Savoir Maigrir

Connaître les aliments


Boostez Votre Immunité Grâce à l'Alimentation

Posté le 3 fevrier 2025 par Dr Jean-Michel Cohen

L'immunité est un système complexe qui nous protège contre les maladies. L'alimentation joue un rôle clé dans le renforcement de ce système de défense naturel. En choisissant judicieusement vos aliments, vous pouvez aider votre corps à mieux lutter contre les virus, les bactéries, et autres menaces. En route pour une alimentation santé !

Les champignons : des alliés surprenants

Des études ont montré que la consommation régulière de champignons peut stimuler l'immunité. Une étude australienne a en effet révélé une augmentation du taux d'immunoglobulines après la consommation de 100 g de champignons par jour pendant trois semaines. 

Ces résultats suggèrent que les champignons pourraient être un atout précieux pour renforcer nos défenses naturelles.

En plus, si vous avez la chance d’aller les ramasser vous-même, c’est une excellente activité physique.

Ail et crucifères : le duo protecteur

L'ail, et particulièrement l'ail noir, a démontré des propriétés bénéfiques pour la santé. Des études ont observé que les personnes consommant de l'ail avaient des symptômes moins forts lors d'épisodes de grippe ou de rhume

En outre, les crucifères, comme les choux et les brocolis, sont riches en composés anti-inflammatoires. Les pousses de ces légumes, en particulier, ont montré des effets positifs sur la réduction de l'inflammation, notamment celle liée au tabac. 

Les crucifères contiennent également des vitamines qui sont très utiles pour le système immunitaire.

Huile d'olive, raisins et myrtilles : les antioxydants au service de l'immunité

L'huile d'olive contient des composés phénoliques qui aident à lutter contre les allergènes et à améliorer l'immunité. Les raisins, qu'ils soient noirs ou blancs, les myrtilles, les grenades et le thé, sont des sources importantes d'antioxydants et de composés phénoliques. 

Leurs activités soutiennent la croissance des cellules qui nous protègent, et le jus de raisin, bien que très sucré, est particulièrement intéressant pour ses propriétés antitumorales. Les myrtilles sont considérées comme des aliments anti-infectieux renforçant l’immunité.

Piments et vitamine c : des alliés énergisants

Le piment, grâce à la capsaïcine qu'il contient, possède des propriétés anti-infectieuses qui pourraient être bénéfiques pour se protéger des infections. Après c’est selon vos goûts, manger fortement épicé ou non, c’est une question d’habitudes culinaires.

La vitamine C dont tout le monde parle tout le temps joue un rôle important en tant qu'anti-infectieux et stimulant de l'immunité. Une alimentation enrichie en vitamine C ne présente aucun danger et pourrait renforcer votre immunité.

C’est ce que je vous dis sur Savoir Maigrir: une alimentation variée, riche en ces aliments spécifiques, contribuera à un système immunitaire plus fort et plus réactif. Intégrer régulièrement ces éléments dans votre alimentation, et c’est ce que l’on fait à travers les menus et plan de repas du programme, est une excellente stratégie pour une meilleure santé et une protection accrue contre les maladies

Dans la vidéo qui suit, j’explique plus en détails l’importance des champignons, de l’ail ou encore de crucifères pour une immunité au top. Regardez, et intégrez tous ces aliments régulièrement dans votre alimentation. Ainsi vous mettrez toutes les chances de votre côté pour lutter contre les virus et maladies de l’hiver !

Bon visionnage !

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Les avantages des soupes de saison

Posté le 27 janvier 2025 par Dr Jean-Michel Cohen

Le froid qui s’installe réveille invariablement ce réflexe profondément ancré : celui de se réfugier dans le réconfort d'une soupe bien chaude et bien fumante. Plus qu'une simple habitude saisonnière, c'est tout un rituel qui se joue dans nos cuisines, où la promesse du bien-être se mêle aux arômes réconfortants. 

Mais au-delà de ce plaisir instinctif, que nous révèle la science sur les véritables vertus de nos bouillons d'hiver ? Entre mythes tenaces et réalités nutritionnelles, faisons le point sur ces breuvages qui enchantent nos soirées glacées.

