Posté le 8 aout 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Comme pour les glucides, il existe deux catégories de lipides : les lipides complexes et les lipides simples. En fait, ces derniers sont des acides gras. Aujourd’hui, nous nous intéressons essentiellement à la répartition en trois catégories : les acides gras saturés, les acides gras mono-insaturés et les acides gras poly-insaturés.
A l'heure actuelle, deux notions ont pris le dessus. On sait que les acides gras saturés, consommés en excès, ont pour particularité de « s’empiler les uns sur les autres » et de boucher les artères, ce qui conduit aux maladies cardio-vasculaires.
Il faut donc essayer de limiter leur consommation. Corrélativement à cette notion, on sait également que certains acides gras poly-insaturés essentiels (car le corps ne sait pas les fabriquer) ont des fonctions extrêmement importantes dans le corps et un rôle plutôt protecteur vis-à-vis des maladies cardio-vasculaires.
Il s’agit de la famille des oméga 6 et des fameux oméga 3, dont on parle beaucoup ces derniers temps, bien qu’ils soient connus depuis un moment. Ainsi, on essaiera d’en proposer les meilleures quantités.
En France, nous consommons aujourd’hui environ 45 % d’acides gras saturés alors que nous ne devrions en absorber qu’environ 25 %. Ce pourcentage explique les efforts qui sont faits pour tenter de réduire la consommation des ces acides gras saturés.
Cette augmentation a eu lieu en parallèle de l’augmentation de la consommation de protéines et particulièrement animales comme la viande. Mais aussi, de fromage, comme nous le voyons dans l’évolution de la consommation depuis 40 ans.
Les lipides sont l’élément de référence pour les apports énergétiques en raison de leur valeur de 9 calories par gramme. Dès lors, dans l’alimentation, il est raisonnable d’en consommer dans une proportion de 35 à 40%. Mais, surtout, on considère désormais que, entre les omégas 3 et les omégas 6, il est idéal de consommer un rapport de 1 pour 5.
En fait, pour une fois, nous avons de la chance car les acides gras essentiels sont « les bons acides gras », c’est-à-dire les acides gras polyinsaturés. Nous pourrions exclusivement nous contenter de consommer des acides gras polyinsaturés, mais il faudrait une quantité trop importante de végétaux pour assurer nos besoins.
Dès lors, il est tolérable de consommer d’autres acides gras. Pour l’anecdote, vous retiendrez que les acides gras saturés ont pour particularité de se figer au froid, c’est ce que vous observez dans la consistance de la margarine ou du beurre, alors que les acides gras polyinsaturés sont beaucoup plus fluides et arrivent difficilement à être figés.
Alors, consommez-vous trop de gras ou devez-vous revoir la qualité des graisses consommées ? Il y a des signes pour repérer si vous consommez trop de gras, en voici quelques-uns, et je vous les explique en détail dans la vidéo.
- Les analyses biologiques. Une prise de sang pour mesurer votre taux de cholestérol vous dira tout de suite si vous consommez trop de gras ou non.
- La fatigue après les repas.
- Les selles qui flottent.
- Les troubles de la digestion.
- Les troubles du sommeil.
- Les renvois ou reflux gastriques.
- Une mauvaise circulation sanguine.
Pour en savoir plus, je vous laisse regarder la vidéo, pour certains "le gras c'est la vie", il en faut mais comme tout, bien choisis et en quantité mesurée. Bon visionnage !
Posté le 12 juillet 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Les principes de base
Les fruits et les légumes tiennent une place très importante. Une consommation modérée de protéines, non exclusivement centrée sur la viande mais avec des fromages et produits fermentés favorables au microbiote, fait partie de l’arsenal.
Une belle part est faite aux légumineuses, pour un bon apport de fibres, vitamines et minéraux, tout en permettant justement de diminuer les apports en protéines d’origine animale. C’est donc l’alimentation santé et longévité par excellence.
Les graisses végétales justement choisies fournissent des acides gras spécifiquement poly-insaturés, certains essentiels, que notre organisme ne sait pas synthétiser; et mono-insaturés, plutôt que des acides gras saturés qui en excès augmentent le risque cardiovasculaire. Cela permet une meilleure gestion de la régulation du cholestérol et une meilleure santé circulatoire.
