Posté le 18 novembre 2015 par Dr Jean-Michel Cohen
Bonjour,
J'ai le plaisir de vous annoncer ma participation aux côtés d'Evelyne Thomas dans l'émission C'est mon choix sur Chérie 25 (chaîne de la TNT). Pour vous faire plaisir je partage avec vous la vidéo de la première émission.
Merci pour vos réactions et pensez à soutenir Evelyne Thomas ainsi que tous les autres participants.
Posté le 16 novembre 2015 par Dr Jean-Michel Cohen
Bonjour,
Si vous avez la chance et le temps de consommer le plus souvent des légumes frais, c'est une très bonne chose. Mais par manque de temps, de moyens ou parfois par envie pour varier davantage vos menus, les produits surgelés et en conserve sont une option possible.
La qualité des légumes surgelés peut tout à fait rivaliser avec les légumes frais. Les industriels veillent effectivement à écourter les délais entre la récolte et le conditionnement, ce qui n'est d'ailleurs pas toujours le cas avec les produits frais. L'épluchage réalisé industriellement est en général très fin visant à limiter les pertes de matière, ce qui dans un même temps préserve les vitamines et minéraux. Ensuite les légumes subissent un blanchiment rapide qui provoque des pertes vitaminiques et minérales limitées. Ils sont également de très bonnes bases de potages de légumes maison, sans féculents ni matières grasses et vite préparés ! Veillez de votre côté à bien respecter la chaîne du froid.
Pour les conserves, les légumes sont cuits directement dans des contenants hermétiques à haute température, ce qui détruit une grande partie des vitamines les plus fragiles comme la vitamine C mais permet une stabilité bactériologique gage de cette longue conservation. Ces légumes trempent dans un jus de couverture constitué d'eau, de sel et parfois d'un petit peu de sucre (ex : petits pois). Cette concentration en sel rend ces produits déconseillés pour les personnes qui doivent pour des raisons médicales limiter leur consommation de sel. Pour les autres, le jus peut être consommé, d'autant qu'il contient une partie des vitamines et minéraux du légume.
Pour tous ces produits privilégiez bien pour votre santé des versions nature et non cuisinées pour lesquelles la liste des ingrédients laisse parfois à désirer et éviter à la maison de les sur-cuire.
Ensuite, les conserves et les surgelés sont des produits pratiques et souvent assez économiques visant à faciliter l'accès à la consommation de légumes au quotidien, ce qui reste un point positif pour la santé.
Gradez bien à l'esprit que l'alimentation doit avant tout être variée pour couvrir tous vos besoins.
Bon appétit !
Posté le 9 novembre 2015 par Dr Jean-Michel Cohen
Bonjour,
Cette semaine, je vous propose de faire un zoom sur un fruit de saison : les châtaignes.
Châtaigne ou marron, il s'agit en fait du même fruit amylacé, issu du châtaignier. Le marron est un fruit à une seule graine non cloisonné. La châtaigne est aplatie sur un côté, a une écorce plus sombre et comporte plusieurs graines cloisonnées dans la même coque. Attention à ne pas confondre les grosses châtaignes appelées marrons (fruits comestibles), et les marrons des marronniers d’Inde (non comestibles).
Propriétés nutritionnelles :
Les châtaignes fraîches contiennent jusqu'à 36% de glucides dont 30% d’amidon, les rapprochant de la famille des féculents, ce qui explique qu’elles nécessitent une cuisson, mais aussi qu’elles se conservent plus longtemps que les fruits frais. Elles ont des teneurs en protéines (3%) et en lipides (3%) plus importantes, ce qui est très intéressant, ces protéines ayant une composition en acides aminés indispensable satisfaisante et les 2/3 des lipides présents étant des acides gras polyinsaturés. Elles sont aussi riches en fibres : 6 g/100 g. Elles apportent enfin, des minéraux en grande quantité : 33 mg de magnésium, 400 mg de potassium mais aussi 40 mg de calcium pour 100 g, qui sera plutôt bien absorbé avec un rapport Ca/P de 0.54.
Dans votre programme, compter 75 g de châtaignes en remplacement de 100 g de féculents cuits sur la journée.
