Savoir Maigrir

Régime sans gluten : comment savoir qu’on est intolérant ?

Posté le 10 octobre 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Qu'est-ce que le gluten, et pourquoi certaines personnes l'excluent-elles en criant quasiment « Vade retro satanas » ? Cette substance contenant deux protéines donne à la farine élasticité et viscosité grâce à un réseau qui colle entre eux les grains d’amidon et forme, au sein de la pâte levée, des bulles de gaz carbonique offrant au pain son allure aérée. 

Gluten et maladie Coeliaque

L'inconvénient, c'est que, malgré cette promesse de plaisir gustatif (le pain est bon), certains individus ne supportent pas du tout le gluten. Les individus atteints de cette maladie dite coeliaque, développent, lorsqu’ils consomment du gluten, des diarrhées importantes et une mauvaise absorption des nutriments, entraînant des carences, en priorité en fer. 

Les conséquences pour la santé sont alors graves : des pertes de poids importantes, des douleurs et troubles digestifs variés, une fatigue chronique, chute de cheveux...

Dans d’autres cas moins sévères, lLe réseau de gluten, lorsqu’il entoure les graines d’amidon, peut en outre empêcher l’action de certaines enzymes dans le tube digestif, conduisant cette fois à de grandes difficultés d’absorption de l’amidon, et entraînant une intolérance au gluten. 

Pour autant, ceux qui refoulent le gluten de leurs placards sont-ils forcément tous atteints par cette intolérance avérée et douloureuse ? 

Une mode du sans gluten ?

Nous sommes passés du refus légitime de patients réellement victimes à une sorte de généralisation universelle sans nécessité sanitaire immédiate. Il est juste de s’interroger sur l’existence d’une mode “sans gluten” ou non...

J'ai rencontré nombre de consommateurs ayant écarté le gluten de leur environnement alimentaire sans avoir la preuve biologique, scientifique, qu’ils y sont intolérants. 

Mais tous tenaient à peu près le même discours :
- « je me sens plus en forme », 
- « je dors mieux la nuit », 
- « mes performances physiques sont supérieures », 
- « je suis de meilleure humeur », 
- « je tombe moins souvent malade », 
- « je n’ai aucun problème digestif » ; 
- « je ne rencontre plus de problème de poids… » 

À les en croire, maints maux ou symptômes auraient même disparus, comme des allergies cutanées, des boutons, une mauvaise haleine, une langue dépapillée… 

Je les crois volontiers ; toutefois je ne peux m'empêcher de m'interrogeret de me demander sur quoi reposent ces ressentis (car la plupart du temps il s'agit de cela), et comment leur est venue l'idée d'un tel changement d'habitude. D'où proviennent ces « ressentis », puisque la littérature scientifique sur le sujet ne corrobore pas de tels avantages ? 

Véritable ressenti ou idée de l’esprit ?

L'explication peut d'abord être purement psychologique : on fixe un paramètre psychanalytique, c’est-à-dire une névrose, que nous qualifierons d’angoisse, et on la traite à la façon d’un sorcier. 

Face à une angoisse diffuse, il est tentant de trouver un responsable que l’on matérialise, sous la forme d’un aliment par exemple, et ainsi de l'éliminer aisément. Dès lors, les sans gluten agissent, comme les sans lait, en adeptes d'une religion : ce type d'attitude permet à ceux qui le pratiquent de se sentir mieux, soit, mais en fondant leur raisonnement sur des croyances et des observances et non des faits.

En plus de cela, n’oublions pas que le gluten est très présent dans le pain, les pâtes, les biscuits, les viennoiseries, la pizza, les burgers, les biscuits apéritif… ainsi éliminer le gluten peut simplement, pour certains, revenir à changer son modèle alimentaire. Un rééquilibrage alimentaire même en conservant du gluten aurait peut être eu les mêmes conséquences : perte de poids, meilleure forme, meilleure digestion… 

Extraire le gluten, s'il n'est pas réellement avéré que ce soit un bien, n'est donc pas non plus un mal. 

Néanmoins, généraliser le sans gluten n'aurait pas que des avantages. Ainsi, en contradiction totale avec les convictions de base de nombreux adeptes du « No gluten », aujourd'hui c’est l’industrie qui en vient à faire l’apologie d'un tel comportement. 

Et pour cause, elle y a tout intérêt. Mettre en évidence des produits respectant cette croyance dans les supermarchés titille la curiosité de consommateurs ignorant les atouts affichés d'une telle pratique, les incite à se renseigner afin qu'ensuite ils deviennent à leur tour des adeptes, voire des acheteurs sans conviction mais crédules, pensant que « ça ne peut pas faire de mal ».

N’oublions pas que ces produits industriels sans gluten sont vendus plus chers et parfois même de bien mauvaise qualité !

Pour savoir si vous avez une hypersensibilité au gluten ou une intolérance, faites une biopsie auprès de votre médecin. Et pour avoir plus d’informations, regardez la vidéo qui suit, sans oublier que les plans de repas Sans Gluten sont disponibles sur la Méthode Cohen !

Bon visionnage.

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Ces influenceurs qui vous vendent n'importe quoi !

Posté le 3 octobre 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Quand je vous demande ce que vous attendez précisément de la perte de poids, à part la fonte des kilos, la réponse la plus fréquente est la suivante : « retrouver confiance en moi », ou son dérivé : « Avoir une meilleure image de moi ». Mais à qui faire confiance ? Sans doute pas à ces “influevendeurs” !

Reprendre confiance

Cette motivation psychologique, chaque jour dans mon cabinet je la devine ou l’entends. Force est d’en déduire que le résultat recherché par les aspirants à l’amaigrissement se révèle tout autant psychologique qu’exclusivement physique, tout autant dans la tête, par rapport aux autres et au regard que l’on a de soi. 

Mais c’est aussi sans doute la raison pour laquelle autant de personnes enchaînent régime sur régime sans être jamais satisfaites : elles débutent sans conviction profonde clairement identifiée et n’ont pas décelé leur véritable motivation. 