Le mythe de la chaleur : entre réalité et perception

Soyons clairs : l'impact thermique d'une soupe sur notre température corporelle est quasi négligeable. Notre organisme maintient sa température à 37°C avec une précision remarquable, et ce n'est pas votre bol de potage qui va bouleverser cette mécanique millénaire. 

En revanche, l'effet psychologique est indéniable. C'est ce que j'appelle "l'effet grand-mère" : cette sensation de réconfort qui n'a rien de nutritionnel mais tout de l'affect.

Les légumes d'hiver : une intelligence saisonnière

L'intérêt réel des soupes hivernales réside dans leur composition. La nature, dans sa grande sagesse, nous offre précisément ce dont nous avons besoin :

  • Les tubercules : véritables batteries glucidiques, ils nous apportent une énergie stable, contrairement aux sucres rapides qui nous font "yoyo-ter" toute la journée.
  • Les légumes-racines : riches en fibres et minéraux, ils constituent une base nutritionnelle intelligente, sans surcharger l'organisme en calories.
  • Les crucifères : ces choux, injustement décriés, sont de véritables centrales vitaminiques.

Manger plus en hiver : un héritage obsolète

Parlons franchement : notre obsession des calories supplémentaires en hiver est un vestige anthropologique. Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs avaient besoin de ces réserves. Vous, confortablement installé dans votre bureau chauffé à 22°C, avez-vous besoin de manger plus ? 

Votre surcoût énergétique se limite à 150-200 calories quotidiennes, soit l'équivalent d'une pomme et demie. Pas de quoi justifier une orgie de raclette.

Cependant, si vous travaillez dehors toute la journée sous des températures glaciales, alors là oui, un petit ajout alimentaire ne fera pas de mal pour vous aider à compenser la perte d’énergie liée à la dépense énergétique pour lutter contre le froid.

Conseils pratiques : la raison avant la tradition

Pour optimiser vos apports hivernaux sans tomber dans les pièges traditionnels :

  1. Privilégiez les soupes maison : contrôlez vos apports en sel et en matières grasses.
  2. Oubliez le mythe du "bien chaud qui réchauffe" : Une soupe tiède apporte les mêmes nutriments.
  3. Méfiez-vous des soupes du commerce : souvent plus proches de la solution saline que du repas équilibré.

En  conclusion, nos soupes, bouillons et potages d'hiver ont largement leur place dans notre inventaire alimentaire, non pas pour leurs propriétés fantasmées, mais pour leurs apports nutritionnels réels. C'est dans cette approche rationnelle, et non dans les croyances populaires, que réside leur véritable intérêt pour notre santé.

Pour aller plus loin, regardez ma dernière vidéo sur les soupes et potages du commerce, elle vous aidera à faire les bons choix si vous n’avez pas le temps de la faire maison ! Bon visionnage, et bonne soupe !

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Beurre ou margarine ?

Posté le 2 janvier 2025 par Dr Jean-Michel Cohen

Salé, doux, demi-sel, margarine classique ou enrichi en oméga-3 ? Quel beurre ou alternative au beurre choisir pour sa ligne et sa santé ? Que vous aimiez le beurre doux ou le beurre salé, essayons de vous aider à faire le meilleur choix.

Les différents types de beurre et margarines

Le beurre est un produit laitier obtenu à partir de la crème de lait. Il se décline en trois catégories principales :

  • Beurre doux : sans ajout de sel, il est le plus pur.
  • Beurre demi-sel : contient entre 0,5 % et 3 % de sel, selon les marques.
  • Beurre salé : plus riche en sel, avec une teneur dépassant 3 %.

En parallèle, on trouve de nombreuses margarines, qui sont des alternatives végétales au beurre. Elles peuvent être :

  • Classiques : fabriquées à partir d’huiles végétales dont la quasi totalité est aujourd’hui dans acides gras trans
  • Enrichies : contenant des oméga-3 pour un profil lipidique plus intéressant.
  • 100 % végétales : adaptées aux régimes végétarien et vegan, sans ingrédients d’origine animale.

Valeurs nutritionnelles : comparons les produits

Voici un tableau récapitulatif des principales valeurs nutritionnelles (en moyenne) pour 100 g :

 

 

Ces valeurs sont approximatives et peuvent varier selon les marques et les formulations spécifiques.