C’est grâce à des médecins épidémiologistes, notamment Ancel Keys, que l’on a démontré au XXe siècle les liens entre alimentation, mortalité coronarienne et, au-delà, longévité, et plus particulièrement les bienfaits du régime crétois.
C’est une alimentation relativement frugale, conséquence des conditions de vie des habitants de ces régions. Une agriculture locale, loin de l’abondance alimentaire contemporaine, avec des aliments non transformés, voici la source de l’alimentation dans ce type de régime.
Ce modèle n’est d’ailleurs pas uniforme et spécifique à la Crète, mais s’adapte en fonction du pays ou de la région dans lequel il s’applique. Que ce soit en Italie, au Moyen-Orient, au Maghreb, en Espagne ou autres… on mange en fonction de ce que l’on produit, de ce que l’on a à disposition et des habitudes alimentaires ancestrales.
Pourquoi les salades ?
J’ai goûté de très nombreuses salades dans les pays que j’ai eu l’occasion de visiter. Très souvent, il s’agissait d’un plat unique avec une combinaison entre des végétaux, des protéines, des produits céréaliers, des herbes et des épices.
J’ai été stupéfaits des saveurs et des goûts tellement décalés par rapport aux classiques salades que nous consommons souvent en Europe.
Bien-sûr, il y avait des légumes, comme dans toute salade mais, de façon plus étonnante, on y retrouvait aussi des ingrédients comme des fruits frais ou secs et des légumineuses, dans une harmonie à la fois surprenante et savoureuse.
Une salade, que nous appellerions niçoise en France, peut alors se décliner en un grand nombre de variantes selon que l’on utilise certaines épices ou herbes, que l’on y associe un ingrédient ou un autre pour la modifier subtilement.
Une cuisine simple et harmonieuse
J’ai eu le sentiment d’apprendre une nouvelle façon d’associer des aliments, que je connaissais, mais que j’avais l’habitude de manger, la plupart du temps, séparément.
Sans exagérer, il m’a semblé rentrer dans une forme de nouvelle cuisine, assez simple à préparer, nécessitant parfois un peu de cuisson juste pour donner une teinte particulière à un aliment. Ceci a été particulièrement vrai pour les tomates et certains fruits.
Simplicité, harmonie des aliments, nouveaux goûts, sensation de fraîcheur sont nos maîtres mots concernant ces salades. Ajoutons en plus qu’elles constituent un véritable allié pour la santé !
Si vous vous procurez le livre et que vous suivez mon programme, certaines recettes seront à adapter, n’oubliez pas de demander conseil à votre diététicienne dédiée.
Voici pour vous une présentation pour composer facilement des salades méditerranéennes, et cet été, faites-vous plaisir en découvrant de nouvelles saveurs !
Bon visionnage !
Posté le 17 juin 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Un antioxydant est par définition une molécule qui diminue ou empêche l’oxydation (réaction avec l’oxygène) d’autres substances chimiques.
Le fonctionnement normal de l’organisme entraîne, par oxydation, la formation de composés instables appelés radicaux libres. Et leur production est augmentée par la pollution, le tabac, l’exposition prolongée au soleil…
Les antioxydants pour protéger nos cellules
Une déficience d’antioxydants entraîne à long terme un stress oxydatif pouvant endommager ou détruire les cellules. On trouve, au niveau de l’alimentation, des antioxydants qui agissent dans un premier temps pour protéger de l’oxydation les cellules de l’aliment.
Les antioxydants les plus connus sont :
Avec ou sans cuisson ?
Sont inclus également dans cette liste les flavonoïdes (très répandus dans les végétaux), les tanins (dans le cacao, le café, le thé, le raisin, le vin rouge), les anthocyanes (notamment dans les fruits rouges) et les acides phénoliques (dans les céréales, les fruits et les légumes).
Lors de la cuisson, certains antioxydants tels que la vitamine C sont en partie détruits et donc inactivés (d’où l'intérêt de consommer des végétaux crus), alors que d’autres deviennent plus actifs ou plus facilement absorbables par le système digestif. C’est le cas du lycopène de la tomate pour lequel la cuisson améliore la biodisponibilité. Vive le coulis de tomate !
Où les trouver ?
Les antioxydants peuvent contribuer à diminuer l’apparition de plusieurs maladies, dont les maladies cardiovasculaires, certains types de cancers et d’autres maladies associées au vieillissement cellulaire.
