Posté le 4 decembre 2017 par Dr Jean-Michel Cohen
Historiquement, les perturbateurs endocriniens ont commencé à attirer l'attention des chercheurs dès les années 1950. Mais c'est l'affaire du distilbène qui, dans les années 1970, a fait exploser le sujet sur la scène scientifique et médiatique.
Faisons un peu de physiologie : le système endocrinien (ou hormonal) est constitué de différentes glandes (thyroïde, ovaires, testicules, hypophyse, pancréas, etc.) qui produisent des hormones (hormones thyroïdiennes, œstrogènes, testostérone, insuline, etc.).
Ces hormones, libérées dans la circulation sanguine et lymphatique, jouent le rôle de messagers et régulent ainsi, au niveau des organes cibles, de nombreuses fonctions essentielles de l’organisme : la reproduction, le développement du fœtus et de l’enfant, la régulation de la glycémie...
Pour simplifier, notons que les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques qui empêchent le bon fonctionnement du système hormonal et provoquent un effet néfaste pour la santé.
Selon le produit considéré, ils vont :
- modifier la production naturelle de nos hormones naturelles (œstrogènes, testostérone) en interférant avec leurs mécanismes de synthèse, de transport, ou d'excrétion ;
- mimer l'action de ces hormones en se substituant à elles dans les mécanismes biologiques qu'elles contrôlent ;
- empêcher l'action de ces hormones en se fixant sur les récepteurs avec lesquels elles interagissent habituellement.
Il existe des perturbateurs endocriniens :
• d’origine naturelle : phyto-oestrogènes (molécules présentes dans certains végétaux qui miment les hormones) présents dans le germe de blé ou le soja, coumestrol dans les haricots, mycotoxines présentes dans certaines espèces de champignons, etc;
• de synthèse : par exemple le tributylétain, des nonylphénols, le PCB, ou certains pesticides interdits aujourd’hui (ex. DDT).
Depuis une dizaine d’années, l’augmentation de la fréquence d’anomalies du développement des organes ou de la fonction de reproduction, de cas de pubertés précoces, ou l'apparition accrue de certains cancers hormono-dépendants pourraient être liées entre autres à l’exposition aux perturbateurs endocriniens.
A noter également que les effets des perturbateurs endocriniens sur la santé dépendent de l’âge et de l’état de santé des individus exposés. Une plus grande attention est donc portée aux populations identifiées comme potentiellement plus sensibles et les mesures, qui peuvent s’imposer, les visent en priorité.
Cependant, très peu d’études permettent aujourd’hui d’établir un lien de cause à effet clair entre la survenue de troubles et maladies chez l’homme et l’exposition aux perturbateurs endocriniens. De même, il n’existe pas à ce jour de liste officielle de perturbateurs endocriniens susceptibles d’être retrouvés dans les produits de consommation courante.
On peut citer tout de même :
• des produits de combustion
• des produits industriels ou domestiques comme :
- les phtalates, ou le bisphénol A utilisés dans les plastiques ;
- les parabènes, conservateurs utilisés dans les cosmétiques ;
- les organochlorés (DDT, chlordécone…) utilisés dans les phytosanitaires ;
- l'étain et dérivés utilisés dans les solvants.
Je vous conseille de toujours ouvrir l'oeil quant à vos choix alimentaires, mais aussi dans le choix des ustensiles de cuisson ou de réchauffage comme le fait de préférer le verre au plastique pour un passage au four à micro-ondes par exemple. Le fait-maison, les produits simples et locaux s'appliquent dans mon programme mais cela devrait s'étendre au delà de l'alimentation.
Posté le 27 novembre 2017 par Dr Jean-Michel Cohen
Bonjour,
Vous m’avez parlé lundi lors de la consultation de groupe de vos envies de varier les formules petit déjeuner. J’ai le plaisir de vous proposer ce jour 4 idées sucrées ou salées.
