Posté le 28 juin 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
L'été est une période marquante dans un régime et ce pour plusieurs raisons. Voici quelques conseils pour éviter de prendre du poids tout en se faisant plaisir.
Un corps au top
La plupart des gens essayent d'avoir un corps au top de ce qu'ils pensent devoir être pour l'été. Tout d'abord parce que l'on s'habille plus légèrement voire même on se dénude à la plage ou à la piscine.
Mais n'oublions pas que le poids reste une gestion et une stratégie durable sur l'année qui reste à moduler selon la période de l'année, la volonté...
Ne cherchez pas à vous affamer à outrance pour l'été, au risque de craquer davantage par la suite.
Nouvelle alimentation
Le changement de saison, la chaleur, nous imposent de réinventer notre alimentation et de trouver nos marques sur un nouveau modèle.
Il est plus naturel en été d'aller vers un choix d'aliments plus sain. Nous mangeons plus naturellement des fruits et légumes crus qui sont magnifiques, colorés et à pleine maturité, alors que les fritures, plats à la crème ou en sauce nous font moins envie.
Pensez surtout à garder l'équilibre :
- les fruits ne sont pas à volonté (2 à 3 par jour),
- ne négligez pas les protéines mais n'abusez pas du fromage dans les salades,
- dosez l'huile car 1 cuillerée à soupe apporte 90/100 kcal,
- et profitez des barbecues en limitant les chipos, merguez...
Les tentations, attention aux écarts
C'est la saison des vacances souvent associées à plus de convivialité en famille, entre amis… Se relâcher totalement pendant les vacances avec objectif de reprendre au retour est une stratégie risquée qui rend la reprise très difficile.
Dans l'idéal, optez pour le 50/50 :
Cela consiste à doser. Vous gardez alors un pied dans le régime sur un repas (légumes, viandes maigres, poissons maigres, laitage, fruit) en surveillant l'assaisonnement et sur l'autre repas, plaisir-contrôlé.
Dans le repas plaisir, maxi 2 éléments plaisir, le 3ème plus sage (exemple 1: entrée plaisir + plat plaisir à compléter avec une salade de fruits / exemple 2: entrée crudités au vinaigre + plat plaisir + dessert plaisir).
Dans l'idéal, le petit déjeuner reste classique et dosé. Si vous souhaitez une viennoiserie, préférez un simple croissant, une brioche ou un pain au lait, évitez les viennoiseries complexes et fourrées.
Le goûter-glace :
Un Magnum c'est 280 kcal, autant dire que ce type d'ajout quotidien coûte cher.
Intégrer ce plaisir 2 à 3 fois maximum par semaine et préférez les boules de glaces et même un sorbet qui sera moins calorique. Équilibrez sur la journée.
L'apéritif :
Ce petit repas est particulièrement stimulant pour l'appétit. Les biscuits apéritifs, rillettes/cacahuètes sont des bombes caloriques et sous un faible volume, on arrive facilement aux calories d'1/2 repas.
N'oubliez pas qu'1 verre d'alcool dans les proportions habituellement servies, c'est environ 100 kcal. Une consommation à doser !
Pour conclure, il n'est pas rare que la prise de poids moyenne oscille entre 500 g et 2 kg pendant les vacances selon que l'on ait été plus ou moins sérieux.
Aussi, revenir avec un poids stable est une bonne nouvelle ! N'hésitez à faire un rattrapage quand c'est possible, à vous peser 1 fois par semaine et à être actif physiquement (nager, marcher, danser) afin d'éviter la douche froide au retour !
Plus de détails dans la vidéo :
Posté le 21 juin 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
On observe déjà hormonalement de grands changements au cours de notre vie : la puberté est le premier ; puis plus particulièrement pour les femmes, la contraception, la grossesse, l’allaitement, la ménopause...
Mais la période qui semble charnière aujourd’hui est celle qui court de l'adolescence à l'âge adulte, de 15 à 35 ans, où l'on observe la plus forte augmentation du surpoids et de l'obésité. L’activité physique est souvent diminuée, alors qu’elle était imposée à l’école, tout comme le régime alimentaire dicté par les parents et/ou la cantine.
