Savoir Maigrir

Manger équilibré


Les avantages des soupes de saison

Posté le 27 janvier 2025 par Dr Jean-Michel Cohen

Le froid qui s’installe réveille invariablement ce réflexe profondément ancré : celui de se réfugier dans le réconfort d'une soupe bien chaude et bien fumante. Plus qu'une simple habitude saisonnière, c'est tout un rituel qui se joue dans nos cuisines, où la promesse du bien-être se mêle aux arômes réconfortants. 

Mais au-delà de ce plaisir instinctif, que nous révèle la science sur les véritables vertus de nos bouillons d'hiver ? Entre mythes tenaces et réalités nutritionnelles, faisons le point sur ces breuvages qui enchantent nos soirées glacées.

Le mythe de la chaleur : entre réalité et perception

Soyons clairs : l'impact thermique d'une soupe sur notre température corporelle est quasi négligeable. Notre organisme maintient sa température à 37°C avec une précision remarquable, et ce n'est pas votre bol de potage qui va bouleverser cette mécanique millénaire. 

En revanche, l'effet psychologique est indéniable. C'est ce que j'appelle "l'effet grand-mère" : cette sensation de réconfort qui n'a rien de nutritionnel mais tout de l'affect.

Les légumes d'hiver : une intelligence saisonnière

L'intérêt réel des soupes hivernales réside dans leur composition. La nature, dans sa grande sagesse, nous offre précisément ce dont nous avons besoin :

  • Les tubercules : véritables batteries glucidiques, ils nous apportent une énergie stable, contrairement aux sucres rapides qui nous font "yoyo-ter" toute la journée.
  • Les légumes-racines : riches en fibres et minéraux, ils constituent une base nutritionnelle intelligente, sans surcharger l'organisme en calories.
  • Les crucifères : ces choux, injustement décriés, sont de véritables centrales vitaminiques.

Manger plus en hiver : un héritage obsolète

Parlons franchement : notre obsession des calories supplémentaires en hiver est un vestige anthropologique. Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs avaient besoin de ces réserves. Vous, confortablement installé dans votre bureau chauffé à 22°C, avez-vous besoin de manger plus ? 

Votre surcoût énergétique se limite à 150-200 calories quotidiennes, soit l'équivalent d'une pomme et demie. Pas de quoi justifier une orgie de raclette.

Cependant, si vous travaillez dehors toute la journée sous des températures glaciales, alors là oui, un petit ajout alimentaire ne fera pas de mal pour vous aider à compenser la perte d’énergie liée à la dépense énergétique pour lutter contre le froid.

Conseils pratiques : la raison avant la tradition

Pour optimiser vos apports hivernaux sans tomber dans les pièges traditionnels :

  1. Privilégiez les soupes maison : contrôlez vos apports en sel et en matières grasses.
  2. Oubliez le mythe du "bien chaud qui réchauffe" : Une soupe tiède apporte les mêmes nutriments.
  3. Méfiez-vous des soupes du commerce : souvent plus proches de la solution saline que du repas équilibré.

En  conclusion, nos soupes, bouillons et potages d'hiver ont largement leur place dans notre inventaire alimentaire, non pas pour leurs propriétés fantasmées, mais pour leurs apports nutritionnels réels. C'est dans cette approche rationnelle, et non dans les croyances populaires, que réside leur véritable intérêt pour notre santé.

Pour aller plus loin, regardez ma dernière vidéo sur les soupes et potages du commerce, elle vous aidera à faire les bons choix si vous n’avez pas le temps de la faire maison ! Bon visionnage, et bonne soupe !

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Gérer vos repas de fêtes : conseils pour savourer sans excès

Posté le 23 decembre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Les fêtes sont là ! Pour vous qui faites attention à votre alimentation, comment faire pour profiter des bons plats de fêtes tout en évitant, ou tout au moins, en limitant les excès. Voici mes meilleurs conseils pour apprécier vos repas, de l'apéritif au dessert, sans compromettre vos efforts tout en vous faisant plaisir.

L'apéritif : l'art de commencer léger

L'apéritif est souvent le premier piège des repas de fêtes. Les gâteaux apéritifs, les fruits secs trop salés et les cocktails alcoolisés peuvent rapidement faire augmenter la facture calorique. 

Préférez des options plus légères comme des verrines de gaspacho, des brochettes de crevettes ou de moules, ou encore des petits bols de légumes croquants accompagnés d'une sauce au fromage blanc assaisonnée. 

