Posté le 11 mars 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Cultivé depuis l’Antiquité, le riz est aujourd’hui la céréale la plus répandue dans le monde. En France, la consommation se situe entre 2 à 4 kg par an et par habitant. Il en existe une très grande variété, entre 7 000 et 10 000.
On peut les regrouper en trois catégories suivant leur forme : le riz long grain, le riz à grain moyen et le riz à grain court ou riz rond. Voyons cela de plus près.
Le riz blanc apporte une grande quantité de glucides complexes, essentiellement sous forme d’amidon (78 g pour 100 g de riz sec). Les grains d’amidon sont de très petite taille et seront donc très facilement digérés. Il contient par ailleurs une quantité non négligeable de protéines végétales (6,5 %) et ces protéines sont dépourvues de gluten. Il est donc tout indiqué en cas d’intolérance au gluten ou maladie coeliaque.
Le riz blanc subit un blanchiment qui supprime la couche externe du grain de riz, éliminant 80 % des fibres, il est donc préconisé pour certaines infections intestinales.
Ce traitement élimine également l’acide phytique et améliore l’absorption de ses minéraux : potassium (98 mg pour 100 g), magnésium (35 mg pour 100 g) et phosphore (100 mg pour 100 g).
Le riz complet ou riz brun est intéressant sur le plan nutritionnel pour sa richesse en fibres.
Le riz rouge de Camargue est un riz complet teinté de façon naturelle.
Le riz étuvé subit un traitement thermique qui permet de faire migrer les vitamines et minéraux du germe et des enveloppes vers l’intérieur du grain de riz, et ainsi d’améliorer ses valeurs nutritionnelles.
Les riz parfumés sont aujourd’hui la plus grande part de marché de ce rayon : il s’agit de riz long blanc ou étuvé : basmati, thaï, riz du Vietnam ou Surinam ; ils se caractérisent par leurs grains plus fins et plus longs et sont surtout plus aromatiques.
Enfin, on trouve en rayon du riz sauvage seul ou en mélange avec du riz blanc. Il se présente sous forme de grains noirs et allongés qui ressemblent à des grains de riz, mais issus en réalité d’une plante graminée aquatique ou terrestre.
Il ne s’agit pas réellement de riz. Sa valeur nutritive est intéressante, car il est riche en protéines, et particulièrement en lysine, un acide aminé limité dans les autres céréales.
Le riz complet est intéressant pour un complément en fibres. Pour les intestins fragiles, préférez le riz blanc. Au-delà de ce critère, le choix du riz se fera surtout en fonction de vos goûts. Basmati, du Surinam, thaï… présentent chacun des parfums différents.
Les sachets cuisson, non indispensables, font également flamber le prix au kilo. Les riz à poêler ne sont pas un bon choix : même si leur préparation est ultra rapide et qu’ils sont de ce fait ultra tentants, le prix, encore une fois, grimpe et vous ne maîtrisez plus ce que vous consommez : ajout systématique d’huile, d’arôme et plus ou moins de… sucre !
De même que pour les pâtes, le riz à cuisson rapide type 3 minutes est un riz précuit puis déshydraté afin d’abréger le temps de cuisson. Il a une apparence sèche et légère. Il a peu de goût, moins de valeur nutritive et est plus coûteux que le riz blanc. De plus, ce procédé en fait un riz à l’index glycémique plus élevé qu’en temps normal, à éviter !
Dans la vidéo qui accompagne cet article, je vous parle de ces différents riz plus en détail. Riz Masmati, riz thaï ou riz noir ? Laissez-moi vous aider à y voir plus clair !
Posté le 4 mars 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
L'idée que certains aliments peuvent booster votre libido et améliorer vos performances sexuelles est aussi vieille que l'humanité elle-même. Mais qu'en est-il vraiment ? Sont-ils le fruit de croyances populaires ou possèdent-ils réellement des vertus aphrodisiaques ? Aujourd’hui, petit voyage nutritionnel entre science et tradition.
Les aliments dits "aphrodisiaques" tirent leur réputation de diverses sources : leur composition chimique, leur forme, ou encore les croyances ancestrales. D'un point de vue biologique, certains de ces aliments contiennent des composants tels que des phytonutriments, des flavonoïdes, ou encore des hormones qui pourraient théoriquement influencer notre désir et nos capacités sexuelles.
La vanille, par exemple, séduit par son arôme sensuel, tandis que la cannelle stimule par son goût épicé. Les amandes, riches en vitamine E, sont également célèbres pour leurs prétendues propriétés aphrodisiaques.
