Savoir Maigrir

Manger équilibré


Les bons choix pour le grignotage de l’apéro !

Posté le 5 juillet 2021 par Dr Jean-Michel Cohen

Traditionnellement, on retrouve les produits de l’apéritif au rayon chips ou autres biscuits secs salés de formes, saveurs et textures variées. Ces sont des produits essentiellement gras et salés, donc très riches en calories et avec une valeur nutritionnelle assez peu intéressante.

Même si quelques variations sont possibles, la moyenne de ces produits se situe à 500 kcal pour 100 g, avec des taux de graisse moyen de 20%, mais qui évoluent entre 10 à 45 % ce qui situe assez rapidement le problème couplé à 50 % de glucides en moyenne.

L’autre problème de ces produits est que l’on a pendant longtemps utilisé des huiles de petite qualité, comme la fameuse huile de palme ou les huiles de coprah ou de coco, autant pour des raisons industrielles (conservation, bonne tenue du produit) que pour des raisons économiques. Ces huiles saturées ne sont pas intéressantes.

Les oléagineux :
Les graines oléagineuses sont des graines particulièrement riches en matières grasses (45% en moyenne), puisque l’on peut, comme leur nom l’indique en extraire de l’huile. Il s’agit des amandes, cacahuètes, pistaches, noix de cajou, de pécan, noisettes, graines de tournesol...

Cette richesse en lipides en fait des produits riches en calories sous un faible volume, ce qui incite à limiter la consommation, d’autant que ces graines sont fréquemment proposées grillées et très salées ! D’autres recettes vous proposent ces mêmes graines enrobées d’une coque biscuitée ou encore caramélisées, ce qui augmente encore l’apport calorique.

Les classiques revisités : 
La nouvelle mode en termes d’apéritif est apparue grâce au portionnage, c’est-à-dire que l’on a présenté des produits comme la charcuterie sous forme de mini-saucissons, le fromage sous forme de dés...

Ces produits n’ont pas amélioré le statut nutritionnel de la catégorie, car il s’agit encore une fois de produits gras et salés, même si, dans le cas du fromage, on trouve un peu plus de protéines. 

Les tartinables, produits de la mer et crudités :
De même, la gamme des produits tartinables s’est beaucoup développée : tarama, rillettes,  tapenade ou autres tartinables dont la composition pose le plus souvent le même problème : excès de graisse et de sel. 

Depuis quelque temps, apparaissent des produits de la mer, comme des crevettes, des moules marinées ou simplement en saumure, mais qui recueillent moins la faveur des consommateurs. Alors qu'il s’agit finalement de ma préférence !

Sans oublier les légumes marinés, les crudités prêtes à consommer et certains oubliés comme les cœurs de palmiers, mini épis de maïs...de belle qualité.

Comment les choisir ?
Il y a réellement quatre indicateurs essentiels :
- La quantité de matière grasse : on essaie de trouver des produits qui ne dépassent pas 25 % de matière grasse.
- La nature des graisses utilisées : on préfère consommer des produits qui contiennent de l’huile de tournesol ou de colza, on évite les graisses de palme, coco, coprah.
- Le taux de sel : 600 mg de sodium (soit 1,5 g de sel) pour 100 g est vraiment la dose maximale
- Les additifs : on préfère les recettes les plus simples, on limite le nombre d’additifs !

Les pièges :
1- On peut considérer que le piège principal, c’est l’emballage, qui présente un produit de façon très alléchante, ne correspondant pas à la réalité nutritionnelle. Pour les chips, c’est particulièrement évident, avec des déclinaisons aromatiques dans tous les sens : barbecue, paysanne, à l’ancienne, qui en réalité ne signifient pas grand-chose car la recette reste toujours la même sauf quand on y ajoute des arômes... artificiels. 

Préférez les produits naturels sans arôme original. Mieux vaut manger du poulet rôti si l’on a envie de cette saveur que de prendre des chips avec un arôme qui s’en approchera, mais qui n’aura jamais croisé l’ombre d’un poulet !

2- L’autre piège, c’est la portion de produit qui n’est souvent pas standardisée, nous faisant passer d’un niveau de consommation à l’autre. On trouve des paquets de chips de 30 g comme de 135 g.