Et ce n’est pas seulement les régimes que l’on nous vend (et cela ne date pas d’hier)  qui vous perdent c’est aussi les nombreux produits soi-disant minceur censés vous aider à retrouver la ligne sans effort.

Ces produits (gaines, gélules, appareils magiques...) ne sont pas vendus par des professionnels, mais par des influenceurs, des gens pouvant toucher une large communauté, donnant ainsi une forte exposition aux produits.

Un public influençable

Mincir pour être seulement plus fin(e) n’est jamais une garantie d’amaigrissement durable car cette exigence-là n’est en rien suffisante. La motivation OK, mais y ajouter plusieurs raisons liées à une volonté farouche, voilà les atouts permettant d’atteindre un résultat viable. 

Un résultat viable passe aussi par un investissement personnel. Mais chaque jour, nous sommes assaillis de messages et de produits qui semblent évacuer tout cet investissement personnel pour maigrir “sans rien faire”.

Et face à la difficulté de suivre un régime, commander un produit minceur mis en avant par tel influenceur ou telle influenceuse peut paraître une solution facile.

Ainsi, il est facile de se laisser "influencer" par une personne de renom, simplement par sympathie pour cette personne. Tout comme on se laisse séduire par tel ou tel message publicitaire.

Une solution de repli

Quand je me retrouve face à un(e) déçu(e) des régimes, je lui demande d’emblée : « Aviez-vous vraiment décidé de maigrir ? » Surpris par la question, inévitablement il répond : «Bien sûr que je souhaitais perdre du poids ! ». 

Ce dont je ne doute pas, même si je pense que son « j’ai décidé de maigrir » n’avait pas été assez puissant, assez analysé pour en accepter les contraintes sur la durée. 

L’ennui, c’est que nombre de personnes n’imaginent pas ou n’osent pas avouer que, pour elles, entreprendre un régime ne découle pas seulement de raisons esthétiques, et que la démarche est souvent difficile. 

On se donne alors bonne conscience en achetant tel ou tel produit, pouvant ainsi prétexter “j’ai essayé !”.

Prendre son corps en main implique, au préalable, d’être au clair avec son esprit. Oser se poser les bonnes questions, s’auto-analyser avec franchise est en somme essentiel avant d’entamer tout régime, le mien comme d’autres.

Des influenceurs incompétents

Avec ces produits miracle vendus par les influenceurs, plus besoin de se poser ces questions, puisque l’influenceur nous le dit : “ça marche”.

Ces “publicités” ou placements de produits réalisés par des personnes souvent peu scrupuleuses et souvent ignorantes des produits qu’ils vendent, visent des personnes qui doutent, qui cherchent une solution facile, pas chère, et semble-t-il efficace. 

Des personnes influençables, qui cherchent à répondre à une douleur.

Gaines minceur pour perdre 2 tours de taille, gélules de nigelle… Les gens qui vous vantent ces produits n’ont qu’un intérêt : toucher une commission.

Prendre soin de sa ligne et de sa santé, c’est avant tout avoir une alimentation variée et équilibrée et une hygiène de vie correcte. 

Se réconforter en achetant des produits miracles qui finissent dans le fond d’un placard au bout de quelques utilisations n’est jamais une solution. Maigrir c’est s’investir, pas dépenser (sauf des calories !).

J'ai sélectionné 3 influenceuses dans la vidéo qui accompagne cet article. Faites toujours attention aux références des personnes auxquelles vous accordez votre confiance surtout en ce qui concerne l'amincissement ! Bon visionnage :)

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Le régime oeuf : explications et contre-indications

Posté le 26 septembre 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Le régime Oeuf est une technique restrictive de perte de poids. Cette formule de relance séduit pour celles et ceux qui souhaitent “maigrir vite”. Mais le régime oeuf est une formule à utiliser dans un cadre particulier. Explications, contre-indications et sortie du régime œuf, je vous explique tout.

L’oeuf est composé de 2 parties consommables : le blanc, et le jaune. Commençons par décrire ces 2 parties, sachant que le blanc sera majoritrairement consommé dans ce régime.

Le blanc d’oeuf, des protéines

Le blanc d’œuf constitue une partie de l’oeuf, qui protège le jaune. Il est composé à 90 % d’eau. Parmi les autres constituants, on trouve essentiellement des protéines, la principale étant appelée ovalbumine mais aussi des lysozymes. Cette protéine est intéressante pour ses propriétés coagulantes et tensioactives. 

Ainsi, c’est elle qui permet de stabiliser la mousse des blancs en neige. Avec seulement 48 kcal/100 g, le blanc d’œuf est un aliment très léger. Il apporte 90 % d’eau, près de 10 % de protéines et aucune graisse ! 

Côté micronutriments, le blanc d’œuf apparaît comme une source intéressante de vitamines B2, B3 et de sélénium. 100 g de blanc suffisent à couvrir 25 % des apports journaliers recommandés pour ces deux vitamines.    

Le jaune d’oeuf 

Le jaune d’œuf est la partie de l’œuf qui sert de source de nourriture pour le développement de l’embryon. Il est maintenu en suspension dans le blanc d’œuf par des filaments torsadés de tissus cellulaires appelés « chalazes ».

Le jaune est constitué de protéines, d’un tiers de lipides, plus particulièrement d’acides gras insaturés. Un jaune d’œuf contient en moyenne 0,25 g de cholestérol. Il est donc faux de mettre systématiquement en cause les oeufs en cas d’hypercholestérolémie et de les supprimer. 

Le jaune d’œuf représente une excellente source de fer, mais celui-ci est non héminique, et couvre 15 % des apports journaliers recommandés, notamment pour les enfants et femmes qui en ont le plus besoin. Avec l’huile de foie de morue et le beurre, l’œuf est parmi les meilleures sources alimentaires de vitamine A.    