Avantages et Inconvénients des produits

Le beurre :

  • Avantages : riche en saveurs, naturel, contient des vitamines A, D et E.
  • Inconvénients : teneur élevée en acides gras saturés, ce qui peut poser problème en cas de consommation excessive. Le beurre salé ou demi-sel peut aussi contribuer à une surconsommation de sodium.

La margarine :

  • Avantages : moins d’acides gras saturés que le beurre, contient souvent des oméga-3 bénéfiques pour la santé cardiovasculaire. Les versions végétales conviennent aux intolérants au lactose ou aux végans.
  • Inconvénients : certaines margarines peuvent encore contenir des huiles hydrogénées ou des additifs. Les margarines classiques n’offrent pas toujours un meilleur profil nutritionnel que le beurre (à base d’huile de palme ou coprah notamment).

Conseils de consommation selon vos objectifs

Pour quelqu’un qui cherche à perdre du poids :

  • Limitez votre consommation à 10 g par jour (l’équivalent d’une petite noix).
  • Préférez des margarines allégées ou enrichies en oméga-3, en veillant à choisir des produits sans graisses hydrogénées.

Pour une personne sans objectif de perte de poids :

  • Consommez 15 à 20 g par jour sans excès, en privilégiant le beurre doux, demi-sel ou une margarine enrichie pour bénéficier de leurs atouts nutritionnels.

Enfin, quelle que soit votre situation, limitez les matières grasses ajoutées en privilégiant les modes de cuisson légers et en compensant avec des sources naturelles de bons lipides (avocats, poissons gras, noix). En adoptant ces conseils, vous pourrez intégrer le beurre ou ses alternatives à une alimentation équilibrée.

Je vous laisse avec la vidéo qui accompagne cet article pour vous donner encore plus d’informations sur le beurre et ses dérivés. 

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Chips de légumes ou de pommes de terre… Pourquoi craque-t-on pour les Chips ?

Posté le 16 decembre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Les chips, qu’elles soient de pomme de terre ou de légumes, séduisent par leur texture croustillante et leur goût addictif. Mais que cachent-elles vraiment sur le plan nutritionnel ? Sont-elles toutes à éviter ou certaines alternatives sont-elles meilleures ? Faisons le point pour démêler le vrai du faux.

Chips de pomme de terre : le croustillant traditionnel

Les chips classiques de pomme de terre restent les stars incontestées des apéritifs. Cependant, leur profil nutritionnel est loin d’être irréprochable. Riches en glucides, elles contiennent environ 50 g de glucides pour 100 g, ce qui représente une source importante d’énergie. Leur teneur en matières grasses est également élevée, avec en moyenne 30 g de lipides, majoritairement des acides gras saturés, issus de la friture.

Leur forte teneur en sel, souvent autour de 1,5 g pour 100 g, contribue à leur saveur caractéristique, mais peut être problématique pour la santé, notamment pour la tension artérielle. 

Quant aux fibres et protéines, elles sont peu présentes : 2 à 3 g de fibres et moins de 5 g de protéines pour 100 g, ce qui en fait un aliment peu rassasiant et dense en calories (environ 500 kcal/100 g).

Chips de légumes : une alternative plus saine ?

Face à la demande croissante d’options perçues comme plus saines, les chips de légumes ont fait leur apparition. Fabriquées à partir de betteraves, carottes, courgettes ou patates douces, elles promettent une alternative plus nutritive. Mais attention : ces chips ne sont pas toujours l’option miracle.

Sur le plan nutritionnel, les chips de légumes contiennent une teneur en glucides et en matières grasses souvent comparable à celle des chips classiques. En revanche, elles peuvent offrir un peu plus de fibres, grâce à la structure des légumes : 5 à 6 g de fibres pour 100 g en moyenne. Leur teneur en sel reste élevée, bien qu’elle puisse légèrement varier selon les marques (1 à 1,5 g pour 100 g). Quant aux protéines, elles ne dépassent généralement pas les 5 g pour 100 g, tout comme leurs homologues à base de pomme de terre.

Chips au four ou sans huile : vraiment plus saines ?

Certaines alternatives "légères", comme les chips cuites au four ou à l’air chaud, prétendent offrir une option moins grasse. C’est en partie vrai : leur teneur en matières grasses est réduite, souvent autour de 10 à 15 g pour 100 g, mais leur teneur en glucides et en sel reste similaire. Elles peuvent donc représenter une meilleure option, mais elles ne doivent pas être considérées comme un aliment santé pour autant.