3- Les formes qui attirent vos enfants : frites, mini pizza, crackers animaux et petits fantômes...rappelez-vous qu’ils n’ont aucun intérêt !

4- Les graines oléagineuses grillées à sec, riches en additifs !

5- Les mélanges japonais qui sous leur air de légèreté sont composés en premier ingrédients d’amidon et de multiples additifs !

Conseils de consommation :
Puisque ce sont des produits secs qui se conservent assez facilement, on a tendance à les stocker en trop grand nombre dans nos placards.

Pour les produits secs comme les biscuits ou les chips, la portion idéale est de 30 g par personne une à deux fois par semaine. Cela vous permet, en multipliant le nombre de personnes, de savoir combien de paquets acheter. 

C’est un produit à considérer comme une friandise, à ce titre, il n’est pas obligatoire en plus grande quantité dans nos cuisines, car nous savons très bien que plus il y en a, plus nous en consommerons.

Pour les tartinables que nous avons observés, la quantité à respecter est à peu près identique : 30 g par personne une à deux fois par semaine, en alternance avec les autres produits apéritifs.

Voici tous ces conseils en vidéo, avec quelques produits en plus que vous allez adorez !

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Gâteaux diététiques VS gâteaux classiques, comment voir la différence ?

Posté le 29 mars 2021 par Dr Jean-Michel Cohen

La particularité des biscuits à appellation diététique est qu’ils sont sans sucres ajoutés ou allégés en sucre ou en matières grasses. Le principe est qu’ils restent des produits plaisirs, des gourmandises qui nous permettent de maintenir notre poids santé.

Comment les choisir ? 
Du point de vue nutritionnel, la valeur énergétique des biscuits classiques et diététiques se situe pour tous  entre 350 et 500 kcal /100 g. Il est bon de ne pas dépasser cette valeur.

Préférez les biscuits qui contiennent moins de 25% de matières grasses et dont les sucres (glucides simples) ne dépassent pas 30 g/100 g. On valide les produits diététiques sans sucres ajoutés.

Pour la qualité :
- Regardez la liste des ingrédients et essayez de trouver des composants nobles que vous connaissez avec la liste la plus courte possible : farine, beurre ou huile de colza ou tournesol non hydrogénées, sucre et oeufs. 
- Fuyez les longues listes d’additifs qui relèvent plus de la chimie que de la pâtisserie.
- Évitez les produits qui contiennent des sirops de sucre (sirop de glucose-fructose, sucre inverti...).
- Privilégiez les biscuits fabriqués avec du vrai beurre qui est un des principaux ingrédients de nos recettes maison ou bien avec de l’huile de colza ou tournesol non hydrogénées. 

Attention, l'appellation diététique ne garantit pas la qualité !

Les pièges :
- Les biscuits allégés ou dits “minceur” où l’on enlève des matières grasses pour rajouter du sucre ou inversement. Au final, ils ne sont pas forcément moins caloriques que les autres et imposent toujours une limitation de consommation.

Par exemple, certains biscuits vendus comme produits minceur apportent près de 90 kcal par unité, alors qu'un petit-beurre classique correspond à 35 kcal soit l'équivalent de 15 g de pain !

- Les biscuits du rayon diététique dont la recette est basée sur un enrichissement en fibres pour le transit par exemple ou en glucides et magnésium pour les sportifs : ces critères n’en font en rien des produits moins riches ou garants d’ingrédients de meilleure qualité.

- La taille des biscuits. Un biscuit pèse entre 8 et 20 g, plus la portion est grosse, plus vous serez tenté d’en consommer une quantité importante. De même les petits sachets ou formats pocket proposent parfois 3 à 4 gâteaux, laissant à penser qu’il s’agit de la portion conseillée, mais c’est en réalité excessif.

Conseils de consommation :
- Les biscuits sont un aliment plaisir non indispensables à notre équilibre alimentaire et à notre bonne santé. Ils sont destinés soit au goûter, soit au petit déjeuner mais surtout pas aux deux repas et pas quotidiennement, même pour les enfants. 
- Nous recommandons une portion de 2 biscuits environ (20 à 30 g) de temps en temps, qui remplace un morceau de pain que l’on aurait beurré et confituré.