Au-delà des explications biologiques, l'aspect psychologique joue un rôle crucial dans l'effet des aphrodisiaques. La forme suggestive du gingembre ou la réputation séculaire du chocolat comme précurseur des endorphines, les "hormones du bonheur", contribuent à leur potentiel aphrodisiaque.
L'environnement, l'ambiance, et même notre état d'esprit peuvent amplifier ou diminuer l'effet désiré. En effet, le pouvoir de suggestion et le contexte dans lequel ces aliments sont consommés peuvent être tout aussi importants que leurs composants chimiques.
Parmi les aliments souvent cités, on trouve le safran, loué pour ses vertus excitantes et antidépressives, les huîtres, riches en zinc et stimulantes pour la production de testostérone, ou encore le piment, connu pour son effet excitant.
L'avocat, avec sa forme évocatrice et sa richesse en acides gras insaturés, est aussi souvent recommandé pour stimuler le désir.
Si l'efficacité réelle des aliments aphrodisiaques reste sujet à débat, il est clair que l'association d'une alimentation équilibrée à un état d'esprit positif peut contribuer à une vie sexuelle épanouie.
Les aliments aphrodisiaques agissent peut-être plus sur notre psyché que sur notre corps, mais si le résultat est là, pourquoi s'en priver ? Après tout, la quête du plaisir est aussi ancienne que l'humanité elle-même, et si ces aliments peuvent y contribuer, même modestement, ils méritent sans doute leur place dans notre alimentation... et notre imaginaire.
Dans la vidéo qui suit, je vous décris 10 des ces aliments que j'ai sélectionné pour vous. Bon visionnage, et bon appétit !
Posté le 26 fevrier 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Les reins sont des organes essentiels pour la santé de notre corps. Ils sont chargés de filtrer les déchets et les toxines, et maintiennent l'équilibre des fluides dans notre organisme. Il est donc crucial de prendre soin de leur santé, notamment en adoptant une alimentation appropriée.
Sel et hypertension artérielle
Une consommation excessive de sel peut entraîner une augmentation de la pression artérielle, ce qui peut endommager les reins à long terme. Il est recommandé de limiter la consommation de sel en faisant attention à l’ajout systématique de sel à table sans goûter mais aussi aux aliments transformés/préparés riches en sodium.
Excès de protéines
Les protéines sont importantes pour notre santé, mais un excès de protéines, en particulier d'origine animale, peut surcharger les reins. Il est conseillé de surveiller sa consommation de protéines, on compte en effet 1 à 2 portion de viande poisson ou oeufs chaque jour et de varier les sources en adoptant des menus végétariens sur plusieurs repas chaque semaine.
Phosphore
Un excès de phosphore dans l'alimentation peut aggraver les problèmes rénaux, car il peut entraîner des complications osseuses. Il est recommandé, en cas d’insuffisance rénale, de limiter la consommation d'aliments riches en phosphore, tels que les produits laitiers et les aliments transformés.
Sucre
Une consommation excessive de sucre peut contribuer à l'obésité et au diabète, ce qui peut à son tour endommager les reins. Il sera important de cadrer sa consommation de produits et boissons sucrés dans votre alimentation quotidienne, notamment en ne dépassant pas 10% de votre Apport Énergétique Total, journalier sous forme de sucres.
Eau peu salée
L'eau est essentielle pour la santé rénale car elle aide à éliminer les toxines du corps. Il est recommandé de boire suffisamment d'eau, de préférence de l'eau peu salée, pour soutenir la fonction rénale.
Fruits et légumes
Les fruits et les légumes sont riches en vitamines, minéraux et antioxydants, qui sont essentiels pour la santé des reins. Ils sont également faibles en calories et en sodium, ce qui en fait d'excellents choix pour une alimentation rénale saine.
Bonnes graisses (oméga-3)
Les graisses saines, comme les oméga-3 trouvés dans le poisson, les noix et les graines, peuvent aider à réduire l'inflammation et à protéger la santé cardiovasculaire, ce qui est bénéfique pour les reins.
Certains types de graines, comme les noix, sont riches en antioxydants et en nutriments qui peuvent aider à soutenir la santé des reins. Il est recommandé d'inclure une petite quantité de graines dans votre alimentation quotidienne.
Pour maintenir la santé de vos reins, et plus encore en cas d’insuffisance déclarée, il est important de suivre ces conseils pratiques :
- Limitez la consommation de sel.