Pour les boissons, alternez un verre d'alcool avec un verre d'eau : cela limitera la consommation excessive tout en facilitant la digestion.

Entrées et plats : jouer sur les équilibres

Les entrées de fêtes mettent souvent à l’honneur des produits raffinés aux valeurs nutritionnelles très différentes comme les crustacés ou le foie gras. Selon votre choix, pour que le repas reste équilibré, il va falloir surveiller les accompagnements

Pour le saumon fumé ou les huîtres, limitez la consommation de blinis, de mayonnaise ou de crème fraîche. Pour le foie gras, évitez de l’associer à une brioche grasse et optez plutôt pour une tranche de pain complet.

Côté plats, les volailles festives comme la dinde ou le chapon sont souvent plus grasses car elles sont engraissées pour les fêtes. Limitez les matières grasses ajoutées lors de la cuisson et utilisez leur propre graisse pour réhydrater les légumes ou les pommes de terre. 

Préférez des accompagnements comme des champignons de saison pour ajouter une touche festive sans excès calorique.

Desserts : réduire le sucre, pas le plaisir

Le dessert est souvent le point final d’un repas déjà riche. Les bûches traditionnelles à base de génoise et de crème beurrée sont vraiment très riches (souvent mal composées selon là où vous l’acheter) et peuvent être lourdes à digérer

Privilégiez des alternatives comme les bûches glacées ou l’omelette norvégienne, qui offrent une légèreté bienvenue. 

Les chocolats ? Vous n’y pensiez pas quand même ? Blague à part, essayez de limiter la consommation de chocolats pendant cette période, autorisez-vous quelques plaisirs mais encore une fois, choissez bien vos produits. Attention aux chocolats fourrés et enrichis.

Gérer les excès sans culpabiliser

Adoptez une ligne de conduite entre les repas festifs. Une alimentation simple à base de crudités, de protéines maigres et de légumes permettra à votre organisme de se régénérer. Évitez les régimes trop stricts qui créent de la frustration et risquent de provoquer des craquages.

Mais vous le savez aussi bien que moi, la réalité est souvent toute autre, il y a des restes, et il faut bien les finir… Avec Savoir Maigrir, le plaisir est central, il faut apprendre à le modérer pour ne pas mettre à mal tous vos efforts passés ou éviter de vous restreindre de trop par la suite.

En suivant ces quelques conseils, vous pourrez profiter pleinement des plaisirs de la table sans culpabilité. Les repas de fêtes sont avant tout des moments de partage et de joie : appréciez-les à leur juste valeur tout en prenant soin de votre santé. Joyeuses fêtes à toutes et à tous !

Et pour illustrer tout ça, regardez cette vidéo. Avant, après, pendant, vous allez tout savoir pour profiter des Fêtes sans excès et avec plaisir ! Joyeux Noël !

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Chips de légumes ou de pommes de terre… Pourquoi craque-t-on pour les Chips ?

Posté le 16 decembre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Les chips, qu’elles soient de pomme de terre ou de légumes, séduisent par leur texture croustillante et leur goût addictif. Mais que cachent-elles vraiment sur le plan nutritionnel ? Sont-elles toutes à éviter ou certaines alternatives sont-elles meilleures ? Faisons le point pour démêler le vrai du faux.

Chips de pomme de terre : le croustillant traditionnel

Les chips classiques de pomme de terre restent les stars incontestées des apéritifs. Cependant, leur profil nutritionnel est loin d’être irréprochable. Riches en glucides, elles contiennent environ 50 g de glucides pour 100 g, ce qui représente une source importante d’énergie. Leur teneur en matières grasses est également élevée, avec en moyenne 30 g de lipides, majoritairement des acides gras saturés, issus de la friture.

Leur forte teneur en sel, souvent autour de 1,5 g pour 100 g, contribue à leur saveur caractéristique, mais peut être problématique pour la santé, notamment pour la tension artérielle. 

Quant aux fibres et protéines, elles sont peu présentes : 2 à 3 g de fibres et moins de 5 g de protéines pour 100 g, ce qui en fait un aliment peu rassasiant et dense en calories (environ 500 kcal/100 g).

Chips de légumes : une alternative plus saine ?

Face à la demande croissante d’options perçues comme plus saines, les chips de légumes ont fait leur apparition. Fabriquées à partir de betteraves, carottes, courgettes ou patates douces, elles promettent une alternative plus nutritive. Mais attention : ces chips ne sont pas toujours l’option miracle.