Classique :
Pour la base à 1400 kcal :
1 thé ou café sans sucre
30 g de pain tradition, complet, céréales, intégral OU 2 wasas
10 g de beurre OU 15 g de purée d’amandes ou noisettes OU 1 cuillerée à soupe de miel ou de confiture
1 laitage à maxi 55 kcal par pot OU 150 ml de lait écrémé
1 fruit OU 150 ml de pur jus
Bien-être :
Pour la base à 1400 kcal :
1 thé ou café sans sucre
Porridge aux amandes et abricots secs (40 g de flocons d’avoine, 150 ml de lait écrémé, 15 g d’amandes concassées, 30 g d’abricots secs)
Plaisir :
Pour la base à 1400 kcal :
150 ml de lait écrémé + 1 cuillerée à soupe de cacao en poudre
1 part de brioche (40 g)
1 clémentine OU 1 kiwi OU ½ pamplemousse
Salé :
1 thé ou café sans sucre
30 g de pain tradition, complet, céréales, intégral OU 2 wasas
5 g de beurre OU 2 carrés frais 0% MG OU 30 g de cancoillote OU 20 g de chèvre fais à tartiner
1 œuf OU 2 tranches de jambon OU 40 g tranches de saumon fumé
1 fruit OU 150 ml de pur jus
A vos papilles !
Posté le 25 novembre 2017 par Dr Jean-Michel Cohen
Bonjour,
Nous sommes bientôt en hiver, rien de tel qu'une bonne soupe pour se réchauffer. C'est pourquoi, je viens vers vous aujourd'hui pour vous présenter une recette que j'adore : la savoureuse soupe Miso !
Cette soupe, d'origine japonaise, est extrêmement nourrissante malgré son aspect de bouillon. Il faut savoir également qu'au pays du soleil levant la soupe Miso peut être servie à tous les repas de la journée pour accompagner les sushis, les makis ou encore les tempuras.
Recette de la soupe Miso
Ingrédients pour 1 personne :
15 g d'algue Wakamé (poids sec)
1 oignon
1 CàS de pâte miso
Marche à suivre :
Laver l'algue Wakame (15 g) et la laisser tremper 1 heure avant de la couper en morceaux.
Faire cuire, dans une quantité suffisante d'eau, l'algue et l'oignon coupé en demi-lune, pendant une demi-heure.
Couper le feu et mélanger une cuillère à soupe de miso, puis laisser mijoter encore cinq minutes à feu très doux.
Voila, je vous propose de tester cette soupe et surtout de me donner votre avis.
Bonne journée !
Posté le 13 novembre 2017 par Dr Jean-Michel Cohen
Le café est une graine extraite du fruit du caféier. On en distingue deux grandes catégories :
- l’arabica : cultivé à haute altitude en Amérique centrale et Amérique du sud, il a une faible teneur en caféine et possède un goût assez doux et des arômes développés ;
- le robusta : il peut être cultivé à basse altitude, principalement en Afrique et en Indonésie. Comme son nom l’indique il est plus fort que l’arabica, sa teneur en caféine est deux fois plus importante et il donnera un goût plutôt amer et plus corsé que le premier.
La quantité de caféine varie de 60 mg à 150 mg par tasse de 150 ml respectivement pour 6 g d’arabica et de robusta. Les minéraux du café se solubiliseront dans l’eau. Le café contiendra des quantités notables de potassium (66 mg/100 ml) et de vitamine B3 (0.7 mg/100 ml), le robusta étant deux fois plus minéralisé que l’arabica. Ils sont riches en polyphénols : 130 à 300 mg pour 100 ml. A noter que les cafés contiennent des tanins diminuant l’absorption du fer.
Les cafés ont une valeur calorique négligeable de 2 kcal pour 100 ml environ, s’ils sont consommés sans ajout de sucre. Malgré cela, le café ne doit pas être consommé sans modération. La caféine qu’il contient joue l’effet d’un stimulant sur le corps avec une action sur les fonctions
cognitives (vigilance accrue, vivacité intellectuelle) si vous en faites une consommation modérée. Si vous ne buvez jamais de café, vous ressentirez plus fortement ces effets.
Cette stimulation passe également par une augmentation du rythme cardiaque. On conseille de ne pas dépasser 300 mg de caféine par jour soir 3 tasses de café torréfié ou instantanée environ, à modérer en fonction de votre état de santé (hypertension, troubles cardiaques…) et votre sensibilité à la caféine.