Pour vous expliquer cela de façon pratique, j’ai fait le test en vidéo avec des biscuits de même type mais en comparant la version diététique à la version classique. Je vous conseille de faire la même chose au moment de vos achats !

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C’est quoi la graisse ? Et comment gérer la cellulite ?

Posté le 22 mars 2021 par Dr Jean-Michel Cohen

La graisse corporelle, également appelée tissu adipeux est un organe à part entière. Il s'agit en effet d'une zone molle du corps et  d'un tissu vivant qui subit des modifications au cours de la vie.

La génétique est une part importante de notre composition corporelle, mais les événements de la vie jouent fortement. Pendant longtemps, on a cru que le stock d'adipocytes était défini pendant notre enfance. Cette hypothèse est en réalité fausse car de nouveaux adipocytes peuvent en réalité apparaître lors des grossesses, à la ménopause, avec certains traitements médicamenteux et lors de régimes à répétition.

Si les adipocytes peuvent apparaître, il est en revanche impossible de les faire disparaître. On pourra agir uniquement sur leur taille.

Le rôle des cellules graisseuses :
Les cellules graisseuses appelées adipocytes sont de grosses cellules 6 à 10% plus grosses que les autres cellules. Elles sont capables d'emprisonner des lipides qui représentent la réserve énergétique principale de l'organisme.

La nature étant bien faite, 1 g de graisse apporte 9 kcal alors qu'1 g de sucre apporte 4 kcal. Un stockage d'énergie astucieux qui occupe un minimum d'espace.

En cas de famine, de plus grande activité ou dans une démarche de régime hypocalorique, les adipocytes vont libérer leur stock de lipides qui sera utilisé comme carburant. Ainsi, on peut dire que la graisse a permis à l'humanité de résister.

A l'inverse, si l'on mange plus que ce que notre corps dépense, les adipocytes se remplissent et on grossit. Les lipides sont par ailleurs indispensables à une bonne cicatrisation et sécrètent des hormones sexuelles.

Si ces graisses sont indispensables, avec un minimum vital de 10 à 13% chez les femmes et 2 à 5% chez les hommes, on considère qu'au-delà de 32% chez les femmes et 25% chez les hommes, on parle d’obésité.

La différence homme/femme :
Les femmes ont naturellement 2 fois plus de graisses que les hommes.

Chez l'homme le tissu adipeux est réparti principalement sur la partie haute du corps répartition androïde. Cette graisse située au niveau de l'abdomen et donc du haut du corps présente plus de risques pour la santé cardio-vasculaire notamment car elle est au contact des organes nobles. Elle représente toutefois l'avantage d'être perdue plus rapidement.

Chez l'homme les androgènes empêchent la synthèse de nouveaux adipocytes.

Chez les femmes le tissu adipeux est réparti principalement sur la partie basse du corps répartition gynoïde. Cette graisse située au niveau des cuisses, hanches et fesses est plus difficile à perdre, il faut un temps plus long de régime.

Les hormones sexuelles féminines sont responsables de cette répartition, l'augmentation des œstrogènes favorisant en effet la synthèse d'adipocytes.

A la ménopause, la diminution d'hormones féminines réoriente la répartition des graisses sur le haut du corps avec l'apparition de plus de ventre.

Toutefois, le tissu graisseux secrétant des hormones féminines, cette modification de répartition est moins visible sur les femmes ayant plus de masse grasse.

La cellulite :
Il s'agit là d'un terme 100% français pour définir le tissu adipeux situé surtout sur le bas du corps à l'aspect de peau d'orange. Cet aspect est en réalité le reflet des compartiments graisseux visibles à travers la peau quand leur volume augmente.

Bien sûr la perte de poids permet une diminution de la cellulite, mais il existe d'autres possibilités. Les crèmes amincissantes ont en réalité peu d'effet, mais c'est davantage le massage qui a un effet psychologique positif. Ces massages peuvent être réalisés avec des crèmes moins chères.

D'autres pistes :
- Les massages chez le kiné : ils ont l’intérêt d’agir en drainage lymphatique ce qui est très effet positif en cas de rétention d'eau, troubles de la circulation associés.
- Le palper rouler chez le kiné ou avec un appareil a un effet de courte durée.
- La cryothérapie à éviter en réalité car trop d'effets secondaires ont été constatés.
- Les draineurs sont sans effet direct sur les graisses, mais améliorent votre hydratation et limitent la rétention d'eau.

