
Posté le 8 octobre 2025 par Dr Jean-Michel Cohen
Et si vous n’étiez pas seul(e) dans votre corps ? Avec près de 2 kg de microbiote, vous “partagez” votre intestin avec plus de micro-organismes que vous n’avez de cellules. Mais qui sont-ils, et quel rôle jouent-ils ?
Qu’est-ce que le microbiote intestinal ?
Le microbiote intestinal est cet écosystème complexe composé de bactéries, levures, virus et autres micro-organismes qui colonisent notre intestin. Il est unique à chacun, mais globalement nous hébergeons des milliers de milliards de ces petits habitants.
Il existe plusieurs types de microbiotes : sur notre peau, dans les poumons, la bouche… mais c’est l’intestin qui nous intéresse aujourd’hui. Ce microbiote interagit avec de nombreux systèmes de notre corps : digestion, immunité, voire humeur et fonctionnement cérébral via l’axe “intestin-cerveau”.
Microbiote et santé : allié ou ennemi ?
Lorsque cet équilibre est perturbé (on parle de dysbiose), cela peut favoriser des maladies métaboliques (diabète, obésité), inflammatoires ou auto-immunes.
Le microbiote aide à digérer ce que nous ne pouvons pas digérer seuls, notamment les fibres. Il produit aussi des composés utiles — vitamines, acides gras à chaîne courte — et module la réponse immunitaire.
Il existe des liens prometteurs entre microbiote et santé mentale : l’humeur, l’anxiété, le stress pourraient être modulés via les signaux intestin-cerveau.
Ce qui déséquilibre (et ce qui renforce) votre microbiote
Alimentation transformée, stress, anxiété, traitements répétitifs (antibiotiques) : autant de facteurs qui peuvent nuire à la qualité du microbiote. Vous le verrez dans la vidéo qui suit : notre organisme n’est pas toujours adapté aux additifs et aux aliments ultra-transformés.
À l’inverse, ce qu’on appelle les prébiotiques (ail, oignon, poireaux, fibres végétales) nourrit les bonnes bactéries, et les probiotiques (yaourts, produits fermentés, kéfir, choucroute) peuvent les enrichir.
Le tout forme un terrain fertile pour une flore saine. Mais attention : consommer un complément probiotique ne garantit pas une “guérison” instantanée. Les recherches sur les effets selon les maladies sont en cours.
Vers un microbiote personnalisé ?
La recherche avance : dans le futur, on pourrait analyser le microbiote de chacun, identifier un “profil idéal” adapté, et proposer des interventions ciblées pour prévenir des maladies ou favoriser la longévité.
Des expériences sur animaux montrent déjà des résultats étonnants : transférer un microbiote “sain” à des souris obèses a permis à ces dernières de perdre du poids. Mais pour l’humain, la prudence reste de mise.
Ainsi, agir sur son microbiote passe surtout par une alimentation diversifiée, riche en fibres, en plantes et en aliments fermentés.
Votre intestin, ce n’est pas juste un tube digestif : c’est un petit monde qui vous accompagne. Le microbiote n’est pas un simple concept à la mode : c’est un acteur central de votre santé.
Il n’y a pas de recette miracle, mais avec quelques choix alimentaires judicieux, vous pourrez durablement améliorer votre confort digestif et votre santé.
Regardez bien la vidéo qui suit, elle vous explique tout en détail.
Bon visionnage !
Posté le 1 octobre 2025 par Dr Jean-Michel Cohen
En France, nous aimons commencer la journée avec du pain, des biscottes… Mais le pain de mie a aussi sa place dans beaucoup de foyers. Pratique, moelleux, facile à conserver : il a su séduire nos placards. Mais derrière cette apparente simplicité, que trouve-t-on réellement dans ces fameuses tranches ?
La composition type d’un pain de mie industriel
Un pain traditionnel, c’est simple : farine, eau, levure, sel. Le pain de mie industriel, lui, joue dans une autre catégorie. La composition moyenne affiche souvent :
Résultat : 250 à 285 kcal pour 100 g, soit un peu plus que le pain classique (≈ 250 kcal/100 g). Rien de dramatique, mais la différence vient surtout du sucre et des graisses ajoutés.
Marketing et fausses promesses
Les industriels savent jouer avec les mots. “100 % mie”, “sans huile de palme”, “source de fibres”… autant d’accroches qui rassurent, mais qui ne changent pas grand-chose au fond.
Par exemple, certains pains de mie mettent en avant la mention “sans huile de palme”, alors que la recette n’en a jamais contenu. D’autres affichent “sans sucre ajouté”, ce qui peut prêter à confusion : il n’y a effectivement pas de sucre ajouté lors de la fabrication, mais le produit contient tout de même des sucres naturellement présents dans la farine ou issus du processus de cuisson.
Bref, il faut garder l’œil critique face aux slogans trop séduisants.
