Savoir Maigrir

Manger équilibré


Les chocolats de Noël : avec modération !

Posté le 21 decembre 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Nous fêterons Noël dans quelques jours et le chocolat est bien-sûr le produits plaisir par excellence !

On distingue :
- Le chocolat noir (amer et mi-sucré) qui contient de 35 à 99 % de pâte de cacao, du beurre de cacao, du sucre en proportion variable et éventuellement un arôme.
- Le chocolat au lait auquel on ajoute de la poudre de lait, des arômes et notamment de la vanille 
- Le chocolat blanc exclusivement fabriqué à partir de beurre de cacao, auquel est généralement ajouté du lait, du sucre et de la vanille.

D’un point de vue nutritionnel, le chocolat a une haute valeur énergétique, de 450 à 600 kcal pour 100 g en moyenne. 

Avec 45 à 55% de glucides, il se classe parmi les produits sucrés mais se distingue par sa teneur en protéines plus élevée, mais il est également riche en lipides (32 à 40%) de qualité satisfaisante, surtout pour les produits pur beurre de cacao. Parfois d'autres graisses végétales beaucoup moins chères pour les industriels  et de moins bonne qualité sont utilisées dans les recettes. La proportion de lipides est plus importante dans le chocolat noir, le chocolat au lait étant plus sucré.

On prête au chocolat de nombreuses vertus : antidépresseur, aphrodisiaque, anti-fatigue... pas étonnant car celui-ci contient pas moins de 800 molécules. 

Le chocolat noir est celui qui renferme le plus de polyphénols (antioxydants) et il demeure une source intéressante de phosphore, de magnésium, fer et d’oligoéléments (cuivre, manganèse et zinc). La théobromine est également une substance remarquable pour son effet boostant

Au-delà de tablettes simples, les autres formes commercialisées que sont les rochers, les bouchées et autres bonbons... Comment faire les bons choix ?

LA PORTION
En raison de la valeur calorique, ce produit  demande une forte modération. 1 tablette entière, c'est environ 900 kcal soit 2 BigMac. Les tablettes ont ce côté piège une fois ouvertes. Les mignonnettes  ou fines tuiles sont une bonne astuce pour raisonner sa consommation. Les orangettes avec seulement 6 g l'unité en moyenne sont également un choix traditionnel intéressant. Soyez plus vigilant sur les Rochers qui peuvent atteindre 35 g et donc 200 kcal à l'unité.

LA QUALITE 
Privilégiez un produit riche en pâte de cacao (minimum 70%) et limitant le sucre, mais sans ajout inutile d'édulcorants ! Le pur beurre de cacao est à privilégier, mais les valeurs caloriques restent comparables.

LE PLAISIR 
Certes les produits industriels les plus complexes avec inclusions (fourré praliné, graines, bonbons...) seront, selon la garniture, plus gras ou plus sucrés et susceptibles de contenir plus d'additifs et d'ingrédients de mauvaise qualité. Mais n'oubliez pas qu'il s'agit d'un plaisir à doser en quantité et fréquence, alors allez vers un produit qui vous apporte réellement du plaisir !

Apprenez à bien déguster cet aliment plaisir dans le calme et en prenant votre temps afin de mieux doser et éloigner toute culpabilité !

Voici la vidéo qui vous donnera plus de détails et dépêchez-vous de la regarder parce que sinon, je vais tout manger ! :.

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Télétravail : que choisir le midi au supermarché ?

Posté le 23 novembre 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

En raison de pauses déjeuner parfois expéditives, de manque de temps pour anticiper la veille, ou parfois pour le plaisir, nous avons recours à ce que l'on appelle la Street-food. L’offre est très variée et si j'ai déjà parlé de burgers, sandwicheries... je vais aujourd'hui détailler quelques produits de supermarché.

Plusieurs critères sont à prendre en compte pour faire votre choix :
1/ Le rassasiement : si le volume est trop faible, vous aurez faim rapidement après le repas ce qui pousse aux craquages. Un repas équilibré c'est environ 750 g de produits alimentaires pour être rassasié.
2/ La valeur calorique : si elle n'est pas assez élevée, vous ressentirez un manque d'énergie, une fringale…
3/ La qualité : est-ce que les ingrédients mis en œuvre sont sains ? Les additifs sont-ils nombreux ? L'équilibre nutritionnel est-il assuré pour la santé et obtenir un bon rassasiement ?