Pensez surtout, à moindre coût, à surélever les jambes pour dormir, à éviter les vêtements trop serrés, à diminuer le sel et à favoriser une activité physique régulière !

Regardez bien la vidéo ci-dessous, elle vous explique tout en détail !.

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Graines de chia, de courge, de sésame... je les goûte et je vous dis tout !

Posté le 25 janvier 2021 par Dr Jean-Michel Cohen

Il s’agit de produits à la mode qui se sont fait une grande place dans nos supermarchés mais également dans les boutiques vendant en vrac, vantant leurs bienfaits.

Je note en effet que la majorité de ces graines oléagineuses sont intéressantes pour leur apport en :
- Minéraux : magnésium, fer, calcium, potassium,
- Vitamines : A, groupe B et E,
- Acides gras insaturés, essentiels et phytostérols,
- Glucides,
- Protéines (jusqu’à 27 % suivant les graines),
- Fibres (6 à 8%).

Il faut préciser également qu’elles auraient, notamment les graines de courge, des effets bénéfiques sur les troubles de la prostate dus à l’âge et sur les infections urinaires ; et sont protectrices contre le vieillissement cellulaire, plus particulièrement les graines de tournesol.

Ces graines peuvent être ajoutées dans vos salades, soupes, pains maison mais aussi dans vos laitages, notamment les graines de chia que l’on ré-hydratera dans un yaourt ou lait ou boisson végétale nature. Elles peuvent aussi composer votre muesli pour apporter du croquant à vos céréales du matin. Il est enfin possible de les faire griller pour l’apéritif.

Insistons cependant sur le fait de ne pas trop les faire cuire ou du moins à haute température (maxi 200°C), afin de bénéficier au maximum des acides gras essentiels qu’elles contiennent. Une fois grillées, je vous conseille également de les conserver dans un pot fermé au réfrigérateur

Préférez ne pas les acheter déjà grillées et salées car elles sont chauffées à très haute température, ce qui endommage fortement leurs qualités nutritionnelles. Elles sont aussi trop salées. 

Enfin, notons que leur apport calorique est loin d’être négligeable, avec 560 à 670 kcal au 100 g, il est préférable de les consommer en juste quantité, 15 à 20g par jour semble satisfaisant.

Zoom sur notre produit du jour : la laitue de mer

Il s’agit d’une petite algue fine au goût légèrement poivré. Riche en iode, important pour fabriquer nos hormones thyroïdiennes et se maintenir en bonne santé, il s’agit d’un produit très intéressant pour couvrir vos besoins, la population française étant carencée.

Vous pouvez l’intégrer à toutes les préparations aussi bien crue que cuite, en papillote avec les produits de la mer, émincée dans une sauce... elle vous permettra de varier les saveurs !

Tout est détaillé dans cette vidéo où j'évoque aussi les canneberges (les baies de cranberries) et les raisins secs, qui peuvent être intéressants également pour accompagner vos salades ou pour un grignotage bien pensé ! Bon visionnage !

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Les chocolats de Noël : avec modération !

Posté le 21 decembre 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Nous fêterons Noël dans quelques jours et le chocolat est bien-sûr le produits plaisir par excellence !

On distingue :
- Le chocolat noir (amer et mi-sucré) qui contient de 35 à 99 % de pâte de cacao, du beurre de cacao, du sucre en proportion variable et éventuellement un arôme.
- Le chocolat au lait auquel on ajoute de la poudre de lait, des arômes et notamment de la vanille 
- Le chocolat blanc exclusivement fabriqué à partir de beurre de cacao, auquel est généralement ajouté du lait, du sucre et de la vanille.

D’un point de vue nutritionnel, le chocolat a une haute valeur énergétique, de 450 à 600 kcal pour 100 g en moyenne. 