Cependant, si vous comparez les différentes chips de légumes, vous verrez que leurs compositions sont parfois moins avantageuses que les chips de pommes de terre. Elles sont parfois plus grasses et leur teneur en fibres, qui semble plus intéressante dans les chips de légumes, n’a parfois aucun intérêt. 

Là encore, il faut bien lire la composition des produits que vous achetez. Vous allez le voir dans la vidéo qui suit avec les chips de sarrasin par exemple. 

Verdict : à consommer avec modération

Les chips, qu’elles soient de pomme de terre ou de légumes, doivent rester des plaisirs occasionnels. Si vous cherchez une alternative plus nutritive, optez pour les versions cuites au four ou essayez de réaliser vos propres chips maison, sans ajout excessif de sel ou de matières grasses. 

En cas de fringale, pensez également aux légumes crus ou aux fruits secs, qui apportent davantage de nutriments et de fibres tout en étant plus rassasiants.

En résumé, même si les chips de légumes peuvent sembler plus intéressantes, elles ne révolutionnent pas le profil nutritionnel de cette catégorie d’aliments. Gardez-les pour les moments festifs, mais pour votre santé, misez avant tout sur des aliments naturels et équilibrés.

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Tous les secrets de l’oeuf : votre véritable allié minceur et santé

Posté le 2 decembre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Les œufs sont souvent au cœur des débats nutritionnels, notamment en période de régime. Sont-ils bons pour la ligne ? Risquent-ils de faire monter votre cholestérol ? Avec leur profil nutritionnel exceptionnel et leur faible coût, ils restent un choix judicieux dans une alimentation équilibrée, à condition de bien les consommer. On fait le point !

Œufs et régime : une option saine et peu calorique

Les œufs sont une excellente source de protéines de haute valeur biologique. Un œuf moyen contient environ 6 g de protéines, soit 18 g pour trois œufs, une quantité idéale pour combler vos besoins en acides aminés essentiels.

Leur teneur en matières grasses est équilibrée : ils contiennent des acides gras saturés et polyinsaturés, notamment l’acide oléique (un oméga-9 aux bienfaits proches des oméga-3) et l’acide linoléique (un oméga-6).

Notez que les œufs apportent environ 225 mg de cholestérol, mais il est important de rappeler que seulement 15 à 20 % de notre cholestérol provient de l’alimentation, le reste étant produit par notre foie.

Consommés avec modération, ils n’augmentent pas significativement le taux de cholestérol sanguin chez la majorité des individus.

Une différence calorique entre œufs crus et omelette ?

La préparation des œufs peut influencer leur apport calorique. Un œuf cru apporte environ 70 kcal, mais lorsqu’il est transformé en omelette, l’ajout de matières grasses (huile, beurre) peut rapidement doubler ou tripler ce chiffre.

Si vous faites attention à votre ligne, optez pour une cuisson sans ajout de graisse, comme les œufs à la coque, durs, pochés ou mollets. Les œufs au plat, cuits avec une fine couche d’huile, restent également une alternative raisonnable pour profiter de leur richesse nutritionnelle sans excès calorique.

Protéines, vitamines et minéraux

Les œufs sont un concentré de nutriments essentiels. Ils contiennent des vitamines A, D, B12 et E, qui participent au bon fonctionnement du système immunitaire, à la santé des os et à la régulation énergétique. Leur richesse en minéraux, comme le fer, le sélénium et le phosphore, en font des alliés précieux pour couvrir vos besoins quotidiens.

La lutéine, un antioxydant présent dans les jaunes d’œufs, contribue à protéger votre vision et à réduire les effets du vieillissement oculaire. Autre avantage : les œufs sont peu coûteux, ce qui en fait une option accessible à tous.

Les œufs au petit déjeuner : bonne ou mauvaise idée ?

Incorporer des œufs au petit déjeuner est une excellente habitude, que vous suiviez un programme minceur ou non ! Grâce à leur teneur en protéines et matières grasses, ils procurent une sensation de satiété durable, réduisant les fringales et les grignotages dans la journée.

Associés à des légumes ou une tranche de pain complet, ils constituent un repas équilibré et énergétique. À éviter : les accompagner de charcuterie ou de pain blanc en excès, qui déséquilibreraient votre repas.