Plus le jaune est coloré, plus il est riche en vitamine A (100 g de jaune couvrent 71 % des apports en vitamine A d’une femme). Le jaune d’œuf apporte également une quantité appréciable de vitamine D (20 % des apports nutritionnels conseillés pour 100 g de jaune).

Régime des oeufs 

Dans le régime oeuf, on consomme majoritairement des blancs d’oeuf, du bouillon de légume et des laitages allégés.

Les blancs d’oeuf, associés ou non à 1 œuf entier, apportent des protéines de bonne valeur biologique qui vont éviter les fontes musculaires et assurer un bon rassasiement. Le bouillon de légumes assure l’hydratation et évite les carences en vitamines et minéraux. Les laitages à 0 % de MG (vous pouvez ajouter de la cannelle ou encore de la vanille en poudre pour le parfumer) assurent les apports en calcium et complètent les protéines de l’oeuf.

C’est une séquence de régime très rapide. Cette formule « express » a pour but de faire perdre environ 3kg en 1 semaine et face à une promesse si alléchante, il faut expliquer réellement à qui cela s’adresse, en précisant qu’elle s’intègre à un protocole d’amaigrissement global sous peine d’une reprise de poids qui sera automatique.

En pratique :
Petit déjeuner :
2 ou 3 blancs d’œuf sans le jaune (le chiffre de 3 est préférable pour les hommes). 
Un laitage à 0 % Café, thé, eau, infusion à volonté et sans sucre. 

Déjeuner :
2 ou 3 blancs d’œuf (surtout pour les hommes) + 1 oeuf entier avec le jaune. 
Du bouillon de légumes à volonté. 
Un laitage à 0 % 250 ml d’eau avec un jus de citron. 

Dîner :
2 ou 3 blancs d’oeuf (surtout pour les hommes) + 1 œuf entier avec le jaune. 
Du bouillon de légumes à volonté. 
Un laitage à 0 % 250 ml d’eau avec un jus de citron. 
Il faudra boire dans la journée 1,5 l à 2 l d’eau, de préférence minérale.

Ce régime n’est pas une technique à suivre comme une habitude, c’est un système de relance qui doit être encadré et utilisé en certaines occasions.

Quand faire le régime oeuf ?

- Une urgence médicale, comme avant une intervention chirurgicale ou tout événement nécessitant une perte rapide de quelques kilos.

- En cas de stagnation/démotivation malgré un suivi sérieux du programme afin de rebooster la perte de poids et le moral.

- En cas d’un événement particulier (mariage...).

Ce régime, du fait de son côté très restrictif, ne s'adresse pas à tout le monde. Il faut être en très bonne santé. Ainsi, le régime des oeufs est déconseillé dans les cas suivant :

Contre-indications : 
Le diabète surtout insulino-dépendant,
auxfemmes enceintes et allaitantes, 
aux personnes souffrant de compulsions alimentaires, 
en cas de troubles sévères du rythme cardiaque, 
une atteinte du foie ou du rein,
troubles du comportement alimentaire,
sport intensif.

En cas de doute, n’hésitez jamais à demander à votre diététicienne ou à votre médecin traitant s’il existe une contre-indication.

Après le régime oeuf

Après le régime des œufs, une réadaptation est indispensable. Car si l’on revient brutalement à son rééquilibrage alimentaire, il y aura une reprise de poids de 1,5 kg minimum. Il faut donc, à la suite de cette séquence, passer au régime flash (900 kcal au moins) pendant 8 jours minimum. Puis on reprend son programme pendant 1 mois minimum. 

Si cette formule est prévue se base sur 1 semaine œufs, suivie d' 1 semaine à 900 kcal, restez à l’écoute de vos ressentis.

Si vous sentez le suivi trop difficile, il est possible :
- de réduire la durée de la cure :  3 jours oeufs + 3 jours 900 kcal par exemple au lieu de 7 + 7.
- en cas de fringales, de manger les légumes utilisés pour la réalisation du bouillon.

Dans tous les cas, cette option de relance reste ponctuelle. Il est vivement conseillé de bien boire en parallèle, de ne pas booster l'activité physique sur la même période et de compléter le carnet minceur. Il ne faut pas répéter cette séquence plus d’une fois tous les deux mois.

Pour mieux vous expliquer, voici une vidéo complète sur le sujet. Et si vous avez des questions, pensez à les poser à votre diététicienne lors des consultations en direct !

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10 conseils pour mincir à petit prix !

Posté le 20 septembre 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Vous souhaitez conserver une alimentation saine, variée et équilibrée mais les hausses de prix et la modification de la composition de certains produits modifient vos habitudes de consommation. Voici 10 conseils simples pour vous organiser et maîtriser votre budget.

1- Organisez-vous

Préparez vos menus pour la semaine à l'avance et établissez votre liste de courses. Évitez les rayons dans lesquels vous n’avez pas d’achat prévu et surtout les plus tentants. Pensez aux courses sur internet ! En plus de vous faire gagner du temps, c’est un bon moyen de vous en tenir à la liste établie, d’autant que les produits sont souvent moins chers en ligne qu’au supermarché.

Et quand vous faites vos courses, en ligne ou en magasin, veillez à faire les courses après un repas. Le ventre plein, vous serez moins tenté(e) et éviterez les achats d’impulsion liés aux envies du moment ou l’attrait des nouveautés en tête de gondole souvent très chères.

2- Suivez les saisons !

Achetez les fruits et légumes frais en fonction de la saison : le coût de production en saison est moindre et les produits sont donc vendus moins chers. En outre, ils sont plus savoureux ! Les grandes surfaces proposent des paniers anti-gaspi et vous pouvez aussi devenir des adeptes des fins de marché où  des caisses entières de bons fruits et légumes sont souvent bradées et pensez aux Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP) et à vous fournir le plus localement possible.