Par ailleurs, on observe d’autres étapes, qui vont encore modifier le temps que l’on accorde à la pratique d’un sport comme la prise d’un nouvel emploi, un travail posté ou de nuit, l’arrivée d’un enfant ! Notre routine est chamboulée et cela peut se traduire par une prise de poids.
Ensuite, le stress induit par le mariage ou une séparation, le chômage ou encore la retraite mais aussi le confinement, sont autant d'événements qui jouent directement sur nos comportements alimentaires, par des grignotages plus particulièrement.
Les prises de poids liées à un choc émotionnel sont aussi très courantes. En effet, lors de périodes très difficiles émotionnellement, il est tout à fait normal de compenser en allant vers une alimentation plus facile, en recherchant du plaisir et du réconfort dans le sucre notamment, en allant vers des aliments plus consistants et riches parce que l'on se sent extrêmement fatigué, en cherchant à se protéger inconsciemment avec des kilos en plus, comme une carapace corporelle.
Ce qu’il faut retenir ici, c’est qu’il est important de comprendre une prise de poids ou masse graisseuse afin d’agir en conséquence : faire un état des lieux, identifier les soucis sous-jacents afin de lever ses barrières et adopter un meilleur comportement !
Pour en savoir plus, regardez ma vidéo du jour :
Posté le 24 mai 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Les vidéos parlant de régimes miraculeux divers et variés sont tellement nombreuses sur cette dernière ligne droite avant l'été, que le thème du jour c'est comme imposé à moi et j'ai décidé aujourd'hui de vous décrypter 2 vidéos.
Le régime Thonon
Tout d’abord le régime Thonon. Il s'agit d'un régime qui a plus de 30 ans. La promesse de perte de poids rapide jusqu'à 10 kg sur cette courte durée lui vaut son succès !
En pratique, la formule propose sur 2 semaines une alimentation très hypocalorique et hyperprotéinée. La carence en glucides et lipides sera très importante. Les journées de menus sont à environ 600 kcal, avec un cheat meal pour un plaisir de temps en temps. Une formule qui n'a rien d'éducatif !
Il est ensuite prévu 1 semaine de stabilisation par kilo perdu. Il faut rappeler que cette stabilisation n'a rien d'une garantie contre la reprise des kilos. Il s'agit d'une transition et rééquilibrage alimentaire conservant au départ un déficit en calories. L'augmentation se fera au fur et à mesure.
Plus un régime est restrictif, plus les effets secondaires sont nombreux et c'est le cas avec le régime Thonon qui prévient de risques de fatigue intense, fonte musculaire, effet yoyo…
-40 kg en 4 mois ?
Ensuite, Daniil le Russe, qui a perdu 40 kg en 4 mois et propose, sans être professionnel de la nutrition, un discours assez honnête sur son parcours personnel, sans démarche commerciale. Sa perte de poids est basée sur une réduction calorique importante par rapport à son alimentation précédente. On notera qu'une réduction de - 500 kcal par jour permet de perdre 2 à 4 kg/mois.
A cette réduction, il associe une activité physique assez intense et régulière qui vient booster sa perte de poids, puisqu'il court 30 à 50 minutes par jour et associe des exercices ciblés (abdos...). Il insiste sur le côté boostant de l'activité physique qui déclenche la sécrétion d'endorphines, hormones du plaisir qui participent à sa motivation.
Soulignons l’honnêteté de son discours, puisqu'il rappelle que le fantasme d'un produit secret qui fait fondre les kilos... est infondé ! Mais n'oublions pas que l'enjeu d'un régime est une modification alimentaire durable. L'activité physique est également à envisager sur la durée. Inutile de chercher un rythme intense sur une courte durée, puis plus rien !
Le corps bénéficie d'un système de protection naturelle au-delà duquel il met en place des épargnes qui vont ralentir la perte.
