
Posté le 23 aout 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Depuis quelques années, le fitness est devenu plus qu’une mode, c’est devenu un mode de vie pour beaucoup de personnes et les “influenceurs” et “influenceuses” ont trouvé un vrai créneau. Au-delà des conseils sur le sport et l’activité physique, ces personnes accompagnent leurs vidéos de conseils en nutrition, sur les modes d’alimentation, sur les régimes à suivre pour faire une sèche, perdre un maximum de gras et être super “FIT” !
J’ai alors voulu savoir si le discours de ces jeunes femmes, suivies par des centaines de milliers, voire de millions d’abonnés, correspond à une réalité.
J’ai regardé les vidéos de Sissy Mua qui a 1,85 millions d’abonnés sur YouTube et 1,5 millions sur Instagram. Elle est végétarienne depuis une petite dizaine d'années et explique qu’avec cette alimentation elle a “fondue”, qu’elle a retrouvé un meilleur transit...
Disons que ce n’est pas le régime végétarien en lui-même qui l’a fait mincir, mais le fait qu’elle ait apporté plus d’attention à son alimentation. En suivant un modèle végétarien, on est plus concerné par la qualité des aliments que l’on consomme et l'on est beaucoup plus vigilant. On contrôle beaucoup plus les graisses et les sucres, on lit les étiquettes alimentaires (pour vérifier la présence de gélatine de porc par exemple)... et au final, cela évite la prise de poids et peut aider à mincir.
Je mettrais un bémol sur certains de ces conseils vous le verrez dans la vidéo, car pour les jeûnes car au-delà du végétarisme, elle a aussi pratiqué le jeûne intermittent. Et là, elle rentre peut-être dans une démarche un peu plus poussée, qui n’est pas nécessaire et une telle influence pourrait être négative sur les jeunes générations.
Mais côté activité physique, n’hésitez pas à regarder sa chaîne.
Justine Gallice a 570 000 abonnés sur sa chaîne YouTube et 770 000 sur Instagram. Justine a une approche plutôt large de la nutrition et elle intègre beaucoup plus la notion de plaisir que vous savez chère à mes yeux.
Elle ne s’interdit rien, parle des cheat meals (vous savez, ces repas “écarts” volontaires pour balancer plusieurs jours de repas contrôlés - mais je ne vous le conseille pas tant que vous êtes en période de perte de poids !) car son intérêt n’est plus de mincir mais de conserver la ligne.
Elle garde un vrai contrôle de son alimentation avec une activité physique intense. Tout le monde n’a pas le temps d’en faire autant mais ses conseils nutrition sont corrects.
Juju a 2.66 millions d’abonnés sur sa chaîne YouTube et 2.8 millions sur Instagram. Vous comprenez pourquoi il est important de jeter un coup d’oeil sur ce qu’elle dit.
Elle est très honnête. Elle parle de sa cellulite et de sa peau qui n’est pas parfaite. Dans la vidéo que je commente, elle a suivi un régime sans sucre pendant 30 jours. Et vous savez quoi ? Elle n’a perdu que 100 g. En effet, sans déficit calorique, se priver de tel ou tel aliment n’aura que très peu de répercussions sur la balance.
C’est une championne de musculation, elle n’essaie pas vraiment de perdre du poids mais elle cherche ce qui correspond le mieux, d’un point de vue alimentaire pour dessiner le corps qu’elle souhaite.
Tous les corps sont beaux, je vous le répète. Il ne faut pas croire que ce type de physique est le modèle de la femme. Tous les corps sont beaux, ceux de ces jeunes femmes comme d’autres.
Regardez cette vidéo sur Les French Fitgirls, et dites-nous quels conseils vous préférez !
La vidéo vous explique tout en détail ! Bon visionnage !
Posté le 2 aout 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Les food challenges, nous en avons déjà parlé, mais là, ce jeune homme dépasse l’entendement. Petit rappel des risques encourus, comme ça si vos enfants aiment ce genre de vidéo, vous saurez les informer.
Quels sont les risques d’une telle consommation ?
100 000 calories en 4 jours… c’est fou. Cela correspond à 25 000 Kcal par jour !! Pour vous qui suivez un programme entre 1200 et 1800 kcal, vous imaginez la différence ? Je parle souvent de la notion de plaisir qui est essentielle, et là… on en est loin !