Sur le plan nutritionnel, les chips de légumes contiennent une teneur en glucides et en matières grasses souvent comparable à celle des chips classiques. En revanche, elles peuvent offrir un peu plus de fibres, grâce à la structure des légumes : 5 à 6 g de fibres pour 100 g en moyenne. Leur teneur en sel reste élevée, bien qu’elle puisse légèrement varier selon les marques (1 à 1,5 g pour 100 g). Quant aux protéines, elles ne dépassent généralement pas les 5 g pour 100 g, tout comme leurs homologues à base de pomme de terre.

Chips au four ou sans huile : vraiment plus saines ?

Certaines alternatives "légères", comme les chips cuites au four ou à l’air chaud, prétendent offrir une option moins grasse. C’est en partie vrai : leur teneur en matières grasses est réduite, souvent autour de 10 à 15 g pour 100 g, mais leur teneur en glucides et en sel reste similaire. Elles peuvent donc représenter une meilleure option, mais elles ne doivent pas être considérées comme un aliment santé pour autant.

Cependant, si vous comparez les différentes chips de légumes, vous verrez que leurs compositions sont parfois moins avantageuses que les chips de pommes de terre. Elles sont parfois plus grasses et leur teneur en fibres, qui semble plus intéressante dans les chips de légumes, n’a parfois aucun intérêt. 

Là encore, il faut bien lire la composition des produits que vous achetez. Vous allez le voir dans la vidéo qui suit avec les chips de sarrasin par exemple. 

Verdict : à consommer avec modération

Les chips, qu’elles soient de pomme de terre ou de légumes, doivent rester des plaisirs occasionnels. Si vous cherchez une alternative plus nutritive, optez pour les versions cuites au four ou essayez de réaliser vos propres chips maison, sans ajout excessif de sel ou de matières grasses. 

En cas de fringale, pensez également aux légumes crus ou aux fruits secs, qui apportent davantage de nutriments et de fibres tout en étant plus rassasiants.

En résumé, même si les chips de légumes peuvent sembler plus intéressantes, elles ne révolutionnent pas le profil nutritionnel de cette catégorie d’aliments. Gardez-les pour les moments festifs, mais pour votre santé, misez avant tout sur des aliments naturels et équilibrés.

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Tous les secrets de l’oeuf : votre véritable allié minceur et santé

Posté le 2 decembre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Les œufs sont souvent au cœur des débats nutritionnels, notamment en période de régime. Sont-ils bons pour la ligne ? Risquent-ils de faire monter votre cholestérol ? Avec leur profil nutritionnel exceptionnel et leur faible coût, ils restent un choix judicieux dans une alimentation équilibrée, à condition de bien les consommer. On fait le point !

Œufs et régime : une option saine et peu calorique

Les œufs sont une excellente source de protéines de haute valeur biologique. Un œuf moyen contient environ 6 g de protéines, soit 18 g pour trois œufs, une quantité idéale pour combler vos besoins en acides aminés essentiels.

Leur teneur en matières grasses est équilibrée : ils contiennent des acides gras saturés et polyinsaturés, notamment l’acide oléique (un oméga-9 aux bienfaits proches des oméga-3) et l’acide linoléique (un oméga-6).

Notez que les œufs apportent environ 225 mg de cholestérol, mais il est important de rappeler que seulement 15 à 20 % de notre cholestérol provient de l’alimentation, le reste étant produit par notre foie.

Consommés avec modération, ils n’augmentent pas significativement le taux de cholestérol sanguin chez la majorité des individus.

Une différence calorique entre œufs crus et omelette ?

La préparation des œufs peut influencer leur apport calorique. Un œuf cru apporte environ 70 kcal, mais lorsqu’il est transformé en omelette, l’ajout de matières grasses (huile, beurre) peut rapidement doubler ou tripler ce chiffre.

Si vous faites attention à votre ligne, optez pour une cuisson sans ajout de graisse, comme les œufs à la coque, durs, pochés ou mollets. Les œufs au plat, cuits avec une fine couche d’huile, restent également une alternative raisonnable pour profiter de leur richesse nutritionnelle sans excès calorique.

Protéines, vitamines et minéraux

Les œufs sont un concentré de nutriments essentiels. Ils contiennent des vitamines A, D, B12 et E, qui participent au bon fonctionnement du système immunitaire, à la santé des os et à la régulation énergétique. Leur richesse en minéraux, comme le fer, le sélénium et le phosphore, en font des alliés précieux pour couvrir vos besoins quotidiens.