Bien conserver et consommer les œufs

Pour profiter pleinement de leurs bienfaits, les œufs doivent être bien conservés

Pourquoi ne met-on pas les œufs au réfrigérateur ?

La condensation produite fragilise la coquille, protection naturelle de l'œuf contre les germes et bactéries pathogènes, et notamment les salmonelles, responsables d'intoxication alimentaire. 

À partir de la date de ponte, ils se conservent 21 jours sans être réfrigérés (ce qui correspond d'ailleurs à la date limite de vente). On peut ensuite encore les garder au moins 7 jours de plus au réfrigérateur (date de durabilité minimale).

Ne lavez pas les œufs avant de les stocker, car leur coquille poreuse peut absorber l’humidité et les bactéries.

Enfin, vérifiez toujours leur fraîcheur en les plongeant dans l’eau : un œuf frais coulera, tandis qu’un œuf plus très frais flottera.


En conclusion, les œufs sont un aliment polyvalent, nutritif et économique, parfaitement compatible avec un programme minceur. La clé est de les intégrer dans une alimentation variée et équilibrée, en adaptant leur préparation à vos objectifs. Alors, n’hésitez plus : faites des œufs vos alliés santé !

Et pour aller plus loin, regardez la vidéo qui suit, elle va tout vous expliquer sur cet aliment extraordinaire qui est l'œuf.

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Soulager les maux de ventre : ce qu’il faut savoir

Posté le 16 septembre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Vous faites peut-être partie des nombreuses personnes qui souffrent régulièrement de maux de ventre, et les questions à ce sujet reviennent fréquemment, notamment en période de perte de poids, période à laquelle on modifie son alimentation. Dans cet article, nous allons explorer les causes principales du mal de ventre et je vais vous fournir des conseils pratiques pour mieux le gérer.

Les causes fréquentes des maux de ventre

Les maux de ventre concernent près de 30 % de la population, mais avant tout, il est crucial de consulter un médecin pour identifier la source du problème. Qu'il s'agisse de ballonnements ou de douleurs plus sérieuses, cela peut toucher plusieurs organes tels que le pancréas, le foie ou encore l’intestin

Une des causes les plus évoquées est l’intolérance au gluten. Autrefois considérée comme une solution miracle pour les douleurs abdominales, l'élimination du gluten a effectivement aidé certains, mais ce n'est pas toujours la panacée. 

Le gluten, protéine présente dans le blé notamment, est désormais plus abondant qu’avant, notamment à cause des modifications génétiques du blé moderne et de son utilisation dans de nombreux produits allégés. Vérifiez bien la composition des produits que vous achetez !

Le ballonnement : une question de gaz intestinal

Le ballonnement, souvent associé à une accumulation de gaz dans l’intestin, est une autre cause fréquente de mal de ventre. Ce phénomène est causé par une inflammation intestinale due à certains aliments, principalement les fibres présentes dans les fruits et les légumes. 

Cela peut sembler paradoxal puisque ces aliments sont généralement recommandés pour une alimentation saine. Toutefois, lorsque la situation devient insupportable, il est parfois nécessaire de limiter leur consommation à une utilisation cuite, en les épépinant et en les pelant, en privilégiant ceux qui sont les moins fermentescibles, ainsi que les féculents

Bien qu’ils ne soient pas idéaux, des aliments comme les pommes de terre ou la semoule, combinés à une hydratation suffisante, permettent de continuer à s’alimenter correctement sans aggraver les symptômes.

Adapter son régime alimentaire pour réduire les douleurs

Pour ceux qui souffrent de maux de ventre chroniques, quelques ajustements alimentaires peuvent faire une grande différence. Lavez soigneusement les fruits et légumes pour éliminer les pesticides, épluchez-les, enlevez les pépins, et consommez-les sous forme de purées ou de compotes pour réduire l'irritation intestinale. 

Évitez les crudités et optez pour des potages et des légumes bien cuits. Limitez également l’alcool et les fritures, car ces derniers irritent fortement l’intestin et favorisent les ballonnements. Enfin, l’activité physique joue un rôle clé en facilitant le transit intestinal et en réduisant les inconforts.