Indication thérapeutiques :
Régime sans gluten
Ostéoporose
Diabète
Alimentation du sportif
Régime riche en fibres
Enfin, pour finir cet article, voici une belle recette pour toute la famille :
Salade tiède d'automne
Ingrédients pour 4 personnes
400 g de betteraves rouges cuites sous vide
400 g de potiron
200 g de châtaignes en conserve au naturel
200 g de mâche
1 échalote
Quelques brins de ciboulette
2 CàS d’huile d’olive
1 CàS de vinaigre balsamique
1 citron
1 CàC de moutarde
Sel; poivre
Marche à suivre
- Peler, épépiner et couper le potiron en fines lamelles et le cuire à la vapeur. Laisser tiédir.
- Égoutter les châtaignes. Les poêler quelques minutes à sec dans une poêle à revêtement antiadhésif en les concassant. Laisser tiédir.
- Couper les betteraves en fines lamelles.
- Préparer la vinaigrette en mélangeant l’huile d’olive, le vinaigre, le jus de citron, la moutarde. Saler et poivrer. Ajouter l’échalote émincée et la ciboulette finement ciselée.
- Dresser sur assiettes la mâche, puis les lamelles de potiron et de betterave. Napper de vinaigrette et recouvrir avec les brisures de châtaignes.
Bon appétit !
Posté le 3 novembre 2015 par Dr Jean-Michel Cohen
Bonjour,
L’hiver rime souvent avec des plats chaleureux et conviviaux... la choucroute en fait partie ! La composition de la choucroute en fait en réalité un plat équilibré à condition de bien orienter vos choix de charcuteries.
Quels sont mes conseils ?
- Limitez-vous par ailleurs à 2 à 3 petites pommes de terre et adaptez le pain ou féculents sur l’autre repas de la journée.
- Pour les charcuteries, préférez les plus maigres : jarret en éliminant les parties grasses, jambon en éliminant couenne et graisse, et éventuellement une petite saucisse en éliminant 10 g de matières grasse dans la journée.
- Le chou peut être consommé à volonté si vous achetez de la choucroute crue et non cuisinée (sans lardons ni utilisation de saindoux).
Pour la cuisiner :
1. Rincer à l'eau froide votre choucroute crue
2. Blanchir 2 fois votre choucroute crue. C'est à dire la plonger dans un bain d'eau bouillante, puis la rincer. Puis renouveler 1 fois et rincer à l'eau froide en effilochant la choucroute.
3. Cuisiner la choucroute dans un bouillon pendant au moins 20 minutes (avec 1 cube ou 1/2 cube de bouillon de légumes ou de volaille ou de poisson dégraissé, selon l'accompagnement).
4. Vérifier la bonne cuisson et assaisonner à votre convenance.
Vous pouvez aussi pour le plaisir prendre 1 verre de vin ou de bière à la place d'un fruit de la journée mais désaltérez-vous à l'eau. Si le dessert est trop gras et/ou trop sucré, évitez-le ou compensez par un repas de rattrapage le lendemain. Une salade de fruit ou 2 boules de sorbet serait l'idéal.
Bonne choucroute !
Posté le 26 octobre 2015 par Dr Jean-Michel Cohen
Bonjour,
Ces produits ne sont certes pas à consommer en quantité pendant un régime, mais sachez que même dans cette catégorie d’aliments, certains sont préférables à d’autres.
On regroupe sous le terme bonbon, un large éventail de produits mous ou durs qui peuvent être également fourrés, feuilletés, à la liqueur, au caramel, des réglisses, des guimauves, des gélifiés, des nougats, des dragées...
Il s'agit de produits élaborés à base de sucre comme ingrédient majoritaire, auquel s'ajoute des arômes et des colorants synthétiques ou naturels, des acidifiants comme l'acide citrique... destinés à les rendre attrayants pour exciter notre gourmandise.
Selon les cas on peut également y ajouter du miel, du lait, du chocolat, des matières grasses, quelques fruits, quelques céréales... mais également des agents de texture qui peuvent être des pectines de fruits, des amidons de céréales, de l'albumine de blanc d'œuf, de la gélatine animale ou encore de la gomme arabique ou gomme xanthane.
Sous le terme bonbon qui est vaste, les valeurs nutritionnelles peuvent varier largement.
Les bonbons gélifiés sont souvent les moins caloriques (environ 330 kcal/100 g) puisque l'on a incorporé au sucre de la gélatine contenant des protéines non utilisables par l'organisme.
L’apport énergétique se fait exclusivement sous forme de glucides, même si certaines friandises apporteront des graisses, telles les spécialités au chocolat.
