Posté le 10 juin 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Le sommeil est un processus physiologique fondamental essentiel au maintien de la santé et du bien-être. Un bon sommeil permet une meilleure perte de poids et une perte de poids favorise souvent un bon sommeil. Alors comment articuler les deux et comment la mélatonine, cette petite molécule à l’effet soporifique, pour nous aider à faire de beaux rêves et se réveiller en pleine forme.
Pendant le sommeil, notre corps subit des fonctions réparatrices cruciales, notamment la croissance musculaire, la réparation des tissus, la synthèse des protéines et la libération d'hormones.
Le sommeil est divisé en différentes phases, y compris le sommeil léger, le sommeil profond et le sommeil paradoxal (REM - Rapid Eye Movement), chacune jouant un rôle unique dans la régénération physique et mentale.
Un sommeil adéquat soutient les fonctions cognitives telles que la consolidation de la mémoire, l'apprentissage et la régulation émotionnelle et je vous le disais en introduction, permet de faciliter la perte de poids.
Un adulte moyen a généralement besoin de 7 à 9 heures de sommeil par nuit pour fonctionner de manière optimale. Les besoins individuels peuvent varier, c’est du cas par cas, vous le verrez, je l’explique dans la vidéo qui accompagne cet article.
Divers troubles du sommeil peuvent perturber la qualité et la durée du sommeil, entraînant des implications significatives pour la santé. Les troubles du sommeil courants incluent l'insomnie, l'apnée du sommeil, le syndrome des jambes sans repos et la narcolepsie.
L'insomnie, caractérisée par des difficultés à s'endormir ou à rester endormi, peut entraîner une fatigue chronique, de l'irritabilité et une diminution des performances cognitives.
L'apnée du sommeil, où la respiration s'arrête et reprend à plusieurs reprises pendant le sommeil, peut entraîner des problèmes cardiovasculaires, de l'hypertension et un risque accru d'accident vasculaire cérébral.
Le syndrome des jambes sans repos provoque des sensations inconfortables dans les jambes, entraînant des réveils fréquents et un sommeil fragmenté.
La mélatonine est une hormone naturellement produite par la glande pinéale dans le cerveau, jouant un rôle crucial dans la régulation des cycles veille-sommeil. En tant que complément, la mélatonine est disponible sous diverses formes, notamment des pilules, des gummies et des sprays.
Ces suppléments peuvent aider à traiter les troubles du sommeil, particulièrement le décalage horaire et l'insomnie. Pour une efficacité optimale, il est généralement recommandé de prendre de la mélatonine 30 à 60 minutes avant l'heure de coucher souhaitée.
Les doses varient, en France, les compléments alimentaires ne peuvent contenir qu’entre 1 et 2 mg par unité (cela peut aller juqu’à 10 mg aux USA) et on conseille pour les novices de consommer une dose de à 0,5 à 1 mg quotidienne, augmentant progressivement jusqu'à 2 milligrammes si nécessaire.
Cependant, il est crucial de consulter un professionnel de la santé avant de commencer tout complément de mélatonine, car des doses trop élevées peuvent entraîner des effets secondaires tels que des maux de tête, des vertiges et des nausées.
En respectant ces conseils, la mélatonine peut être un outil efficace pour améliorer la qualité du sommeil et, par conséquent, la santé générale.Et pour aller plus loin, je vous laisse regarder la vidéo qui accompagne cet article. Je vous explique tout sur la mélatonine.
Posté le 13 mai 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Face au surpoids et à l'amaigrissement, les hommes et les femmes ne sont pas sur un pied d’égalité. Pourquoi les femmes ont-elles naturellement plus de masse grasse, pourquoi les hommes maigrissent plus vite ? On en parle !
Il y a une différence flagrante entre les hommes et les femmes au niveau de la composition corporelle. Une femme, de façon physiologique,a naturellement deux fois plus de masse grasse qu’un homme.
La disposition de la graisse chez la femme se situe essentiellement dans la partie basse du corps : le bas-ventre, les fesses, les hanches et les cuisses, ce qui est en fait une différenciation sexuelle.
Chez un homme, la graisse se concentre surtout sur la partie haute du corps depuis l’abdomen jusqu’à la nuque. Généralement – je précise qu’il s’agit d’une moyenne –, l’apparition d’un surpoids ou d’une obésité se manifeste exactement de la même façon.
L’homme va grossir du haut du corps et la femme du bas du corps. Voilà pourquoi une obésité du bas du corps est dite gynoïde, alors qu’une obésité du haut du corps est dite androïde.