Voici une liste (non exhaustive) des aliments riches en antioxydants :
Et j’en passe ! Vous voyez, il est donc relativement facile de faire le plein d’antioxydants. De plus, ils vous aideront à conserver une belle peau et un teint frais, consommez de bons antioxydants et conserver votre capital jeunesse le plus longtemps possible !
En parallèle, l’hydratation ne doit pas être négligée ! Pensez à bien boire quotidiennement au moins 1 litre d'eau. On évite les aliments riches en sucres simples et on n’oublie pas l’importance de la flore intestinale et donc les fibres et probiotiques !
Dans la vidéo qui suit, je vous explique en détail le fonctionnement des antioxydants face aux radicaux libres et je vous décrypte plusieurs aliments qui vous aideront à avoir une alimentation santé ! Bon visionnage !
Posté le 2 mai 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Aujourd’hui, zoom sur les fruits secs, les fruits au sirop mais aussi les fruits confits. Mais avant cela, petit rappel sur le fruit.
Les fruits sont une source de sucre (un mélange de glucose, fructose, saccharose et galactose) d’autant plus intéressante que leurs fibres en permettent une distribution progressive dans l’organisme, de loin préférable à celle des produits sucrés(dans les sodas, par exemple), qui provoquent des pics de glycémie.
Sous forme liquide, on les préférera en smoothies plutôt qu’en jus (dépourvus de fibres), mais il vaut mieux encore les croquer, car la mastication augmente la sensation de satiété.
Vous le savez sans doute, j’ai peu d’affection pour les jus de fruits du commerce. Leur pasteurisation détruit une grande partie des vitamines et ils contiennent aussi beaucoup de sucres, souvent autant que les sodas. Dans tous les cas, il faudra se limiter à un petit verre d’environ 150 ml.
Pour profiter des vertus antioxydantes des fruits, il n’est pas nécessaire d’aller chercher des variétés rares ou exotiques.
Il est par contre inutile de se limiter à quelques variétés sous prétexte qu’elles contiendraient une quantité importante de tel ou tel composant « bon pour la santé » : le plus souvent, il faudrait en consommer des quantités astronomiques pour en tirer profit.
Ce qui compte, c’est d’en consommer tous les jours en les variant le plus possible (une exception : 1 pomme par jour reste un très bon réflexe santé). Une portion de fruit = 150 à 170 g en moyenne, à modérer pour les fruits plus concentrés en sucre comme la banane, les figues, les cerises...
Les fruits secs sont obtenus par déshydratation du fruit. Tous les éléments du fruit se retrouvent ainsi dans des proportions 4 à 5 fois plus importantes que dans le fruit frais, à l’exception de la vitamine C.
Du fait de leur déshydratation, les fruits secs sont des concentrés de nutriments et notamment en sucres. Ils sont donc dans un premier temps relativement énergétiques. Mais les fruits secs ont de nombreuses qualités nutritionnelles, en particulier des fibres, du magnésium, du fer, de la provitamine A... Longue conservation et pratiques à transporter, il faut savoir doser : portion de 25 à 30 g apporte autant de calories qu’un fruit frais de 150 g en moyenne.
Contrairement à ce que l’on peut penser, les fruits au sirop ne sont pas des préparations si sucrées. C’est le terme “sirop” qui crée cette confusion car on a tendance à le confondre avec les sirop à boire qui ont des teneurs en sucre de l’ordre de 80 %.
L’ajout de sucre dans le “sirop” pour permettre la cuisson et la conservation ne fait augmenter le niveau calorique dans le fruit que de 10 kcal/100 par rapport à un fruit frais. Pour 100 g, on peut considérer qu’il y a un ajout d’un demi carré de sucre dans les fruits au sirop par rapport aux fruits frais.
En bocaux ou en conserve métallique, ils suivent un processus d’appertisation. Stérilisés à une température comprise entre 110 et 130°C, les contenants sont fermés hermétiquement ce qui empêche le développement de micro-organismes.
Ce mode de conditionnement permet une conservation à long terme des fruits et de pouvoir en consommer en toute saison ! Une portion de 100 à 120 g de fruits au sirop reste tout à fait raisonnable à condition de bien les égoutter et de ne pas boire le sirop.
Vous connaissez les fameux “5 fruits ou légumes par jour” que le Programme National Nutrition Santé recommande de consommer ; eh bien une portion de fruits au sirop peut tout à fait s’intégrer à cette proposition en alternance avec des fruits frais à consommer crus.