Quelques exemples :
- La salade de pâtes (que vous verrez dans la vidéo ci-dessous) avec sa base de féculents atteint 110 kcal/100 g et 618 kcal pour la portion. L'apport en protéines reste modeste.
- Le pad thaï apporte 172 kcal/100 g et 510 kcal pour la portion de 300 g. Mais 25% de sauce et 13% seulement de poulet. C'est décevant !
- La salade de crudités certes ne dépasse pas 134 kcal/100 g mais avec seulement 3.9% de protéines le rassasiement sera insuffisant.
- Le club-sandwich, un classique à 423 kcal/175 g. Sans surprise beaucoup de pain et un gros manque de végétaux et peu de protéines.
- Le wrap qui est simplement une autre forme de sandwich atteint 429 kcal par portion. On lui fait les mêmes reproches que son cousin sandwich !
- Les makis : 1 unité ne dépasse pas 50/60 kcal et un apport protéique modeste. L'avantage est un taux de matières grasses faible et une qualité intéressante grasse au saumon et à l'avocat (si vous les choisissez avec ces ingrédients, mais ils sont assez courants).

Pour conclure :
Les sandwichs de supermarché ont peu d'intérêt et sont trop riches en conservateurs. Préférez un bon choix de boulangerie !

Les salades sont correctes mais manquent cruellement de protéines, une portion de 20 g de protéines est un minimum à rechercher. La salade de pâtes reste un bon compromis car elle sera rassasiante.

Les makis sont une bonne option, mais on évitera d'arroser de sauce soja très salée. 12 pour une femme et 16 pour un homme, c’est une portion satisfaisante.

Dans tous les cas pour compléter ces repas avec des végétaux et on ajustera le dîner avec une vraie portion de protéines et de végétaux, on contrôlera les glucides suffisamment représentés dans ces formules street food !

Plus de détails dans cette vidéo, faites le bon choix que cette situation se présente à vous !.

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Gagner du temps en cuisine avec les pâtes toutes prêtes ? Mes conseils utiles

Posté le 17 novembre 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Les pâtes à tarte, galettes, feuilles de brick et autres bases à garnir prêtes à l’emploi, se sont largement développées au rayon traiteur.

L’intérêt principal de ce type de produits est le gain de temps qu’ils apportent.

Même si la recette de base d’une pâte brisée par exemple sera courte, on gagne du temps sur le pétrissage et l'étalage. Et pour des recettes plus longues comme celle de la pâte feuilletée par exemple, le bénéfice temps est encore plus intéressant, ce qui n’est pas négligeable au quotidien.

On peut penser qu’il s’agit d’une simple reproduction industrielle de la recette de la pâte de base, mais la réalité est un peu différente.
Ces produits se composent

  • de farine qui peut être de nature différente, mais avec peu d'impact sur la valeur nutritionnelle finale,

  • d’eau et ou de lait,

  • de sel,

  • de matières grasses en quantité et qualité variables : beurre et/ou graisse végétale (margarine, huile…),

  • d’un nombre plus ou moins grand d’additifs.

Ces critères nous aideront à choisir une pâte de qualité optimale, mais il ne faut pas oublier que ces produits sont une simple base de recette qui permettra donc une cuisine simple, d’assemblage, mais maison.
En choisissant au mieux la garniture, ces produits conservent un réel avantage sur les plats préparés que sont les tartes, galettes et bricks déjà garnies du commerce !


Comment les choisir ?

On regardera principalement 2 critères :

  • la qualité des ingrédients. On privilégiera notamment soit réellement du beurre, soit une huile de bonne qualité non hydrogénée (type colza),

  • le taux de matières grasses reste un critère intéressant, mais dire de préférer une pâte brisée plutôt que feuilletée n’est pas vrai pour les pâtes industrielles. Les pâtes à pizza gardent l’avantage en étant moins grasses, et on limitera le nombre d’additifs inutiles.

Les pièges :

  • les recettes dites “de grand-mère” qui ne révèlent pas grand chose de la qualité du produit,

  • les kits pour lesquels la qualité de la sauce proposée est à vérifier.