Un programme doux, qui conserve le plaisir, préserve la santé et évite les craquages sera toujours préférable si l'on regarde la réussite sur le long terme.
Voici ma vidéo réaction à ces 2 types de régimes. D'ailleurs, êtes-vous bien abonnés à la chaîne ?
Posté le 17 mai 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Chaque année au printemps de nombreux régimes fleurissent ! Ils ont des promesses simples, sont rapides, soutenus par une star puis disparaissent jusqu’à la prochaine saison ! Faisons le point sur les régimes à la mode.
Le Régime cétogène
Une promesse simple : perdre du poids en mangeant du gras. Il s’agit d’un régime très riche en graisses et normalisé en protéines qui limite la consommation de glucides (sucres) à 50 g maxi par jour. Les aliments transformés supprimés, mais aussi les féculents et légumineuses, les fruits… et même certains légumes. C’est un régime d’exclusion, qui ressemble à Atkins.
Le foie va fabriquer des corps cétoniques, le corps est en cétose, machine à faire brûler les graisses ce qui entraîne une diminution de l’appétit. Cependant cela peut engendrer des soucis de santé : nausées, constipation, maux de tête, mauvaise haleine, principalement lié à une déshydratation et inévitablement un effet yoyo à l'abandon du régime
Une exception pour le sans sucre
Dans les régimes sans sucre ou presque, on n’élimine pas complètement le sucre, pas moins de 80 g par jour, en sélectionnant des aliments à IG bas et/ou pauvres en glucides, afin de se déshabituer du goût sucré, particulièrement conseillé en cas de diabète, de stéatose hépatique également.
Le jeûne intermittent
Promesse : un jeûne pendant 16 h, on mange sur une fenêtre de 8h. Cependant il faut avoir sur ces 8 h un modèle alimentaire contrôlé ! Le but n’est pas de manger en 8 h, ce que vous auriez mangé habituellement sur 24. Il peut être intéressant pour améliorer ou relancer l’amaigrissement dans le cadre d’un programme alimentaire sain et équilibré, il ne s’agit pas de faire n’importe quoi sur 8 h...
Le jeûne total
Sa promesse : perdre du poids en jeûnant, simplement en s’hydratant. Cette pratique du jeûne total n’est pas nouvelle ! Ici aucune connaissance nutritionnelle n'est requise, l’organisme puise dans ses réserves, la faim disparaît au bout de 2 à 3 jours. Cependant l’organisme puise dans ses organes nobles, une fonte musculaire apparaît, entraînant une forte reprise de poids dès l’arrêt du jeûne.
Les monodiètes
Même promesse que le jeûne en faisant une crue de fruits, pomme ou raisins pour les plus célèbres, qui entraîne les mêmes conséquences que le jeûne totale : à éviter !
Le Régime bio ou les régimes végétariens
Leur promesse : perdre du poids en mangeant Bio et/ou végétarien. Si on a une conscience alimentaire, que l’on ne surconsomme pas, que l’on fait des choix judicieux en effet cela peut engendrer une perte de poids, cependant il existe des aliments transformés dans le bio ou d’origine végétale, des aliments qui ne sont pas moins gras ou sucré s’ils sont BIO ; aussi comme pour le jeûne intermittent, il faut un cadre et une ligne de conduite pour avoir de vrais résultats.
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Notons pour finir que dans tous les régimes : il faut une modification du comportement alimentaire à court et long terme, des systèmes de relance, de rattrapage afin que le plaisir reste au cœur de votre alimentation !
L’accompagnement est également un élément important pour vous porter tout au long de votre programme, vous en apprendre toujours plus sur la nutrition et vous préparer à l’après régime !
Pour aller plus loin, je vous explique tout cela en détails sur cette vidéo :
Posté le 3 mai 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Je tiens aujourd'hui à vous parler plus précisément d'un indicateur important dans votre démarche minceur : votre poids. Pour commencer, il ne faut pas oublier que voir ce chiffre diminuer n'est pas la seule raison qui vous pousse à vouloir maigrir.