Avec les fruits, comme avec le reste, variez les plaisirs ! Regardez bien cette vidéo, je vous explique tout en détail, même sur les fruits confits !
Posté le 28 mars 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Le sucre est devenu le principal responsable de l’obésité et du surpoids dans le monde, coupable de tous les maux, comment repérer les signes d’une consommation excessive de sucre ?
Faisons tout d’abord la distinction, dans la famille des sucres, on trouve des glucides complexes et des glucides simples qui sont avant tout différenciés par leur structure moléculaire. En raison de cette structure différente, leur digestion et leur absorption seront différentes.
D’autres paramètres interviennent également comme leur digestibilité, l’association avec des fibres ou plus simplement dans le cadre d’un repas équilibré ou en consommation isolée, la cuisson… c’est pour cette raison que les termes sucre lent et rapide ne sont pas justes scientifiquement et ne sont plus employés.
Les sucres simples sont généralement plus vite absorbés que les sucres complexes. Or, quand il y a un afflux de sucre trop rapide dans le sang, l’organisme doit rapidement le faire passer dans les cellules (via l’insuline), ce qui entraîne un stockage en excès et parfois même des hypoglycémies réactionnelles qui se manifestent par de la fatigue, une forte envie de sucre…
À l’inverse, les sucres complexes, doivent être préalablement digérés, donc coupés progressivement lors de leur passage dans l’intestin, permettant ainsi aux molécules de glucose d’arriver progressivement dans les cellules.
Cette digestion sera plus ou moins rapide selon l’aliment, sa teneur en fibres, sa cuisson, sa texture (entier ou mixé)...
On estime aujourd’hui à 25 % de la population française le nombre de personnes en pré-diabète.
Au niveau du tube digestif, les fibres ralentissent le passage du sucre dans le sang et limitent le passage dans le corps du cholestérol et des substances toxiques issues de notre environnement.
Cela explique leur effet positif sur les cancers digestifs, les maladies cardio-vasculaires, le diabète, l’hypercholestérolémie et le surpoids. En limitant le cholestérol et le taux de sucre dans le sang, elles réduisent l’obstruction des artères et des vaisseaux en général, dont ceux du cerveau.
Le diabète, par exemple, se développe lorsque le renouvellement des cellules du pancréas qui assurent la sécrétion de l’insuline n’est plus assurée.
Les 8 signes d’une consommation excessive de sucre
- Uriner trop souvent (Poly-uri)
- Soif permanente (polydipsie)
- Faim permanente (polyphagie) et/fortes envies de sucre
- Trouble de la vision (vue floue…)
- Irritabilité
- Fatigue/coups de pompe
- Démangeaison des parties génitale/mycoses à répétition
- Caries dentaires
Je vous explique tout en détail dans cette vidéo, et si vous vous reconnaissez dans les signes annoncés, vous allez devoir revoir votre consommation de sucre !
Posté le 14 mars 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Avez-vous déjà commandé à manger sur internet avec livraison à domicile sur les plateformes telles que Deliveroo, Uber Eats ou encore Stuart...? On voit partout en ville ces livreurs reconnaissables à leur grosse sacoche qui vous livrent votre plat commandé sur internet : quelle est l’offre de ces sites et peut-on manger de façon saine et équilibrée ?
En parcourant ces sites, on trouve beaucoup de restaurants asiatiques: Japonais, Coréens, Thaïlandais mais aussi beaucoup de hamburgers sans oublier les salades, ou encore les pizzas. Voici quelques conseils si vous commandez certains de ces produits.
- Le Sushi : produit traditionnel, c'est l'équilibre entre le riz vinaigré et sucré, et le poisson qui fait toute la finesse de la recette. Mais la portion de riz de 30 g environ pèse vite si l'on multiplie le nombre consommé. Une unité compte environ 80 kcal, on évitera de dépasser 8/10 unités.
- Le Maki : plus petit que le sushi, il contient moins de riz et ne dépasse pas 35 kcal/unité.
- Les bols : ils contiennent une grosse dose de riz, du poisson cru et parfois de l'avocat. En terme d'équilibre et d'apport en acides gras de qualité c'est intéressant, mais les 300 à 400 g de riz ne sont pas négligeables.
- Le riz : la portion proposée dans les menus atteint en général 300 g. Si l'on a consommé en plus des makis ou sushis, on arrive rapidement à un excès qui implique au moins de rééquilibrer sur le reste de la journée.