Stress et constipation : des facteurs aggravants

Le stress est un facteur aggravant souvent négligé. En effet, l’intestin est étroitement lié au cerveau, et une situation de stress peut provoquer des contractions excessives de l’intestin, entraînant ballonnements et inconfort

Enfin, il est essentiel de ne pas sous-estimer les fausses constipations, où le blocage en bas du système digestif laisse la partie supérieure libre, causant des ballonnements importants. L’hydratation, les fibres alimentaires (comme le psylia) et parfois des traitements spécifiques peuvent aider à résoudre ce problème.

En conclusion, même si le mal de ventre est un symptôme courant, il ne doit pas être ignoré. En adoptant quelques modifications simples de votre régime alimentaire et de votre mode de vie, vous pouvez considérablement améliorer votre confort digestif.

Je vous explique tout en détail dans la vidéo qui accompagne cet article. Ne laissez pas les maux de ventre vous gâcher la vie !

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Les yaourts à boire : c’est pratique, mais ça vaut quoi ?

Posté le 1 septembre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Qui se rappelle de cette fameuse pub qui disait “T’as craché dans mon Yop?!”. Les yaourts à boire, très populaires et pratiques, se retrouvent de plus en plus souvent dans nos caddies. Valeurs nutritionnelles, composition, prix… Vous allez tout savoir.

Les valeurs nutritionnelles des yaourts à boire

Contrairement aux yaourts classiques, les yaourts à boire sont souvent enrichis en sucre et en arômes pour plaire au plus grand nombre. En moyenne, une bouteille de yaourt à boire contient entre 8 et 12 g de sucre pour 100 ml, soit bien plus que dans un yaourt nature classique

Côté protéines, ces produits oscillent généralement entre 3 à 5 g pour 100 ml. En résumé, si les yaourts à boire peuvent apporter du calcium et des probiotiques, ils sont souvent loin d’être idéaux pour ceux qui cherchent à réduire leur consommation de sucre ou à augmenter leur apport en protéines.

Ne pas les choisir pour leur teneur en protéines

Je vous le disais ci-dessus, les yaourts à boire ne sont pas particulièrement riches en protéines. avec seulement entre 3 et 5 g de protéines pour 100 ml, ce qui est nettement inférieur aux yaourts traditionnels, au skyr (mais souvent trop chers) ou encore au petits-suisses qui peuvent atteindre les 10 g de protéines pour 100 ml.

Pour les personnes cherchant à augmenter leur apport en protéines, comme les sportifs ou ceux suivant un régime spécifique, les yaourts à boire ne constituent donc pas la meilleure option. 

Des atouts pratiques avant tout

L'un des grands atouts des yaourts à boire est leur praticité : faciles à transporter, à consommer sans cuillère, ils sont parfaits pour une collation rapide. Cependant, cette praticité se fait souvent au détriment de la qualité nutritionnelle. 

En plus de leur teneur souvent élevée en sucre, les yaourts à boire sont souvent dépourvus des fibres nécessaires pour se sentir rassasié longtemps. Ils peuvent ainsi encourager à grignoter davantage, conduisant à une consommation calorique excessive sur la journée.

Si vous aimez les yaourts à boire, il est tout à fait possible de les intégrer dans une alimentation saine, à condition de faire des choix éclairés que je vous ai conseillé au-dessus. Privilégiez les versions sans sucre ajouté et lisez attentivement les étiquettes pour vérifier la teneur en protéines et en calcium

En conclusion, bien que les yaourts à boire soient pratiques et agréables à consommer, ils nécessitent une attention particulière quant à leur composition. Choisir des versions moins sucrées et les intégrer judicieusement dans un régime alimentaire équilibré. Mais franchement, nous sommes là encore face à un produit dont nous n’avons pas besoin et qui sert plus à remplir les rayons qu’à nous remplir le ventre correctement.

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Les protéines dans les Yaourts, Skyrs et Fromages Blancs

Posté le 26 aout 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Les yaourts, skyrs et fromages blancs sont souvent présentés comme des alliés santé notamment grâce à leur teneur en protéines. Mais que valent réellement ces produits ? Sont-ils aussi bénéfiques qu’on le prétend, ou est-ce surtout une question de marketing ? Faisons le point sur leurs valeurs nutritionnelles et ce que vous devriez vraiment choisir.