Pour les femmes enceintes, on préfère limiter à 1 à 2 tasses par jour maximum. On limitera également les cafés “améliorés” (au lait, cappuccino, macchiato, proposés en dosettes et capsules) qui sont et doivent rester des boissons plaisirs, dont l’apport calorique grimpe !
Le décaféiné est un café qui conserve tout son arôme et son goût malgré l’extraction de la caféine du café vert avant torréfaction. Une tasse de décaféiné apportera 1 à 3 mg de caféine seulement. Conformément à la législation européenne, le café décaféiné est un café torréfié en grains dont la teneur en caféine est égale ou inférieure à 0,1% et un café soluble/instantané dont la teneur en caféine est égale ou inférieure à 0,3%.
Posté le 10 novembre 2017 par Dr Jean-Michel Cohen
On m'a récemment demandé quelle était la meilleure façon de cuire le riz pour conserver au mieux les vitamines et les minéraux qu'il contient. J'en profite pour vous donner ma réponse.
Les vitamines et minéraux sont particulièrement sensibles à la chaleur et au contact avec l'eau. Il est donc important de privilégier des modes de cuisson qui demandent une température pas trop élevée, un temps de cuisson le plus rapide possible et de limiter le contact entre l'eau et les aliments.
- Pour la cuisson à la créole (dans une grande quantité d'eau), vous pouvez limiter les fuites en faisant bouillir et en salant l'eau avant d'ajouter le riz, mais une partie des vitamines et minéraux diffusera tout de même dans l'eau de cuisson. Pour en récupérer une partie, vous pourrez utiliser cette eau pour préparer une soupe ou une sauce, mais chaque cuisson supplémentaire élimine de nouveau des vitamines et minéraux.
- Dans la cuisson pilaf le fait de griller les grains dans la matière grasse va former une croûte protectrice et ainsi limiter les pertes en contact avec l'eau d'autant qu'il s'agit d'une cuisson par totale absorption. Toutefois la température de cuisson élevée utilisée afin de dorer les grains induit par ailleurs des pertes importantes.
- La cuisson vapeur reste la cuisson qui conserve le mieux les vitamines et minéraux. En effet, il n'y a pas de contact direct avec l'eau de cuisson et la température de cuisson est plus faible qu'avec les autres modes de cuisson. Elle permet par ailleurs de conserver au mieux les saveurs. C'est toujours un plaisir pour moi de vous répondre !
Posté le 8 novembre 2017 par Dr Jean-Michel Cohen
Les idées reçues ont la dent dure et je lis encore très souvent que vous préférez supprimer les féculents ou que vous vous intérrogez sur la consommation de féculent au dîner, avant de dormir...
On classe dans la famille des féculents : le pain et tous les produits de panification (biscottes, pain grillé…), les céréales ou féculent céréaliers (riz, blé, orge, avoine, seigle…), les légumineuses ou légumes secs (lentilles, fèves, pois chiches, haricots secs…). Attention les viennoiseries ne sont pas classées ici, il s'agit bien de produits sucrés plaisirs !
Pourquoi ils sont importants ?
Ils nous apportent ce qu’on appelle des «glucides complexes» qui contrairement aux glucides simples des aliments sucrés (sucre, boissons sucrées, confiseries, pâtisseries, desserts lactés, etc.) fournissent une énergie que le corps est capable d’utiliser progressivement. Ils sont aussi vecteurs de fibres, vitamines et minéraux dont votre organisme a besoin. Dans le cadre d'une alimentation équilibré ils devront être présents à chaque repas pour une alimentation variée et complète.
Sachez aussi que 30 g de pain complet par exemple apporte 70 kcal, 100g de pâtes ou riz cuit 100 kcal. En comparaison 10 g de beurre apporte également entre 70 et 80 kcal, 1 portion de viande poisson ou 2 oeufs 150 kcal, vous ne cherchez pourtant pas à les supprimer ? Ces croyances sont donc à éliminée.
Les féculents ne sont donc pas à supprimer, simplement à consommer en juste quantité.
Dans le cadre de votre programme Savoir Maigrir, je les ai juste dosés suivant le plan calorique suivi :
A 1600 Kcal vous en trouverez : 60 g de pain le matin, 150 g de féculents cuits à l'un des deux repas principaux et 30 g de pain à l'autre repas.