Conseils de consommation :

  • une part de tarte compte dans vos repas pour votre féculent et une partie de matières grasses

  • comptez 2 galettes OU 1/4 pâte à pizza OU ? ème pâte feuilletée ou brisée, 

  • surveillez bien votre garniture.

1 fois par semaine semble une fréquence de consommation raisonnable.

Regardez cette vidéo, je suis allé comme à mon habitude faire une sélection de ces produits pour vous les détailler et vous donner des conseils de consommation. Bon visionnage !


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Manger du kimchi dope l’immunité

Posté le 17 novembre 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

D’origine coréenne, cette recette à base de choux et autres légumes fermentés améliore nos défenses contre le Covid-19… et bien d’autres maladies. Le médecin nutritionniste Jean-Michel Cohen nous décrypte les bienfaits de cette préparation que l’on peut facilement faire soi-même.

Ces légumes fermentés dans la saumure, servis à chaque repas en Corée du Sud, comptent parmi les aliments les plus sains au monde. Ils sont dotés de vertus anticancers, renforcent le système immunitaire et tempèrent l'inflammation du corps, ce qui améliore nos lignes de défense contre le Covid-19. Ils constituent donc de formidables alliés santé en période épidémique, assure le docteur Jean-Michel Cohen, célèbre médecin nutritionniste dont le dernier livre, «Nourrir sa santé», est sorti aux éditions First.

Pourquoi conseillez-vous d'intégrer ce met coréen à nos menus ?
Jean-Michel Cohen : Nos palais d'Européens sont peu coutumiers de saveurs aussi corsées, mais le kimchi est précieux pour la santé. Comme il est principalement constitué de piments et de légumes lactofermentés (souvent du chou chinois, mais parfois aussi des carottes, des radis ou des navets), il apporte beaucoup de probiotiques naturels qui équilibrent la flore intestinale et activent le système immunitaire. Les Coréens ajoutent aussi une grande variété d'ingrédients aromatiques dans leur kimchi : de l'ail, des oignons, du gingembre, des graines de sésame ou encore des huîtres. Tous ces aliments sont dotés de formidables qualités nutritionnelles qui décuplent les bienfaits du kimchi.

La consommation de kimchi peut-elle expliquer l'extraordinaire longévité des Coréens ?
Difficile à dire, mais il est sûr que manger régulièrement du kimchi aide à réduire le développement de différents types de cancers. Cette propriété est liée aux ingrédients qui le composent. Le chou est riche en flavonoïdes, une classe d'antioxydants qui bloquent la croissance des cellules cancéreuses. Le piment contient de la capsaïcine, une substance qui semble freiner le développement des cancers du poumon et du pancréas. Enfin, plusieurs études suggèrent que des bactéries présentes dans le kimchi réduisent de façon significative les risques de cancers du côlon, du rectum et de l'estomac. Elles produisent aussi de l'acide propionique qui abaisse le taux de cholestérol dans le sang, réduit l'inflammation et diminue le risque d'obturation des artères.

Comment se familiariser aux kimchis en douceur ?
Les kimchis originaires de Corée sont très piquants et acides. Pour profiter de leurs bienfaits, il ne faut donc pas hésiter à les préparer soi-même. Placez dans un bocal en verre des légumes coupés en morceaux, des aromates et de la saumure (un mélange d'eau et de sel), en tassant bien le tout pour éviter les bulles d'air, puis fermez le bocal et laissez fermenter. Après deux jours à température ambiante, on voit des bulles se former, signe que la fermentation a commencé. C'est la preuve que les bactéries prolifèrent. On peut alors mettre le bocal au réfrigérateur pour ralentir le processus. Au bout de trois semaines, le kimchi commence à se corser. Les Coréens prolongent la fermentation encore plusieurs semaines, mais vous pouvez vous en tenir là. Attention, le kimchi ne se cuit pas, il se savoure cru.

 

 

Crédit :
Par Sylvia Vaisman
La Parisien le 12 novembre 2020
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Voici comment réaliser une assiette bien équilibrée

Posté le 2 novembre 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Nous savons qu’il est important d’adopter une alimentation équilibrée pour garantir le bon fonctionnement de notre corps, maintenir un poids normal stable et prévenir de certaines maladies.