Avec 45 à 55% de glucides, il se classe parmi les produits sucrés mais se distingue par sa teneur en protéines plus élevée, mais il est également riche en lipides (32 à 40%) de qualité satisfaisante, surtout pour les produits pur beurre de cacao. Parfois d'autres graisses végétales beaucoup moins chères pour les industriels  et de moins bonne qualité sont utilisées dans les recettes. La proportion de lipides est plus importante dans le chocolat noir, le chocolat au lait étant plus sucré.

On prête au chocolat de nombreuses vertus : antidépresseur, aphrodisiaque, anti-fatigue... pas étonnant car celui-ci contient pas moins de 800 molécules. 

Le chocolat noir est celui qui renferme le plus de polyphénols (antioxydants) et il demeure une source intéressante de phosphore, de magnésium, fer et d’oligoéléments (cuivre, manganèse et zinc). La théobromine est également une substance remarquable pour son effet boostant

Au-delà de tablettes simples, les autres formes commercialisées que sont les rochers, les bouchées et autres bonbons... Comment faire les bons choix ?

LA PORTION
En raison de la valeur calorique, ce produit  demande une forte modération. 1 tablette entière, c'est environ 900 kcal soit 2 BigMac. Les tablettes ont ce côté piège une fois ouvertes. Les mignonnettes  ou fines tuiles sont une bonne astuce pour raisonner sa consommation. Les orangettes avec seulement 6 g l'unité en moyenne sont également un choix traditionnel intéressant. Soyez plus vigilant sur les Rochers qui peuvent atteindre 35 g et donc 200 kcal à l'unité.

LA QUALITE 
Privilégiez un produit riche en pâte de cacao (minimum 70%) et limitant le sucre, mais sans ajout inutile d'édulcorants ! Le pur beurre de cacao est à privilégier, mais les valeurs caloriques restent comparables.

LE PLAISIR 
Certes les produits industriels les plus complexes avec inclusions (fourré praliné, graines, bonbons...) seront, selon la garniture, plus gras ou plus sucrés et susceptibles de contenir plus d'additifs et d'ingrédients de mauvaise qualité. Mais n'oubliez pas qu'il s'agit d'un plaisir à doser en quantité et fréquence, alors allez vers un produit qui vous apporte réellement du plaisir !

Apprenez à bien déguster cet aliment plaisir dans le calme et en prenant votre temps afin de mieux doser et éloigner toute culpabilité !

Voici la vidéo qui vous donnera plus de détails et dépêchez-vous de la regarder parce que sinon, je vais tout manger ! :.

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Télétravail : que choisir le midi au supermarché ?

Posté le 23 novembre 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

En raison de pauses déjeuner parfois expéditives, de manque de temps pour anticiper la veille, ou parfois pour le plaisir, nous avons recours à ce que l'on appelle la Street-food. L’offre est très variée et si j'ai déjà parlé de burgers, sandwicheries... je vais aujourd'hui détailler quelques produits de supermarché.

Plusieurs critères sont à prendre en compte pour faire votre choix :
1/ Le rassasiement : si le volume est trop faible, vous aurez faim rapidement après le repas ce qui pousse aux craquages. Un repas équilibré c'est environ 750 g de produits alimentaires pour être rassasié.
2/ La valeur calorique : si elle n'est pas assez élevée, vous ressentirez un manque d'énergie, une fringale…
3/ La qualité : est-ce que les ingrédients mis en œuvre sont sains ? Les additifs sont-ils nombreux ? L'équilibre nutritionnel est-il assuré pour la santé et obtenir un bon rassasiement ?

Quelques exemples :
- La salade de pâtes (que vous verrez dans la vidéo ci-dessous) avec sa base de féculents atteint 110 kcal/100 g et 618 kcal pour la portion. L'apport en protéines reste modeste.
- Le pad thaï apporte 172 kcal/100 g et 510 kcal pour la portion de 300 g. Mais 25% de sauce et 13% seulement de poulet. C'est décevant !
- La salade de crudités certes ne dépasse pas 134 kcal/100 g mais avec seulement 3.9% de protéines le rassasiement sera insuffisant.
- Le club-sandwich, un classique à 423 kcal/175 g. Sans surprise beaucoup de pain et un gros manque de végétaux et peu de protéines.
- Le wrap qui est simplement une autre forme de sandwich atteint 429 kcal par portion. On lui fait les mêmes reproches que son cousin sandwich !
- Les makis : 1 unité ne dépasse pas 50/60 kcal et un apport protéique modeste. L'avantage est un taux de matières grasses faible et une qualité intéressante grasse au saumon et à l'avocat (si vous les choisissez avec ces ingrédients, mais ils sont assez courants).

