de l’insatisfaction. Face à ce mécanisme se développe un modèle de contestation.
Au mois de mai 2020, le mot « grossophobie » est entré dans le Petit Robert. Elle est définie comme «l’ensemble des discriminations systémiques (...) qui touchent les personnes en surpoids et/ou obèses».
Pour Gabrielle Deydier, fondatrice du site « Ginette le mag » et autrice de On ne naît pas grosse*, on peut distinguer plusieurs types de grossophobies : la grossophobie du quotidien et la grossophobie systémique « liée à la discrimination à l’embauche ou à des problèmes pour se soigner parce qu’on est trop gros ».
Cette distinction est tout à fait exacte.
La grossophobie du quotidien démarre dès la petite enfance, dans les cours de récréation où l’idée de sa différence s’introduit progressivement dans la tête de l’enfant en surpoids ou obèse en même temps que sa souffrance d’être marginalisé par rapport au groupe.
Adulte, le regard des autres confirme sa marginalité, lorsque la personne va au restaurant, achète des aliments, a des difficultés à bouger ou à sortir d’une voiture, entraînant culpabilité et honte. Face à cela, sont nés des mouvements de défense et de “promotion” des corps en surpoids et obèses. Regardons cela de plus près.
Parallèlement à la volonté de lutter contre cette forme de discrimination à l’égard de l’obèse ou du gros, on tente également de mettre en valeur une femme aux formes plus développées, parfois même obèse, en tout cas en vrai surpoids, avec une silhouette qui se rapproche (et dépasse) celle de la Renaissance.
Ce n’est pas nouveau, puisqu’il y a quelques années, un mannequin obèse, Anne Zamberlan, s’affichait dans les années 80’’ dans des publicités sur les murs de Paris. L’effet fut notoire et tout le monde en a parlé, mais un an plus tard, tout était oublié.
Il faut dire que l’obésité reste encore pour le moment minoritaire dans notre pays (17 % des Français sont touchés par l’obésité), et que les groupes militants n’ont pas assez de visibilité pour pouvoir obtenir un résultat face à la pression générale.
Une certaine forme d’hypocrisie règne au sein des marques et des publicitaires qui font la promotion des femmes rondes ou obèses, soi-disant pour protéger la femme du diktat de la minceur, mais surtout pour s’offrir une image de lutte contre la discrimination.
De la même façon, certains journaux mettent en couverture une femme grosse ou ronde mais ne le font qu’une seule fois, pour le fameux buzz ! Il est difficile de changer la société et la volonté de minceur ou de maigreur, en tout cas à notre époque, puisque c’est un vœu collectif.
Continuez de prendre soin de vous avec vos plans de repas Savoir Maigrir. Vous êtes dans une démarche santé et c’est vous, et vous seule, qui devez juger de votre silhouette et de votre bien-être !
Regardez bien cette vidéo, je prends l'exemple de 3 influenceuses qui, dans une démarche de promotion et d'acceptation des corps obèses, sont vite rattrapées par un business qui sert aussi les grandes marques. Bon visionnage !
* Gabrielle Deydier, On ne naît pas grosse, Goutte d’or, 2017, 160 p.
Posté le 4 avril 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Le ramadan 2022 vient de commencer et le ramadan est comme vous le savez, un jeûne. L’occasion pour moi de revenir sur cette notion de jeûne et plus particulièrement sur le jeûne de 16 h car le ramadan pourrait s’apparenter à ce type de jeûne.
Publiée dans un journal américain il y a quelques années déjà, une étude menée sur des patients en surpoids a démontré l’impact positif d’un jeûne intermittent (ou fasting), à savoir une privation de nourriture sur une partie de la journée, tout en conservant un apport énergétique suffisant. Ces travaux nous apprennent que la durée idéale d’un jeûne pour obtenir des résultats optimaux serait de 16 à 20 heures. Cela permettrait de booster la perte de poids en mobilisant les réserves graisseuses.