Afin d’y parvenir, en théorie, des apports énergétiques recommandés ont été mis en place comme repère. Ils dépendent du sexe, de l'âge, du niveau d’activité physique et se décomposent ainsi :
- 11 à 15 % sous forme de protéines, 1 g de protéines apportant 4 kcal ;
- 30 à 35 % sous forme de lipides, 1 g de lipides apportant 9 kcal ;
- 50 à 59 % sous forme de glucides, 1 g de glucides apportant 4 kcal.

Cependant, il n’existe aucun aliment qui contiendrait tout ce qui est nécessaire en protéines, lipides et glucides mais aussi en vitamines et minéraux. 

Aussi les aliments sont classés par familles suivant leurs qualités nutritionnelles, on dénombre alors 7 groupes : 
- les boissons, 
- les féculents (produits céréaliers et légumes secs), 
- les fruits et légumes, 
- les protéines (viandes, poissons, oeufs et protéines végétales), 
- les produits laitiers, 
- les produits sucrés 
- et les matières grasses.

Comme il n’y a pas de groupe alimentaire à bannir, en effet la notion de plaisir est très importante à préserver, l’équilibre alimentaire repose donc sur une notion simple : manger de tout en quantité raisonnable, afin de couvrir les besoins de notre corps.

Essayez d’opter pour :
Au petit déjeuner : 
- 1 boisson chaude, 
- 1 produit céréalier (céréales ou pain), 
- avec 1 CàC de sucre ou confiture ou miel ou chocolat en les variant,
- un laitage,
- et une portion de fruit ou un jus de fruit (pur jus).

Au déjeuner et dîner :
Visualisez une petite assiette de crudité, une grande assiette avec 1/3 de protéines animale ou végétales, 1/3 de légume cuit, 1/3 de féculents OU pain, votre repas devant comprendre :
- au moins 250 g de légumes, 
- 1 portion de viande, poisson ou oeufs ou protéines végétales en les variant sur une semaine, 
- un féculent ou pain, 
- 1 laitage ou fromage, 
- 1 fruit cru ou cuit ; 
- avec une juste quantité de matières grasses soit 1 CàS environ.

Notez que ce modèle n’est pas figé : il est possible de faire un plat unique sur le déjeuner par exemple avec un peu moins de légumes et plus de produits céréaliers et d’inverser la tendance pour le dîner, afin de finalement équilibrer votre alimentation sur une journée entière et même sur une semaine !

Dans la vidéo ci-dessous, vous allez retrouver quelques astuces pour mettre cela en place facilement. Bon appétit, et bon équilibre !

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Le plus craquant des petits déjeuners !

Posté le 26 octobre 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Le petit déjeuner est un repas important (mais vous savez qu’il existe des plans de repas “sans petit déjeuner”) et il est intéressant de choisir des produits de qualité, suffisamment rassasiants. En plus du pain frais, il est courant d'avoir dans ses placards des biscottes, pains grillés, krisprolls, wasas...

La recette de base de ces aliments les rapproche du pain avec une base de farine, d’eau, de sel, de levure, auxquels sont souvent ajoutés des sucres et des matières grasses. Ces aliments bénéficient d'une image diététique car ils sont léger, mais en réalité il sont desséchés et ainsi concentré en calories.

Alors comment bien les choisir et quel point surveiller ?
- La valeur calorique :
Le pain, c'est en moyenne 250 kcal pour 100 g. Ici en desséchant le produit et selon la recette, on atteint 380 à 450 kcal pour 100 g.

- La taille de la portion :
Les biscottes pèsent en moyenne entre 8 et 9 g, ainsi on compte 2 biscottes pour remplacer 30 g de pain. Mais attention aux grilletines et krisprolls sont plus lourds et donc plus riches à l'unité. Les tartines grillés type Pain des fleurs restent légères et on peut donc en compter 3 pour 30 g de pain. Il existe également des mini-biscottes parfois intéressantes pour ajuster la portion à ses besoins.

- La composition en graisses :
Le taux de matières grasses moyen de ces produits est de 5% MG, ce qui reste raisonnable. Mais certains sont plus riches comme notamment les produits au goût brioché qui peuvent aller jusqu'à 15 g pour 100 g.