Pour conclure :
Les sandwichs de supermarché ont peu d'intérêt et sont trop riches en conservateurs. Préférez un bon choix de boulangerie !

Les salades sont correctes mais manquent cruellement de protéines, une portion de 20 g de protéines est un minimum à rechercher. La salade de pâtes reste un bon compromis car elle sera rassasiante.

Les makis sont une bonne option, mais on évitera d'arroser de sauce soja très salée. 12 pour une femme et 16 pour un homme, c’est une portion satisfaisante.

Dans tous les cas pour compléter ces repas avec des végétaux et on ajustera le dîner avec une vraie portion de protéines et de végétaux, on contrôlera les glucides suffisamment représentés dans ces formules street food !

Plus de détails dans cette vidéo, faites le bon choix que cette situation se présente à vous !.

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Gagner du temps en cuisine avec les pâtes toutes prêtes ? Mes conseils utiles

Posté le 17 novembre 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Les pâtes à tarte, galettes, feuilles de brick et autres bases à garnir prêtes à l’emploi, se sont largement développées au rayon traiteur.

L’intérêt principal de ce type de produits est le gain de temps qu’ils apportent.

Même si la recette de base d’une pâte brisée par exemple sera courte, on gagne du temps sur le pétrissage et l'étalage. Et pour des recettes plus longues comme celle de la pâte feuilletée par exemple, le bénéfice temps est encore plus intéressant, ce qui n’est pas négligeable au quotidien.

On peut penser qu’il s’agit d’une simple reproduction industrielle de la recette de la pâte de base, mais la réalité est un peu différente.
Ces produits se composent

  • de farine qui peut être de nature différente, mais avec peu d'impact sur la valeur nutritionnelle finale,

  • d’eau et ou de lait,

  • de sel,

  • de matières grasses en quantité et qualité variables : beurre et/ou graisse végétale (margarine, huile…),

  • d’un nombre plus ou moins grand d’additifs.

Ces critères nous aideront à choisir une pâte de qualité optimale, mais il ne faut pas oublier que ces produits sont une simple base de recette qui permettra donc une cuisine simple, d’assemblage, mais maison.
En choisissant au mieux la garniture, ces produits conservent un réel avantage sur les plats préparés que sont les tartes, galettes et bricks déjà garnies du commerce !


Comment les choisir ?

On regardera principalement 2 critères :

  • la qualité des ingrédients. On privilégiera notamment soit réellement du beurre, soit une huile de bonne qualité non hydrogénée (type colza),

  • le taux de matières grasses reste un critère intéressant, mais dire de préférer une pâte brisée plutôt que feuilletée n’est pas vrai pour les pâtes industrielles. Les pâtes à pizza gardent l’avantage en étant moins grasses, et on limitera le nombre d’additifs inutiles.

Les pièges :

  • les recettes dites “de grand-mère” qui ne révèlent pas grand chose de la qualité du produit,

  • les kits pour lesquels la qualité de la sauce proposée est à vérifier.

Conseils de consommation :

  • une part de tarte compte dans vos repas pour votre féculent et une partie de matières grasses

  • comptez 2 galettes OU 1/4 pâte à pizza OU ? ème pâte feuilletée ou brisée, 

  • surveillez bien votre garniture.

1 fois par semaine semble une fréquence de consommation raisonnable.

Regardez cette vidéo, je suis allé comme à mon habitude faire une sélection de ces produits pour vous les détailler et vous donner des conseils de consommation. Bon visionnage !


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Manger du kimchi dope l’immunité

Posté le 17 novembre 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

D’origine coréenne, cette recette à base de choux et autres légumes fermentés améliore nos défenses contre le Covid-19… et bien d’autres maladies. Le médecin nutritionniste Jean-Michel Cohen nous décrypte les bienfaits de cette préparation que l’on peut facilement faire soi-même.