- Surveillez votre apport en protéines.
- Choisissez des aliments faibles en phosphore.
- Réduisez la consommation de sucre.
- Favorisez l'hydratation et les aliments riches en nutriments.
En suivant ces recommandations, vous pouvez aider à protéger la santé de vos reins et à prévenir les complications liées aux maladies rénales.
Pour mieux comprendre, vous pouvez regarder la vidéo qui accompagne cet article, cela illustrera mes propos !
Posté le 19 fevrier 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Aujourd’hui, testons les purées ! Faite maison ou industrielle, quels sont les apports nutritionnels de la purée de pommes de terre bien sûr, mais pas seulement…
Si les purées surgelées ou fraîches sont assez bien composées et nécessitent peu d’additifs, le constat est bien différent pour les purées en flocons. La purée en flocons est réalisée à partir de pommes de terre qui sont cuites, écrasées et déshydratées, permettant ainsi une longue conservation.
Avant séchage, du lait, du sel, des stabilisants, des épices et/ou des antioxydants peuvent être ajoutés. Les purées en flocons industrielles contiennent essentiellement les glucides naturellement présents dans la pomme de terre. Les valeurs nutritionnelles, une fois reconstituées avec de l’eau et/ou du lait, sont assez proches d’une purée classique, mis à part la vitamine C qui a subi une perte importante.
La cuisson et la déshydratation augmentent également l’hydrolyse de l’amidon, rendant sa digestion et donc l’assimilation des glucides plus rapide. La purée sera moins rassasiante. Une fois reconstituées, les versions nature ne présentent pratiquement pas de lipides, contrairement aux dénominations spéciales telles que « gourmande », « à l’ancienne », qui contiennent des ajouts de fromage, crème, beurre ou huile…
On trouve des pommes de terre frites de différentes tailles et formes, mais également des préparations élaborées à base de pommes de terre, comme les pommes noisettes (pommes de terre frites à base de purée), les pommes duchesse (purée de pommes de terre additionnée d’oeufs et façonnée en diverses formes, généralement en rosaces), les pommes dauphine (mélange de purée de pommes de terre et de pâte à choux) ou encore les röstis.
Pour les purées : optez pour une surgelée nature ou une purée de pommes de terre en flocons nature, c’est-à-dire qui ne soit pas déjà à base de lait entier, de crème ou de fromage. Idéalement, la composition ne doit présenter qu’un unique ingrédient : la pomme de terre.
Pour les préparations à base de pommes de terre : préférez les produits avec un taux important de vraies pommes de terre et non de pommes de terre déshydratées, et avec un minimum d’huile (moins de 5 % de lipides). On fuit les longues listes d’additifs, l’amidon modifié et l’huile de palme. Dans tous ces produits, le sel est également un critère important à surveiller. Un dosage inférieur à 1 g pour 100 g reste un maximum à retenir.
Pour les purées : les dénominations comme « saveurs à l’ancienne », « saveurs d’autrefois » ou « gourmande » traduisent l’ajout de matières grasses et souvent d’additifs…
Les purées de légumes déshydratées, qui restent essentiellement à base de pommes de terre ne remplacent pas une portion de légumes.
Pour les préparations à base de pommes de terre : les frites au four contiennent un enrobage qui vient allonger la liste des ingrédients, d’autant qu’elles ne sont pas nécessairement moins grasses que les autres. Évitez les potatoes, malgré leur image plus traditionnelle, pour les mêmes raisons.
Les pommes rissolées sont plus grasses que les frites et on note un ajout systématique de dextrose.
Pour les pommes de terre cuisinées à la maison sans matières grasses ou avec un ajout de matières grasses modeste, comptez 125 g à 1200/1400 kcal, 185 g à 1600 kcal et 240 g à 1800 kcal pour une portion de féculents.
Pour les purées : la réalisation d’une purée maison reste toujours garante d’un meilleur goût, d’une texture plus ferme et rassasiante.
Les purées surgelées et fraîches sont le choix le plus proche d’un produit maison. Les purées en flocons demeurent un dépannage intéressant ou quand il est plus compliqué de cuisiner, comme en camping l’été.
Pour les purées en flocons, comptez avant reconstitution : 30 g à 1200/1400 kcal, 50 g à 1600 kcal et 65 g à 1800 kcal pour votre portion de féculent. Le sachet de flocons de pommes de terre est à reconstituer avec une quantité d’eau et/ou de lait demi-écrémé en se rapportant aux indications portées sur l’emballage. En cas d’utilisation de lait, il faudra bien sûr le compter comme ½ laitage ou 1 laitage, selon la quantité utilisée et le niveau calorique suivi.