Pour optimiser son choix, on préfère ceux qui présentent le “vrai” sucre comme ingrédient majoritaire et non pas du sirop de glucose-fructose. Ce dernier bénéficie d'un pouvoir sucrant plus fort que le saccharose, ainsi pour un goût sucré équivalent, on utilise une quantité inférieure... une aubaine pour les industriels ! Mais en excès, il entraîne une élévation des triglycérides dans le sang, favorise la prise de poids et la résistance à l'insuline.
Une liste d’ingrédients longue, où vous n’identifiez pas tous les composants et/ou un ajout d’additifs important et/ou de graisses hydrogénées, doit vous faire choisir un autre produit de meilleure qualité.
Les pièges
- Les bonbons et chewing-gums sans sucre (soit sans saccharose), contiennent des polyols. Ces sucre-alcools ont l'avantage d'être moins cariogènes et sont un petit peu moins caloriques que le saccharose, mais ont un pouvoir sucrant inférieur. On a ainsi tendance à en consommer plus pour compenser et en toute bonne conscience puisque le terme “sans sucre” est souvent traduit par “sans calories”, alors que ce n'est pas le cas. De plus en excès ils sont responsables de troubles intestinaux.
Enfin, n’oubliez pas que les bonbons sont des aliments “plaisir” dont la consommation doit être limitée en fréquence et quantités. Il en sera de même pour les bonbons et chewing-gums sans sucres : une consommation quotidienne et excessive des édulcorants et des nombreux additifs que contiennent les friandises édulcorées peut avoir des impacts sur l'organisme... ils ne sont donc pas non plus à consommer sans limite !
Utilisez nos équivalences plaisirs pour en intégrer dans vos menus de temps en temps.
Très bonne semaine et bon Halloween !
Posté le 20 octobre 2015 par Dr Jean-Michel Cohen
Bonjour,
A coté du “sucre” sans “s” qui désigne le saccharose, extrait de la canne à sucre ou de la betterave, une gamme ne cesse de s’agrandir, nous les appellerons les sucres alternatifs.
En effet, le sucre est au centre des recommandations, indiquant de baisser la consommation du sucre à 10 voire 5% de l’apport énergétique total journalier, afin de faire baisser l’obésité mais aussi les maladies métaboliques comme le diabète.
Ce sucre ainsi désigné concerne tous les sucres ajoutés : le saccharose bien entendu, mais aussi le miel, les confitures, le chocolat, les confiseries etc.
En rayon, on distingue des édulcorants naturels et d’autres de synthèse.
Les édulcorants naturels :
- le sucre de coco : composé jusqu’à 80 % de fructose. Il a un index glycémique plus bas que le saccharose (25 contre 65), cette mesure évaluant la capacité d'un glucide donné, à élever la glycémie après le repas par rapport à un standard de référence qui est le glucose pur.
- le fructose : Il apporte autant de calories que le saccharose (sucre) soit 400 kcal au 100 g, cependant il possède un pouvoir sucrant supérieur : pour le même goût sucré, on utilisera moins de fructose. Le fructose possède un index glycémique plus faible que le sucre (saccharose) de 20.
- le sucre de bouleau ou xylitol : C’est un édulcorant naturel de la famille des polyols (sucre-alcool). Il est extrait de l'écorce de bouleau, il possède le même pouvoir sucrant et la même saveur que le saccharose, en revanche il est légèrement moins énergétique que ce dernier avec 2,4 kcal par gramme contre 4 kcal.
- le sirop d’érable : il est l’un des ingrédients phares de la cuisine québécoise. Il est moins riche en sucre du fait sa nature de sirop (61.5% de saccharose, 1.5% de glucose, 1.5% de fructose) et contient près de 34% d’eau, il est donc moins riches en calories que le sucre pur.
- le sirop d’agave : c’est le nouveau sirop tendance pour remplacer le sucre blanc. Il est issu de l’extraction de la sève du coeur de cactus, le plus utilisé étant l’agave bleue. Celle-ci est ensuite concentrée afin d’obtenir un sirop riche en fructose (76%). Il est 22 à 25% moins calorique que le sucre.
- la stévia : il s’agit d’une plante originaire d’Amérique du Sud dont on extrait une molécule responsable de son goût sucré : le rébaudioside A. Son pouvoir sucrant est supérieur à plus de 200 fois celui du saccharose tout en apportant aucune calorie. A noter que la stevia supporte les cuissons jusqu'à 200°C.