3- Profitez des promotions

Vous avez prévu du poulet mais la dinde est en promotion... adaptez-vous ! Ne vous laissez pas avoir par de faux lots promotionnels et vérifiez bien les prix de revient au kilo. N'hésitez pas aussi à acheter en gros conditionnement, à cuisiner et congeler ou réaliser vos conserves maison.

4- Mettez-vous aux fourneaux

Le « fait-maison » est toujours moins cher que le « tout-prêt ». Jouez de votre imagination et de vos talents culinaires pour préparer vos petits plats et accommoder les restes. Une recette simple et rapide suffit à faire la différence dans le porte-monnaie et sur le côté santé.

Pour ce qui est des aliments de base : de la farine, du lait, des pâtes... privilégiez les produits de marque de distributeur, ils sont vendus moins chers et leur qualité est tout à fait satisfaisante.

Les laitages maison permettent de réduire considérablement le budget course surtout si vous avez une famille nombreuse. Investir dans une yaourtière sera magique pour votre porte monnaie.

5- Produits frais, en conserve, surgelée... variez !

Qu’il s’agisse de produits frais, en conserve, surgelés ou  sous-vide, leurs apports nutritionnels sont quasi identiques à condition de les choisir au naturel et non cuisinés, vérifiez bien la liste des ingrédients. 

En plus d’être économiques, les conserves et les surgelés se conservent plus longtemps, sont portionnables et vous permettent de disposer d'une variété importante de légumes.

Les fruits au sirop sont peu coûteux et en réalité peu caloriques à condition de les égoutter.

Les poissons en conserve au naturel (sans huile) sont intéressants pour leurs apports en oméga-3 (sardines, maquereaux, thon,…), de même que les produits surgelés en filet nature ou les mélanges de fruits de mer, beaucoup moins onéreux que les produits frais.

6- Pensez aux protéines végétales

Sur un des deux repas principaux de la journée, l’association d’une céréale (2/3 de la quantité totale) et d’un légume sec (1/3 de la quantité totale) permet de remplacer une portion de viande, poisson ou oeufs en vous garantissant un apport en protéines suffisant et de bonne qualité.

Tous les féculents et les légumes secs achetés crus sont généralement peu coûteux, alors devenez adepte des mélanges maïs/haricots rouges, semoule/pois chiches, riz/lentilles.... 

7- Surveillez les quantités !

Achetez et cuisinez les justes quantités d’aliments. En plus d’éviter les excès pour votre santé, vous contrôlerez vos dépenses. Établissez la liste de courses avec les quantités précises, vous gérerez au mieux vos stocks et éviterez le gaspillage. Même si les viandes et poissons restent un ingrédient cher, une portion de 125 à 150g par jour est suffisante. Exit les entrecôtes de 250 g, avec des bénéfices santé et budget à la clé !

8- Optez pour des recettes et compositions basiques

Les recettes et compositions basiques sont toujours moins chères que les recettes élaborées. Vous préférez les yaourts aux fruits, sachez qu'ils contiennent moins de 15% de fruits et sont vendus bien plus cher.

Achetez des yaourts nature ou du fromage blanc maigre nature en pot de 1 kg et aromatisez-les vous-même en utilisant de la cannelle, de la vanille ou bien mélangez-le avec votre fruit en dés, un peu de compote sans sucres ajoutés ou une cuillerée à café de miel ou de confiture.

9- L’eau, la seule boisson indispensable

Le budget boisson n'est pas à négliger ! Les sodas et boissons alcoolisées en plus d'apporter des calories supplémentaires pèsent fortement sur le budget (et éventuellement sur votre santé selon votre consommation). Consommez de l’eau à volonté en privilégiant même l’eau du robinet, elle est 100 fois moins chère que l'eau en bouteille et bien contrôlée en France, profitons-en ! N'hésitez pas à l'aromatiser vous-même et sans calories avec un peu de jus de citron ou quelques feuilles de menthe.

10- Laissez les produits lights de côté !

Beurre, crème allégée ou fromages allégés sont vendus plus chers. Acheter des produits allégés et en consommer deux fois plus n’est pas rentable financièrement et pas toujours avantageux pour la ligne ! Optez pour les versions classiques et limitez les quantités. Vous y gagnerez en budget et en saveur !


Et bien-sûr, pour finir, je ne peux que vous conseiller d’éviter le gaspillage. Re-cuisinez et accommodez vos restes plutôt que de les jeter ! Vos fruits et légumes commencent à faire grise mine ? Retirez les parties moins jolies mais ne jetez pas l'aliment entier et faites en version Express une soupe, un gratin, une purée ou une belle ratatouille maison !

Et pour votre liste de courses, je vous redonne ces 10 aliments de consommation courante au prix abordable. Et pensez aux Menus à petits prix “Rapides et économiques” disponibles sur la Méthode Cohen !

Bon visionnage !

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Protéines, fer... quels sont les apports de la viande ?

Posté le 12 septembre 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Par viande, on entend toutes les parties d’un animal qui sont destinées à la consommation humaine ou ont été jugées saines et propres à cette fin (définition du Code alimentaire ou Codex alimentarius). La consommation de viande fait polémique depuis quelque temps mais d’un point de vue nutritionnel, c’est quoi exactement la viande ?

La viande : du muscle, mais pas que...

D’un animal à l’autre, les muscles diffèrent par le nombre de fibres et leurs dimensions, par l’importance relative des fibres rouges ou blanches, par la quantité de tissus conjonctifs qui les entourent et la nature de ce tissu, qui peut être soit du collagène, soit de l’élastine. 

C’est l’ensemble de ces caractéristiques qui fait la qualité de la viande. Moins il y a de tissus conjonctifs, plus les fibres sont courtes et meilleure est la viande. C’est la richesse en graisse d’une viande qui lui donne son moelleux, mais aussi sa saveur (c’est pourquoi les viandes persillées sont plus goûteuses). 

Le goût dépend également de la race de l’animal, de son sexe, de son âge et, facteur que l’on a tendance à oublier, de la nourriture qu’il a reçue. 