Le rayon diététique : pas toujours un bon plan
Les pains de mie “spéciaux” (sans gluten, enrichis en fibres, au soja…) se présentent souvent comme plus sains. Mais en lisant l’étiquette, on découvre parfois une liste d’ingrédients longue comme le bras : amidons modifiés, huiles hydrogénées, épaississants…
Parfois, le produit santé est en réalité plus transformé qu’un pain de mie classique. Moralité : diététique ne rime pas toujours avec équilibre.
Un choix de modération
Faut-il bannir le pain de mie ? Bien sûr que non. Il dépanne, il se conserve, et deux tranches le matin (≈ 50 g) peuvent très bien rentrer dans une alimentation équilibrée. Mais il ne remplacera jamais le bon pain du boulanger, à la croûte craquante et à la mie authentique, que l’on prend le temps de mâcher, savourer et qui nous rassasie davantage.
Et si vous voulez garder votre pain plus longtemps, le congélateur reste votre meilleur allié. Un petit passage au grille-pain et vous retrouvez presque la magie de la boulangerie, sans additifs.
Le pain de mie est pratique, mais plus sucré, plus salé et plus transformé que le pain artisanal. À consommer avec modération et avec un peu de recul… De mon côté, je reste sur la baguette “tradition”.
Jetez un coup d'œil sur la vidéo qui suit, je vous détaille plusieurs pains de mie de consommation courante. Et il y a quelques surprises, notamment sur celui du rayon diététique ! Et ce n’est pas une bonne nouvelle.
Bon visionnage :)
Posté le 23 septembre 2025 par Dr Jean-Michel Cohen
Faire ses courses aujourd’hui, ce n’est plus seulement remplir son caddie : c’est aussi déjouer des pièges marketing, lire des étiquettes parfois incompréhensibles et chercher le bon équilibre entre plaisir et santé.
Le livre Le guide d’achat pour bien manger (First Éditions, 2025) propose justement d’y voir plus clair. Petit tour d’horizon.
Entre progrès et surprises dans les rayons
Chaque année, de nouveaux produits apparaissent dans les supermarchés. Bonne nouvelle : la qualité de certains ingrédients tend à s’améliorer, grâce aux choix des consommateurs. Moins de conservateurs, davantage de transparence…
Mais tout n’est pas rose. Souvent, les innovations s’accompagnent d’une augmentation du sucre ou des graisses. Ce duo redoutable « gras-sucré » stimule nos envies et encourage la surconsommation. Autrement dit, si l’offre évolue, la vigilance reste nécessaire.
Le cas particulier des alternatives végétariennes
Réduire la consommation de viande est une tendance forte, mais attention : toutes les alternatives végétariennes ne se valent pas. Derrière des appellations séduisantes comme « steak végétal », on trouve parfois peu de protéines, beaucoup d’ingrédients et un marketing bien plus flatteur que la réalité.
Le soja, très présent, pose aussi question en raison de ses phytoestrogènes. Consommé en excès, il pourrait avoir des effets sur la santé. Cela ne veut pas dire qu’il faut l’exclure, mais plutôt le diversifier et ne pas en faire la base unique de son alimentation.
L’industrialisation de l’alimentation : entre nécessité et vigilance
Depuis vingt ans, l’industrialisation a transformé notre alimentation. Certes, elle a démocratisé l’accès à des produits variés et sûrs sur le plan hygiénique. Mais elle a aussi bouleversé nos habitudes.
Le pain n’est plus seulement farine et eau, les produits laitiers sont devenus un labyrinthe, et les plats préparés affichent des compositions parfois éloignées de la cuisine maison.
Pourtant, cette évolution répond à nos modes de vie modernes : manque de temps, familles pressées, célibataires sans envie de cuisiner. Refuser totalement ces produits n’est pas réaliste ; mieux vaut apprendre à choisir.
Le rôle du consommateur dans le changement
Les industriels le disent sans détour : leur mission n’est pas de soigner, mais de répondre à la demande. Cela signifie que le consommateur a un vrai pouvoir. Quand le public s’est mobilisé contre l’huile de palme ou les sirops de glucose-fructose, de nombreux fabricants ont revu leurs recettes.
Ce sont nos choix, répétés chaque jour, qui orientent le marché. Mais pour choisir, encore faut-il savoir décrypter une étiquette et identifier les bons critères d’achat. C’est là que ce guide trouve toute sa place.
S’informer pour mieux remplir son panier
Bien manger aujourd’hui ne consiste pas seulement à compter calories ou grammes de sucre : il s’agit de conjuguer santé, plaisir et praticité. Le consommateur moderne achète 80 % de ses produits en supermarché, exposé à des sollicitations constantes.
D’où l’importance de guides pédagogiques, pour distinguer le bon du moins bon, éviter les pièges marketing et garder la main sur son alimentation. Car oui, bien manger au supermarché, c’est possible, à condition d’avoir les bonnes clés en main.
Regardez la vidéo qui accompagne l’article et vous verrez comment “Le guide d’achat pour bien manger” va vous aider dans vos choix alimentaires tant pour votre plaisir que pour votre santé !
Bon visionnage ??
La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.