Certes, savoir que l'on est en surpoids ou obèse est une motivation, mais c'est avant tout pour se sentir mieux dans sa peau, se libérer d'un complexe, modifier son corps, ne pas changer de garde robe, pour une occasion spéciale comme un mariage.
La démarche principale et la plus difficile à évaluer étant dans le fond d'accéder à un état de mieux-être. Dans cette quête du mieux-être, nous entendons souvent parler de poids idéal. Cette notion assez subjective a plusieurs fois tenté d'être précisée et je tiens aujourd'hui à vous en dire plus.
Le modèle de Lorentz utilisé il y a de nombreuses années :
Cet indice se calcule en utilisant la formule :
- Homme :
Taille en cm - 100 – ((taille en cm - 150) / 4))
- Femme :
Taille en cm - 100 – ((taille en cm - 150) /2.5)).
Si vous faites 160 cm :
Femme : 160 - 100 – ((160 - 150) / 2.5)) = 56
Avec cette formule, on parle de surpoids si le poids dépasse 120% du résultat obtenu. C’est à dire 67.2 pour la femme d’1m60.
Ce modèle à l'inconvénient de donner un poids précis assez bas et non une fourchette de poids laissant place au ressenti de la personne et à des morphologies variables à poids égal.
L'indice de masse corporelle ou IMC :
Plus récent et plus connu, L'IMC est une grandeur qui permet d'estimer la corpulence d'une personne en fonction de sa taille et de son poids. L'IMC est le rapport du poids (kg) sur la taille au carré (m2) :
IMC = Poids (Kg) / (Taille(m) x Taille(m))
Interprétations des résultats:
18,5 < IMC < 24,9 = Poids santé = Poids normal
25 < IMC < 29,9 = Surpoids
30 < IMC < 34,9 = Obésité modérée
35 < IMC < 39,9 = Obésité sévère
40 < IMC = Obésité morbide
L'IMC n'est qu'une indication car il ne prend pas en compte les facteurs médicaux, la masse musculaire ou encore la masse osseuse. Il est important de ne pas stigmatiser les patients sur cette seule base d'évaluation.
La disposition de la graisse :
Cette notion est celle qui représente le plus d’intérêt pour évaluer l'état de santé. En effet, plus la graisse est répartie sur le haut du corps et notamment en intra-abdominal, autour des organes nobles, plus le risque sur la santé est important.
On calcule alors le tour de taille en cm / tour de hanches en cm.
Le résultat doit se situer entre 0.64 et 0.85 pour une femme et entre 0.85 et 1 pour un homme, indépendamment du surpoids.
Une graisse mal disposée favorise : l'apparition de maladies métaboliques (diabète, hypercholestérolémie, hypertriglycéridémie), de la goutte, de calculs, d'hypertension et de troubles cardiaques, de varices, de cancers, d'accidents chirurgicaux liés au risque anesthésiste, d'usure des articulations, de troubles gynéco et pendant la grossesse, de troubles de la libido...
N'oubliez pas d’utiliser ces informations comme une aide à l'évaluation de votre objectif. Mais nous sommes là pour vous guider et vous accompagner sans culpabiliser ni stigmatiser et en restant à l'écoute de votre demande qui reste toujours très personnelle !
Pour calculer votre poids idéal, voici quelques formules pour vous aider !
Posté le 6 avril 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
En matière de poids et encore plus de perte de poids, il est clair que les hommes et les femmes ne sont pas à égalité. Je vous propose un petit tour de piste de ce qui se passe à différentes étapes de la vie afin d'expliquer ces différences.
L'enfance :
Naturellement, l'enfant sait dire qu'il n'a plus faim et on apprend très tôt à associer le goût et le contenu calorique des aliments.
L'enfance pose également des bases importantes de la nutrition et de l'évolution du poids qui sont en lien avec :
- une prédisposition génétique isolée, mais également la transmission d'un modèle alimentaire,
- une manière de vivre, le mode de vie, le pouvoir d'achat ayant une forte influence.