Bien-sûr, plus nous avons de masse grasse, plus grands sont les risques pour la santé. Mais sa localisation reste l’outil principal pour définir la dangerosité d’un surpoids ou d’une obésité.
Ainsi un homme qui aurait une disposition de la graisse comparable à celle d’une femme est moins “à risque” et inversement une femme qui aurait une augmentation dédiée vers le haut du corps serait plus à risque.
En effet, la graisse située au niveau du haut du corps et dans l’abdomen se trouve au contact des organes les plus nobles, comme le foie, le pancréas, l’estomac. Cette graisse présente au contact des organes est intéressante car elle se libère plus rapidement que les autres graisses, mais inversement en se libérant dans le circuit sanguin, elle perturbe le fonctionnement du foie mais aussi l’action de l’insuline.
C’est ce qu’on appelle le syndrôme métabolique, l’accumulation de graisse au niveau de la ceinture abdominale, entourant les organes “nobles” du corps cités ci-dessus.
En avoir un peu est très utile, en avoir trop peut devenir dangereux. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est plus difficile de perdre la graisse située au niveau des membres ou des fesses, car elle ne se libère que plus tardivement.
C’est toute la difficulté des gens qui ont des culottes de cheval ou une graisse périphérique très importante, pour lesquels seul un temps long de régime sera efficace afin d’éliminer ces zones de graisse qui sont celles qui torturent le plus, notamment les femmes.
Car effectivement, les hommes ont la chance, de par leur morphologie (moins de masse grasse et plus de masse musculaire) de dépenser plus d’énergie, même au repos et donc de maigrir plus vite.
Au cours d’un programme alimentaire, les hommes perdront rapidement les 1ers kilos et maintiendront un rythme de perte de poids plus important que les femmes ; même si cela peut également varier en fonction de chacun (histoire personnelle, activité, santé..).
Même si près de 80% des membres de Savoir Maigrir sont des femmes, les hommes sont de plus en plus nombreux à nous retrouver ! Pour des raisons de santé et de confort, ils ont aussi besoin de perdre du poids pour éliminer ce syndrôme métabolique caractéristique des hommes.
Dans la vidéo qui suit, je vous explique tout. Si vous êtes un homme, prenez les choses en main, si vous êtes une femme et que votre compagnon à pris du ventre, cela va vous aider à lui faire perdre du poids !
Posté le 1 avril 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
On vous dit souvent que pour perdre du poids il faut faire du sport. Ok, oui, une activité physique contribue à la perte de poids à condition que l’alimentation soit adaptée. Mais quand on fait du sport, quels sont les apports nécessaires pour s’assurer de bonnes séances et en faire profiter son corps ?
Les activités physiques telles que le cyclisme, la marche, la natation ou encore le rugby peuvent brûler entre 250 et 450 kcal par heure pour les femmes, et 300 à 700 kcal par heure pour les hommes, selon l'intensité.
En revanche, des activités plus calmes comme la randonnée ou le jardinage consomment moins d'énergie, soit entre 150 et 200 kcal par heure pour les femmes et entre 150 et 300 kcal par heure pour les hommes.
Il est intéressant de noter que les débutants dépensent généralement 20 % de plus que les sportifs expérimentés, principalement en raison d'une gestuelle moins efficace.
De plus, les femmes ont tendance à avoir un rendement énergétique plus faible que les hommes, sauf dans le cas de la natation où la masse adipeuse peut jouer un rôle.
Contrairement à une idée répandue, la consommation de protéines ne concerne pas uniquement les culturistes. Pendant tout exercice prolongé, les protéines du corps sont fortement sollicitées, jusqu'à 15 % de leur contribution à l'effort musculaire. La récupération de ces protéines peut prendre de 3 à 16 semaines, soulignant ainsi leur importance.
Pour les sportifs d'endurance, un apport quotidien entre 1,50 et 1,70 g de protéines par kg de poids corporel est recommandé. Pour les sportifs de loisir, les recommandations traditionnelles de 1,20 g par kg de poids suffisent généralement.
Les nouveaux pratiquants devraient augmenter leurs apports en protéines les deux premières semaines, tandis que les coureurs de longue distance peuvent nécessiter jusqu'à 2 g par kg de poids corporel et par jour pour soutenir leurs efforts.
En somme, comprendre la dépense énergétique et les besoins en protéines peut grandement aider les sportifs à optimiser leurs performances et à maintenir une santé optimale.
Au -delà des protéines, il existe d’autres produits que les sportifs consomment.