Il est possible, pour une touche de gourmandise, d’ajouter une noisette de beurre ou une petite cuillerée de crème dans votre purée. N’hésitez pas à mettre des herbes et épices, comme la noix muscade qui se marie parfaitement avec la purée.
Passons à l'exercice de décryptage. J'ai sélectionné quelques produits intéressants dans le rayon despurées, regardons ensemble ce que cela donne. Bon visionnage !
Posté le 5 fevrier 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Quand on pense “dépense énergétique”, on fait généralement un raccourci avec l’énergie dépensée lorsque l’on fait du sport. Cependant l’activité physique est en réalité une assez faible partie de notre dépense d’énergie quotidienne totale. Vous allez voir que le simple maintien de vos fonctions vitales, votre métabolisme de base, en représente déjà 70 % environ.
Vous ne le savez peut-être pas, mais vous passez la majeure partie de votre temps à brûler de l’énergie. Pourquoi ? Parce que votre corps nécessite, entre autres, le maintien d’une température à 37 °C pour pouvoir vivre. Explications.
Lorsque vous dépassez 37°C, vous “brûlez” trop et vous risquez donc une chaleur interne excessive entraînant des convulsions qui se manifestent au niveau du cerveau. En bref, une hyperthermie ou fièvre. Inversement, lorsque la température de votre corps est en deçà de 37 °C, celui-ci se refroidit jusqu’à ne plus pouvoir fonctionner et s'engourdir. C’est le cas des personnes qui se trouvent en situation de très grand froid et finissent par en mourir.
Aussi la thermorégulation est très importante et notre corps s’en charge parfaitement !
Notre dépense énergétique n’est donc pas seulement liée à notre activité physique, loin de là. Quatre éléments entrent en jeu :
- le métabolisme de base,
- le dégagement de chaleur des aliments ou extra-chaleur postprandiale (ECPP),
- l’activité physique,
- le stress.
Aussi appelé métabolisme au repos, il correspond à la dépense indispensable pour faire fonctionner nos cellules et renouveler les tissus de l’organisme. Le métabolisme de base ne varie pas, même quand nous nous dépensons physiquement. Car nos cellules, notre cœur, nos poumons, notre cerveau fonctionnent 24 heures sur 24.
À elle seule, cette dépense représente 70 % de notre dépense d’énergie au repos, dont 25 % pour le cerveau alors que son poids est 40 fois moins élevé que celui du corps.
Avec la notion de métabolisme de base, nous touchons un problème qui concerne les personnes en surpoids : contrairement à tous les autres muscles et autres organes, le tissu gras, qui stocke de l’énergie, n’en brûle quasiment pas. Il y a donc un cercle vicieux : plus on est en surpoids, moins on dépense d’énergie. Et inversement, cercle vertueux, plus on a une masse maigre ou musculaire importante, plus on en dépense.
Scientifiquement, on lui donne un nom très compliqué : “extra-chaleur postprandiale” (ECPP). En quoi cela consiste-t-il ? C’est très simple. Pour assimiler les aliments, il faut dépenser de l’énergie. Cette dépense est variable selon la nature du nutriment. Pour les sucres, elle consomme 20 % des calories qu’ils nous apportent, contre 30 % pour les protéines et seulement 5 % pour les lipides. Ce qui permet d’expliquer la prescription massive de régimes hyperprotéinés.
Pourtant, il serait faux de croire que l’on puisse jouer sur ce seul facteur, car l’organisme a de grandes facultés d’adaptation. Ainsi, en cas d’apport excessif en sucre, il augmente sa dépense. Ce qu’il ne peut pas faire en cas d’un excès de graisses, car celles-ci sont aussitôt stockées dans le tissu gras. On peut considérer que 10 % de la valeur calorique d’un repas sert à son assimilation.
Ceci étant, manger coûte de l’énergie et peut contribuer à l’amaigrissement selon les nutriments sélectionnés et les quantités ingérées.
Il est presque culpabilisant aujourd’hui d’imaginer une vie sans activité physique. Son incroyable promotion est la résultante de ses bénéfices sur la santé : amélioration de l’immunité, meilleure acuité intellectuelle, prévention d’un certain nombre de maladies. Dans le contexte qui nous intéresse, à savoir celui d’une perte de poids, on peut considérer qu’une personne sédentaire consomme un quart de l’énergie qu’elle absorbe pour ses actes du quotidien. Si cette activité augmente, elle peut allègrement dépenser 50 % de la consommation d’énergie.