- La composition en sucres :
La base de farine en fait bien-sûr des produits riches en glucides complexes. Mais limitez également les ajouts de sucre dans la recette.

- La qualité de la farine :
En choisissant des produits à la farine complète, vous pouvez couvrir vos besoins en fibres de 30 g par jour, mais encore plus en cas de constipation. Les Wasa fibres sont alors championnes avec 23 g de fibres pour 100 g contre 3 g en moyenne pour les autres produits.

Attention aux “crakers” riches en graines qui ne sont pas vraiment comparables au pain. En raison de leur importante richesse en graines, ils sont bien plus riches en lipides (plus de 30 %) et atteignent environ 530 kcal pour 100 g. L'avantage est en effet la qualités des graisses qu'ils contiennent, mais il est important de les modérer.

A vous de jouer et bon petit déj’ !

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Crèmes fraîches, beurres et margarines : faire le bon choix.

Posté le 17 aout 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Les matières grasses sont importantes pour votre santé et contrairement aux différents messages véhiculés, les supprimer totalement serait une erreur. Le plus important est de savoir les sélectionner. 

Beurre, margarine ou crème n’ont pas les mêmes apports caloriques mais surtout pas la même composition nutritionnelle.

Le beurre et à la crème
Ce sont des matières grasses animales, d’origine laitière, qui apportent respectivement 82 et 30% de matières grasses. Les acides gras saturés et monoinsaturés prédominent dans ces produits et il faut également relever un apport en cholestérol important.

Les versions allégées présentent un gain calorique si l’on prend soin de ne pas augmenter les quantités… mais les saveurs restent incomparables. Et n’oublions pas que pour garder une texture proche du beurre, ces produits compensent la diminution des matières grasses par des additifs nombreux et notamment des ajouts d’amidons et autres formes de sucres.

On voit également apparaître des versions de beurre aux céréales, au chocolat qui ont tendance à perdre le consommateur et ne présentent aucun intérêt particulier.

Pour les crèmes, seules les versions entières épaisses conservent une recette basique. Dans les versions fluides fraîches ou UHT, qu’elles soient liquides ou semi-liquides et allégées ou non, les ajouts d’amidons et autres épaississants sont quasi-systématiques.


La margarine
La margarine contient 80 % de matières grasses. Son principe de fabrication repose sur l’émulsion d’eau dans de l’huile. La phase lipidique est constituée de matières grasses végétales en l’état ou hydrogénées le plus souvent afin d’assurer une stabilité. La phase aqueuse est constituée d’eau et/ou de lait.

Des additifs et auxiliaires technologiques vont également être ajoutés. Il s’agit : d’émulsifiants, de colorants, de vitamines, d’arômes, de conservateurs, de régulateurs de pH et éventuellement de sel.

Dans beaucoup de margarines, des huiles végétales hydrogénées sont utilisées pour assurer la stabilité. On sait désormais que ce processus d'hydrogénation contribue à la formation d’acides gras trans, avec des effets néfastes sur la système cardio-vasculaire.

En réaction, de plus en plus de produits sont désormais produits sans hydrogénation, et il est alors spécifié “non-hydrogénées” dans la liste des ingrédients. Elles sont alors souvent constituées de matières grasses issues d'huile de palme (qu’il faut vraiment éviter vous le savez) permettant la solidification de la margarine sans hydrogénation. 

Les margarines enrichies en stérols végétaux ont prouvé des effets bénéfiques sur le taux de cholestérol sanguin. Pensez à rester objectif sur la qualité et l’état des huiles utilisées dans leur fabrication et n’oubliez pas qu’elles ne sont pas destinées à l’usage des enfants, adolescents, femmes enceintes ou encore toute personne ne présentant pas d’excès de cholestérol.
 

En conclusion, le beurre ou la crème en version classique sont parfaits, nul besoin d’opter pour un produit allégé, un dosage quantitatif suffit !  

La crème est à mettre en parallèle avec la consommation de beurre. Pensez à varier selon votre taux de cholestérol avec des substituts végétaux.