Ce mini-jeûne permettrait, en effet, de bloquer la production d’une hormone antithyroïdienne, la Reverse T3, sécrétée par l’organisme et qui protège contre l’amaigrissement.
Le fasting en pratique Le jeûne est ici qualifié d'intermittent et ponctuel.on programme 2 séquences de jeûne (le mercredi soir et le samedi matin par exemple) par semaine, sur une période de deux semaines consécutives maximum. Rappelons que cette méthode est déconseillée pour les personnes diabétiques, affaiblies, enfants et femmes enceintes.
Le Jeûne intermittent : changement de rythme alimentaire
Deux options simples sont possibles, selon votre mode de vie :
- soit on supprime le petit-déjeuner, on jeûne entre la fin du dîner et le déjeuner du lendemain
- soit on supprime le dîner, on jeûne entre la fin du déjeuner et le petit-déjeuner du lendemain.
Dans les deux cas, vous arrivez à 16h (nuit comprise) sans manger, tout en limitant la fatigue et la faim, puisqu’on dort en grande partie et cela permet de maintenir 2 choses :
- des repas équilibrés,
- et un apport alimentaire satisfaisant en quantité mais également en qualité sur la journée.
Pendant la période de jeûne, assurez-vous une hydratation suffisante avec de l’eau (ce qui n’est pas possible dans le cadre du ramadan), du thé, du café ou des infusions sans sucre ou des bouillons de légumes peu salés à volonté. Si vous y mettez du sucre, l’apport calorique qu’il va fournir va “rompre” le jeûne et le rendre inefficace.
Bien mené, bien entouré, le jeûne intermittent d’une durée de 16h peut être utilisé comme un joker minceur. Vous savez qu’il est disponible sur Savoir Maigrir, n’hésitez pas à en parler à votre diététicienne.
On remarque plusieurs attitudes différentes pour gérer ce jeûne alimentaire et hydrique assez sévère. Sa durée demande en effet une importante force de volonté.
La répartition alimentaire sur 1 à 2 repas ne permet pas pour autant de manger très riche sans prendre de poids et impose tout de même de gérer les apports en sucres et matières grasses. En parallèle de cela, afin de gérer plus facilement la privation d’eau, essayez si possible de boire environ 1/2 litre d’eau avant de débuter le jeûne et essayez d’éviter une alimentation trop salée qui donnerait soif.
Pensez à vous adresser à votre diététicienne via la messagerie, elle pourra vous envoyer une structure alimentaire spéciale ramadan.
Pour en savoir plus sur le jeûne, le ramadan et les autres jeûnes religieux, regardez bien cette vidéo. Islam, Christianisme, Judaïsme, Boudhisme, le jeûne est dans toutes les religions. Bon visionnage !
Posté le 21 fevrier 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
La monodiète revient régulièrement sur le devant de l’actualité des régimes mais à quoi sert-elle vraiment ? Est-ce une technique pour perdre du poids ou un système de détoxication du corps ? Elle se confond aussi souvent avec le jeûne intermittent, faisons le point.
La monodiète et le jeûne peuvent porter à confusion. De nombreuses personnes confondent l'un et l'autre... Il est donc important de rappeler la différence entre les deux.
La monodiète consiste à manger le même aliment sur 2 à 3 jours, en plus d’une hydratation. Il s’agit d’une base d’un fruit OU d’un légume le plus souvent la pomme, l’ananas, la carotte, le raisin... parfois même un féculent comme le riz.
Le but vanté est une mise au repos du système digestif et donc un effet détox. Doit-on en attendre un effet réel sur le poids ? Pas nécessairement selon l’aliment choisi et les quantités consommées. Cette formule ne doit jamais être effectuée sur une trop longue durée de par son caractère très déséquilibré. Bien sûr ce modèle est totalement déconseillé aux personnes diabétiques.
Vous verrez dans la vidéo en bas de blog que cette technique, qui n’a pas vraiment de sources nutritionnelles (on se demande encore qui l’a mise en avant) et que les discours à ce sujet sur les réseaux sociaux manquent de connaissances en nutrition solides.