Ces légumes fermentés dans la saumure, servis à chaque repas en Corée du Sud, comptent parmi les aliments les plus sains au monde. Ils sont dotés de vertus anticancers, renforcent le système immunitaire et tempèrent l'inflammation du corps, ce qui améliore nos lignes de défense contre le Covid-19. Ils constituent donc de formidables alliés santé en période épidémique, assure le docteur Jean-Michel Cohen, célèbre médecin nutritionniste dont le dernier livre, «Nourrir sa santé», est sorti aux éditions First.

Pourquoi conseillez-vous d'intégrer ce met coréen à nos menus ?
Jean-Michel Cohen : Nos palais d'Européens sont peu coutumiers de saveurs aussi corsées, mais le kimchi est précieux pour la santé. Comme il est principalement constitué de piments et de légumes lactofermentés (souvent du chou chinois, mais parfois aussi des carottes, des radis ou des navets), il apporte beaucoup de probiotiques naturels qui équilibrent la flore intestinale et activent le système immunitaire. Les Coréens ajoutent aussi une grande variété d'ingrédients aromatiques dans leur kimchi : de l'ail, des oignons, du gingembre, des graines de sésame ou encore des huîtres. Tous ces aliments sont dotés de formidables qualités nutritionnelles qui décuplent les bienfaits du kimchi.

La consommation de kimchi peut-elle expliquer l'extraordinaire longévité des Coréens ?
Difficile à dire, mais il est sûr que manger régulièrement du kimchi aide à réduire le développement de différents types de cancers. Cette propriété est liée aux ingrédients qui le composent. Le chou est riche en flavonoïdes, une classe d'antioxydants qui bloquent la croissance des cellules cancéreuses. Le piment contient de la capsaïcine, une substance qui semble freiner le développement des cancers du poumon et du pancréas. Enfin, plusieurs études suggèrent que des bactéries présentes dans le kimchi réduisent de façon significative les risques de cancers du côlon, du rectum et de l'estomac. Elles produisent aussi de l'acide propionique qui abaisse le taux de cholestérol dans le sang, réduit l'inflammation et diminue le risque d'obturation des artères.

Comment se familiariser aux kimchis en douceur ?
Les kimchis originaires de Corée sont très piquants et acides. Pour profiter de leurs bienfaits, il ne faut donc pas hésiter à les préparer soi-même. Placez dans un bocal en verre des légumes coupés en morceaux, des aromates et de la saumure (un mélange d'eau et de sel), en tassant bien le tout pour éviter les bulles d'air, puis fermez le bocal et laissez fermenter. Après deux jours à température ambiante, on voit des bulles se former, signe que la fermentation a commencé. C'est la preuve que les bactéries prolifèrent. On peut alors mettre le bocal au réfrigérateur pour ralentir le processus. Au bout de trois semaines, le kimchi commence à se corser. Les Coréens prolongent la fermentation encore plusieurs semaines, mais vous pouvez vous en tenir là. Attention, le kimchi ne se cuit pas, il se savoure cru.

 

 

Crédit :
Par Sylvia Vaisman
La Parisien le 12 novembre 2020
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Voici comment réaliser une assiette bien équilibrée

Posté le 2 novembre 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Nous savons qu’il est important d’adopter une alimentation équilibrée pour garantir le bon fonctionnement de notre corps, maintenir un poids normal stable et prévenir de certaines maladies.

Afin d’y parvenir, en théorie, des apports énergétiques recommandés ont été mis en place comme repère. Ils dépendent du sexe, de l'âge, du niveau d’activité physique et se décomposent ainsi :
- 11 à 15 % sous forme de protéines, 1 g de protéines apportant 4 kcal ;
- 30 à 35 % sous forme de lipides, 1 g de lipides apportant 9 kcal ;
- 50 à 59 % sous forme de glucides, 1 g de glucides apportant 4 kcal.

Cependant, il n’existe aucun aliment qui contiendrait tout ce qui est nécessaire en protéines, lipides et glucides mais aussi en vitamines et minéraux. 

Aussi les aliments sont classés par familles suivant leurs qualités nutritionnelles, on dénombre alors 7 groupes : 
- les boissons, 
- les féculents (produits céréaliers et légumes secs), 
- les fruits et légumes, 
- les protéines (viandes, poissons, oeufs et protéines végétales), 
- les produits laitiers, 
- les produits sucrés 
- et les matières grasses.