- La salade de chou et soupe miso : nul besoin de s'en priver !
- La sauce soja ou le wasabi : ils sont tous les deux peu caloriques, vous pouvez les utiliser pour relever vos préparations. La seule limite est liée au fait que ces préparations sont riches en sel. Petit bémol pour la sauce soja sucrée dont le premier ingrédient est le sucre. On atteint plus de 50% de glucides.
Le poke-bowl est un repas composé de multiples ingrédients, mariant les textures, le cru et le cuit, le froid et le chaud avec une dominante de légumes et de céréales. Une vinaigrette gourmande vient assaisonner le tout.
Il n’y a pas une recette pour faire un poke-bowl mais une infinité, selon les limites de vos goûts et de votre imagination. Néanmoins, un des principes est de composer un plat complet et équilibré, regardez bien les descriptions et assurez-vous que le plat soit bien composé. Pensez à doser les féculents et les matières grasses. La présence récurrente dans les recettes de saumon qui est un poisson gras, associé à de l'avocat, souvent des graines et une vinaigrette gourmande n’est pas négligeable !
Il est principalement constitué de piments et de légumes lacto fermentés (souvent du chou chinois, mais parfois aussi des carottes, des radis ou des navets), il apporte beaucoup de probiotiques naturels qui équilibrent la flore intestinale et activent le système immunitaire.
Les Coréens ajoutent aussi une grande variété d'ingrédients aromatiques dans leur kimchi : de l'ail, des oignons, du gingembre, des graines de sésame ou encore des huîtres. Tous ces aliments sont dotés de formidables qualités nutritionnelles qui décuplent les bienfaits du kimchi.
Le chou est riche en flavonoïdes, une classe d'antioxydants qui bloquent la croissance des cellules cancéreuses. Le piment contient de la capsaïcine, une substance qui semble freiner le développement des cancers du poumon et du pancréas.
Plusieurs études suggèrent que des bactéries présentes dans le kimchi réduisent de façon significative les risques de cancers du côlon, du rectum et de l'estomac. Elles produisent aussi de l'acide propionique qui abaisse le taux de cholestérol dans le sang, réduit l'inflammation et diminue le risque d'obturation des artères.
Les burgers ont tout pour plaire, rapides à consommer, économiques ils font semble-t-il un repas complet et rassasiant. Attention tout de même, ce "repas" sera surtout sucré et gras.
Le pain par exemple, pain bun, est un type de pain sucré, et attention si vous ajoutez des sauces : barbecue, ketchup, épicée ou thaï... Prenez garde au soda qui l'accompagne mais aussi les potatoes ou "french fries", les viandes grasses ou poulet frits et croustillants, car la note va devenir salée !
Pour rappel, il y a dans les recettes Savoir Maigrir, le délicieux Hamburger de tomate, je vous le conseille, avec lui, pas d’écart !
L’offre de ces sites est très large et vous pouvez trouver de tout mais j’ai voulu insister sur ces produits car ils sont beaucoup mis en avant et semblent dominer le marché.
Il vous faut donc bien regarder la composition des produits et faire jouer vos connaissances en nutrition acquises sur Savoir Maigrir car ces sites ne précisent pas les niveaux caloriques des plats qui sont souvent riches, il faut bien le dire.
Cela peut vous dépanner à l’occasion mais là encore tout est question de bon choix, de fréquence de consommation, mais aussi d’équilibre sur la journée ! Et n’oubliez pas que cuisiner maison, comme vous avez l’habitude de le faire reste le meilleur moyen de contrôler votre alimentation !
Dans cette vidéo, je commande plusieurs plats sur un site de livraison à domicile. Voyons ce que ça donne !
Posté le 14 fevrier 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
La pomme de terre est considérée comme un féculent du fait de sa teneur en amidon et donc en glucides complexes. Avec une valeur calorique comprise entre 80 et 90 kcal pour 100 g (si elle est cuite sans matières grasses), elle est riche en vitamines B, les vitamines de la bonne humeur et de l’activité musculaire et contient également un peu de vitamine C. Que lui arrive-t-elle une fois baignée et cuite dans l’huile ?
La pomme de terre la plus utilisée pour faire des frites, c’est la Bintje (prononcez : bin’che). Il est important de bien choisir une variété de pommes de terre spéciale frites. En effet, à la cuisson l’eau de l’aliment sera en grande partie chassée et remplacée par l’huile.