Les édulcorants de synthèse :
L’aspartame, le sucralose, la saccharine, le cyclamate, l’acésulfame de potassium (ou acésulfame K) sont des édulcorants dit intenses, de synthèse. Les industriels les utilisent pour remplacer le sucre, notamment lors de la fabrication de produits “allégés, light ou zéro”. Ayant tous un fort pouvoir sucrant, une petite quantité suffit pour donner un goût assez sucré sans apport de calories (ou infime notamment pour l’aspartame).
Comme l’on dispose toujours peu d’informations sur l’impact positif ou négatif de leur usage, il a été défini une dose journalière acceptable afin d’éviter toute toxicité à long terme. Ces DJA sont telles, qu’il faudrait consommer plusieurs litres de soda light par exemple pour les atteindre.
A noter qu’il semble qu’au rayon édulcorant, souffrant de sa mauvaise presse, l’aspartame soit peu à peu remplacé par la saccharine et acésulfame K ou le sucralose seul, Canderel met en avant son sucralose et Pepsi supprime l’aspartame de son soda au cola notamment.
Comment les choisir ?
Si le but est de réduire votre consommation de sucre, il apparaît que ce n’est pas LA solution de vous tourner vers le fructose, les sirops d’agave et d’érable, sucre de coco et bouleau : ils font partis eux aussi des sucres ajoutés à limiter au quotidien. Aussi, il faut vous demander si vous préférez consommer du “vrai” sucre en juste quantité ou le remplacer par ceux-ci toujours en juste quantité, selon vos goûts essentiellement !
Les pièges :
-Édulcorants ne veut pas dire sans aucune calories : les produits mi sucre-mi stevia ou édulcorant de synthèse, apportent en moyenne 6 kcal par morceau.
-Le fructose est aussi calorique que le sucre et il n’est pas si naturel puisqu’il est obtenu par un processus de raffinement artificiel. A noter que naturellement on le retrouve dans les fruits accompagné d’eau, de fibres, vitamines et minéraux et qu’ici il est proposé concentré à 100%. Aussi en excès, il est stocké sous forme de graisses, augmentant le taux de triglycérides, facteur de risque des maladies cardio-vasculaires. Il n’est pas à conseiller aux diabétiques.
-Même remarque pour le sirop d’agave qui est un concentré à 76% de fructose et le sucre de coco.
-Le sucre de bouleau ou xylitol est un polyol, en excès il peut provoquer des désordres intestinaux.
-Enfin, les édulcorants comme la stévia et ceux de synthèse, même si ce sont ceux qui permettent réellement de diminuer la quantité de sucre consommé, ils entretiennent notre goût pour le sucre, il serait plus pertinent de se déshabituer du goût sucré.
Conseils de consommation
Nous l’avons vu, ce qui pose problème dans notre alimentation aujourd’hui, ce n’est pas le “sucre” en soi, mais la quantité que nous consommons et tous ceux cachés dans les produits industriels. Fructose, sucre de coco, de bouleau et les sirops sont à limiter et la totalité des sucres ne doit pas dépasser 10% de l’apport énergétique total journalier (50 g environ), hors régime.
Pour les édulcorants qui n’apportent aucune calorie, il faut aussi modérer sa consommation : on les soupçonne de provoquer une envie accrue de sucre, notre organisme cherchant à obtenir les glucides promis par leur goût sucré.
Avec tous ces conseils vous pourrez aborder Halloween en toute sécurité.
A bientôt !
Posté le 15 octobre 2015 par Dr Jean-Michel Cohen
Bonjour,
Certains doivent le savoir, je viens de sortir mon dernier livre intitulé : Guide d'achat pour bien manger. Dans cet ouvrage, j'ai pris le temps de décripter 500 produits que vous consommez régulièrement et pour lesquels je vous donne mon avis d'expert.
Depuis sa sortie, on ne cesse d'en parler dans tous les médias et je suis même numéro 1 sur Amazon. Donc pour vous, je vous laisse visionner ma dernière intervention sur France 2 dans l'émission : Télématin.
Que pensez-vous de ce dernier livre ?
Posté le 8 octobre 2015 par Dr Jean-Michel Cohen
Bonjour à tous,
Avec l’arrivée de l’automne vous êtes nombreuses et nombreux et nous poser des questions sur les soupes et potages, aussi faisons le point aujourd’hui.