Les margarines sont un substitut du beurre intéressant notamment si vous devez surveillez vos apports en cholestérol. La liste des ingrédients reste à surveiller de près en évitant en priorité les graisses hydrogénées et également l’huile de palme. 

Privilégiez un rapport Oméga-6/3 inférieur ou égal à 5. Certaines margarines excluent l’utilisation de produit d'origine laitière, ceci représente une belle évolution pour les personnes allergiques aux protéines de lait de vache ou intolérantes au lactose.

Pour aller un peu plus loin et voir différents produits de cette gamme, regardez cette vidéo !. A bientôt !

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Prenez votre panier, on va au marché !

Posté le 3 aout 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Je vous propose aujourd’hui de (re)faire vos courses au marché !  Traditionnel, rassemblant tous les commerçants de proximité, ils vous offre de nombreux avantages par rapport aux grandes surfaces, voyons les ensemble.

- Respect de la saisonnalité des produits
Sur les étales, vous ne retrouvez que les produits disponibles à un moment précis de l’année, qui auront mûri au soleil, seront plus savoureux que les fruits et légumes arrivant à maturité pendant leur transport. D’un point de vue écologique, vous évitez le suremballage, favorisez les circuits courts, évitant les importations et transports par avion ou bateau très polluants.
Il en est de même pour l’élevage, moins intensifs.

- Manger frais
De part leur temps de conservation réduit entre la récolte et la vente, la qualité nutritionnelle des produits est meilleure. Ils sont cueillis à pleine maturité, cultivés sur des sols également souvent plus riches, pour un plaisir gustatif décuplé. L’élevage est aussi à taille plus humaine, gage de qualité. Cela vous incite également à faire des préparations maison, plus saines !

- Suivre une alimentation variée et équilibrée
L’offre de produits frais, de produits portionnables pour les viandes, à la coupe pour le fromage, gage d’aliments de qualité consommables en juste quantité est parfaite ! Sans oublier le plaisir de découvrir aussi de nouvelles saveurs, épices et herbes en vrac, traiteur locaux, spécialités libanaises, marocaines, thaï, mais aussi régionales ; et même redécouvrir des produits qui ont désertés les supermarchés : légumes oubliés ou anciens, volailles tels le pigeon, la pintade, le coq...

- Lieu d’échanges
Quel produit sera le meilleur à consommer ? Comment le cuisiner ? L’assaisonner ? L’accompagner ? Le marché rapproche les consommateurs et les producteurs-vendeurs par un échange de conseils, sans oublier le fait de faire vivre l’économie locale !

- S’aérer et marcher
Faires vos courses à l’échelle d’un marché, vous permet de mettre en pause le rythme effréné des vos semaines et finalement flâner, prendre l’air, de vous balader entre les étals et de participer à votre activité physique régulière, d’autant plus si vous pouvez vous y rendre à pied ou à vélo !

- Faire des économies
Le marché vous offre la possibilité de vous approvisionner en juste quantité, moins de tentations inutiles, moins d’intermédiaires entre le producteur et vous, de quoi manger sainement au prix le plus juste !

Alors renseignez-vous sur les marchés autour de chez vous et allez y faire un petit tour si vous pouvez. Vous verrez que vous ne consommerez pas de la même façon ! Et si vous le faites déjà, passez le bonjour à votre vendeur de fruits et légumes de ma part !

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Le Mc Do : comment éduquer les enfants ?

Posté le 29 juin 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Nous avons déjà fait un tour d’horizon des produits proposés chez Mc Donald’s et des ingrédients de base commun à tous les fast food  :
- du pain : pain bun classique, pain aux graines de sésame industriel, plus gras et plus sucré qu’un pain normal de boulangerie ; 
- de la viande : “toastées”  hachées à au moins 15-20% de MG, pour que la viande reste assez moelleuse et juteuse même après une surgélation et cuisson ;
- du fromage : ou plutôt des préparations fromagères ;
- des sauces emblématiques comme celle du Big Mac ;  elle est même très récemment sortie en portion en exclusivité sur quelques jours pour créer l’envie, joli coup marketing ! Mais il ne faut pas oublier qu’elles viennent seulement enrichir en lipides des produits déjà trop gras et pas assez protéinés !!