A 1400 kcal vous en trouverez : 30 g de pain le matin, 100 g de féculents cuits à l'un des deux repas principaux et 15 g de pain à l'autre repas.
A 1200 kcal vous en trouverez : 30 g de pain le matin et 100 g de féculents cuits à l'un des deux repas principaux.
Prenez de meilleures habitudes alimentaires, c'est la clef de votre réussite.
Posté le 30 octobre 2017 par Dr Jean-Michel Cohen
Les fast-foods ont mauvaise presse, et pour cause ! Ils séduisent avec dans un même repas une association de produits plaisirs, gras et sucrés, que l’on sait assez addictifs. Pour autant doit-on les bannir ? NON !
Ils font désormais partie de notre paysage alimentaire et s’il est déconseillé d’y manger trop régulièrement, il est tout à fait possible d’intégrer un repas au fastfood de temps en temps en faisant les bons choix ! De plus, de nombreux efforts ont été faits ces dernières années afin d’y proposer plus de légumes, de fruits...
Quelques réflexes :
- On évite les menus maxi/méga... une formule classique est déjà suffisante.
- On privilégie de l’eau ou une boisson light, OU une boisson sucrée, mais alors pas de dessert.
- Si l’on choisit les frites, une petite portion suffit.
- La salade n’est pas toujours le meilleur choix, mais si c’est votre choix, n’utilisez pas toute la dose de sauce. De même préférez 1 dose de ketchup et non les sauces base mayonnaise ou sauce frites.
Pour vous aider dans le programme, vous trouverez dans nos FICHES PRATIQUES : Suggestions de repas express, différentes formules de repas au fastfood. Pensez à les consulter et surtout adaptez-bien l’autre repas de la journée selon nos suggestions.
Par exemple :
Chez McDonald's®
- 1 hamburger OU 1 croque McDo® OU 1 boîte de 6 chicken McNuggets® avec ketchup
- 1 Deluxe potatoes® moyenne
- 1 p'tites tomates®
- 2 fruits à croquer®
- 1 bouteille d'eau ou 1 soda light/zéro
OU
- 1 salade caesar® avec 1/2 sachet de sauce
- 2 Fruits à croquer®
- 1 bouteille d'eau ou 1 soda light/zéro
OU chez Quick®
- 1 cheeseburger
- 1 salade mixte® + 1/2 sachet de vinaigrette
- 1 yaourt à la fraise OU 1 yaourt à boire OU 1 cornet glacé OU 2 gourdes de compote
- 1 bouteille d'eau ou 1 soda light/zéro
Posté le 23 octobre 2017 par Dr Jean-Michel Cohen
Bonjour tout le monde,
Plusieurs fois dans l'année mon équipe et moi même avons le plaisir d'accueillir dans les bureaux des membres du programme Savoir Maigrir. Cette fois-ci, nous avons eu le plaisir de rencontrer : Vivie1973, NathalieJI et son compagnon, Epihos et enfin Wisol63.
Lors de ce moment privilégié, nous avons eu l'occasion de discuter autour de la perte de poids (grignotage, comment rattraper un écart, plats préparés, stabilisation, etc), de l'actualité au niveau de la nutrition, de mon dernier livre et bien entendu des sujets de la vie de tous les jours afin de faire plus ample connaissance.
D'ici peu de temps, je ne manquerai pas de partager avec vous les témoignages des participants pour vous motiver à atteindre votre objectif minceur !
En tout cas, j'ai pris beaucoup de plaisir à rencontrer tout le monde et si vous aussi vous souhaitez participer à l'une de ces rencontres pensez à nous écrire sur l'adresse equipe@aujourdhui.com en indiquant les informations suivantes :
- nom et prénom
- pseudo sur le programme
- adresse postale
- numéro de téléphone
- photo avant/après
A bientôt les amis !
Posté le 16 octobre 2017 par Dr Jean-Michel Cohen
Le petit ventre, même quand on est mince est souvent gênant.
Les hommes, sont très sujets à une surcharge de graisse abdominale. Et pour les femmes, suite aux grossesses, en période de ménopause... Ajoutez à cela des soucis d’ordre digestif et hop, un peu de ventre apparait !
Dans tous les cas au-delà de l’IMC, un tour de taille inférieur à 100 cm pour un homme et inférieur à 88 cm pour une femme est un critère santé positif !