Le rôle des parents est primordial car les prises de poids peuvent être associées à de mauvais choix alimentaires, trop de sollicitations et des placards pleins d'aliments tentants, un cadre trop strict ou à l'inverse trop de libertés.
L'éducation alimentaire est importante, associée à une incitation à la pratique d'une activité physique régulière. L'information et l'instruction de l'enfant et parfois de la famille entière est une base importante, mais on ne mettra jamais un enfant au régime.
Chez les jeunes femmes, à la puberté :
Sous l'influence des hormones, les filles développent de la graisse sur les cuisses, fesses, hanches et la poitrine. A cette âge les facteurs psychologiques sont importants et l'apparition de complexes est à surveiller.
De mauvais régimes trop stricts, trop de frustration mènent parfois à des troubles du comportement alimentaire et prédisposent au surpoids plus tard. Un équilibre alimentaire légèrement en dessous de la base suivie associée à de l'activité est suffisante.
A la ménopause :
La diminution des hormones féminines réoriente la répartition des graisses sur le haut du corps avec l'apparition de plus de ventre. Elle favorise également une fonte musculaire.
Une prise de poids de 4 à 5 kg est fréquente sans changer de modèle alimentaire. Une diminution de 200 à 250 kcal par jour suffit, et le sport est une base importante afin de conserver une silhouette harmonieuse.
Et chez les hommes ?
Les soucis esthétiques sont rarement une motivation à maigrir, mise à part en cas de soucis hormonaux très complexants. Chez l'homme le tissu adipeux est réparti principalement sur la partie haute du corps et la masse musculaire est plus importante.
Les amaigrissements sont plus rapides, surtout associés à une activité physique plus intense. Mais il ne faut pas oublier les bases de l'équilibre alimentaire et tout miser sur le sport !
Il faudra surveiller son alimentation encore plus en cas d'interruption brutale du sport. La graisse située au niveau de l'abdomen et donc du haut du corps présente plus de risques pour la santé cardio-vasculaire notamment car elle est au contact des organes nobles.
Prenez le temps de regarder cette vidéo où je vous explique tout en détails et si vous n’êtes pas encore abonné(e) à ma chaîne YouTube, allez-y, nous sommes déjà plus de 410 000 !
Posté le 22 mars 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
La graisse corporelle, également appelée tissu adipeux est un organe à part entière. Il s'agit en effet d'une zone molle du corps et d'un tissu vivant qui subit des modifications au cours de la vie.
La génétique est une part importante de notre composition corporelle, mais les événements de la vie jouent fortement. Pendant longtemps, on a cru que le stock d'adipocytes était défini pendant notre enfance. Cette hypothèse est en réalité fausse car de nouveaux adipocytes peuvent en réalité apparaître lors des grossesses, à la ménopause, avec certains traitements médicamenteux et lors de régimes à répétition.
Si les adipocytes peuvent apparaître, il est en revanche impossible de les faire disparaître. On pourra agir uniquement sur leur taille.
Le rôle des cellules graisseuses :
Les cellules graisseuses appelées adipocytes sont de grosses cellules 6 à 10% plus grosses que les autres cellules. Elles sont capables d'emprisonner des lipides qui représentent la réserve énergétique principale de l'organisme.
La nature étant bien faite, 1 g de graisse apporte 9 kcal alors qu'1 g de sucre apporte 4 kcal. Un stockage d'énergie astucieux qui occupe un minimum d'espace.
En cas de famine, de plus grande activité ou dans une démarche de régime hypocalorique, les adipocytes vont libérer leur stock de lipides qui sera utilisé comme carburant. Ainsi, on peut dire que la graisse a permis à l'humanité de résister.
A l'inverse, si l'on mange plus que ce que notre corps dépense, les adipocytes se remplissent et on grossit. Les lipides sont par ailleurs indispensables à une bonne cicatrisation et sécrètent des hormones sexuelles.
Si ces graisses sont indispensables, avec un minimum vital de 10 à 13% chez les femmes et 2 à 5% chez les hommes, on considère qu'au-delà de 32% chez les femmes et 25% chez les hommes, on parle d’obésité.