Vous l’avez peut-être déjà remarqué, dans ces challenges, il y a rarement de végétaux. C’est un apport en grosses quantités de sucres et de graisses avec des aliments à très forte densité calorique et d’une qualité qui peut être contestée.
Pour faire 100 000 calories de concombre (12 kcal/100 g), je vous laisse faire le calcul... il en faudrait plus de 8.3 tonnes. Bon courage :)
Face à cet apport massif de sucres et de graisses, le corps va réagir et cela peut provoquer :
- une augmentation de la pression artérielle,
- de la fatigue,
- une peau qui perd de son éclat,
- dans le pire des cas un risque accru de cardiopathie et d’accident vasculaire cérébral..
Je vous passe le risque de prendre du poids car ces personnes qui font des food challenges sont souvent minces (pas toujours !) et en dehors de ces challenges, ils surveillent leur alimentation et font beaucoup de sport.
Un peu de respect pour la nourriture
Ce qu’il faut aussi observer, c’est la façon dont est considérée la nourriture. Ici, il n’y a plus de plaisir, la nourriture est réduite à de simples chiffres de valeur calorique pour réaliser le challenge.
Bien-sûr, il ne faut pas faire ça (il le dit lui-même) mais ces vidéos étant de plus en plus virales sur internet, je me dois de vous informer même si chacun aura bien compris qu’il n’y a aucun intérêt nutritionnel là-dedans.
Je vous laisse regarder la vidéo.. je ne vous cache pas que parfois il faut être bien accroché !Posté le 26 juillet 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Eh oui, la malbouffe, ça n’est pas d’aujourd’hui mais si on fait un petit constat des chiffres liés à la malbouffe, il y a de quoi s’inquiéter. Je ne veux pas vous faire peur mais ces chiffres sont hallucinants.
D’abord la malbouffe, qu’est-ce que c’est ?
Elle est souvent associée aux fast foods alors que l’offre de ceux-ci s’étend de plus en plus et on trouve des fast foods avec une alimentation de plus en plus équilibrée. C’est en général une alimentation hypercalorique, trop grasse, trop sucrée et trop salée.
Connaissez-vous le classement des villes en matière de malbouffe en France ?
Et si on vous dit que la ville qui a le plus de restaurants “fast foods” c’est Bordeaux ! Suivi de Tours, Metz, Limoges et Lille.
Mais le plus important, c’est de retenir ces chiffres :
- 1 décès sur 5 dans le monde est associé à une mauvaise alimentation
- 10 millions de décès découlent d'une maladie cardiaque (qui elle-même découle d’une mauvaise alimentation).
- 913 000 décès sont liés à des cancers dus à l’obésité
Effectivement, une mauvaise alimentation peut provoquer différents troubles du métabolisme comme :
- le diabète
- le cholestérol
- les triglycérides
- la goutte
- les calculs rénaux
- les coliques néphrétiques.
Une mauvaise alimentation a aussi des conséquences sur de nombreux cancers mais aussi sur la libido et ou encore des problèmes articulaires...
En suivant la méthode Cohen, vous agissez pour votre santé et celle de la planète !
Regardez cette vidéo, elle vous explique tout en détail et sachez toujours faire le bon choix face à l'offre alimentaire à laquelle vous êtes exposée. Bon visionnage !
Posté le 21 juin 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
On observe déjà hormonalement de grands changements au cours de notre vie : la puberté est le premier ; puis plus particulièrement pour les femmes, la contraception, la grossesse, l’allaitement, la ménopause...
Mais la période qui semble charnière aujourd’hui est celle qui court de l'adolescence à l'âge adulte, de 15 à 35 ans, où l'on observe la plus forte augmentation du surpoids et de l'obésité. L’activité physique est souvent diminuée, alors qu’elle était imposée à l’école, tout comme le régime alimentaire dicté par les parents et/ou la cantine.
Par ailleurs, on observe d’autres étapes, qui vont encore modifier le temps que l’on accorde à la pratique d’un sport comme la prise d’un nouvel emploi, un travail posté ou de nuit, l’arrivée d’un enfant ! Notre routine est chamboulée et cela peut se traduire par une prise de poids.
Ensuite, le stress induit par le mariage ou une séparation, le chômage ou encore la retraite mais aussi le confinement, sont autant d'événements qui jouent directement sur nos comportements alimentaires, par des grignotages plus particulièrement.