La lutéine, un antioxydant présent dans les jaunes d’œufs, contribue à protéger votre vision et à réduire les effets du vieillissement oculaire. Autre avantage : les œufs sont peu coûteux, ce qui en fait une option accessible à tous.

Les œufs au petit déjeuner : bonne ou mauvaise idée ?

Incorporer des œufs au petit déjeuner est une excellente habitude, que vous suiviez un programme minceur ou non ! Grâce à leur teneur en protéines et matières grasses, ils procurent une sensation de satiété durable, réduisant les fringales et les grignotages dans la journée.

Associés à des légumes ou une tranche de pain complet, ils constituent un repas équilibré et énergétique. À éviter : les accompagner de charcuterie ou de pain blanc en excès, qui déséquilibreraient votre repas.

Bien conserver et consommer les œufs

Pour profiter pleinement de leurs bienfaits, les œufs doivent être bien conservés

Pourquoi ne met-on pas les œufs au réfrigérateur ?

La condensation produite fragilise la coquille, protection naturelle de l'œuf contre les germes et bactéries pathogènes, et notamment les salmonelles, responsables d'intoxication alimentaire. 

À partir de la date de ponte, ils se conservent 21 jours sans être réfrigérés (ce qui correspond d'ailleurs à la date limite de vente). On peut ensuite encore les garder au moins 7 jours de plus au réfrigérateur (date de durabilité minimale).

Ne lavez pas les œufs avant de les stocker, car leur coquille poreuse peut absorber l’humidité et les bactéries.

Enfin, vérifiez toujours leur fraîcheur en les plongeant dans l’eau : un œuf frais coulera, tandis qu’un œuf plus très frais flottera.


En conclusion, les œufs sont un aliment polyvalent, nutritif et économique, parfaitement compatible avec un programme minceur. La clé est de les intégrer dans une alimentation variée et équilibrée, en adaptant leur préparation à vos objectifs. Alors, n’hésitez plus : faites des œufs vos alliés santé !

Et pour aller plus loin, regardez la vidéo qui suit, elle va tout vous expliquer sur cet aliment extraordinaire qui est l'œuf.

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Plats préparés en conserve : cassoulet, choucroute… attention aux 1er prix

Posté le 18 novembre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Les plats préparés en conserve sont devenus une solution pratique pour bien des consommateurs. Choucroute, cassoulet, saucisses-lentilles, raviolis… ils nous permettent de gagner du temps tout en dégustant des plats typiques de la cuisine française. Mais que contiennent réellement ces produits ? Compositions, valeurs nutritionnelles, regardons cela de plus près.

Composition : des ingrédients de faible qualité

Les plats en conserve sont souvent composés de nombreux ingrédients, qui varient selon les recettes. On y retrouve des protéines (viande ou poisson), des glucides (féculents comme le riz, les pommes de terre ou les pâtes), des légumes, ainsi que des matières grasses et des arômes

Cependant, ces produits sont aussi souvent riches en additifs tels que les conservateurs, les exhausteurs de goût (comme le glutamate de sodium) et les stabilisants.

Ces additifs permettent de garantir une longue conservation, mais leur accumulation dans l’alimentation quotidienne peut être problématique, notamment pour la santé digestive et cardiovasculaire.

Valeurs Nutritionnelles : attention au sel et graisses saturées

Les plats en conserve peuvent contenir des niveaux élevés de sel et de graisses saturées. Par exemple, une portion de cassoulet ou de choucroute peut facilement fournir plus de la moitié de l’apport quotidien recommandé en sel. 

Cette quantité élevée de sodium, ajoutée pour rehausser la saveur et conserver les aliments, peut à long terme favoriser l’hypertension artérielle et d'autres problèmes de santé. En ce qui concerne les graisses, la viande utilisée dans ces plats est souvent transformée (comme les saucisses ou les morceaux gras), augmentant ainsi la teneur en graisses saturées. 

Consommés en excès, ces lipides peuvent augmenter le risque de maladies cardiovasculaires.

Ce que ces plats cachent vraiment

Bien que pratiques, les plats en conserve masquent parfois une qualité nutritionnelle inégale. Outre le sel et les graisses saturées, on y trouve souvent des sucres ajoutés pour améliorer le goût ou la texture. Par ailleurs, la cuisson et la mise en conserve des aliments diminuent leur teneur en vitamines et minéraux. 

Un plat de légumes frais contient plus de nutriments qu'un plat en conserve. Ainsi, même si les étiquettes semblent rassurantes, il est essentiel de comprendre que ces plats sont avant tout une option de dépannage, plutôt qu’une solution nutritionnelle à adopter quotidiennement.