La différence homme/femme :
Les femmes ont naturellement 2 fois plus de graisses que les hommes.
Chez l'homme le tissu adipeux est réparti principalement sur la partie haute du corps répartition androïde. Cette graisse située au niveau de l'abdomen et donc du haut du corps présente plus de risques pour la santé cardio-vasculaire notamment car elle est au contact des organes nobles. Elle représente toutefois l'avantage d'être perdue plus rapidement.
Chez l'homme les androgènes empêchent la synthèse de nouveaux adipocytes.
Chez les femmes le tissu adipeux est réparti principalement sur la partie basse du corps répartition gynoïde. Cette graisse située au niveau des cuisses, hanches et fesses est plus difficile à perdre, il faut un temps plus long de régime.
Les hormones sexuelles féminines sont responsables de cette répartition, l'augmentation des œstrogènes favorisant en effet la synthèse d'adipocytes.
A la ménopause, la diminution d'hormones féminines réoriente la répartition des graisses sur le haut du corps avec l'apparition de plus de ventre.
Toutefois, le tissu graisseux secrétant des hormones féminines, cette modification de répartition est moins visible sur les femmes ayant plus de masse grasse.
La cellulite :
Il s'agit là d'un terme 100% français pour définir le tissu adipeux situé surtout sur le bas du corps à l'aspect de peau d'orange. Cet aspect est en réalité le reflet des compartiments graisseux visibles à travers la peau quand leur volume augmente.
Bien sûr la perte de poids permet une diminution de la cellulite, mais il existe d'autres possibilités. Les crèmes amincissantes ont en réalité peu d'effet, mais c'est davantage le massage qui a un effet psychologique positif. Ces massages peuvent être réalisés avec des crèmes moins chères.
D'autres pistes :
- Les massages chez le kiné : ils ont l’intérêt d’agir en drainage lymphatique ce qui est très effet positif en cas de rétention d'eau, troubles de la circulation associés.
- Le palper rouler chez le kiné ou avec un appareil a un effet de courte durée.
- La cryothérapie à éviter en réalité car trop d'effets secondaires ont été constatés.
- Les draineurs sont sans effet direct sur les graisses, mais améliorent votre hydratation et limitent la rétention d'eau.
Pensez surtout, à moindre coût, à surélever les jambes pour dormir, à éviter les vêtements trop serrés, à diminuer le sel et à favoriser une activité physique régulière !
Regardez bien la vidéo ci-dessous, elle vous explique tout en détail !.
Posté le 15 fevrier 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Je suis vos demandes de thèmes pour ces vidéos et je fais aujourd'hui un tour au rayon des barres chocolatées. Ces barres sont positionnées par les industriels à mi-chemin entre les barres de céréales que l'on consomme peut consommer en en-cas et le chocolat produits plaisir par excellence.
En pratique, il s'agit de produits saveur chocolat qui ont le point commun d'être à la fois gras et sucrés, ce qui les rend très addictifs.
En plus d’aiguiser notre gourmandise, ces barres sont disponibles à peu près partout dans les distributeurs en raison de leur conservation facile à température ambiante, leur poids restreint et la valeur ajoutée intéressante.
En pratique, le marché est tenu par Mars, Nestlé et Ferrero.
Petit tour du rayon :
- Mars : 445 kcal/100 g 16% lipides 72% de sucres très peu de protéines 1 barre de 45 g = 200 kcal
- Snickers : 483 kcal/100 g 23% lipides 61% de sucres 1 barre de 50 g = 240 kcal
- Lion : 493 kcal/100 g 23% lipides 65% de sucres 1 barre de 42 g = 207 kcal composition moins bonne
- Kinder Bueno : 572 kcal/100 g 37.3% lipides 49.5% de sucres 1 barre de 43 g = 245 kcal composition moins bonne
- Bounty : 487 kcal/100 g 26% lipides 59% de sucres 1 barre de 57 g = 277 kcal
- Twix : 493 kcal/100 g 24% lipides 65% de sucres 1 barre de 20 g = 98 kcal- Kit-Kat : 514 kcal/100 g 27% lipides 59% de sucres 1 barre de 41.5 g = 214 kcal
Mon bilan :
=> Il s'agit de produits gras et sucrés proches en moyenne à 480 kcal/100g
=> Même si le Bounty a une composition plus simple que les autres, la qualité des ingrédients est assez médiocre : sirops de sucre, huile végétale…
=> La variante se fait surtout sur le poids de la barre unitaire vendue. Plus la barre est grosse, plus la valeur calorique atteint des sommets.