Les prises de poids liées à un choc émotionnel sont aussi très courantes. En effet, lors de périodes très difficiles émotionnellement, il est tout à fait normal de compenser en allant vers une alimentation plus facile, en recherchant du plaisir et du réconfort dans le sucre notamment, en allant vers des aliments plus consistants et riches parce que l'on se sent extrêmement fatigué, en cherchant à se protéger inconsciemment avec des kilos en plus, comme une carapace corporelle.
Ce qu’il faut retenir ici, c’est qu’il est important de comprendre une prise de poids ou masse graisseuse afin d’agir en conséquence : faire un état des lieux, identifier les soucis sous-jacents afin de lever ses barrières et adopter un meilleur comportement !
Pour en savoir plus, regardez ma vidéo du jour :
Posté le 14 juin 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Vous savez à quel point j'aime vous décrypter les vidéos nutrition qui sont énormément visionnées sur les réseaux sociaux. Aujourd'hui, je vais vous parler de musculation et des conseils alimentaires en lien avec cette pratique sportive.
Tout d'abord, soulignons le fait qu'il y a une prise de conscience importante du lien entre santé, performances sportives et alimentation, ce qui est particulièrement positif !
La musculation correspond à la recherche d'un corps musclé bien-sûr, mais de façon harmonieuse. Au-delà de la recherche de puissance, l'objectif est un corps dessiné et une mise en valeur du muscle. Pour cela, on débute par une période de prise de masse, de volume corporel qui sera du muscle en majorité mais aussi un petit peu de masse grasse. S'ensuit une période de sèche afin d'éliminer un maximum de graisses.
Je détaille le programme proposé par Tibo Inshape, une véritable star de la muscu sur les réseaux avec 8 millions d'abonnés. Il propose une journée type basée sur une alimentation rassasiante, volumineuse mais peu calorique et maigre.
Ses conseils :
- Des protéines maigres, sans surprise : viande de bœuf à 5% de MG, dinde, colin, thon.
- Des oeufs : Une protéine de bonne qualité mais en réalité à condition de consommer l’oeuf entier. Souvent le jaune (qui contient les lipides de l’œuf) est éliminé ce qui réduit la qualité protéique. Et pour info le blanc d'oeuf contient un facteur antitrypsique qui empêché la dégradation des protéines en acides aminés et donc limite leur assimilation. Pour le détruire, consommez bien les blanc cuits.
- La whey : La poudre de protéines de base des fans de muscu. Le but est d'ajouter des protéines. Son côté pratique la rend adaptée à des collations, mais n'en abusons pas !
- Légumes à volonté : C'est une bonne chose pour les apports en fibres, vitamines et minéraux.
- Des flocons d'avoine, de la patate douce, du riz thaï : Le choix ici de féculents à index glycémique bas est assez intéressant. L'utilisation de flocons d'avoine instantanés au chocolat n'est pas intéressante.
- L'huile d'olive : C'est un bon choix, mais à compléter avec des huiles riches en oméga-3 comme les huiles combinées, de colza, de noix ou de noisettes.
- Des pommes : On valide la présence de pectines, effet coupe faim. Sans abuser des fruits, il est possible de varier !
- Des yaourts soja : Ce choix n'est pas clair. Un yaourt au lait de vache serait préférable pour l'apport en calcium important pour les sportifs.
- Le thé vert : Une bonne chose de ne pas négliger l'hydratation. Toutefois il ne faut pas abuser de la théine/caféine qui en excès peuvent tétaniser le muscle. Pensez aussi à des eaux infusées avec un petit jus de citron pour le complément en vitamine C.
Le bilan de ces propositions reste correct même si améliorable notamment en raison du manque de matières grasses.
Toutefois, n’oublions pas qu'en cas d'excès de protéines, le corps utilisera l'excès pour faire du sucre. Un excès de protéines abîme également les reins et le foie. 2 à 2.2 g de protéines par kilo de poids corporel et par jour est un maximum à ne pas dépasser pour les gens pratiquant la musculation.
Si vous souhaitez dessiner votre musculature, regardez, toute l'alimentation nécessaire y est expliquée !
Posté le 7 juin 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Nous mangeons pour nourrir notre organisme, nous mangeons également pour nous faire plaisir, cependant l’alimentation peut aussi être corrélée avec nos émotions. Nous sommes tous différents avec des besoins et un métabolisme propres, plus ou moins gourmand ; cela ne constitue pas nécessairement un trouble du comportement alimentaire.