Si vous la préparez maison, vous pouvez facilement en contrôler la composition, il devient plus difficile de consommer un bon produit quand on se tourne vers les produits du supermarché !
Du point de vue nutritionnel, la recette de base consiste à cuire des légumes à petits bouillons dans de l'eau avec des herbes, des épices et des aromates au choix. Les fibres des légumes ainsi cuites et mixées sont rendues plus digestes et mieux tolérées par les intestins fragiles.
La soupe présente donc de nombreux atouts : elle participe à la couverture des apports en eau, en fibres, en vitamines et en minéraux. Peu calorique, c'est également un bon moyen de se rassasier dès le début du repas.
Où trouve-t-on les soupes ?
- en briques ou bouteilles, ce sont celles qui sont les plus consommées. Soit longue conservation stérilisées UHT, soit au rayon frais et juste pasteurisées. Ces méthodes entraînent une perte vitaminique mais qui est souvent compensée par un enrichissement.
- déshydratées instantanées : tous les aliments sont alors déshydratés par des procédés industriels et le contenu vitaminique est fortement abaissé. Pour permettre leur stabilité, les matières grasses utilisées sont souvent de l'huile de palme ou des graisses animales. Ces produits peuvent pourtant être peu gras et s’avèrent très pratiques à emporter.
- surgelées : vous trouverez des soupes de légumes sans matières grasses ni féculents, voire même pour ceux qui le souhaitent, sans sel ajouté et qui sont portionnables. Ces produits sont très pratiques et se rapprochent le plus du fait-maison.
- froides ou gaspachos : ce sont des soupes glacées à base de légumes crus mixés, consommées aux beaux jours. Ces produits sont intéressants du fait que leurs teneurs en vitamines sont plus importantes que les soupes chaudes de par l’utilisation de légumes crus.
Comment les choisir ?
-Privilégiez d'abord les soupes les plus riches en légumes (légumes en première position dans la liste des ingrédients).
-Surveillez en parallèle la qualité des ingrédients. Plus la liste est courte, plus on limite les additifs et plus on se rapproche du fait maison. Évitez également les ajouts d'huile de palme ou de sirop de glucose-fructose.
-Les industriels utilisent différents épaississants : les gommes (xanthane) seront à privilégier aux amidons modifiés, amidons transformés de maïs etc.
-Pour un produit raisonnable, vérifiez enfin les valeurs nutritionnelles et préférez celles qui apportent pour 100 ml de soupe : moins de 1,5 g de lipides, maxi 7 g de glucides et moins de 45 kcal.
Les pièges à éviter :
- Faites bien attention à l'appellation “riche en légume” ou au pourcentage de légumes qui intègre souvent les pommes de terre.
- La soupe a généralement une faible valeur calorique. Payer plus cher pour des versions allégées ne présente que peu d’’intérêt.
- Enfin, dans le même rayon, vous sont présentés des accompagnements tel que les croutons : ceux-ci ne vous apportent que graisses et sucres en suppléments... ceux aux fromages n’en contiennent même pas ou alors en poudre... préférez ajouter quelques morceaux de pain de boulangerie que vous pouvez frotter à l’ail si cela vous plaît et du vrai fromage si la recette de votre soupe n’en contient pas !
Conseils d’utilisation et consommation :
- Pour préserver les fibres et vitamines, on prendra soin de les faire réchauffer à feu doux, sans jamais les faire bouillir.
- Pour les soupes déshydratées, préparez tout le sachet d’un coup : le remplissage se faisant ingrédient par ingrédient, par couches successives, en utiliser qu’une partie ne sera pas adapté.
- Ne resalez pas une soupe industrielle
A noter qu’un 1 bol ou une grande assiette de soupe de légumes sans féculent ni MG (250-300 ml) peut remplacer une portion de légumes chaque jour.
Posté le 6 octobre 2015 par Dr Jean-Michel Cohen
Bonjour,
J'ai décidé de vous parler aujourd'hui des charcuteries car nos plus belles régions regorgent de spécialités charcutières qui font partie intégrante du patrimoine culinaire Français.
Le terme charcuterie désigne en réalité l'ensemble des préparations alimentaires principalement à base de viande de porc crue ou cuite et de sel ajouté comme agent de conservation, au minimum.