En gourmandise de temps en temps, ce n'est pas un interdit, mais ces produits sont sans grand intérêt on y gagne en qualité et rassasiement à consommer 40 g de pain avec 20 g de chocolat OU 40 g de pain avec 30 g de fromage OU même 4 biscuits secs.
Vous aurez tous les détails en regardant cette vidéo qui à mon avis, aura beaucoup de succès :). A bientôt !
Posté le 8 fevrier 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Rappelons tout d’abord que nous avons une prédisposition génétique, avec une répartition des graisses plutôt gynoïde pour les femmes (partie basse du corps) et androïde pour les hommes (ventre et taille), que l’on retrouve aussi parfois chez les femmes ménopausées dont les œstrogènes sont en baisse.
Pour identifier cette obésité abdominale, le contrôle de l’Indice de Masse Corporel (IMC) doit être suivi par la mesure du tour de taille. Celui-ci ne doit pas excéder 94 cm chez les hommes et 80 cm chez les femmes.
De plus, avant de vouloir s’attaquer à votre ventre, il apparaît indispensable de prendre l’avis de votre médecin traitant, afin de contrôler une éventuelle éventration, réparable par chirurgie, distension des abdominaux ou colopathie.
Aujourd’hui, je vous ai passé en revu quelques “solutions” proposées sur le net pour perdre du ventre : sudation, effet de privation et apport en fibres, réduction des glucides, boire de l’eau et du citron ou des draineurs, consommer du psyllium et mucilage… Cependant aucune de ces promesses, hormis l’activité physique, ne vous permettra de cibler votre perte de masse grasse.
Je comprends tout à fait cette demande car nous avons tous une zone qui nous complexe et que nous aimerions voir fondre avant les autres. Mais la perte de masse graisse : c’est l’élimination de l’énergie sous forme de chaleur et les draineurs, les fibres, la sudation n’auront pas d’action sur le pourcentage de masse grasse de votre organisme
C’est l’association d’un programme de rééquilibrage alimentaire, manger mieux et pas nécessairement moins ; avec des exercices ciblés où vous souhaitez vous affiner et notamment la taille, qui vous permettra de muscler et raffermir votre ventre, et ainsi d’atténuer vos rondeurs.
Je vous laisse regarder la vidéo, vous verrez que certaines formules sont vraiment farfelues !
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Posté le 11 janvier 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Je suis très à l'écoute de vos besoins et c'est pour cette raison que je choisis aujourd'hui de répondre à des questions que vous me posez régulièrement. Tout d'abord, je tiens à vous rassurer, un régime est naturellement une modification de vos habitudes alimentaires et donc une perte de repères. Vous vous installez dans des habitudes alimentaires : de courses, de préparation de repas... et tout cela est un cadre habituel qui vous sécurise. Dès que vous cherchez à changer quelque chose dans votre vie, vous devez en quelque sorte vous réinventer un quotidien.
Mais ayez confiance, dès que ce nouveau comportement sera intégré comme nouvelle habitude, vous en tirerez tous les bénéfices, notamment bien-être, et une grande fierté ! Vos questions fréquentes :
Pourquoi mon poids stagne-t-il ?
- Le manque de précision dans le suivi est souvent la cause. Une fois le programme intégré, il est possible que vous accordiez un petit peu plus de souplesse sur les quantités, les assaisonnements, les choix d'aliments. De façon répétée, ces petits surplus finissent par compter !