Comparaison des Taux de Protéines : Yaourt, Skyr et Fromage Blanc

Les yaourts traditionnels affichent en général une teneur en protéines d’environ 4 à 6 g pour 100 g. Le fromage blanc, plus consistant, propose en moyenne entre 7 à 8 g de protéines pour la même portion. 

Quant au skyr, souvent mis en avant pour son apport élevé en protéines, il grimpe jusqu’à 10 à 11 g par 100 g. Sur le papier, le skyr semble donc imbattable, mais la réalité est plus nuancée.

Le Phénomène Skyr : Pourquoi il Plaît Tant aux Sportifs

Le skyr est devenu la star des rayons frais, particulièrement auprès des amateurs de musculation. Avec sa texture dense et son profil nutritionnel séduisant (riche en protéines et faible en graisses), il promet de nourrir les muscles tout en limitant les calories. 

Mais pourquoi ce produit d’origine islandaise a-t-il autant de succès ? En grande partie grâce à un marketing intelligent. Les marques ont su surfer sur la tendance du "high-protein" et l’associer à un mode de vie sportif et sain.

Le Skyr : Une Arnaque ou un Vrai Atout Nutritionnel ?

Si le skyr affiche des valeurs intéressantes, il reste en réalité un produit relativement transformé, souvent plus cher et pas forcément meilleur pour la santé que ses alternatives. De plus, en cherchant simplement à booster leur apport en protéines, beaucoup de consommateurs se tournent vers le skyr sans se rendre compte que des options plus économiques et tout aussi nutritives existent. 

Par exemple, les petits suisses offrent une bonne dose de protéines (environ 8 g pour 100 g), à un prix bien plus abordable.

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Les saucisses industrielles : comme dirait Jean-Pierre Coffe…

Posté le 19 aout 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Les saucisses industrielles, très prisées pour leur praticité et leur coût abordable, cachent une réalité bien moins appétissante. Merguez, chipolatas, ou encore saucisses de Francfort et surtout Knacki… ! Ces produits sont souvent synonymes de mauvaises compositions nutritionnelles. Je vous passe en revue quelques-unes des saucisses industrielles les plus consommées… j’espère que cela vous fera changer d’avis.

Merguez industrielles : Halal ou non, même combat

Les merguez industrielles, qu’elles soient halal ou non, sont souvent pointées du doigt pour leurs compositions douteuses. Leur taux de graisse dépasse souvent les 25%, avec une présence de protéines bien en deçà des attentes pour un produit carné. 

La majorité des merguez industrielles contiennent des additifs, des conservateurs, et une proportion inquiétante de viande séparée mécaniquement, ce qui réduit leur qualité nutritionnelle. Résultat, ce type de produit est bien loin des standards d’une alimentation équilibrée.

Les chipolatas industrielles : simplicité au détriment de la qualité

Les chipolatas, très populaires lors des barbecues estivaux, ne font pas mieux. Avec un taux de graisse similaire aux merguez et une faible teneur en protéines, elles se révèlent être un choix peu judicieux pour ceux qui souhaitent contrôler leur apport calorique. 

Souvent bourrées de sel et d’exhausteurs de goût, les chipolatas industrielles sont loin d’être l’option idéale pour un régime équilibré.

Les Knacki végétariennes : c’est une formule chimique

Les célèbres Knacki, qu’elles soient au porc, au poulet, ou même en version végétarienne, posent également problème, surtout les Knacki dont la version végétarienne, souvent considérée comme une alternative saine, est en réalité une catastrophe nutritionnelle

Constituées en grande partie d’eau, de féculents, d’amidons et de graisses végétales, ces saucisses ne sont ni plus ni moins que des compositions chimiques. Quant aux versions à base de viande, elles regorgent de graisses saturées et affichent un taux de sel très élevé.

La galette-saucisse : Une option plus raisonnable ?

Pourtant, il existe des alternatives un peu plus équilibrées, comme la galette-saucisse bretonne (vous le verrez dans la vidéo, mon équipe de tournage m’a influencé). Bien que toujours calorique, cette préparation traditionnelle est souvent moins transformée et peut, dans certains cas, offrir une meilleure balance entre les protéines et les graisses. 

Là encore, évitez de l’acheter en supermarché, c’est plus un “produit de fête” qu’on partage aux abords du Stade Rennais les jours de match ou sur les marchés avec de la saucisse locale de meilleure qualité.