A l’occasion

Oui, les plats en conserve peuvent être consommés en dépannage, surtout pour les personnes qui n'ont pas le temps ou la possibilité de cuisiner des repas complets. Cependant, il est préférable de ne pas en faire une habitude régulière. 

Pour limiter les effets négatifs, choisissez des conserves aux compositions les plus simples, sans additifs superflus, et complétez-les avec des aliments frais comme une salade ou des légumes cuits. Par exemple, accompagner des raviolis en conserve d'une salade verte peut apporter des fibres et des nutriments supplémentaires.

En conclusion, les plats préparés en conserve peuvent dépanner, mais leur consommation doit rester occasionnelle. L’idéal est d’intégrer davantage d’aliments frais et variés pour répondre aux besoins nutritionnels quotidiens et préserver sa santé sur le long terme.

Dans la vidéo qui accompagne cet article, j’ai regardé plusieurs produits de distributeur : choucroute, cassoulet, saucisses lentilles… et vous allez voir que la composition explique le prix bas de ces produits. Bon visionnage, et préférez passer du temps en cuisine !

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Soulager les maux de ventre : ce qu’il faut savoir

Posté le 16 septembre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Vous faites peut-être partie des nombreuses personnes qui souffrent régulièrement de maux de ventre, et les questions à ce sujet reviennent fréquemment, notamment en période de perte de poids, période à laquelle on modifie son alimentation. Dans cet article, nous allons explorer les causes principales du mal de ventre et je vais vous fournir des conseils pratiques pour mieux le gérer.

Les causes fréquentes des maux de ventre

Les maux de ventre concernent près de 30 % de la population, mais avant tout, il est crucial de consulter un médecin pour identifier la source du problème. Qu'il s'agisse de ballonnements ou de douleurs plus sérieuses, cela peut toucher plusieurs organes tels que le pancréas, le foie ou encore l’intestin

Une des causes les plus évoquées est l’intolérance au gluten. Autrefois considérée comme une solution miracle pour les douleurs abdominales, l'élimination du gluten a effectivement aidé certains, mais ce n'est pas toujours la panacée. 

Le gluten, protéine présente dans le blé notamment, est désormais plus abondant qu’avant, notamment à cause des modifications génétiques du blé moderne et de son utilisation dans de nombreux produits allégés. Vérifiez bien la composition des produits que vous achetez !

Le ballonnement : une question de gaz intestinal

Le ballonnement, souvent associé à une accumulation de gaz dans l’intestin, est une autre cause fréquente de mal de ventre. Ce phénomène est causé par une inflammation intestinale due à certains aliments, principalement les fibres présentes dans les fruits et les légumes. 

Cela peut sembler paradoxal puisque ces aliments sont généralement recommandés pour une alimentation saine. Toutefois, lorsque la situation devient insupportable, il est parfois nécessaire de limiter leur consommation à une utilisation cuite, en les épépinant et en les pelant, en privilégiant ceux qui sont les moins fermentescibles, ainsi que les féculents

Bien qu’ils ne soient pas idéaux, des aliments comme les pommes de terre ou la semoule, combinés à une hydratation suffisante, permettent de continuer à s’alimenter correctement sans aggraver les symptômes.

Adapter son régime alimentaire pour réduire les douleurs

Pour ceux qui souffrent de maux de ventre chroniques, quelques ajustements alimentaires peuvent faire une grande différence. Lavez soigneusement les fruits et légumes pour éliminer les pesticides, épluchez-les, enlevez les pépins, et consommez-les sous forme de purées ou de compotes pour réduire l'irritation intestinale. 

Évitez les crudités et optez pour des potages et des légumes bien cuits. Limitez également l’alcool et les fritures, car ces derniers irritent fortement l’intestin et favorisent les ballonnements. Enfin, l’activité physique joue un rôle clé en facilitant le transit intestinal et en réduisant les inconforts.

Stress et constipation : des facteurs aggravants

Le stress est un facteur aggravant souvent négligé. En effet, l’intestin est étroitement lié au cerveau, et une situation de stress peut provoquer des contractions excessives de l’intestin, entraînant ballonnements et inconfort

Enfin, il est essentiel de ne pas sous-estimer les fausses constipations, où le blocage en bas du système digestif laisse la partie supérieure libre, causant des ballonnements importants. L’hydratation, les fibres alimentaires (comme le psylia) et parfois des traitements spécifiques peuvent aider à résoudre ce problème.