Cependant si notre comportement met en péril notre santé, il est important de se faire épauler. On distingue différents troubles du comportement alimentaire (TCA) :
- La boulimie : la consommation alimentaire est incontrôlée, cachée, en grande quantité.
- Les compulsions alimentaires : c’est un geste obligatoire qui vous pousse à aller manger des aliments qui vous font plaisir, sans contrôle des quantités ;
- Le grignotage : nécessité d'avoir une prise d’aliments préalablement choisis, mais qui peut être raisonnée.
- L’anorexie mentale : qui est une maladie psychiatrique, une fermeture de l'extérieur en s’interdisant l’acte de manger.
- L’anorexie-boulimie : qui alterne les phases anorexiques et des crises de frénésie alimentaire, s’obligeant à compenser ces crises par une pratique sportive intense, des vomissements ou la prise de médicaments.
- L’orthorexie : contrôle de son alimentation, calories calculées, produits choisis, l'alimentation et son contrôle devient obsessionnel.
- L’hyperphagie qui consiste en une consommation excessive de nourriture.
Les TCA sont plus liées à des facteurs d'ordre psychologique qu'à des facteurs alimentaires. La consommation ou non-consommation de nourriture est utilisée pour éviter de penser ou combler un manque. Dans tous les cas de figure des régimes très restrictifs ne font qu'augmenter les crises de boulimie, les compulsions, l’hyperphagie...
Ces troubles doivent être pris en charge le plus tôt possible pour une meilleure efficacité des traitements et pour éviter des conséquences graves sur la santé. Il est primordial de se faire aider par un psychologue ou autre praticien afin de travailler sur les émotions et leur gestion, l’aide d’un sophrologue, d’un hypnothérapeute ou d’un acupuncteur est également intéressante.
Cette prise en charge pluridisciplinaire est adaptée à l'âge du patient et à l'intensité de ses troubles.
Je vous explique tout en détail dans cette vidéo, et s’il y a des gens concernés par ces problèmes autour de vous, dites-leur d’en parler le plus rapidement possible pour trouver une solution. Bon visionnage !
Posté le 31 mai 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Fast Good Cuisine, un habitudé des challenges alimentaires
Charles de Fast Good Cuisine est un habitudé des food-challenges et des transformations physiques. J'ai accepté de le suivre sur ce food challenge de 10 000 calories sur 1 journée.
Le but, suivre l'évolution de sa température, de son poids mais aussi de son sang.
Nous avons fait une prise de sang avant et après le challenge pour comparer les taux de sucres et de gaisse.
Il était important de contrôler, certes la glycémie mais aussi les triglycérides, le cholestérol ainsi que les enzymes du foie et la CRP qui permet de mesurer le taux d'inflammation dans le corps.
Une prise de sang normale ??
Je vous laisse regarder la vidéo pour voir ce qu'il a mangé exactement ! Un simple conseil, ne faites pas ça !
Et a ma grande suprise, les résultats de la prise de sang sont normaux ! Eh oui, pour Charles, il n'y a pas eu de retentissement de ce challenge de 10000 calories sur ses taux sanguins.
Il a certes pris 1 kilo mais le deuxème devrait vitre disparaître.
Vous avez aussi remarque la forte fatigue que Charles a resenti pendant la journée. La digestion demande beaucoup d'énergie et on peut voir que Charles a quand même eu beaucoup de mal à finaliser son challenge !
Charles peut se permettre ce genre de chose car il est jeune et pratique une forte activité physique. Son métabolisme lui permet de d'éliminer rapidement ces excès... mais dans quelques années... ?
Posté le 24 mai 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Les vidéos parlant de régimes miraculeux divers et variés sont tellement nombreuses sur cette dernière ligne droite avant l'été, que le thème du jour c'est comme imposé à moi et j'ai décidé aujourd'hui de vous décrypter 2 vidéos.
Le régime Thonon
Tout d’abord le régime Thonon. Il s'agit d'un régime qui a plus de 30 ans. La promesse de perte de poids rapide jusqu'à 10 kg sur cette courte durée lui vaut son succès !
En pratique, la formule propose sur 2 semaines une alimentation très hypocalorique et hyperprotéinée. La carence en glucides et lipides sera très importante. Les journées de menus sont à environ 600 kcal, avec un cheat meal pour un plaisir de temps en temps. Une formule qui n'a rien d'éducatif !