Ainsi, plus l’aliment frit est riche en eau dans sa composition, plus il se gorgera d’huile à la friture.
Pour cuire les frites, il est possible d’utiliser 2 types de matières grasses : végétales qui doivent avoir un point de fumée élevé (arachide, olive, huiles spéciales friture) ou animales (saindoux le plus souvent). La composition en acides gras de cette matière grasse fera varier le profil lipidique des frites obtenues.
Les frites de pomme de terre (vous pouvez faire des frites avec des patates douces, du potiron...) contiennent en moyenne 250 kcal pour 100 g.
Mais cette valeur calorique de la frite va également dépendre de sa dimension, plus la frite est fine et plus elle va absorber l’huile utilisée pour la cuisson. En moyenne, une frite va absorber 10 % à 15 % de son poids en huile, plus elle est fine , plus elle absorbe d’huile et devient ainsi plus calorique.
La pré-cuisson des frites industrielles surgelées ayant déjà imprégné la frite d’huile. Préférez-les alors maison, ou si vous les achetez dans le commerce, prenez-les non-précuites mais juste découpées.
Les frites précuites le sont souvent dans des huiles de mauvaise qualité contenant une forte quantité d’acides gras saturés. Ces acides gras sont particulièrement surveillés en raison de leur effet néfaste sur le taux de cholestérol sanguin.
Au rayon surgelé, les produits frits à base de pomme de terre sont nombreux et variés. Ils ne sont pas tous des frites à proprement parlé même si le mode de cuisson demeure la friture, on passe par exemple de 81 kcal/100 g pour les Croustines de chez Findus à 329 kcal pour les pommes dauphines Pom’liss et leurs 22,5 % de matières grasses.
Entre les frites, les pommes dauphines, les pommes noisettes, les minirostis et autres, le consommateur croit simplement manger de la pomme de terre, alors qu’il s’agit de produits différents dont la valeur calorique dépend de la quantité de graisse ajoutée, pouvant aller de 1 à 2 g aux 100 g jusqu’à 21 g, pour une spécialité s’apparentant à une friture à la poêle.
Les fast-foods étant les plus grands distributeurs de frites (20 % du marché français de la frite surgelée), personne ne semble s’en priver. Encore une fois, impossible d’échapper au phénomène de taille.
Ainsi, chez McDonald’s, le consommateur a le choix entre une petite frite, de la variante des Deluxe potatoes, contenant 75 g, ou une plus grande de 150/160 g. Sauf que la petite portion vaut 222 kcal tandis que la grande en contient 532 kcal.
Et je vous passe le fait que la plupart du temps, on accompagne les frites de sauces comme le ketchup, ou mayonnaise... cela sera l’occasion d’un autre article.
Préférez alors les frites maison, coupées en gros morceaux pour éviter qu’elles n’absorbent trop d’huile... Les nouvelles friteuses permettent de limiter l’usage d’huile et les frites au four, contrairement à ce que l’on peut croire peuvent également s’avérer très caloriques du fait de la déperdition en eau qui réduit le poids de l’aliment et provoque un rapport calorie/poids plus élevé.
Pour plus de détails, voici ma toute dernière vidéo à ce sujet avec les meilleurs conseils de cuisson, pour des frites savoureuses et craquantes, à la valeur calorique normale pour ce produit.
Posté le 24 janvier 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Les Sumos et les Combattants de MMA sont en quelque sorte des sportifs de l’extrême. L’énergie dépensée pendant les entraînements et les combats est telle qu’il leur faut une alimentation adaptée.
Pour les Sumos, le gras est important, ils doivent être lourds car le choc entre les lutteurs est souvent déterminant, il permet de se positionner pour les attaques et la défense.
Le lutteur de Sumo s’entraîne tôt le matin, à jeun. Avec un estomac plein, les exercices seraient plus dangereux et suivi d’une sieste permet de prendre du poids et du gras.
Le poids moyen des sumotoris japonais est de 150 kg. Un lutteur de Sumo mange en moyenne 8000 à 10 000 calories par jour. Au moins 4 à 5 fois plus que vous ! Cette énergie est répartie en 2 repas, un premier après l'entraînement du matin suivi d’une bonne sieste, et un repas le soir.