La charcuterie utilise l'ensemble des parties du porc et selon le morceau utilisé, le taux de matières grasses du produit final va varier.
Le point fort des charcuteries est sans aucun doute la grande richesse en protéines (20% en moyenne) et en fer (le boudin noir est l'aliment le plus riche en fer de bonne qualité).
Cependant, la mauvaise réputation est également bien fondée puisque la plupart sont également riches en lipides (jusqu'à plus de 40% pour certaines saucissons) et en sel, ce qui impose une modération de consommation.
A l’heure actuelle les industriels surfent sur ces conseils santé en proposant des produits de charcuterie moins gras et/ou moins salés.
Les teneurs en sel de ces produits sont de nos jours moins élevées que jadis car la méthode de conservation par le froid a aujourd’hui remplacé la conservation par le sel uniquement, anciennement utilisée. Toutefois l’apport en sel de ces produits reste significatif puis qu’il s’agit d’un agent de conservation, mais également d’un exhausteur de goût.
De nombreux produits allégés en sel, à savoir en chlorure de sodium, sont apparus sur le marché. Cette réduction est compensée par un ajout de chlorure de potassium, ce qui est intéressant en terme de qualité, mais l’allègement en sodium reste souvent insuffisant.
Pour ce qui est des matières grasses, n’oublions pas que c’est le gras qui donne la saveur et la texture propre aux charcuteries. Pour préserver le goût, le gras est alors remplacé en grande partie par des additifs et des ajouts de sucre. Que ce soit pour des lardons, saucissons ou des terrines… on y perd souvent la recette de base !
Comment les choisir ?
- Plus la liste des ingrédients est courte, mieux c’est !
- On limite les ajouts de sucres sous toutes les formes (dextrose, saccharose, sucre de canne, lactose, amidon…) et surtout de sirop de glucose et fructose.
- Les jambons crus se démarquent du lot au rayon des charcuteries tranchée avec des recettes plus simples.
Les pièges
- Les produis allégés en sel (par rapport à la moyenne des produits du marché) qui ne le sont pas toujours de manière significative. On a en effet du mal à s’y retrouver. En faisant le calcul, si certains produits classiques à 0.7 g de sodium sont allégés à -25% de sodium, ils apportent tout de même 0.6 g de sodium pour 100 g.
- Les produits notamment saucisses, vendues en portion trop grosses.
- Les jambons cuits fumés qui ont tendance à être plus gras et plus salés
- Les rôtis de dinde, de boeuf ou encore filets de poulet cuits et emballés sous vide qui s’apparentent à première vue à une viande fraîche mais vu le nombre d’additifs et la quantité de sel ajoutés sont bien leur place dans le rayon charcuteries et se rapprochent plus du jambon.
- Les minis saucissons et chorizos qui s’avèrent plus gras qu’un produit entier à trancher vous-même.
Conseils de consommation
- La consommation doit rester occasionnelle en raison de l'apport en sel et encore plus lorsqu’il s’agit de sel nitrité.
- Pour 1 portion on compte environ 100 g pour les charcuteries maigres telles que jambon cuit ou cru dégraissé, bacon, viande des grisons, bresaola, noix de jambon, rôtis tranchés.
- Les produits découennés dégraissés restent préférables.
- Pour les pâtés et terrines on ne dépasse pas 30 g de temps en temps.
- Pour les saucisses et saucissons secs, le chorizo, les saucissons à l’ail, le cervela, On ne dépasse pas 30 g et on évite d’ajouter du beurre en plus. Ils ne sont pas conseillés à l’apéritif où l’on consommera des quantités trop élevées sans s’en rendre compte.
- Pour les rôtis de dinde, de boeuf ou encore filets de poulet cuits préférez bien une viande fraîche à cuisiner vous-même.
Reportez-vous aux équivalences plaisir pour les inclure dans vos menus !
Posté le 30 septembre 2015 par Dr Jean-Michel Cohen
Bonjour,
Une envie de tartiflette ? Alors pourquoi ne pas tester cette recette à la fois originale et diététique : carotte en tartiflette. En remplaçant les pommes de terre par des carottes vous aurez l'occasion de découvrir cette recette traditionnelle sous d'autres saveurs. Cette recette remplace dans votre menu : 1 légume + 1 fromage.
Carotte en tartiflette
Ingrédients pour 4 personne(s) :
Marche à suivre :
La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.