Comme il n’y a pas de groupe alimentaire à bannir, en effet la notion de plaisir est très importante à préserver, l’équilibre alimentaire repose donc sur une notion simple : manger de tout en quantité raisonnable, afin de couvrir les besoins de notre corps.

Essayez d’opter pour :
Au petit déjeuner : 
- 1 boisson chaude, 
- 1 produit céréalier (céréales ou pain), 
- avec 1 CàC de sucre ou confiture ou miel ou chocolat en les variant,
- un laitage,
- et une portion de fruit ou un jus de fruit (pur jus).

Au déjeuner et dîner :
Visualisez une petite assiette de crudité, une grande assiette avec 1/3 de protéines animale ou végétales, 1/3 de légume cuit, 1/3 de féculents OU pain, votre repas devant comprendre :
- au moins 250 g de légumes, 
- 1 portion de viande, poisson ou oeufs ou protéines végétales en les variant sur une semaine, 
- un féculent ou pain, 
- 1 laitage ou fromage, 
- 1 fruit cru ou cuit ; 
- avec une juste quantité de matières grasses soit 1 CàS environ.

Notez que ce modèle n’est pas figé : il est possible de faire un plat unique sur le déjeuner par exemple avec un peu moins de légumes et plus de produits céréaliers et d’inverser la tendance pour le dîner, afin de finalement équilibrer votre alimentation sur une journée entière et même sur une semaine !

Dans la vidéo ci-dessous, vous allez retrouver quelques astuces pour mettre cela en place facilement. Bon appétit, et bon équilibre !

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Le plus craquant des petits déjeuners !

Posté le 26 octobre 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Le petit déjeuner est un repas important (mais vous savez qu’il existe des plans de repas “sans petit déjeuner”) et il est intéressant de choisir des produits de qualité, suffisamment rassasiants. En plus du pain frais, il est courant d'avoir dans ses placards des biscottes, pains grillés, krisprolls, wasas...

La recette de base de ces aliments les rapproche du pain avec une base de farine, d’eau, de sel, de levure, auxquels sont souvent ajoutés des sucres et des matières grasses. Ces aliments bénéficient d'une image diététique car ils sont léger, mais en réalité il sont desséchés et ainsi concentré en calories.

Alors comment bien les choisir et quel point surveiller ?
- La valeur calorique :
Le pain, c'est en moyenne 250 kcal pour 100 g. Ici en desséchant le produit et selon la recette, on atteint 380 à 450 kcal pour 100 g.

- La taille de la portion :
Les biscottes pèsent en moyenne entre 8 et 9 g, ainsi on compte 2 biscottes pour remplacer 30 g de pain. Mais attention aux grilletines et krisprolls sont plus lourds et donc plus riches à l'unité. Les tartines grillés type Pain des fleurs restent légères et on peut donc en compter 3 pour 30 g de pain. Il existe également des mini-biscottes parfois intéressantes pour ajuster la portion à ses besoins.

- La composition en graisses :
Le taux de matières grasses moyen de ces produits est de 5% MG, ce qui reste raisonnable. Mais certains sont plus riches comme notamment les produits au goût brioché qui peuvent aller jusqu'à 15 g pour 100 g.

- La composition en sucres :
La base de farine en fait bien-sûr des produits riches en glucides complexes. Mais limitez également les ajouts de sucre dans la recette.

- La qualité de la farine :
En choisissant des produits à la farine complète, vous pouvez couvrir vos besoins en fibres de 30 g par jour, mais encore plus en cas de constipation. Les Wasa fibres sont alors championnes avec 23 g de fibres pour 100 g contre 3 g en moyenne pour les autres produits.

Attention aux “crakers” riches en graines qui ne sont pas vraiment comparables au pain. En raison de leur importante richesse en graines, ils sont bien plus riches en lipides (plus de 30 %) et atteignent environ 530 kcal pour 100 g. L'avantage est en effet la qualités des graisses qu'ils contiennent, mais il est important de les modérer.

A vous de jouer et bon petit déj’ !

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Un dernier mot sur la méthode

La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.

Dr Jean-Michel Cohen
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