Je vous explique tout dans la vidéo qui accompagne cet article !
Posté le 26 fevrier 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Les reins sont des organes essentiels pour la santé de notre corps. Ils sont chargés de filtrer les déchets et les toxines, et maintiennent l'équilibre des fluides dans notre organisme. Il est donc crucial de prendre soin de leur santé, notamment en adoptant une alimentation appropriée.
Sel et hypertension artérielle
Une consommation excessive de sel peut entraîner une augmentation de la pression artérielle, ce qui peut endommager les reins à long terme. Il est recommandé de limiter la consommation de sel en faisant attention à l’ajout systématique de sel à table sans goûter mais aussi aux aliments transformés/préparés riches en sodium.
Excès de protéines
Les protéines sont importantes pour notre santé, mais un excès de protéines, en particulier d'origine animale, peut surcharger les reins. Il est conseillé de surveiller sa consommation de protéines, on compte en effet 1 à 2 portion de viande poisson ou oeufs chaque jour et de varier les sources en adoptant des menus végétariens sur plusieurs repas chaque semaine.
Phosphore
Un excès de phosphore dans l'alimentation peut aggraver les problèmes rénaux, car il peut entraîner des complications osseuses. Il est recommandé, en cas d’insuffisance rénale, de limiter la consommation d'aliments riches en phosphore, tels que les produits laitiers et les aliments transformés.
Sucre
Une consommation excessive de sucre peut contribuer à l'obésité et au diabète, ce qui peut à son tour endommager les reins. Il sera important de cadrer sa consommation de produits et boissons sucrés dans votre alimentation quotidienne, notamment en ne dépassant pas 10% de votre Apport Énergétique Total, journalier sous forme de sucres.
Eau peu salée
L'eau est essentielle pour la santé rénale car elle aide à éliminer les toxines du corps. Il est recommandé de boire suffisamment d'eau, de préférence de l'eau peu salée, pour soutenir la fonction rénale.
Fruits et légumes
Les fruits et les légumes sont riches en vitamines, minéraux et antioxydants, qui sont essentiels pour la santé des reins. Ils sont également faibles en calories et en sodium, ce qui en fait d'excellents choix pour une alimentation rénale saine.
Bonnes graisses (oméga-3)
Les graisses saines, comme les oméga-3 trouvés dans le poisson, les noix et les graines, peuvent aider à réduire l'inflammation et à protéger la santé cardiovasculaire, ce qui est bénéfique pour les reins.
Certains types de graines, comme les noix, sont riches en antioxydants et en nutriments qui peuvent aider à soutenir la santé des reins. Il est recommandé d'inclure une petite quantité de graines dans votre alimentation quotidienne.
Pour maintenir la santé de vos reins, et plus encore en cas d’insuffisance déclarée, il est important de suivre ces conseils pratiques :
- Limitez la consommation de sel.
- Surveillez votre apport en protéines.
- Choisissez des aliments faibles en phosphore.
- Réduisez la consommation de sucre.
- Favorisez l'hydratation et les aliments riches en nutriments.
En suivant ces recommandations, vous pouvez aider à protéger la santé de vos reins et à prévenir les complications liées aux maladies rénales.
Pour mieux comprendre, vous pouvez regarder la vidéo qui accompagne cet article, cela illustrera mes propos !
Posté le 29 janvier 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Énormément de choses se passent pendant le sommeil, qui est fondamental pour bien des aspects psychologiques et physiologiques ! Mais comment s’articule le rôle de l’alimentation avec le sommeil qui lui-même joue un rôle sur le poids. Voyons cela ensemble.
“Le sommeil, c’est la santé”, affirme un adage bien connu. Son influence est bien plus importante que nous le pensons en général. La qualité et la quantité de sommeil, par des fonctionnements que nous allons décortiquer, agissent sur les hormones, qui jouent sur le moral et l’humeur, sur l’envie d’activité physique, sur le désir tout court, sur notre rapport à la nourriture et bien d’autres choses encore.
Nous dormirions actuellement 1 heure 30 de moins qu’il y a 50 ans et 45 % des Français âgés de 25 à 45 ans considèrent qu’ils dorment moins qu’ils n’en auraient besoin, car il leur faudrait 7 heures 30 de sommeil pour être en forme le lendemain (enquête INPES/BVA 2007).
Et malheureusement, une “dette de sommeil” contractée par un coucher tardif ne sera pas récupérée par une “grasse matinée”. Il faut donc vraiment réinventer ses nuits.