Certains éleveurs ont tendance à donner une alimentation à base de farine à leurs animaux, tout en les empêchant de se mouvoir. Ce qui donne une viande plus tendre, mais moins goûteuse que celle des animaux élevés en plein air. 

Viande rouge ou viande blanche ?

La couleur d’une viande est définie par celle du muscle, laquelle dépend de sa teneur en pigments sanguins. En effet, la viande change de couleur selon l’espèce, mais aussi selon que l’animal a été saigné ou non, tué violemment ou non. L’âge de la bête et la maturité de la viande après abattage entrent aussi en jeu (une viande « rassise » est plus sombre). 

Cependant, la couleur de la viande ne reflète pas sa qualité nutritionnelle. Ainsi, on trouve des viandes d’une couleur très pâle, comme le blanc de poulet, et d’autres d’un rouge intense, comme la viande de cheval ou de bœuf. 

Le jeune veau, nourri avec une alimentation pauvre en fer, a une chair très peu pigmentée : d’abord rose pâle, elle va rougir progressivement. De même, les espèces dont l’abattage se fait quand l’animal est jeune produisent des chairs aux fibres blanches plus nombreuses, car contenant moins de sang. 

Chez les espèces sauvages, très actives, les chairs sont par nature plus rouges. De même, quand un animal n’est pas saigné, le sang reste présent dans le muscle et ajoute sa couleur à celle des pigments. 

Dans le cas du gibier, la couleur très foncée, parfois noire, de la chair a plusieurs causes : une teneur naturellement élevée en pigments, mais aussi le fait que l’animal a été abattu en plein effort et qu’il n’a pas été saigné. 

Soulignons au passage qu’une couleur presque noire indique que la viande doit être consommée rapidement.

Notez que le prix de la viande dépend essentiellement de sa teneur en protéines. Plus la masse musculaire est importante et plus elle contient de protéines, donc plus elle est chère.

Les valeurs nutritionnelles de la viande

La viande est un produit très riche en protéines, mais la quantité diffère largement en fonction des morceaux et de l’espèce. Ceci étant, certaines espèces semblent avoir évolué depuis quelques années. 

Ainsi, certaines races de vaches, par exemple, sont désormais plus musclées et affichent des teneurs en protéines plus élevées qu’il y a une cinquantaine d’années. La teneur en protéines et en lipides peut varier beaucoup selon les morceaux et l’espèce : la cervelle d’agneau, par exemple, contient 11,8 % de protéines et 12,6 % de lipides, contre 32 à 37 % de protéines et 3 à 4,8 % de lipides pour la biche ou le pigeon. 

Ces valeurs sont dépendantes du niveau d’activité de l’animal, de sa race et de l’âge auquel il est consommé.

La viande ne contient pratiquement pas de glucides, sauf celle de cheval, en quantité très modérée (2 à 3 %). Cette viande contient de 60 à 70 % d’eau, selon les morceaux, leur mode de cuisson, mais aussi la race et l’âge de l’animal.

La viande a une faible teneur en minéraux (moins de 1 %). Elle est pauvre en calcium, mais riche en phosphore. La quantité de sodium varie selon l’espèce, mais aussi en fonction du morceau : les abats en contiennent beaucoup, mais bien moins que les fruits et légumes secs.

Une bonne source de fer

Le fer (héminique) est l’élément minéral le plus présent dans la viande, qui est également riche en cuivre, ce qui potentialise « l’efficacité » du fer. Il faut préciser en outre que la viande rouge contient plus de fer que la viande blanche. La viande est aussi riche en vitamines du groupe B, pauvre en vitamines C, A, D et E.

Aujourd’hui, de plus en plus d’alternatives à la viande pour consommer suffisamment de protéines sont disponibles. Notamment les légumineuses et le tofu issu du soja. 

Conseil de cuisson, de consommation... L'occasion d'une nouvelle vidéo que je vous laisse découvrir ci-dessous. Bon visionnage !

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Maigrir vite ? Des conditions strictes à respecter

Posté le 5 septembre 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Je vous en parlais au mois de juin pour vous conseiller sur cette envie qu’ont beaucoup de personnes de maigrir vite. Mais maigrir vite n’est pas une solution ou une fin en soi. Patience est mère de sûreté et il existe des conditions à respecter.

L’argument de la motivation

« Maigrir vite au début pour que cela me motive ». C’est ce que j’entends très régulièrement et il est vrai que lorsque le 1er kilo disparaît rapidement, cela crée les conditions d’une certaine motivation à continuer.

Rappelons que maigrir (ou grossir) c'est une modification de la balance énergétique, mais dans le but d'obtenir une modification de notre quantité de graisse. Aussi il faut balayer tout de suite deux idées : il n'existe pas d'autre solution que de diminuer sa consommation d'énergie pour maigrir. Cela ne veut pas dire manger moins en volume, mais manger mieux !

Malgré toutes nos connaissances, l'équilibre d’un régime ne doit pas être trop bouleversé par rapport à une alimentation normale équilibrée car sinon la perte de poids ne se fera pas au détriment de la graisse.

Installer le changement d'habitudes dans la durée

De la même façon, il n'y aura pas d'amaigrissement réussi, si l'objectif intellectuel n'est pas atteint. Vouloir maigrir pour modifier durablement ses comportements, pour améliorer sa vie, pour retrouver optimisme et bon moral doit s'accompagner également des changements proportionnels à ses désirs. 

C'est pour cela qu’un régime doit également correspondre aux objectifs qui sont visés. Et c’est beaucoup de travail dans un espace de temps que les gens souhaitent toujours court, alors qu’il ne  fonctionne jamais si bien que lorsque cela a duré. 

Car si modifier un repas pour un autre est une chose relativement facile, changer de psychisme ou changer de comportement nécessite du temps. Tout comme changer de silhouette.