En conclusion, même si le mal de ventre est un symptôme courant, il ne doit pas être ignoré. En adoptant quelques modifications simples de votre régime alimentaire et de votre mode de vie, vous pouvez considérablement améliorer votre confort digestif.

Je vous explique tout en détail dans la vidéo qui accompagne cet article. Ne laissez pas les maux de ventre vous gâcher la vie !

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Les yaourts à boire : c’est pratique, mais ça vaut quoi ?

Posté le 1 septembre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Qui se rappelle de cette fameuse pub qui disait “T’as craché dans mon Yop?!”. Les yaourts à boire, très populaires et pratiques, se retrouvent de plus en plus souvent dans nos caddies. Valeurs nutritionnelles, composition, prix… Vous allez tout savoir.

Les valeurs nutritionnelles des yaourts à boire

Contrairement aux yaourts classiques, les yaourts à boire sont souvent enrichis en sucre et en arômes pour plaire au plus grand nombre. En moyenne, une bouteille de yaourt à boire contient entre 8 et 12 g de sucre pour 100 ml, soit bien plus que dans un yaourt nature classique

Côté protéines, ces produits oscillent généralement entre 3 à 5 g pour 100 ml. En résumé, si les yaourts à boire peuvent apporter du calcium et des probiotiques, ils sont souvent loin d’être idéaux pour ceux qui cherchent à réduire leur consommation de sucre ou à augmenter leur apport en protéines.

Ne pas les choisir pour leur teneur en protéines

Je vous le disais ci-dessus, les yaourts à boire ne sont pas particulièrement riches en protéines. avec seulement entre 3 et 5 g de protéines pour 100 ml, ce qui est nettement inférieur aux yaourts traditionnels, au skyr (mais souvent trop chers) ou encore au petits-suisses qui peuvent atteindre les 10 g de protéines pour 100 ml.

Pour les personnes cherchant à augmenter leur apport en protéines, comme les sportifs ou ceux suivant un régime spécifique, les yaourts à boire ne constituent donc pas la meilleure option. 

Des atouts pratiques avant tout

L'un des grands atouts des yaourts à boire est leur praticité : faciles à transporter, à consommer sans cuillère, ils sont parfaits pour une collation rapide. Cependant, cette praticité se fait souvent au détriment de la qualité nutritionnelle. 

En plus de leur teneur souvent élevée en sucre, les yaourts à boire sont souvent dépourvus des fibres nécessaires pour se sentir rassasié longtemps. Ils peuvent ainsi encourager à grignoter davantage, conduisant à une consommation calorique excessive sur la journée.

Si vous aimez les yaourts à boire, il est tout à fait possible de les intégrer dans une alimentation saine, à condition de faire des choix éclairés que je vous ai conseillé au-dessus. Privilégiez les versions sans sucre ajouté et lisez attentivement les étiquettes pour vérifier la teneur en protéines et en calcium

En conclusion, bien que les yaourts à boire soient pratiques et agréables à consommer, ils nécessitent une attention particulière quant à leur composition. Choisir des versions moins sucrées et les intégrer judicieusement dans un régime alimentaire équilibré. Mais franchement, nous sommes là encore face à un produit dont nous n’avons pas besoin et qui sert plus à remplir les rayons qu’à nous remplir le ventre correctement.

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Glace, sorbet, crème glacée… comment bien choisir ?

Posté le 12 aout 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Avec les chaleurs actuelles l'envie de déguster une glace doit certainement vous traverser l’esprit. En tant que médecin nutritionniste, je vous propose quelques conseils pour bien choisir votre glace afin de la savourer sans culpabilité.

La Différence Entre Glace, Sorbet et Crèmes Glacées

Les glaces se déclinent en plusieurs catégories, chacune ayant ses propres caractéristiques. La glace traditionnelle est composée de lait, de sucre et parfois de crème, avec des arômes variés. Les sorbets sont faits à base de fruits (ou d’arômes), d'eau et de sucre, sans produits laitiers, ce qui les rend souvent plus légers. 

Les crèmes glacées contiennent une proportion plus élevée de matières grasses, en raison de l'ajout de crème et parfois de jaunes d'œufs, leur conférant une texture plus riche et onctueuse.