Ces données permettent d’expliquer la tendance au surpoids qui se manifeste aujourd’hui un peu partout dans le monde : la sédentarité a gagné nos modes de vie avec le développement des moyens de transport et des activités nettement moins physiques qu’autrefois dans bon nombre de situations professionnelles. Aujourd’hui, un homme dépense en moyenne 2 400 kcal par jour et une femme 2 000, contre à peu près le double il y a cent ans ! Vous voyez ce que je veux dire ?
C’est pourquoi toutes les activités physiques que nous pouvons intégrer dans nos journées sont les bienvenues pour limiter la prise de poids. Sans oublier la pratique régulière d’activités intensives, comme la marche rapide, la natation ou la musculation.
Bref, tout ce qui va permettre à nos muscles de se mettre en action représente un coût énergétique qui peut compenser une part de notre consommation alimentaire.
Sur le programme Savoir Maigrir, il y a des séances de gym en direct à faire à la maison, pour se détendre et se motiver. Car si l’activité physique aide à dépenser de l’énergie, elle participe aussi grandement à votre motivation.
Eh oui !! Positives ou négatives, toutes nos émotions engagent l’action d’une hormone, l’adrénaline, qui provoque une élévation de la dépense d’énergie. Ainsi tomber amoureux ou subir une mauvaise nouvelle est un facteur de dépense d’énergie.
On peut dépenser jusqu’à 50 % de son métabolisme de base sous cette forme. Ce qui ne veut pas dire qu’il faut se faire peur en permanence pour en subir les effets, car les mêmes émotions peuvent conduire à une augmentation de la prise alimentaire qui compense largement la dépense.
Vous voyez, il semble que tout tourne autour de la notion d’"hygiène de vie”. Nos modes de vies et notre alimentation ont changé et aujourd’hui, nos activités professionnelles étant beaucoup plus sédentaires, il faut compenser.
Une alimentation variée et équilibrée ne s’invente pas et sa mise en place demande quelques efforts. Mais avec un objectif concret, de la motivation et un accompagnement, vous avez toutes les chances de votre côté.
Regardez bien cette vidéo sur la dépense d'énergie, vous aurez un avant-bouche de ce que vous pouvez apprendre sur Savoir Maigrir pour prendre soin de votre alimentation, et de votre santé.
Posté le 29 janvier 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Énormément de choses se passent pendant le sommeil, qui est fondamental pour bien des aspects psychologiques et physiologiques ! Mais comment s’articule le rôle de l’alimentation avec le sommeil qui lui-même joue un rôle sur le poids. Voyons cela ensemble.
“Le sommeil, c’est la santé”, affirme un adage bien connu. Son influence est bien plus importante que nous le pensons en général. La qualité et la quantité de sommeil, par des fonctionnements que nous allons décortiquer, agissent sur les hormones, qui jouent sur le moral et l’humeur, sur l’envie d’activité physique, sur le désir tout court, sur notre rapport à la nourriture et bien d’autres choses encore.
Nous dormirions actuellement 1 heure 30 de moins qu’il y a 50 ans et 45 % des Français âgés de 25 à 45 ans considèrent qu’ils dorment moins qu’ils n’en auraient besoin, car il leur faudrait 7 heures 30 de sommeil pour être en forme le lendemain (enquête INPES/BVA 2007).
Et malheureusement, une “dette de sommeil” contractée par un coucher tardif ne sera pas récupérée par une “grasse matinée”. Il faut donc vraiment réinventer ses nuits.
Cette fonction vitale est en effet plus qu’essentielle pour avoir de l’énergie et une bonne vigilance. Mais encore une fois, ce sont ses répercussions sur la santé qui nous intéressent le plus.
On sait maintenant que le manque répété de sommeil peut engendrer baisse de motivation, difficultés d’apprentissage, décrochage scolaire, défaut de concentration, ce qui paraît logique, mais ce qu’on sait moins, c’est qu’il peut aussi favoriser une prise de poids, le diabète, l’hypertension artérielle, les infections virales et la dépression.
Le sommeil est à proprement parler une de nos clés santé : sans lui, le corps s’écroule, car le manque de sommeil déstabilise toute l’activité métabolique*.