Cette fonction vitale est en effet plus qu’essentielle pour avoir de l’énergie et une bonne vigilance. Mais encore une fois, ce sont ses répercussions sur la santé qui nous intéressent le plus.
On sait maintenant que le manque répété de sommeil peut engendrer baisse de motivation, difficultés d’apprentissage, décrochage scolaire, défaut de concentration, ce qui paraît logique, mais ce qu’on sait moins, c’est qu’il peut aussi favoriser une prise de poids, le diabète, l’hypertension artérielle, les infections virales et la dépression.
Le sommeil est à proprement parler une de nos clés santé : sans lui, le corps s’écroule, car le manque de sommeil déstabilise toute l’activité métabolique*.
En augmentant par exemple le taux de cortisol, un éveil forcé affecte la réponse immunitaire, diminue l’aptitude de l’organisme à métaboliser le glucose et se répercute négativement sur la régulation de l’appétit, au point de pouvoir jouer un rôle dans l’augmentation du diabète et de l’obésité.
Le rapport entre temps de sommeil et prise de poids est de mieux en mieux démontré à travers les dysfonctionnements des hormones qui régulent l’appétit : la diminution du nombre d’heures de sommeil entraîne une baisse du taux de leptine, hormone de la satiété, et une augmentation du taux de ghréline, hormone qui stimule l’appétit, et il en résulte une plus forte envie de manger, et plus particulièrement (comme par hasard) une envie de nourriture riche, sucrée et salée.
La fatigue causée par le manque de sommeil induit une autre conséquence physiologique à additionner aux facteurs de prise de poids : le manque de tonus et une plus faible dépense énergétique. C’est un cercle vicieux !
Par ailleurs, l’apnée du sommeil, qui se caractérise par des arrêts de respiration courts pendant le sommeil, déclenche une fatigue quasi chronique le jour, sans que l’on puisse clairement en identifier la cause la plupart du temps, et serait un facteur clé de l’obésité due au manque de sommeil.
Si vous prenez du poids et ressentez une grande fatigue sans pour autant avoir de difficultés d’endormissement, c’est peut-être votre cas. À long terme, une perturbation du sommeil, donc des mécanismes physiologiques, favorise les cancers et les attaques vasculaires**.
Une étude conduite au Japon*** a suivi près de 100 000 personnes, hommes et femmes d’âge moyen, sur 14 ans. Les sujets qui dormaient 4 heures ou moins par nuit, comme ceux qui dormaient 10 heures ou plus, ont révélé un risque de près de 50 % de plus de mourir d’une attaque cardiaque que ceux qui dormaient une moyenne de 7 heures : il faut donc trouver le juste équilibre.
Dans la vidéo qui accompagne cet article, j'ai invité le directeur de l'Institut Médical du Sommeil, et il a 6 conseils à vous donner pour bien dormir. Cela répondra à toutes les personnes qui me demandent pourquoi je mets des féculents le soir dans les plans de repas de la méthode Cohen ! Bon visionnage, et bon sommeil !
*Knutson K. L. et al., « The metabolic consequences of sleep deprivation », Sleep Medicine Reviews, 2007, vol. 11, no 3, p. 159-162.
**Patyar S., Patyar R. R., « Correlation between sleep duration and risk of stroke », Journal of Stroke Cerebrovascular Diseases, 2015, vol. 24, no 5, p. 905-911.
***Ikehara S., Iso H., Date C., et al., « Association of sleep duration with mortality from cardiovascular disease and other causes for Japanese men and women : the JACC study », Sleep, 2009, vol. 32, n° 3, p. 295-301.
Posté le 30 octobre 2023 par Dr Jean-Michel Cohen
L'arrêt du tabac est une décision saine, mais il peut être accompagné d'une prise de poids pour de nombreuses personnes. Dans cet article, nous allons explorer les raisons derrière cette prise de poids et discuter des stratégies pour la gérer tout en préservant votre santé.
La cigarette accélère la dépense d'énergie de votre corps, ce qui maintient souvent le poids à un niveau plus bas chez les fumeurs. Cependant, dès que vous arrêtez de fumer, votre métabolisme ralentit, ce qui signifie que vous brûlez moins de calories.
Et l’on considère que la consommation d’une vingtaine de cigarettes fait dépenser environ 200 calories, l’arrêt du tabac réduit donc la dépense énergétique. Cela peut entraîner une augmentation du poids, car votre corps stocke désormais plus de graisses.