Il est ensuite prévu 1 semaine de stabilisation par kilo perdu. Il faut rappeler que cette stabilisation n'a rien d'une garantie contre la reprise des kilos. Il s'agit d'une transition et rééquilibrage alimentaire conservant au départ un déficit en calories. L'augmentation se fera au fur et à mesure.
Plus un régime est restrictif, plus les effets secondaires sont nombreux et c'est le cas avec le régime Thonon qui prévient de risques de fatigue intense, fonte musculaire, effet yoyo…
-40 kg en 4 mois ?
Ensuite, Daniil le Russe, qui a perdu 40 kg en 4 mois et propose, sans être professionnel de la nutrition, un discours assez honnête sur son parcours personnel, sans démarche commerciale. Sa perte de poids est basée sur une réduction calorique importante par rapport à son alimentation précédente. On notera qu'une réduction de - 500 kcal par jour permet de perdre 2 à 4 kg/mois.
A cette réduction, il associe une activité physique assez intense et régulière qui vient booster sa perte de poids, puisqu'il court 30 à 50 minutes par jour et associe des exercices ciblés (abdos...). Il insiste sur le côté boostant de l'activité physique qui déclenche la sécrétion d'endorphines, hormones du plaisir qui participent à sa motivation.
Soulignons l’honnêteté de son discours, puisqu'il rappelle que le fantasme d'un produit secret qui fait fondre les kilos... est infondé ! Mais n'oublions pas que l'enjeu d'un régime est une modification alimentaire durable. L'activité physique est également à envisager sur la durée. Inutile de chercher un rythme intense sur une courte durée, puis plus rien !
Le corps bénéficie d'un système de protection naturelle au-delà duquel il met en place des épargnes qui vont ralentir la perte.
Un programme doux, qui conserve le plaisir, préserve la santé et évite les craquages sera toujours préférable si l'on regarde la réussite sur le long terme.
Voici ma vidéo réaction à ces 2 types de régimes. D'ailleurs, êtes-vous bien abonnés à la chaîne ?
Posté le 17 mai 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Chaque année au printemps de nombreux régimes fleurissent ! Ils ont des promesses simples, sont rapides, soutenus par une star puis disparaissent jusqu’à la prochaine saison ! Faisons le point sur les régimes à la mode.
Le Régime cétogène
Une promesse simple : perdre du poids en mangeant du gras. Il s’agit d’un régime très riche en graisses et normalisé en protéines qui limite la consommation de glucides (sucres) à 50 g maxi par jour. Les aliments transformés supprimés, mais aussi les féculents et légumineuses, les fruits… et même certains légumes. C’est un régime d’exclusion, qui ressemble à Atkins.
Le foie va fabriquer des corps cétoniques, le corps est en cétose, machine à faire brûler les graisses ce qui entraîne une diminution de l’appétit. Cependant cela peut engendrer des soucis de santé : nausées, constipation, maux de tête, mauvaise haleine, principalement lié à une déshydratation et inévitablement un effet yoyo à l'abandon du régime
Une exception pour le sans sucre
Dans les régimes sans sucre ou presque, on n’élimine pas complètement le sucre, pas moins de 80 g par jour, en sélectionnant des aliments à IG bas et/ou pauvres en glucides, afin de se déshabituer du goût sucré, particulièrement conseillé en cas de diabète, de stéatose hépatique également.
Le jeûne intermittent
Promesse : un jeûne pendant 16 h, on mange sur une fenêtre de 8h. Cependant il faut avoir sur ces 8 h un modèle alimentaire contrôlé ! Le but n’est pas de manger en 8 h, ce que vous auriez mangé habituellement sur 24. Il peut être intéressant pour améliorer ou relancer l’amaigrissement dans le cadre d’un programme alimentaire sain et équilibré, il ne s’agit pas de faire n’importe quoi sur 8 h...
Le jeûne total
Sa promesse : perdre du poids en jeûnant, simplement en s’hydratant. Cette pratique du jeûne total n’est pas nouvelle ! Ici aucune connaissance nutritionnelle n'est requise, l’organisme puise dans ses réserves, la faim disparaît au bout de 2 à 3 jours. Cependant l’organisme puise dans ses organes nobles, une fonte musculaire apparaît, entraînant une forte reprise de poids dès l’arrêt du jeûne.