En augmentant par exemple le taux de cortisol, un éveil forcé affecte la réponse immunitaire, diminue l’aptitude de l’organisme à métaboliser le glucose et se répercute négativement sur la régulation de l’appétit, au point de pouvoir jouer un rôle dans l’augmentation du diabète et de l’obésité.
Le rapport entre temps de sommeil et prise de poids est de mieux en mieux démontré à travers les dysfonctionnements des hormones qui régulent l’appétit : la diminution du nombre d’heures de sommeil entraîne une baisse du taux de leptine, hormone de la satiété, et une augmentation du taux de ghréline, hormone qui stimule l’appétit, et il en résulte une plus forte envie de manger, et plus particulièrement (comme par hasard) une envie de nourriture riche, sucrée et salée.
La fatigue causée par le manque de sommeil induit une autre conséquence physiologique à additionner aux facteurs de prise de poids : le manque de tonus et une plus faible dépense énergétique. C’est un cercle vicieux !
Par ailleurs, l’apnée du sommeil, qui se caractérise par des arrêts de respiration courts pendant le sommeil, déclenche une fatigue quasi chronique le jour, sans que l’on puisse clairement en identifier la cause la plupart du temps, et serait un facteur clé de l’obésité due au manque de sommeil.
Si vous prenez du poids et ressentez une grande fatigue sans pour autant avoir de difficultés d’endormissement, c’est peut-être votre cas. À long terme, une perturbation du sommeil, donc des mécanismes physiologiques, favorise les cancers et les attaques vasculaires**.
Une étude conduite au Japon*** a suivi près de 100 000 personnes, hommes et femmes d’âge moyen, sur 14 ans. Les sujets qui dormaient 4 heures ou moins par nuit, comme ceux qui dormaient 10 heures ou plus, ont révélé un risque de près de 50 % de plus de mourir d’une attaque cardiaque que ceux qui dormaient une moyenne de 7 heures : il faut donc trouver le juste équilibre.
Dans la vidéo qui accompagne cet article, j'ai invité le directeur de l'Institut Médical du Sommeil, et il a 6 conseils à vous donner pour bien dormir. Cela répondra à toutes les personnes qui me demandent pourquoi je mets des féculents le soir dans les plans de repas de la méthode Cohen ! Bon visionnage, et bon sommeil !
*Knutson K. L. et al., « The metabolic consequences of sleep deprivation », Sleep Medicine Reviews, 2007, vol. 11, no 3, p. 159-162.
**Patyar S., Patyar R. R., « Correlation between sleep duration and risk of stroke », Journal of Stroke Cerebrovascular Diseases, 2015, vol. 24, no 5, p. 905-911.
***Ikehara S., Iso H., Date C., et al., « Association of sleep duration with mortality from cardiovascular disease and other causes for Japanese men and women : the JACC study », Sleep, 2009, vol. 32, n° 3, p. 295-301.
Posté le 22 janvier 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Les pâtes à tartiner sucrées regroupent les beurres de cacahuète, les pâtes de cacao avec plus ou moins de noisettes et autres pâtes originales : spéculoos, carambar, goût barre chocolatée… Le rayon a beaucoup évolué, regardons cela de plus près.
La composition des pâtes à tartiner
Elles sont composées classiquement d’huile (de palme qu’on essaie d’éviter, de tournesol, de colza, de cacahuète ou de coco), de sucre, de pâte de cacao ou beurre de cacahuète ou spéculoos, avec plus ou moins de lait ou poudre de lait écrémé et additifs, comme la lécithine de soja ou tournesol, et d’arômes (vanille notamment).
Ce sont des produits à forte densité calorique avec une moyenne de 570 kcal aux 100 g, de 35 à 56 % de glucides et de 30 à près de 50% de lipides.
Le rayon pâte à tartiner s’étoffe toujours un peu plus : même s’il semble difficile de détrôner le leader Ferrero®, les concurrents ne cessent d’innover en proposant des produits sans huile de palme, avec plus de noisettes ou au rayon frais.
4 Astuces pour bien les choisir
• Pour les versions noisettes/chocolat, on préfère les compositions au plus haut pourcentage de noisettes (plus de 10 %) et/ou pâte de cacao.
• Pour toutes, on privilégie les matières grasses de meilleure qualité : huile de tournesol ou de colza, plutôt que les huiles de palme, coprah ou coco.
• Le vrai sucre est toujours préférable aux sirops de sucre.
• On évite le fluff (pâte à tartiner au marshmallow) qui atteint 80 % de glucides : quasi purs !