4 conditions particulières

Si vous n’avez aucune urgence médicale, de santé ou professionnelle, maigrir vite ne sera pas une solution durable. Cela peut correspondre à des conditions particulières qui ne concernent que peu de monde et que je présenterais de la sorte :
- une urgence chirurgicale,
-une condition médicale,
- un événement vraiment particulier,
- une nécessité professionnelle particulière.

Je vous détaille cela dans la vidéo qui suit en précisant les conditions, les limites et les précautions nécessaires qu’il faut prendre. 

Gardez en tête que prendre son temps pour adopter de nouvelles habitudes alimentaires et les installer dans la durée reste le meilleur moyen de prendre soin de soi.

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Les biscuits diététiques : produits marketing ou vrais avantages nutritionnels ?

Posté le 29 aout 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Les biscuits sont des produits que l’on peut consommer au petit déjeuner ou au goûter, mais qui peuvent vite devenir des produits de grignotage gourmand. Et au rayon des biscuits, on trouve également la variante diététique. Ont-ils de véritables avantages ? Petit décryptage.

Le biscuit classique : 4 ingrédients principaux

La recette de base est un mélange de farine, de sucre, de beurre et d’œufs entiers ou clarifiés en quantités variables, notamment pour obtenir des biscuits secs ou plus moelleux. 

À cette recette de base, il est possible d’ajouter du lait, de la levure ou d’autres ingrédients visant à varier les saveurs, comme des fruits, du chocolat, de la confiture, des épices, des fruits oléagineux…

Chacun des ingrédients de base a une fonction précise : 

La farine est la base constituante du biscuit. Il s’agit le plus souvent de farine de froment (blé tendre), parfois enrichie avec du son ou en germe de blé. 

Les œufs sont un liant et apportent du « moussant » aux recettes, comme pour les boudoirs, les madeleines, les génoises, tout en permettant d’ajouter une teinte dorée lors de la cuisson.

- Le sucre donne le goût sucré que l’on aime tant et permet la caramélisation à la cuisson.

Le beurre joue un rôle important sur le goût et augmente le moelleux.

- Le lait améliore la texture de la pâte tout en augmentant sa saveur et permet également une liaison plus rapide qui peut jouer sur la friabilité ou le fondant des gâteaux et biscuits. 

Mais de nombreux ingrédients sont également ajoutés par les industriels afin d’élargir la palette des goûts et ainsi nous inciter à accroître notre consommation. De plus, la qualité des ingrédients est souvent tirée vers le bas afin de tirer les marges, elles, vers le haut. 

On trouve alors du sirop de glucose-fructose, ou sucre inverti, qui vient remplacer le sucre, de l’huile de palme qui se substitue au beurre, mais également des ajouts d’additifs en quantité. 

Toutes ces modifications ne sont pas sans conséquences sur notre comportement alimentaire et notre santé et imposent d’apprendre à sélectionner habilement ces aliments plaisir.

Biscuit diététique, ça veut dire quoi ?

Attention à ne pas confondre, Diététique ne veut absolument pas dire minceur ! 

Les biscuits diététiques, ou tout autre aliment diététique, sont des “aliments visant des objectifs nutritionnels particuliers”, ils portent la mention “diététique” sur leur emballage, et ils doivent être "capables de répondre à un objectif nutritionnel particulier du fait de leur composition particulière ou de leur procédé de fabrication..."

Apparaissent alors sur l’emballage des allégations nutritionnelles quand elles font “référence à la teneur d’un nutriment dans un aliment” (ANSES) :
- riche en vitamine C
- riche en calcium/magnésium…
- représente X % des apports journaliers en Vitamine C…

Ou des allégations de santé qui mettent en avant “un lien entre un nutriment ou un aliment et l’état de santé” (ANSES) :
- participe à réduire les risques de maladies cardio-vasculaires
- contribue au renforcement des défenses naturelles de l’organisme…
- favorise la croissance…

Alors comment savoir qu’un biscuit diététique à une vraie valeur ajoutée d’un point de vue nutritionnel et/ou santé par rapport à son homologue classique ? Les allégations visibles en gros sur le paquet sont-elles suffisantes ?

Mon conseil, une nouvelle fois, est de regarder les petites lignes et de comparer les listes d’ingrédients et les valeurs nutritionnelles. Certains auront un avantage non négligeable, quand d’autres n’afficheront pas de différence notoire justifiant cette appellation diététique.

Le biscuit reste un produit gourmand

Faut-il alors choisir un biscuit diététique, sachant que le biscuit est à la base un produit “plaisir” ou “gourmand”, ou conserver le goût et la texture du produit original en équilibrant son alimentation sur l’ensemble des repas ?

Lisez bien les étiquettes, cela reste le meilleur moyen de faire votre choi

Dans la vidéo qui suit, je compare 3 produits en version diététique et en version classique. Vous verrez que sur les produits choisis, c'est peut-être le budget qui va faire la différence finalement !

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Les aliments qui ”font maigrir”, ça veut dire quoi ?

Posté le 22 aout 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Vous entendez souvent parler ”d’aliments qui font maigrir” ou qui “font grossir”. Mais ça veut dire quoi ? Que boire un verre de soda va vous faire grossir et manger un concombre va vous faire maigrir ? Petites précisions sur le principe de la perte de poids.

La balance énergétique

La seule façon viable de perdre du poids est de modifier son alimentation et/ou son activité physique, autrement dit de déséquilibrer sa balance énergétique globale. Je tente de vous aider à y parvenir de manière non stressante, intelligemment et surtout sur la durée, tant celle-ci est essentielle. 

La patience est la compagne obligatoire de toute perte de poids un tant soit peu efficace. Votre, notre santé en dépend.

Un régime ne s’improvise jamais. Il faut le penser, y réfléchir, l’adapter à ses envies, bien en envisager les variantes avant de le tester, savoir à quel moment l’entreprendre et à quelle étape l’interrompre. 