En conclusion, les saucisses industrielles restent des produits à consommer avec beaucoup de modération. Graisses saturées, sel, additifs… qui n’apportent rien de bénéfique pour la santé. Il est donc conseillé de privilégier les options maison ou artisanales, où la composition est plus transparente et généralement de meilleure qualité. Alors pour vos grillades d’été, visitez le boucher du coin. 

Dans la vidéo qui accompagne ce blog, j’essaie de ne pas m’énerver. Mais sur la composition des Knacki végétariennes, je n’ai pas pu m’empêcher. ??

Bon visionnage !

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Glace, sorbet, crème glacée… comment bien choisir ?

Posté le 12 aout 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Avec les chaleurs actuelles l'envie de déguster une glace doit certainement vous traverser l’esprit. En tant que médecin nutritionniste, je vous propose quelques conseils pour bien choisir votre glace afin de la savourer sans culpabilité.

La Différence Entre Glace, Sorbet et Crèmes Glacées

Les glaces se déclinent en plusieurs catégories, chacune ayant ses propres caractéristiques. La glace traditionnelle est composée de lait, de sucre et parfois de crème, avec des arômes variés. Les sorbets sont faits à base de fruits (ou d’arômes), d'eau et de sucre, sans produits laitiers, ce qui les rend souvent plus légers. 

Les crèmes glacées contiennent une proportion plus élevée de matières grasses, en raison de l'ajout de crème et parfois de jaunes d'œufs, leur conférant une texture plus riche et onctueuse.

Lire les Étiquettes des Glaces Industrielles

Pour bien choisir votre glace, il est essentiel de savoir lire les étiquettes nutritionnelles. Regardez en priorité :

  • Les calories : une portion raisonnable devrait se situer autour de 100 à 150 calories pour un plaisir modéré.
  • Les graisses saturées : préférez les glaces avec un faible pourcentage de graisses saturées, idéalement moins de 3g par portion.
  • Les sucres : les glaces peuvent contenir beaucoup de sucre ajouté. Essayez de choisir celles avec moins de 10g de sucre par portion.
  • Les ingrédients : évitez les produits contenant des ingrédients artificiels, des colorants et des conservateurs. Privilégiez les glaces avec des ingrédients naturels comme le lait, les fruits et les arômes naturels.

Qu'est-ce qui rend les glaces trop riches ? 

Les glaces peuvent être riches en calories et en matières grasses en raison de l'ajout de crème, de beurre et de sucre. Les crèmes glacées, en particulier, peuvent contenir jusqu'à 20% de matières grasses. Pour bien choisir votre glace, optez pour :

  • Les glaces à base de lait écrémé ou de yaourt : elles sont généralement moins caloriques et contiennent moins de graisses saturées.
  • Les sorbets : sans produits laitiers, ils sont souvent plus légers et moins caloriques que les glaces traditionnelles.
  • Les glaces artisanales : elles utilisent souvent des ingrédients de meilleure qualité et ont moins de conservateurs que les glaces industrielles. Mais cela ne les empêchent pas d’être très riches selon leur composition.

Mes conseils se faire plaisir avec une glace

  1. Portions modérées : limitez-vous à une petite portion pour satisfaire votre envie sans excès.
  2. Un accompagnement santé : associez votre glace à des fruits frais pour ajouter des vitamines et des fibres à votre dessert.
  3. Faire sa propre glace : préparer des glaces maison n’est pas forcément très difficile et cela vous permet de contrôler les ingrédients et de réduire la teneur en sucre et en graisses.

Conclusion

En faisant attention aux étiquettes et en choisissant des glaces à base d'ingrédients naturels, vous pouvez savourer ce plaisir estival sans culpabilité. Rappelez-vous que la modération est clé et que des alternatives plus légères comme les sorbets peuvent aussi satisfaire vos envies sucrées. 

Et pour illustrer tout ça, comme chaque semaine je vous propose une vidéo. Celle-ci a de particulier que j'apprends à mes petits fils comment bien lire la composition des glaces et à repérer les pièges nutritionnels. On sait déjà qui va manger toutes les glaces qui sont dans la vidéo... Bon visionnage !

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Un dernier mot sur la méthode

La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.

Dr Jean-Michel Cohen
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