Notons cependant que le lutteur sumo n’obtient pas son physique en mangeant que de la “junk food” ! Le repas est souvent composé d’un ragoût avec de la viande, du poisson, des légumes, du tofu… accompagné de riz, le chanko.
L’espérance de vie des Sumos ? Entre 60 et 65 ans, soit 10 ans de moins que la moyenne nationale au Japon. Le diabète et la tension artérielle étant souvent 2 pathologies qui réduisent cette espérance de vie.
En ce qui concerne les combattants de MMA, leur physique est totalement différent. Si certains sont parfois un peu “gros”, ils sont souvent très secs et pratiquent un régime alimentaire différent.
Les niveaux caloriques sont plus faibles car il n’y a pas de nécessité de produire de la graisse (les sumos produisent certes de la graisse mais aussi beaucoup de muscles).
Les repas sont plus nombreux et plus étalés (4 à 5 repas/jour) sur la journée avec des collations et on remarquera qu’il y a peu de graisse. Leur bilan calorique quotidien est proche des 3000 calories.
Leur alimentation est fortement enrichie en protéines car les combattants de MMA cherchent à produire du muscle. Et comme vous le verrez dans la vidéo, certains sont même vegans comme les frères Diaz (France). Ils trouvent alors ses protéines dans le soja, le tofu, les produits céréaliers et les légumineuses… Le croisement des céréales et des légumineuses permet d’obtenir des protéines complètes, de bonne qualité nutritive.
Dans les 2 cas, leur alimentation est équilibrée. Ils mangent de tout et favorisent tels ou tels types d’aliment pour avoir des corps différents liés aux techniques de combats qui demandent des corps différents.
Vous aurez toutes les informations dans la vidéo qui suit,et si nous devions prendre exemple, je vous conseillerais plutôt le régime MMA ! Mais l va falloir se dépenser !
Posté le 10 janvier 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Vous êtes jeune, ou moins jeune et vous avez des enfants et petits enfants, que faut-il manger ou leur donner à manger ? Quels sont les besoins nutritionnels lorsque la croissance et la vie sont en pleine évolution ? Voici quelques réponses qui vont aider toute la famille !
Au cours de la puberté, le plus important, c’est d’assurer une bonne croissance. Ce besoin en énergie est fondamental. C’est peut-être pour ça que les plus jeunes n'aiment pas les légumes et préfèrent les féculents, car ils ont besoin d’énergie et se tournent naturellement vers des aliments à forte valeur calorique.
Retenez que pour un jeune adulte autour de 16/18 ans, le besoin calorique quotidien peut atteindre 3600 calories ! Cela est bien sûr à relativiser selon la taille et l’activité physique de l’individu.
Après 18 ans, les besoins en croissance s'amenuisent, et les besoins en énergie également. Je vous rappelle les besoins quotidiens moyens :
- les hommes adultes ont besoin en moyenne de 2200 calories,
- et les femmes 2000 calories.
Le besoin d’activité physique chez les jeunes est nécessaire. L'activité physique chez les jeunes est nécessaire. Elle participe à l’équilibre psychologique de l’ado, mais aussi à son éducation (les règles et valeurs du sport, l’esprit d'équipe, le dépassement de soi, la progression…).
Et très franchement, vous avez sans doute observé cela pendant le confinement, en cas de manque d’activité physique (et d’interaction sociale) c’est plus difficile de tenir les enfants ou les ados à la maison. C’est important pour leur équilibre mental, bilan énergétique et leur santé en général.
On parle beaucoup de musculation, c’est très tendance notamment sur les réseaux sociaux. Mais il ne faut pas confondre musculation et bodybuilding et il ne faut pas non plus confondre corps en bonne santé et “modèle physique idéal”. Beaucoup de photos sur les réseaux sont retouchées et il ne faut pas se laisser avoir par des idéaux qui n’existent qu’à travers des filtres Snapchat ou Instagram.
La malbouffe chez les plus jeunes, j’entends par là le Fast-food ou kebab avec les copains, je vais peut-être vous choquer, n’est pas forcément un problème car leurs besoins en énergie sont si forts que cette consommation peut vite être “brûlée”.
A condition qu’à la maison, ils retrouvent un modèle alimentaire qui prenne cela en compte pour venir contrebalancer cette consommation que vous aurez peut-être du mal à restreindre, mais également agir comme complément nutritionnel en misant sur la qualité.