Faire un régime, c’est un “petit boulot”

La vraie difficulté, ceux qui ont essayé ne l’ignorent pas, est d’arriver à suivre un régime. Les premiers jours, on est plein d’énergie ; les deux premières semaines on tient parce que l’aiguille de la balance baisse ; le premier mois est récompensé par le regard admirateur de sa famille, de ses amis, de ses collègues ; et puis... tout se complique (pas toujours je vous rassure !). 

Après deux mois, on a envie de craquer ; après trois, on se lasse ; après six, on a oublié. Et, ensuite ou parallèlement, il arrive que l’on reprenne du poids. Le fameux effet yo-yo, terrible. 

Aussi, expliquer ce qu’un amaigrissement sérieusement suivi implique au jour le jour, notamment dans le choix et la combinaison des aliments (j’en viens à notre sujet), donner des astuces et méthodes pour se motiver, décrire les paliers de la perte de poids sont des données à appréhender, apprivoiser même. 

Toutes ces étapes, il faut les maîtriser, les adopter et en tirer le meilleur.

Des aliments qui font maigrir ?

Un aliment seul ne fait pas maigrir en-soi. Tout comme un aliment seul ne fait pas grossir en-soi. Ce qui fait maigrir ou grossir ce n'est pas un aliment en particulier mais un déséquilibre en déficit ou en excès de consommation sur l’ensemble de ce que vous consommez.

Ce qu’on appelle des aliments qui “font maigrir”, sont des aliments à faible densité calorique. C’est à dire qu’à volume égal avec un autre aliment plus riche, les apports énergétiques seront moindre.

Ce sont ces aliments que nous favorisons pendant un régime à des volumes suffisants pour vous aider à atteindre la satiété et pour couvrir vos besoins nutritionnels, en les combinant avec des aliments parfois plus riches afin d’atteindre l’équilibre énergétique qui vous convient.

A l’inverse, on a tendance à citer dans les aliments qui font grossir : le chocolat et le fromage, aliments plaisirs par excellence ou encore le pain (et les féculents) et les matières grasses, supprimés à l’excès dans des régimes trop restrictifs. 

Ces aliments gras et/ou sucrés ne sont pour autant pas à supprimer totalement en raison de leurs intérêts nutritionnels et/ou du plaisir auquel ils sont associés.

Dans le programme savoir maigrir, rien n’est interdit, mais nous vous apprenons à doser !  

Des plans de repas variés et équilibrés 

Avec les plans de repas de la Méthode Cohen, j’entends très souvent des retours tels que : “je mange plus qu’avant, et je maigris !”. Ou encore : “je ne pensais pas maigrir en mangeant autant…”.

Et pourtant, dans les plans de repas que je vous propose vous mangez de tout et en cas d’écart (repas festif, la glace à la plage…), il y a des techniques pour encore une fois, trouver l’équilibre.

Les aliments “qui font maigrir” n’existent donc pas seuls, il faut les considérer dans une alimentation d’ensemble, variée et équilibrée, sans oublier le plaisir de manger ! C’est ça la Méthode Cohen.

Dans la vidéo qui suit, les aliments que je présente permettent tout cela. Vous pardonnerez le choix du premier, ma boulangère n'avait plus de vrai pain complet :), Bon visionnage !

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Les Nouilles Instanées, ça vaut quoi ?

Posté le 16 aout 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Originaires d’Asie, ces plats ou soupes déshydratés à base de nouilles auxquels il faut rajouter de l’eau bouillante sont de plus en plus présents dans les rayons des supermarchés. C’est rapide, c’est facile mais d’un point de vue nutritionnel, ça vaut quoi ? Mais avant ça, un peu d’histoire.

Nourrir les Japonais après la guerre

Ces nouilles instantanées, instant noodles en anglais comme on le voit souvent, ont été inventées par Momofuku Ando. Descendant d’une famille chinoise, il naît à Taiwan en 1910, période pendant laquelle Taiwan est sous la colonisation japonaise.

Il émigre au Japon après la seconde guerre mondiale où il passera 2 ans en prison pour fraude fiscale. A sa sortie il monte une petite société qui produit du sel, sans grand succès.

Après la fin de la guerre, le Japon fait face à des pénuries alimentaires et bénéficie alors d’une aide des USA en blé. Le gouvernement Japonais encourage alors la population à consommer des produits faits à base de blé. Momofuku Ando compte bien en tirer parti.

Il se rappelle des longues files d’attente à la fin de la guerre pour consommer des bols de soupes “ramen”, produit qui utilise du blé, et envisage alors de créer un produit alimentaire bon marché qui utilisera ce blé dont la consommation est encouragée par le gouvernement.

Il s’enferme 1 an et ressort avec la première version de “Chikin Ramen” : un petit bloc de nouilles séchées et compactées avec pour l’accompagner des petits sachets d’assaisonnement auxquels il suffit simplement de rajouter de l’eau bouillante.

L’instant noodle est né, son succès sera quasi immédiat.

100 milliards de soupes déshydratées en 4 ans

Les plus gros consommateurs de ces soupes instantanées sont la Chine, l’Indonésie et le Japon. Et on relève plus de 100 milliards de soupes vendues dans le monde depuis 2018. Un succès si fort qu’il existe même Il existe un musée de l’Instant Noodle au Japon !

La déshydratation est une méthode de conservation des denrées alimentaires consistant à ôter tout ou partie de l’eau qu'il renferme.

On prépare la pâte, on la coupe en nouilles, on les cuit à la vapeur et on les sèche. Ensuite on les déshydrate par friture à l’huile pendant 1 min ou 2 (l’autre technique étant la déshydratation par air chaud mais prend beaucoup plus de temps). On les refroidit et on les emballe avec des sachets d’assaisonnement. Et voilà.

Ingrédients et valeur nutritionnelle

Elles sont faites à partir de blé mais aussi de riz ou d’autres farines. Le problème, c’est la liste actuelle des ingrédients de ces produits transformés.