Les monodiètes
Même promesse que le jeûne en faisant une crue de fruits, pomme ou raisins pour les plus célèbres, qui entraîne les mêmes conséquences que le jeûne totale : à éviter !
Le Régime bio ou les régimes végétariens
Leur promesse : perdre du poids en mangeant Bio et/ou végétarien. Si on a une conscience alimentaire, que l’on ne surconsomme pas, que l’on fait des choix judicieux en effet cela peut engendrer une perte de poids, cependant il existe des aliments transformés dans le bio ou d’origine végétale, des aliments qui ne sont pas moins gras ou sucré s’ils sont BIO ; aussi comme pour le jeûne intermittent, il faut un cadre et une ligne de conduite pour avoir de vrais résultats.
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Notons pour finir que dans tous les régimes : il faut une modification du comportement alimentaire à court et long terme, des systèmes de relance, de rattrapage afin que le plaisir reste au cœur de votre alimentation !
L’accompagnement est également un élément important pour vous porter tout au long de votre programme, vous en apprendre toujours plus sur la nutrition et vous préparer à l’après régime !
Pour aller plus loin, je vous explique tout cela en détails sur cette vidéo :
Posté le 10 mai 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Il est très important d'apprendre à lire les étiquettes alimentaires, car nous achetons souvent des aliments sans savoir vraiment ce qu'ils sont.
Les valeurs nutritionnelles :
En premier lieu il est extrêmement important de connaître la valeur énergétique de l'aliment (on peut l'exprimer en kilojoules – c'est une mesure qui n'intéresse plus la population – et en kcal – c'est ce que nous appelons simplement les calories et c’est ce qui nous intéresse plus) avec les protéines, les glucides et les lipides en grammes.
L’étiquetage nutritionnel s’est enrichi pour les glucides de deux mentions : « dont sucres » et « dont amidon ». Sucres au pluriel signifie les sucres simples, comme le glucose, le saccharose (le morceau de sucre), le fructose (le glucide majoritaire du fruit), le lactose (le glucide du lait), le maltose (provenant de l’amidon)…
Quant à l’amidon c’est le glucide que l’on retrouve dans les féculents, les céréales… Le plus important c'est de connaître la valeur calorique du produit pour 100 g pour apprécier si il est riche ou non, de vérifier ensuite s'il ne contient pas trop de lipides, c'est-à-dire les graisses, et ensuite de vérifier qu'il y a toujours plus de protéines que de lipides surtout dans un plat tout près.
C'est grâce à cela que vous arriverez à faire la différence entre un aliment et un autre. Pour un simple biscuit vous vous rendrez compte qu'il peut avoir des valeurs caloriques différentes, et que certains sont plus gras que d'autres.
La liste des ingrédients :
Elle comprend tous les composants entrant dans la fabrication du produit acheté par le consommateur. Les ingrédients sont énumérés dans l’ordre pondéral décroissant de la formule de fabrication.
Par exemple, dans un plat préparé de bœuf bourguignon de 400 g, si l’on voit en premier pommes de terre 40 %, bœuf 20 %, sauce... Cela signifie que les pommes de terre représentent 40 % du poids de l’ensemble, soit 160 g, le bœuf 80 g et la sauce peut-être le reste.
Quand vous voyez “riche en”, la quantité doit être affichée (soit riche en crème soit riche en tomates...).
Les additifs, eux, sont classés par catégories et désignés par leur nom, soit par leur numéro européen (la lettre E). De même, les produits alimentaires issus de culture OGM (organisme génétiquement modifié) doivent être signalés sur l’étiquetage.
Il est admis la présence fortuite d’OGM pouvant survenir au stade de la semence, de la culture ou du transport, à partir du seuil de 0,9 %.
Cela nous permet de savoir si nous achetons réellement le produit que nous souhaitions consommer ou si des appellations aussi farfelues que le riz aux coquilles Saint-Jacques, ne sont en fait que du riz et très peu de coquilles Saint-Jacques.
C'est une façon de savoir s'alimenter correctement. Regardez la vidéo qui suit, j’ai sorti quelques produits du placard (oui, j’ai des Pringles à la maison !) et je lis les étiquettes pour vous montrer comment bien déchiffrer les étiquettes alimentaires.
Bonne lecture, et conservez un oeil averti !
Pour vous aider à lire les étiquettes, voici mes explications en vidéo !
La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.