Ces aliments sont accessibles pour leurs porte-monnaie et font partie des habitudes de consommation sociales, il faut donc leur montrer que cette consommation doit être prise en compte et rééquilibrée pour atteindre un bilan énergétique raisonnable et nécessaire à leurs besoins.
Les parents sont responsables de l’éducation alimentaire des jeunes générations aux côtés des cantines scolaires et des habitudes sociétales. Les quantités, les choix alimentaires…
Et les parents restent un modèle. Il faut noter qu’avoir 2 parents obèses donne 70 % de risques d’être obèse également à l’âge adulte. Cette constatation n’est pas uniquement liée à un facteur génétique, mais également à la transmission d’un modèle alimentaire et d’hygiène de vie.
Cela dépend de l’ado. L’ado doit avoir une vraie demande sur ce sujet, sans quoi l’alimentation peut devenir symbole de problème et de privation et quand il retrouve la liberté, c’est la catastrophe.
Oui si l’ado est d’accord et s’il a une vraie motivation avec un régime équilibré modéré associé à de l’activité physique. Un complexe physique peut aller dans les 2 sens, se sentir trop gros ou se sentir trop maigre, c’est un vrai problème pour les ados, notamment avec la place qu'ont pris les “influenceurs/euses” comme je le citais précédemment.
Voici pour compléter une vidéo qui sera utile à toute les générations, parents et enfants. N'oubliez pas, l'alimentation doit rester un plaisir, notamment autour de la table familiale (qui doit garder sa mission éducative) !
Posté le 25 octobre 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Il existe deux catégories de glucides alimentaires : les glucides simples, comme le saccharose, le fructose et le glucose, qui sont responsables du goût sucré des aliments, et les glucides complexes, dans lesquels on inclut l’amidon et les fibres, ces dernières correspondent à la partie des aliments qui n’est pas digérée par le tube digestif.
Le corps humain vit essentiellement à partir du glucose, et notamment le cerveau qui en consomme un minimum de 60 g par jour. Ainsi, lorsqu’on ne le lui en donne pas, il l’obtient en dégradant progressivement les glucides complexes.
Notez que ce n’est pas la consommation de glucides en elle-même qui entraîne le diabète de type 2, mais une surconsommation de sucres de mauvaise qualité , notamment sous forme de produits sucrés. Sans oublier qu’un excès de consommation nuit clairement à l’appareil dentaire. Et le problème c’est que ces sucres simples sont partout…
Le problème n’est pas le “sucre” en soi, mais la quantité que nous consommons et les sucres cachés dans les produits industriels qui en plus d’être de mauvaise qualité, sont difficiles à identifier et donc à doser. En effet, si le sucre est idéal pour prolonger la vie d’une denrée, il permet également d’obtenir des produits qui séduisent davantage le consommateur.
Aujourd’hui, on le trouve dans certains produits inattendus comme le jambon par exemple. De fait, cela augmente notre consommation de sucre sans que nous puissions la maîtriser.
Dans la vidéo qui accompagne cet article, vous allez voir la quantité de sucre dans des aliments du quotidien et vous verrez que la dose maximale de 50 g (pour les femmes) et de 60 g (pour les hommes) de produits sucrés qui correspond aux recommandations de maxi 10% de l’apport énergétique total par jour est difficile à tenir, du fait de l’ajout de sucre dans la plupart des produits.
La tendance actuelle consiste à diminuer la consommation des produits contenant des sucres simples. En effet, comme le sucre est un élément goûteux, on a envie d’en manger régulièrement et une consommation plus régulière entraîne un désir de surconsommation.
Par ailleurs, de nombreux produits gras contiennent aujourd’hui des sucres ajoutés. Dès lors, la surconsommation de sucres simples peut s’additionner à ces sucres cachés et suffit à déséquilibrer nos rapports alimentaires.
En pratique, on préfère les sucres lents (complexes) qui assurent une production d’énergie intéressante, en délivrant du glucose au corps de façon progressive, et entretiennent un effet d’harmonie qui semble plus intéressant.
Les fruits contiennent des sucres simples (fructose majoritairement) associés à des fibres, vitamines et minéraux, dont la consommation reste intéressante quotidiennement à raison de 2 à 3 portions.
Regardez cette vidéo, vous allez voir qu'entre les apports conseillés au quotidien et ce que nous consommons vraiment, il peut rapidement y avoir des écarts difficiles à mesurer !
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