- Les compartiments du corps. Notre corps se compose de graisse, de muscle, d'eau et d'os. Il existe des mouvements importants d'eau notamment qui expliquent pourquoi parfois la perte n'est pas visible sur la balance mais pourtant, vous vous affinez ! Pensez toujours à prendre vos mensurations en parallèle du programme et soyez patient(e).
- Plus on se rapproche de l'objectif plus la perte se complique et c'est tout à fait normal. Naturellement, le corps épargne et se protège. Revoyez bien votre objectif de départ qui est parfois trop ambitieux !
- Et n'oubliez pas que les balances sont parfois capricieuses.
Ma silhouette change mais je ne vois rien sur la balance ?
Il existe de nombreux mouvements entre les compartiments du corps qui peuvent parfois masquer le vrai poids et donner des décalages très importants sur les pesées qui finissent par disparaître avec le temps. Dans tous les cas, pesez-vous bien une fois par semaine, 2 fois maximum, prenez vos mensurations 1 à 2 fois par mois.
Si l'un de ces deux paramètres descend, c'est que le programme est efficace et n'oubliez pas que les vêtements sont également un bon témoin ! Et n'oubliez pas les photos avant/après qui vous permettent de voir évoluer votre silhouette, on a souvent une mauvaise évaluation de notre image.
Comment gérer les écarts ?
N’oubliez pas que l'équilibre se fait sur la durée. Inutile de vous peser le lendemain d'un écart, d'autant qu'il y a un décalage entre l'écart et la prise de poids. Pensez à compenser suite à l'écart avec un repas de rattrapage, le plus important reste de reprendre le fil du programme sérieusement. Nous avons tous besoin de plaisir, de convivialité, si vous dosez le rythme, les portions et les compensations, cela sera bénéfique sur la durée car vous éviterez une trop grande frustration !
Je grignote sans arrêt, que faire ?
Dans ce cas-là, il faut toujours trouver la cause : habitude, ennui, stress, hypoglycémies... Ensuite la priorité est d'y apporter une solution pour éviter le recours au placard pour une raison non alimentaire. Mangez suffisamment, fractionnez vos repas pour avoir des collations et aidez-vous de “Ma bulle bien-être” pour travailler la gestion du stress, des émotions. Pensez à avoir à disposition des crudités à croquer ou quelques laitages 0% si l'envie est trop forte.
Je ne peux pas me passer de sucre !
L'addiction au sucre est la plus forte de toutes. Notre programme sans sucre ou presque peut vous aider pour obtenir un sevrage stricte des sucres simples, base de votre guérison. L’apport en féculents est quant à lui maintenu afin de stabiliser les glycémies.
Par ailleurs, un complément de chrome peut vous aider, mais pensez toujours à demander une prise de sang à votre généraliste afin de s'assurer qu'aucun paramètre métabolique ou aucune carence n'est à l'origine de cette addiction.
J'ai froid tout le temps, pourquoi ?
Naturellement en perdant du poids, on perd de la graisse qui tient chaud. D'autant que la baisse des apports énergétiques par l'alimentation modère notre production de chaleur. Il est intéressant en parallèle de contrôler la thyroïde qui peut aussi générer de ce type de symptômes.
Mes médicaments vont-ils bloquer ma perte de poids ?
Il existe de nombreux médicaments qui sont responsables d'un ralentissement de l'amaigrissement. Les raisons de ce ralentissement sont doubles: il y a en général un ralentissement de votre activité physique, une petite augmentation de l'appétit, et parfois une augmentation de la rétention d'eau et de sel. Il vaut mieux accepter cependant de les prendre, car avec un peu de patience tout finit par rentrer dans l'ordre.
Deux choses peuvent améliorer la situation. D'abord la suppression du sel d'assaisonnement dans tous vos aliments pendant quelque temps, mais aussi une augmentation légère de votre activité physique notamment par une marche en fin de journée qui a la double vertu de faire dépenser un peu d'énergie et de modérer l'appétit.
Retrouvez toutes mes réponses à ces questions en vidéo et à bientôt pour de nouvelles informations !!!.
La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.