3 Pièges à éviter
• Ne vous laissez pas attirer par la belle photo du verre de lait et des noisettes sur l’emballage, toutes les pâtes à tartiner ne sont finalement qu’un mélange de sucre et de graisses.
• De même, le label bio n’est pas gage de qualité quant à la matière grasse utilisée : bio ne veut pas dire sans huile de palme.
• Certains produits mettent en avant une composition sans huile de palme mais utilisent de l’huile de coco : celle-ci n’est pas vraiment préférable.
Mes conseils de consommation
Les pâtes à tartiner, comme les autres tartinables, sont des produits plaisirs et ne sont pas à consommer en excès. Même en choisissant un produit composé avec des ingrédients de qualité, la densité calorique reste élevée.
À raison d’une à deux fois par semaine, elles sont à mettre en parallèle de la consommation de sucre mais aussi de graisses : 1 cuillerée à soupe rase (15 g) sera équivalente à 10 g de matière grasse OU 20 g de sucre.
Et comme à mon habitude, je vous joins la toute nouvelle vidéo YouTube où je décrypte plusieurs de ces produits pour vous. Le plaisir, ça se contrôle, l'alimentation aussi !
Posté le 15 janvier 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Ils font le buzz sur les réseaux sociaux et dans les médias : les médicaments pour maigrir. Petit tour d’horizon des premiers médicaments utilisés aux plus récents, en en vous expliquant l'utilisation de certains anti-diabétiques pour maigrir comme l’Ozempic.
Les premiers médicaments utilisés pour faire perdre du poids aux gens jouaient sur leurs effets coupe-faim. Ces médicaments aux effets stimulants, tels que les amphétamines, agissaient en excitant au point de limiter drastiquement l'appétit.
Les hormones thyroïdiennes étaient également utilisées pour augmenter la dépense énergétique. Cependant, ces approches présentaient des risques, avec des effets secondaires graves et parfois mortels, rappelez-vous l’histoire du Médiator.
L'évolution a conduit l’industrie pharmaceutique à considérer des médicaments antidiabètiques, comme des outils potentiels pour la perte de poids.
Bien que destinés à traiter le diabète, ces médicaments ont cependant des effets secondaires entraînant une perte de poids. En effet, ces médicaments provoquent une réduction du sucre circulant dans le sang, une diminution de l'appétit, une moindre synthèse des graisses et stockage à partir de l'excès de sucre.
Et la deuxième chose, c'est parce qu'ils réduisent l'appétit des gens, donc ils leur donnent un sentiment de satiété. A ce jour, la Metformine (ou Glucophage) est autorisée, les autres médicaments sont alors prescrits “hors référence”, c'est-à-dire que ces produits ne sont pas faits, ni censés être recommandés pour la perte de poids.
Si l'on envisage la prescription de médicaments antidiabètiques pour la perte de poids, des critères stricts doivent être respectés. Généralement réservés aux personnes de moins de 65 ans présentant un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 35, ces médicaments ne sont pas la première ligne de traitement.
De plus, leur prescription est conditionnée par l'échec d'une cure diététique initiale avec une perte de poids inférieure à 5% au bout de six mois.
En conclusion, la perte de poids médicamenteuse est un domaine complexe et en évolution. Alors que certains médicaments antdiabétiques suscitent l'intérêt, leur utilisation en dehors des indications approuvées est controversée.
Il est crucial de considérer ces approches avec prudence et de se tourner vers des alternatives comme la modification du comportement alimentaire, le suivi diététique, ou l'aide de professionnels de la santé comme vous le retrouver sur la Méthode Cohen.
La vidéo qui suit va tout vous expliquer. Partagez-la à vos ami(e)s pour bien leur montrer qu'il y a des solutions beaucoup plus saines et efficaces à long terme ! Bon visionnage !
Posté le 18 decembre 2023 par Dr Jean-Michel Cohen
Les fêtes de fin d'année approchent, et avec elles viennent les préoccupations liées aux menus de fêtes. Voici mes conseils pour que les festivités soient synonymes de plaisir sans compromettre vos efforts minceur ! Voici 3 recommandations simples pour naviguer à travers les périodes avant, pendant et après les fêtes tout en préservant une alimentation plaisir.
Il est important de mettre en avant les produits de fêtes qui sont à la fois très bons gustativement et qui ont une superbe qualité nutritionnelle. Je vous encourage notamment à partager un plateau de fruits de mer et du saumon fumé par exemple.