Prenons l’exemple de nouilles “saveur” boeuf, de la Marque Repère (E.Leclerc) :
Ingrédients :
Nouille 88 % : farine de blé, huile de palme, amidon modifié de pomme de terre, sel, poudres à lever E500 et E501.
Assaissonement 12 % : sel, exhausteur de goût, glutamate monosodique E635, amidon de pomme de terre, maltodextrine, pomme de terre en poudre, carotte 6%, sucre, extrait de levure, colorants E150c, curcumine, arômes, huile de palme, ail frit en poudre, sauce soja en poudre, poivre noir, ciboulette 0.85%, gingembre, piment… etc. etc. Je vous passe les 5 lignes restantes.

Valeur nutritionnelles pour 100 g de produits reconstitué (donc après ajout d’eau bouillante) :
381 Kcal
Matières grasses : 4.2 g, dont acides gras saturés 2.2g
Glucides : 11 g, dont sucres 0.6 g.
Fibres alimentaires : 0.6 g
Protéines : 2 g
Sel : 1.1 g

Comme vous pouvez le constater, la liste d’ingrédients peut être extrêmement longue avec des ingrédients de faible qualité : huile de palme, ajout de sucre et un nombre d’additifs dont certains comme le glutamate, les amidons modifiés et des colorants très controversés qui relèvent plutôt de la chimie que de la cuisine.

Un harakiri nutritionnel ?

C’est bon marché, simple et rapide à préparer, ça se conserve facilement, mais d’un point de vue nutritionnel, l’histoire est moins passionnante. 

Si la liste des ingrédients varie d’une marque à l’autre, la composition reste la même : 80 à 90 % de nouilles auxquelles on ajoute un sachet de d’assaisonnement riche en sel et additifs à la composition qui ne vous apportera que du goût (chacun appréciera) mais quasiment aucun nutriment et certains en excès présentent même des risques pour la santé.

Ces compositions ne peuvent donc être considérées comme des plats complets  à proprement parler : les apports en protéines et fibres sont insuffisants. Je ne peux donc que vous conseiller de mettre ces produits de côté et pour un repas sur le pouce, préférez un sandwich dont vous pourrez apprécier plus facilement la composition et dont les apports nutritionnels seront bien plus intéressants.

Dans la vidéo ci-dessous, je compare plusieurs de ces produits. L'assaisonnement peut parfois faire doubler la valeur calorique des nouilles de base, encore une fois, regardez bien les étiquettes avant de consommer un produit !

Bon visionnage.

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8 signes qui montrent que vous mangez trop gras

Posté le 8 aout 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Comme pour les glucides, il existe deux catégories de lipides : les lipides complexes et les lipides simples. En fait, ces derniers sont des acides gras. Aujourd’hui, nous nous intéressons essentiellement à la répartition en trois catégories : les acides gras saturés, les acides gras mono-insaturés et les acides gras poly-insaturés.

3 principaux  types d’acides gras

A l'heure actuelle, deux notions ont pris le dessus. On sait que les acides gras saturés, consommés en excès,  ont pour particularité de « s’empiler les uns sur les autres » et de boucher les artères, ce qui conduit aux maladies cardio-vasculaires. 

Il faut donc essayer de limiter leur consommation. Corrélativement à cette notion, on sait également que certains acides gras poly-insaturés essentiels (car le corps ne sait pas les fabriquer) ont des fonctions extrêmement importantes dans le corps et un rôle plutôt protecteur vis-à-vis des maladies cardio-vasculaires. 

Il s’agit de la famille des oméga 6 et des fameux oméga 3, dont on parle beaucoup ces derniers temps, bien qu’ils soient connus depuis un moment. Ainsi, on essaiera d’en proposer les meilleures quantités. 

Quelle quantité de gras consommer ?

En France, nous consommons aujourd’hui environ 45 % d’acides gras saturés alors que nous ne devrions  en absorber qu’environ 25 %. Ce pourcentage explique les efforts qui sont faits pour tenter de réduire la consommation des ces acides gras saturés. 

Cette augmentation a eu lieu en parallèle de  l’augmentation de la consommation de protéines et particulièrement animales comme la viande. Mais aussi, de fromage, comme nous le voyons dans l’évolution de la consommation depuis 40 ans. 

Les lipides sont l’élément de référence pour les apports énergétiques en raison de leur valeur de 9 calories par gramme. Dès lors, dans l’alimentation, il est raisonnable d’en consommer dans une proportion de 35 à 40%. Mais, surtout, on considère désormais que, entre les omégas 3 et les omégas 6, il est idéal de consommer un rapport de 1 pour 5. 

En fait, pour une fois, nous avons de la chance car les acides gras essentiels sont « les bons acides gras », c’est-à-dire les acides gras polyinsaturés. Nous pourrions exclusivement nous contenter de consommer des acides gras polyinsaturés, mais il faudrait une quantité trop importante de végétaux pour assurer nos besoins. 

Dès lors, il est tolérable de consommer d’autres acides gras. Pour l’anecdote, vous retiendrez que les acides gras saturés ont pour particularité de se figer au froid, c’est ce que vous observez dans la consistance de la margarine ou du beurre, alors que les acides gras polyinsaturés sont beaucoup plus fluides et arrivent difficilement à être figés.

8 signes d’une consommation excessive de gras

Alors, consommez-vous trop de gras ou devez-vous revoir la qualité des graisses consommées ? Il y a des signes pour repérer si vous consommez trop de gras, en voici quelques-uns, et je vous les explique en détail dans la vidéo.

- Les analyses biologiques. Une prise de sang pour mesurer votre taux de cholestérol vous dira tout de suite si vous consommez trop de gras ou non.
- La fatigue après les repas.
- Les selles qui flottent.
- Les troubles de la digestion.
- Les troubles du sommeil.
- Les renvois ou reflux gastriques.
- Une mauvaise circulation sanguine.

Pour en savoir plus, je vous laisse regarder la vidéo, pour certains "le gras c'est la vie", il en faut mais comme tout, bien choisis et en quantité mesurée. Bon visionnage !

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Un dernier mot sur la méthode

La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.

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