Lire les Étiquettes des Glaces Industrielles

Pour bien choisir votre glace, il est essentiel de savoir lire les étiquettes nutritionnelles. Regardez en priorité :

  • Les calories : une portion raisonnable devrait se situer autour de 100 à 150 calories pour un plaisir modéré.
  • Les graisses saturées : préférez les glaces avec un faible pourcentage de graisses saturées, idéalement moins de 3g par portion.
  • Les sucres : les glaces peuvent contenir beaucoup de sucre ajouté. Essayez de choisir celles avec moins de 10g de sucre par portion.
  • Les ingrédients : évitez les produits contenant des ingrédients artificiels, des colorants et des conservateurs. Privilégiez les glaces avec des ingrédients naturels comme le lait, les fruits et les arômes naturels.

Qu'est-ce qui rend les glaces trop riches ? 

Les glaces peuvent être riches en calories et en matières grasses en raison de l'ajout de crème, de beurre et de sucre. Les crèmes glacées, en particulier, peuvent contenir jusqu'à 20% de matières grasses. Pour bien choisir votre glace, optez pour :

  • Les glaces à base de lait écrémé ou de yaourt : elles sont généralement moins caloriques et contiennent moins de graisses saturées.
  • Les sorbets : sans produits laitiers, ils sont souvent plus légers et moins caloriques que les glaces traditionnelles.
  • Les glaces artisanales : elles utilisent souvent des ingrédients de meilleure qualité et ont moins de conservateurs que les glaces industrielles. Mais cela ne les empêchent pas d’être très riches selon leur composition.

Mes conseils se faire plaisir avec une glace

  1. Portions modérées : limitez-vous à une petite portion pour satisfaire votre envie sans excès.
  2. Un accompagnement santé : associez votre glace à des fruits frais pour ajouter des vitamines et des fibres à votre dessert.
  3. Faire sa propre glace : préparer des glaces maison n’est pas forcément très difficile et cela vous permet de contrôler les ingrédients et de réduire la teneur en sucre et en graisses.

Conclusion

En faisant attention aux étiquettes et en choisissant des glaces à base d'ingrédients naturels, vous pouvez savourer ce plaisir estival sans culpabilité. Rappelez-vous que la modération est clé et que des alternatives plus légères comme les sorbets peuvent aussi satisfaire vos envies sucrées. 

Et pour illustrer tout ça, comme chaque semaine je vous propose une vidéo. Celle-ci a de particulier que j'apprends à mes petits fils comment bien lire la composition des glaces et à repérer les pièges nutritionnels. On sait déjà qui va manger toutes les glaces qui sont dans la vidéo... Bon visionnage !

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Les Cuissons d'Été : céviche ou barbec’ ?

Posté le 20 juillet 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

L'été est synonyme de soleil, de vacances, et surtout de repas en plein air. C'est l'occasion idéale pour essayer différentes méthodes de cuisson. Voici un tour d'horizon de cinq modes de cuisson estivale, avec leurs avantages et inconvénients.

1. Le Four Solaire

Le four solaire utilise l'énergie du soleil pour cuire les aliments. Cette méthode est écologique et économique, parfaite pour les journées ensoleillées.

Avantages :
- Écologique : Utilise une énergie renouvelable et gratuite.
- Sans risque de brûlure : La température reste modérée.
- Saveurs conservées : La cuisson douce préserve les arômes.

Inconvénients :
- Dépendance à la météo : Impossible à utiliser par temps couvert.
- Temps de cuisson long : La cuisson peut prendre plusieurs heures.
- Nécessite un équipement spécifique : Le four solaire n'est pas toujours accessible.

2. La Papillote

La cuisson en papillote consiste à envelopper les aliments dans du papier sulfurisé (bien préférable au papier aluminium) et à les cuire au four ou sur le barbecue. Alors oui, elle peut être utilisée toute l’année mais en été, sur le barbecue ou la plancha, c’est un tout autre plaisir.

Avantages :
- Cuisine saine : Les aliments cuisent dans leur propre jus, sans ajout de matières grasses.
- Saveurs intenses : Les arômes sont piégés dans la papillote, ce qui intensifie les saveurs.
- Cuisson facile : Méthode simple et rapide.

Inconvénients :
- Papier aluminium : Son utilisation peut poser des questions environnementales et de santé, utilisez du papier sulfurisé.
- Limité aux petites portions : Pas idéal pour les grands repas.
- Manque de croustillant : Les aliments ne dorent pas.

3. Plancha/Pierrade

La cuisson à la plancha ou à la pierrade est une méthode conviviale, où les aliments sont cuits rapidement sur une plaque chauffante. 

Avantages :
- Rapide : Cuisson rapide et efficace.
- Conviviale : Idéal pour les repas en groupe.
- Saveur naturelle : Les aliments conservent leur goût naturel.