Le premier bilan montrait que même sous de petites portions, la densité calorique est extrêmement importante. Je refais ce même constat avec le choix de mes petits fils aujourd’hui, qui ne se portent sur le happy meal que pour le jouet et qui rapidement consomment des sandwiches et portion de taille adulte ! 

Que ce soit le Big Mac, 9 nuggets et encore plus les 280 et Blue Cheese Bacon, seuls ils apportent autant de calories qu’un repas complet et même plus ! 

Si on demande aujourd’hui leur avis aux enfants, ils parlent de manger avec les doigts, de jouets, de jeux extérieures et toboggans, l’univers Mc do leur plaît mais finalement leur proposer des frites et burgers maison leur plairait tout autant voir plus !

A l’heure où vous, parents, grands-parents, prenez en main votre alimentation et votre santé, le fast-food ne doit pas être un rituel, il doit rester occasionnel, et rappelez-vous que les bonnes habitudes s’acquièrent dès le plus jeune âge !

J’en veux pour preuve cette vidéo avec mes petits fils. Parce que s’il vont chez Mc Do, ce n’est pas pour la qualité nutritionnelle des produits : regardez !

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Comment choisir et se préparer un bon sandwich ?

Posté le 15 juin 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Dès les années 30, le sandwich devient populaire en France, d’abord auprès des travailleurs qui le prennent très rapidement pendant leur déjeuner puis il s’élargit à l’ensemble des classes sociales dès 1945. 

C’est pourquoi il est important d’aborder le thème populaire du sandwich et que je vous montre qu’avoir un regard critique sur vos choix est très important même pour ce type de produits d’apparence simple.

Dans la vidéo je vous retrouvez en bas de page, je vous en présente 3 : 

  • 1 petit qui finalement est trop léger et ne vous rassasiera pas assez, 

  • 1 second aux graines qui semble intéressant mais le pain de mie ne sera pas le meilleur choix nutritionnel, 

  • et 1 dernier de boulangerie, dont la garniture est presque inexistante !

 

Voici mes conseils pour affiner vos choix :

Pour un sandwich du commerce à emporter :

Votre premier réflexe doit être de vérifier que la liste des ingrédients corresponde à l'intitulé, sans quoi le sandwich serait peu satisfaisant tant au niveau de l'équilibre nutritionnel qu'au niveau du goût. La présence d'ingrédients de mauvaise qualité : matières grasses hydrogénées, sirop de glucose-fructose... est également à surveiller.
 

Vient s'ajouter le rapport protéines sur lipides, qui permet d'évaluer approximativement la qualité nutritionnelle. Égal ou supérieur à 1, l'équilibre entre protéines et lipides est de bonne qualité. Aussi, de façon plus simple, vous devez avoir plus de protéines que de lipides pour 100 g de produit.


Enfin la portion, moins de 150 g, même avec crudité et fruit, ne sera pas un bon volume alimentaire vous permettant un bon rassasiement.

 

Choisissez alors :

- 1 sandwich jambon-crudités OU poulet-crudités, sans beurre ni mayonnaise OU 1 sandwich préemballé à moins de 500 kcal/portion,

+ Tomates cerise ou bâtonnets de carottes à croquer à volonté,

+ 1 laitage sans sucres ajoutés, nature ou aux fruits.

 

Pour un sandwich maison, vous pouvez le composer librement avec :
1/4  à 1/3 de baguette tradition ou pain de seigle, complet ou intégral et garnissez-le avec :

- légumes au choix : rondelles de tomates, de concombre, salade, carottes râpées, aubergine grillée… 

- 1 portion de viande, poisson ou œufs : 130 g de jambon blanc dégraissé, 75 g de viande des Grisons, 125 g de thon au naturel, 2 œufs durs, 80 g de saumon fumé...

- cornichons et ajoutez 1 CàC de moutarde ou une sauce à base de fromage blanc et fines herbes,

- 1 laitage sans sucres ajoutés, nature ou aux fruits,

- 1 fruit. 

D’une manière générale, pour un sandwich, ne vous fiez pas qu’à son apparence ou à son pain ou à l’intitulé de sa garniture, en réalité tout a son importance !

Je vous invite alors à regarder cette vidéo, cela sera peut-être plus parlant :. Bon visionnage !

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Un dernier mot sur la méthode

La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.

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