Voici quelques conseils pour vous aider :
1/ Prenez le temps de manger !
La mastication est la première étape de la digestion. Bien mastiquer les aliments et les imprégner de salive est donc primordial pour une bonne digestion.
Mangez dans le calme et n’oubliez pas qu’un repas doit durer au moins 20 minutes.
Cela vous aidera également à réguler les quantités consommées.
2 /Hydratez-vous.
Buvez tout au long de la journée et limitez la quantité d'eau en cours de repas à un verre.
Si vous êtes sujet à la constipation, pensez à l’eau d’Hépar®, riche en magnésium.
Pensez également aux thés, cafés, infusions…
3/ Pensez aux fibres !
Les fibres alimentaires sont des glucides non digestibles qui proviennent de différentes sources alimentaires : son des céréales et produits complets, légumes et légumineuses, fruits et graines oléagineuses.
En se gonflant d'eau, elles augmentent le volume du bol alimentaire et facilitent le transit intestinal. Toutefois, elles peuvent se révéler irritantes pour les intestins fragiles.
N’hésitez pas à parler de vos soucis digestifs avec votre diététicienne pour des conseils adapté.
4/ Bougez !
La ceinture abdominale doit être chouchoutée !
Le sport en général provoque une action de « massage » sur le ventre. Ainsi, il accélère le transit et réduit les ballonnements.
Pensez également à vous aider des exercices ciblés sur les abdominaux dans la rubrique COACHING, Exercices physiques.
Variez les mouvements de gymnastique abdominale pour activer tous les muscles qui sculptent le ventre : transverses, grands droits, obliques.
5/Le bonus des probiotiques
De nombreuses études scientifiques ont montré que certaines bactéries (déjà présentes au sein de notre organisme) jouaient un rôle positif sur notre métabolisme et notamment lors de la digestion.
Il est intéressant de consommer quotidiennement ce que l'on appelle des probiotiques : yaourt au bifidus, au Lactobacillus-Casei, kéfir, lait fermenté…
Enfin limitez la consommation de chewing-gums et bonbons sans sucre qui peuvent être responsables de ballonnements.
A vous de jouer !
Posté le 9 octobre 2017 par Dr Jean-Michel Cohen
Ces trois dernières années ont vu fleurir des régimes sans gluten pour maigrir, pour améliorer ses performances sportives et le gluten a été accusé de tous les maux.
Cet emballement a bien été évidemment excessif et il est bon de rappeler que dans le cadre de notre programme, le suivi des menus sans gluten ne vous fera pas perdre plus de poids que le suivi des menus calssiques !
Le point positif de cet effet de mode est que de nombreux produits alimentaires "sans gluten" se sont développés outre le pain et les pâtes (par des industriels opportunistes) dont les authentiques intolérants peuvent bénéficier :)
Rappelons que cette intolérance totale au gluten concerne seulement 1% de la population européenne et est une MALADIE auto-immune. Cela signifie que la personne qui en est atteinte, développe des anticorps qu’elle va diriger contre l’enzyme intestinale qu’elle possède et qui en temps normal lui permet de bien digérer le gluten : la trans glutaminase.
Le gluten non digéré va alors entraîner une réaction inflammatoire locale qui détruit la muqueuse intestinale, déclenche des douleurs abdominales et troubles du transit et altère les capacités d’absorption des éléments nutritionnels que sont les protéines, lipides glucides, vitamines et minéraux.
Aussi, en effet une fois le diagnostic établi, le seul traitement est un régime d’exclusion de toute source de gluten.
A l'exception de ce diagnostic précis, supprimez de votre alimentation tous les produits céréaliers contenant du gluten : seigle, avoine, blé, orge et toutes les préparations qui en découlent : farine, semoule, pain, pâtes, biscuits et autres produits transformés, sur le simple fait que "tout le monde en parle", vous prive de la qualité nutritionnelle de ces aliments et risque de déséquilibrer votre alimentation.
Bien entendu, notre profil sans gluten propose des menus hypocaloriques équilibrés adaptés à ce régime spécifique mais ne fait pas parti de ces nombreux mouvements "anti-tout" que l'on voit fleurir sur internet et dans les magazines !
La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.