Rappelons également que cette formule n’a aucune base éducative et que reprendre son alimentation d'avant conduit ensuite naturellement à une reprise de poids. D’autant que ces cures carencées en protéines favorisent l’effet yoyo.
Le jeûne est lié à une privation de nourriture, hors boissons non sucrées. Si nous déconseillons cette formule sur une longue durée, le jeûne intermittent d’une durée de 16 à 20 h (nuit comprise) tel que proposé de façon ponctuelle dans le cadre de notre programme présente de nombreux intérêts.
Contrairement à la monodiète, Cette pratique semble en effet aider à mobiliser les graisses corporelles et fonctionne donc directement comme un accélérateur de perte de poids. Les repas du reste de la journée restent équilibrés et de ce fait on évite les carences et déséquilibres.
Le caractère ponctuel de ce type de pratique reste de mise et cela impose d’être dans un bon état de santé ! Cette formule est déconseillée pour les personnes diabétiques ou qui prennent d’autres médicaments nécessitant l’absorption d’aliments, les enfants et adolescents, les femmes enceintes et allaitantes.
La monodiète est quelque chose que je déconseille et si vous souhaitez “nettoyer votre corps de l’intérieur”, vous verrez qu’une simple restriction alimentaire (mais avec une alimentation variée) peut suffire. Je vous explique tout ça dans la vidéo. Bon visionnage !
Posté le 7 fevrier 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Comme vous, j’ai observé tous ces gens dont on a changé leurs habitudes pendant l’épidémie de Covid. Certains se sont retrouvés beaucoup plus souvent chez eux. D’autres ont redécouvert le plaisir de la marche car c’était le seul moment où ils pouvaient sortir. D’autres encore se sont mis à la cuisine ou ont commencé à s’y intéresser.
La vie a pris beaucoup plus de valeur. Pour certains parce qu’ils se sont retrouvés tous ensemble dans leur logis, pour d’autres parce qu’ils ont vu, alors qu’ils en étaient privés, combien le lien social était important.
Beaucoup de couples ont découvert qu’ils n’étaient pas faits pour être ensemble, d’autres encore ont retrouvé le bonheur de s’être choisis. En une phrase, tout a été bouleversé.
Beaucoup ont souhaité quitter les villes. Alors je me suis demandé pourquoi, en dehors des aléas de la circulation et des contraintes horaires, tant de gens aspiraient retrouver le bon air de la campagne, à être au milieu de la forêt.
Nous vivons dans une société bousculée, extrêmement stressante, qui nous offre peu de temps pour réfléchir sur ce que nous sommes et sur ce que nous voulons être.
Vous vous rendrez compte au travers de cette vidéo et de mon nouveau livre “Et si on changeait tout ?” si vous vous le procurez, que le bonheur permet d’effacer toutes les contraintes, les sentiments tristes ou mélancoliques.
Et pour l’atteindre, nul besoin de tout fracasser autour de nous. Il faut simplement changer un certain nombre de règles de vie qui deviendront les vecteurs d’un plus grand bonheur.
Je vous propose de travailler sur 5 points :
1. Cuisiner. Vous êtes directement concernés, car cuisiner, vou sle savez, c'est prendre soin de vous.
2. Avoir une activité physique adaptée régulière. Là encore, cela accompagne votre démarche de perte de poids, et c'est bon pour le moral.
3. S'assurer une bonne vie sociale. Les amis, les voisins, la vie associative... rester ouvert sur le monde c'est multiplier le champs des possibles.
4. Renforcer le lien familial. Tout n'est pas toujours rose dans les familles, mais les liens familiaux sont essentiels, la pandémie nous l'a bien montré.
5. Structure et environnement social. Votre cadre de vie, votre "éco-système" est aussi important. Cela est souvent déterminé par vos ressources mais améliorer son logement par exemple (décoration, aménagement...) est à la portée de toutes et tous.
Je vous laisse découvrir tout cela et pour vous, voici en PDF un chapitre du livre pour vous donner un avant goût ! :) Bonne lecture !
La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.