Outre le ralentissement du métabolisme, l'arrêt du tabac peut également augmenter votre appétit. Les cigarettes sont souvent utilisées pour réduire l'appétit, et sans elles, de nombreuses personnes ressentent des fringales plus fréquentes. Pour combler ce vide, elles peuvent consommer plus de calories, contribuant ainsi à la prise de poids.
Si vous cherchez à éviter la prise de poids après avoir arrêté de fumer, il est essentiel de choisir des collations saines pour combattre les fringales. Optez pour des légumes crus, des fruits frais, des produits laitiers écrémés ou demi-écrémés ou encore des œufs durs. Ces options vous rassasieront tout en fournissant des nutriments essentiels et en étant relativement peu caloriques..
Lorsque vous arrêtez de fumer, votre corps traverse déjà de nombreux changements. Je recommande d'attendre au moins 6 mois avant d'envisager un régime. Cela vous permettra d’éviter la double frustration de l'arrêt du tabac et d'un régime. Prenez soin de votre santé globale avant de vous lancer dans des changements alimentaires drastiques.
En conclusion, l'arrêt du tabac peut entraîner une prise de poids, mais en comprenant les raisons derrière ce phénomène et en adoptant une approche saine pour gérer les fringales, vous pouvez minimiser les effets sur votre poids. Faites preuve d’indulgence envers vous-même et donnez à votre corps le temps de s'ajuster avant d'envisager un régime. Votre santé est une priorité, quelle que soit l'étape de votre parcours vers un mode de vie sans tabac.
Posté le 9 octobre 2023 par Dr Jean-Michel Cohen
Le foie, organe noble, est considéré comme une vaste « usine de recyclage » du corps. Son rôle est notamment de stocker les nutriments apportés, puis de les transformer en très petites molécules.
Cet organe dégrade aussi les substances toxiques (alcool, drogues) et sécrète la bile, transportée et conservée entre chaque repas au sein de la vésicule biliaire. Mais pas seulement…
Le foie est également le lieu de fabrication du cholestérol et de stockage de celui que nous ingérons, pour ensuite l’acheminer jusqu’aux cellules de l’organisme qui en ont besoin. Ce transporteur qui apporte le cholestérol aux cellules s’appelle le LDL, que l’on a injustement appelé « mauvais cholestérol ».
D’autres « camions » vont venir rechercher le cholestérol en excès dans les cellules pour l’éliminer via le foie par la bile et par les fèces. Ils jouent en quelque sorte le rôle des « éboueurs ». On les appelle les HDL, ou « bon cholestérol ».
Mais quand il y a des « erreurs de livraison » ou des embouteillages, donc trop de cholestérol dans le corps, ce dernier va se déposer sur les artères. C’est pourquoi nos apports en graisses doivent rester raisonnables afin que notre organisme ne soit pas submergé par des plaques d’athérome.
Vous avez entendu parler de la maladie du foie gras. La NASH ou stéato-hépatite non alcoolique, elle, est provoquée en partie par une consommation accrue de produits sucrés, et/de sodas. Le foie, en tant qu’usine de traitement, ne peut alors travailler correctement, il est submergé et stocke les excès de sucres, sous forme de graisse.
A l’échographie, on notera un foie brillant, plus gros, signe d’un foie qui commence à être en saturation, pouvant provoquer à terme une stéatose hépatique, et à un stade plus avancé une cirrhose. Pour s’en défaire, il faut réduire sa consommation de sucre, mais aussi d’alcool si vous en consommiez, ainsi que de produits trop riches en graisses saturées.
Voici quelques aliments que votre foie appréciera.
1.Les légumes à feuilles vertes : Les légumes comme les épinards, le chou frisé et la laitue sont riches en chlorophylle, qui peut aider à détoxifier le foie en éliminant les substances nocives. De plus, ils contiennent des antioxydants qui favorisent la santé hépatique.
2.Les agrumes : Les agrumes tels que les citrons, les oranges et les pamplemousses sont riches en vitamine C, un antioxydant puissant. La vitamine C stimule la production de glutathion, un composé qui aide le foie à éliminer les toxines et à métaboliser les graisses.
3. Les noix : Les noix, comme les amandes, les noix de cajou, les noix de pécan et les noisettes, sont riches en acides gras insaturés, en particulier les acides gras oméga-3. Ces acides gras aident à réduire l'inflammation et à améliorer la fonction hépatique. De plus, les noix contiennent de la vitamine E, un antioxydant qui peut protéger le foie contre les dommages oxydatifs.