Ces options, riches en saveurs, offrent une expérience festive sans compromettre votre démarche de perte de poids. Je vous conseille de dresser une liste des ingrédients à privilégier, comme le saumon, les crustacés et les volailles de qualité.
Il y a deux produits phares qui sont de petites bombes caloriques : le foie gras et les bûches de Noël traditionnelles. Ces produits festifs, bien que délicieux, sont riches en graisses et pour la bûche, également riches en sucres. Le foie gras n’est pas à bannir, il sera préférable de bien l’associer en évitant le pain brioché et diverses confitures pour l’accompagner par exemple.
Pensez à une stratégie de distribution des aliments, c'est-à-dire les répartir entre le 24 et le 25 puis le 31 et le 1er janvier, pour se faire plaisir en juste quantité Cette approche permet de savourer sans compromettre votre équilibre nutritionnel et sans culpabilité ! N’oubliez pas que vous retrouverez dans les fiches pratiques du programme nos équivalences goumandes mais aussi des menus de fêtes et recettes
L'art des associations alimentaires est au cœur de mes propos. Je propose deux approches : la première consiste à planifier minutieusement les aliments à consommer pendant les fêtes, tandis que la seconde s’oriente sur l'association stratégique de mets maigres et riches.
Par exemple, commencez avec un plateau de crustacés suivi d'un peu de foie gras, associez une volaille à des champignons de saison ou écrasé de courge. Il sera également important de modérer la consommation d'alcool : autorisez-vous un verre de bon vin et accompagnez-le d’un verre d'eau pour étancher votre soif, vous préservez ainsi le plaisir de dégustation.
En suivant ces conseils simples, les fêtes seront l'occasion de se régaler en respectant vos envies. Profitez de ces moments conviviaux, nous en avons toutes et tous besoin. Faites des choix alimentaires judicieux et finissez l’année avec énergie et bien-être !
Je vous explique tout cela en détail dans la vidéo qui suit. Préparez bien les Fêtes et pensez à venir poser vos questions dans les prochains lives !
Posté le 11 decembre 2023 par Dr Jean-Michel Cohen
On voit beaucoup de choses nous expliquant que l’on peut maigrir sans régime. Oui, mais au final, le principe essentiel reste le même : le déficit calorique. Voici dix conseils efficaces pour atteindre vos objectifs de perte de poids de manière saine et équilibrée.
Créer un déficit calorique est essentiel pour perdre du poids. La pratique régulière du sport est un moyen efficace d'atteindre cet objectif tout en améliorant votre santé globale.
Un sommeil de qualité favorise la sécrétion de leptine, une hormone qui régule la sensation de satiété. Assurez-vous de dormir suffisamment pour soutenir vos efforts de perte de poids.
Maintenez un environnement sain en évitant d'avoir des placards pleins de sucreries. Limiter l'accès aux tentations contribue à une alimentation plus équilibrée.
Le grignotage peut être compulsif et difficile à mesurer. Évitez cette habitude en optant pour des collations bien planifiées et nutritives.
Préparez des collations saines telles que des œufs durs, du fromage blanc et de la compote de fruits pour éviter les écarts de grignotage. Cela favorise une alimentation consciente.
La réduction du stress est cruciale pour maintenir la sérénité lors de la perte de poids. Trouvez des techniques de gestion du stress qui fonctionnent pour vous.
Évitez les tentations en faisant vos courses avec une liste préétablie, sans les enfants et après avoir mangé. Cela facilite des choix alimentaires plus judicieux.
Prenez conscience de ce que vous mangez en évitant de le faire devant la télévision. Faites des pauses en mangeant pour prendre votre temps et maintenez le contrôle sur votre alimentation.
Le rééquilibrage alimentaire est en fait une notion qui cache un régime. Le programme savoir maigrir est équilibré, il vous aide à rééquilibrer votre alimentation tout comme un rééquilibrage alimentaire, mais c’est un régime. Un régime qui préserve votre santé !
Bien que les probiotiques favorisent entre autres une bonne digestion, leur consommation seule ne garantit pas une perte de poids. Intégrez-les dans une alimentation équilibrée en demandant conseil à votre diététicienne Savoir Maigrir !
Pour perdre du poids, il faut trouver le bon moment, faire preuve de patience, de persévérance et d’endurance. Réduire ou modifier sa consommation alimentaire, augmenter son activité physique… dans le but de créer le déficit calorique pour “attaquer” les cellules graisseuses.
Dans la vidéo qui suit, je vous explique tout cela en détail. Bon visionnage !
La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.