4. Le curcuma : Le curcuma est une épice qui contient un composé appelé curcumine, connu pour ses propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes. Il peut aider à réduire l'inflammation dans le foie et à améliorer sa fonction.
5. Les poissons gras : Les poissons gras comme le saumon, le maquereau et le thon sont riches en acides gras oméga-3. Ces acides gras sont bénéfiques pour le foie car ils peuvent réduire l'inflammation et aider à maintenir un équilibre lipidique sain.
J’aurais également pu citer l’avocat, mais connaissant ses modes de production et le trajet parcouru par les avocats pour arriver dans notre assiette, je l’ai laissé de côté. Ceci-dit, si vous vous trouvez un jour dans un pays avec des avocats locaux, vous pourrez en consommer de temps en temps.
Pour prendre soin de votre foie, évitez les produits ultra transformés riches en sucres et graisses saturées, regardez bien les compositions, évitez de consommer trop de produits sucrés, sodas et limitez l’alcool au maximum.
Je vous explique un peu plus en détails tout ce qu’il faut faire pour avoir un foie en bonne santé dans la vidéo qui suit.
Bon visionnage !
Posté le 18 septembre 2023 par Dr Jean-Michel Cohen
Les tendances alimentaires se mêlent à notre quête de santé, et aujourd’hui, avec la multiplicité des discours, tout le monde est nutritionniste. Notre alimentation a un pouvoir extraordinaire sur notre bien-être à long terme et sur notre santé. Dans cet article, je voudrais revenir sur ma vision de la nutrition. Pour que cela soit simple pour vous, et surtout que cela vous aide comme cela a pu aider Sandrine, dont vous pourrez voir le témoignage dans la vidéo qui accompagne cet article.
Penchons-nous sur les tendances alimentaires modernes. Chaque année, de nouveaux "aliments miracles" font leur apparition, prétendant offrir des bénéfices extraordinaires pour notre santé.
L'artichaut pour maigrir, le curcuma contre le cancer, la grenade pour le cœur, et bien d'autres encore. Ces tendances alimentaires sont alimentées par le battage médiatique et les recommandations populaires des réseaux sociaux.
Pourtant, sommes-nous réellement en train d'améliorer notre santé en nous précipitant pour acheter ces produits à la mode ? Les régimes à la mode vantent souvent les mérites d'un aliment magique, mais est-ce vraiment la clé d'une vie saine ? Depuis plus de 25 ans que c’est mon métier, j’ai évolué mais ma vision reste la même, et je suis toujours là, et vous êtes toujours nombreuses et nombreux à me suivre !
Le mythe des aliments miracles est une croyance largement répandue. Beaucoup croient qu'un seul aliment peut résoudre tous leurs problèmes de santé. Cependant, la vérité est bien différente. Les aliments miracles n'existent pas. L'artichaut, le curcuma et la grenade ont leurs avantages, mais ils ne sont pas la solution miracle à tous nos maux.
Pourquoi les aliments miraculeux sont-ils souvent un leurre ? La réponse réside dans la compréhension de la nutrition holistique. Plutôt que de rechercher un aliment miracle, concentrons-nous sur la diversité des groupes d'aliments bénéfiques. C'est là que réside la véritable puissance de notre alimentation.
Au lieu de chercher un aliment miracle, concentrons-nous sur la puissance des groupes d'aliments. Chaque système de notre corps mérite une attention particulière. Sur Savoir Maigrir j’explore avec vous comment chaque groupe d'aliments peut renforcer spécifiquement ces systèmes pour prévenir les maladies.
La nutrition, je le répète, doit être envisagée dans une approche globale. Vous ne trouverez pas de solution magique dans un seul aliment, ni dans un mode de fonctionnement figé.
Cependant, vous découvrirez comment votre alimentation, en y intégrant en quantité suffisante et mesurée tous les groupes d'aliments, peut vous aider à préserver votre santé et même à faire face à certaines pathologies.
Je veux revenir aux bases, là où il est facile pour tout le monde de comprendre, en évitant de perdre les gens dans des discours multiples et contradictoires. Les tendances alimentaires éphémères et le mythe des aliments miracles peuvent nous égarer.
La véritable alimentation réside dans une alimentation équilibrée et diversifiée, appuyée par un accompagnement et une adaptation de tout cela à vos goûts et à votre rythme de vie. Adoptez une approche globale de la nutrition, explorez de nouvelles recettes saines et faites de votre alimentation un allié dans la lutte contre les maladies. Et si vous avez des questions, votre diététicienne Méthode Cohen saura vous répondre et vous guider.
Sandrine l'a bien compris. Regardez, elle a trouvé Savoir Maigrir, se l'est approprié et les résultats (poids, analyses sanguines...) sont là ! Regardez, et vous aussi, venez témoigner de votre expérience !
Bon visionnage !
Posté le 28 aout 2023 par Dr Jean-Michel Cohen
Le sucre est l’un des principaux responsables de l’obésité et du surpoids dans le monde, coupable de tous les maux, voici comment repérer les signes d’une consommation excessive de sucre.
Faisons tout d’abord une distinction. Dans la famille des sucres, on trouve des glucides complexes et des glucides simples qui sont avant tout différenciés par leur structure moléculaire. En raison de cette structure différente, leur digestion et leur absorption seront différentes.
D’autres paramètres interviennent pour évaluer l’assimilation de ces sucres comme leur digestibilité, l’association avec des fibres ou plus simplement leur consommation dans le cadre d’un repas équilibré ou de manière isolée, leur cuisson, leur forme (légumes secs entiers ou en purée par exemple)…
C’est pour cette raison que les termes “sucre lent et rapide” ne sont pas justes scientifiquement et ne sont plus employés.
Les sucres dits simples sont généralement plus vite absorbés que les sucres complexes.
Or, quand il y a un afflux trop rapide de sucre dans le sang, l’organisme doit rapidement le faire passer dans les cellules (grâce à l’insuline), ce qui entraîne un stockage en excès et parfois même des hypoglycémies réactionnelles qui se manifestent par de la fatigue, une forte envie de sucre et c’est un cercle vicieux qui peut s’installer !!
Au contraire, les sucres complexes sont digérés plus lentement,coupés petit à petit lors de leur passage dans l’intestin, permettant ainsi aux molécules de glucose d’arriver progressivement dans les cellules et d’être aussi rassié plus longtemps.
Cette digestion sera plus ou moins rapide selon l’aliment, sa teneur en fibres, sa cuisson, sa texture (entier ou mixé)...
On estime aujourd’hui à 25 % de la population française le nombre de personnes en pré-diabète.
Mangez des fibres ! Au niveau du tube digestif, les fibres ralentissent le passage du sucre dans le sang et limitent le passage dans le corps du cholestérol et des substances toxiques issues de notre environnement.
Cela explique leur effet positif sur les cancers digestifs, les maladies cardio-vasculaires, le diabète, l’hypercholestérolémie et le surpoids.
En limitant le cholestérol et le taux de sucre dans le sang, elles réduisent l’obstruction des artères et des vaisseaux en général, dont ceux du cerveau.
Le diabète, par exemple, se développe lorsque le renouvellement des cellules du pancréas qui assurent la sécrétion de l’insuline n’est plus assurée.
- Uriner trop souvent (polyurie)
- Soif permanente (polydipsie)
- Faim permanente (polyphagie) et/fortes envies de sucre
- Trouble de la vision (vue floue…)
- Irritabilité
- Fatigue/coups de pompe
- Démangeaison des parties génitale/mycoses à répétition
- Caries dentaires…
Je me suis limité à 8 signes ici en relevant les plus courants. Si vous vous reconnaissez dans un ou plusieurs de ces signes, alors, il est peut-être temps de contrôler votre consommation de sucre.
Face au sucre, certains décident “d’arrêter le sucre” totalement. Mais arrêter le sucre, ça veut dire quoi et quelles sont les conséquences sur votre corps et votre santé ? La réponse en images dans ma nouvelle vidéo YouTube !
Bon visionnage !
Posté le 29 mai 2023 par Dr Jean-Michel Cohen
Connaissez-vous le système ostéo-articulaire ? Comme tous les tissus du corps humain, l'os se construit, se détruit, se renouvelle sans cesse tout au long de la vie. Il est composé de cellules, elles-mêmes alimentées par des vaisseaux, et comporte des nerfs.
Mais comment avoir des os en bonne santé grâce à une alimentation variée et équilibrée ? Du plus jeune âge au 3ème âge, comment s’assurer une ossature en pleine forme ?
Tout d'abord, pour avoir de bons os et s’assurer une bonne croissance, il est important d'apporter une quantité suffisante de calcium, qui est un minéral clé pour la construction et la solidité des os.
Les produits laitiers tels que le lait, les yaourts et les fromages sont d'excellentes sources de calcium. En outre, les légumes verts à feuilles, comme les épinards et le brocoli, ainsi que les fruits secs et les légumineuses, contiennent également du calcium.
Manger des sardines en conserve en mangeant les petites arêtes est aussi une solution pour faire le plein de calcium.
Ensuite, la vitamine D joue un rôle crucial ; elle augmente la capacité d'absorption du calcium (et du phosphore) par l'intestin en diminuant sa fuite urinaire et mobilise le calcium osseux. La principale source de vitamine D est la lumière du soleil, il est important d’y être régulièrement exposé et de fournir des sources alimentaires de vitamine D, comme les poissons gras, les œufs et les champignons.
Enfin, veillez à ce que votre enfant consomme suffisamment de protéines, qui contribuent à la formation et à la réparation des tissus, y compris les os. Les viandes, le poisson, les œufs, les légumineuses sont de bonnes sources de protéines à inclure dans l'alimentation quotidienne de votre enfant.
En combinant ces éléments et en favorisant une alimentation variée et équilibrée, vous pouvez aider à assurer une bonne croissance osseuse chez votre enfant.
Dans un textile, c'est la finesse du maillage qui en assure sa solidité. Il en va de même pour l'os : la multiplicité des cellules osseuses et la complexité de leur organisation vont assurer la résistance de l'os et permettre son renouvellement.
Partout en même temps, dans de multiples et minuscules zones, les cellules de destruction et de construction sont au travail. Les premières - les ostéoclastes - creusent, se débarrassent du vieil os, participent à sa résorption, tandis que les secondes - les ostéoblastes - viennent combler les cavités formées.
Ainsi, le renouvellement osseux et le maintien de sa densité sont intimement liés à l'équilibre de ces deux processus de construction.
Notre capital osseux diminue avec l'âge. Cette résorption se fait dès l'âge de 25 ans. Dès lors, pour l'homme comme pour la femme, la vitesse de formation osseuse se ralentit pour ne compenser que sommairement les phénomènes de destruction.
La perte osseuse est lente mais progressive. On parle alors d'ostéoporose que j’évoquais en début d’article.
L'ostéoporose (ostéo du grec osteon, l'os, et porose du grec poros, le passage) est une maladie du squelette caractérisée par une déminéralisation et une détérioration des os.
Lorsqu'on avance en âge, les os étant plus fragiles, les risques de fractures sont plus importants lors de chutes, en particulier les tassements vertébraux, les fractures du poignet et du col du fémur.
Il s'agit d'une maladie essentiellement féminine (30 % des femmes ménopausées atteintes) mais de plus en plus d'hommes sont touchés. A la ménopause, les modifications hormonales associées à un faible apport en calcium sont à l'origine de cette maladie.
Bien que des facteurs génétiques interviennent, il est aujourd'hui possible de se construire et de conserver des os solides et de lutter contre les risques d'ostéoporose.
Pour la consolidation de votre squelette vous avez besoin de calcium et de vitamine D comme je vous le disais pour la croissance des enfants. D'autre part, pour fortifier la masse musculaire qui supporte le squelette, vous devez veiller impérativement à vos apports en protéines.
Pour un apport en calcium suffisant, consommez trois à quatre produits laitiers par jour. Le lait frais ou pasteurisé, entier ou écrémé, en poudre ou concentré, apporte toujours autant de calcium.
Si vous ne supportez pas les laitages (yaourts, fromages blancs, petits-suisses, faisselles, fromages), pensez à certaines eaux minérales riches en calcium (Hepar, Contrex, Courmayeur, Saint-Antonin, Salvetat, Quézac, Wattwiller, Badoit, Vittel, San-Pellegrino, etc.) ou aux spécialités végétales enrichies en calcium (boisson végétale, soja, amande, coco..).
Pour un apport en vitamine D suffisant à la fixation du calcium, consommez une à deux portions de poisson gras par semaine (thon, saumon, sardine, maquereau, haddock), des jaunes d'oeufs et sortez chaque jour car l'action du soleil sur la peau est nécessaire à l'organisme pour fabriquer de la vitamine D.
Pour un apport en protéines de bonne qualité, consommez une à deux fois par jour de la viande, du poisson ou des œufs, ou des protéines végétales (légumineuses, tofu…) que je conseille toujours de coupler avec des céréales afin d’avoir une protéines de meilleure qualité.
Et n'oubliez pas de bouger car l'activité physique entretiendra vos muscles et stimulera bien évidemment le renouvellement osseux.
Vous aurez retenue, pour une bonne ossature, il faut s’assurer de bons apports en calcium et et en vitamine D. Et pour compléter cet article, regardez la vidéo qui l'accompagne, vous aurez encore plus d'informations.
Bon visionnage !
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