Inconvénients :
- Entretien : La plaque nécessite un nettoyage fréquent.
- Température élevée : Risque de brûlure si non surveillé.
- Environnement : Consomme de l'électricité ou du gaz.

4. Ceviche

Le ceviche est une méthode de préparation des poissons et fruits de mer crus, marinés dans du jus de citron ou parfois de vinaigre. 

Avantages :
- Cuisine sans cuisson : Rafraîchissant et parfait pour les journées chaudes.
- Santé : Le jus de citron "cuit" les protéines sans perdre de nutriments.
- Rapidité : Préparation rapide, pas besoin de source de chaleur.

Inconvénients :
- Fraîcheur essentielle : Nécessite des ingrédients ultra frais pour éviter les intoxications alimentaires.
- Pas pour tout le monde : Certains n'apprécient pas la texture des aliments crus.
- Marinade longue : Le temps de marinade peut être long.

5. Barbecue

Le barbecue est sans doute la méthode de cuisson estivale la plus populaire. Il donne un goût fumé caractéristique aux aliments. Au sujet du barbecue, il est souvent question des parties un peu trop brûlées, noircies. Certes, la consommation de cette partie peut présenter des risques mais tant que vous ne mangez pas de barbecue tous les jours (et que vous ne brûlez pas vos aliments à la poêle), tout ira bien. 

Avantages :
- Goût unique : La cuisson au charbon de bois donne une saveur inégalable.
- Convivialité : Parfait pour les grandes réunions de famille ou entre amis.
- Variété : Permet de cuire viandes, poissons, légumes, etc.

Inconvénients :
- Risque d’acrymalides : La cuisson à haute température peut générer des substances nocives, mais leur impact est négligeable si on n'en abuse pas.
- Pollution : Utilisation de charbon de bois ou de gaz.
- Risque d’incendie : Nécessite une surveillance constante.

Que vous optiez pour la cuisine écologique avec le four solaire, la simplicité de la papillote, la convivialité de la plancha, la fraîcheur du ceviche ou le goût fumé du barbecue, l'important est de varier les plaisirs et de profiter de l'été en toute sécurité. Et n'oubliez pas, même si certaines méthodes de cuisson peuvent produire des acrymalides, leur consommation occasionnelle ne présente pas de risque significatif pour la santé. 

Et comme d'habitude, regardez la vidéo qui vous expliquera tout en détail. 

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Bien manger cet été, trouvez l’équilibre des plaisirs

Posté le 8 juillet 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

C’est l’été, vous voulez vous faire plaisir tout en faisant attention. Voici quelques conseils pratiques faciles à appliquer au quotidien. Pour aller plus loin, voici comment gérer cet été et vous faire plaisir sans prendre de poids ! Voici quelques astuces que je vous conseille vivement d’intégrer à votre quotidien, pour les appliquer sans même y penser, comme de bonnes habitudes !

À table, pensez aux petits gestes pour éviter les gros écarts 

Avec les vacances et l’été, prenez un peu de recul sur votre fonctionnement habituel et mettez en œuvre ces conseils simples et faciles à mettre en place !

  • Trouvez de nouvelles façons d’accommoder vos fruits et légumes, mettez les sauces à part pour les autres membres de la famille ;
  • Ne cuisinez pas les plats les plus lourds en grande quantité ou congelez-les rapidement pour ne pas en remanger au repas suivant ;
  • Réduisez les calories principalement aux repas pris en dehors de la famille ;
  • Réduisez les quantités en graisses et en sucres, densifiez les repas avec les légumes ;
  • Ne mettez pas de côté le chocolat ou les autres aliments plus gourmands, en juste quantité et fréquence vous éviterez les frustrations ;
  • Ne soyez pas pressé(e)s, dites-vous que la durée est toujours gagnante ;
  • N’oubliez pas le sport

Lors des invitations, comme vous allez être beaucoup sollicité(e)s, adoptez cette stratégie :

  • Ne parlez pas de votre volonté de perdre du poids (comme ça vous êtes tranquille) ;
  • Économisez des calories lors de l’apéritif : pas de cacahuètes ou fruits oléagineux, comme les pistaches ou les noix de cajou... ;
  • À table, ni pain, ni toast (ou limitez-en la consommation au maximum) ;

Encore une invitation à l’apéro ? Vous savez comment faire maintenant

  • Faites durer votre verre de vin, en ayant un second verre avec de l’eau plate ou pétillante, cela permet d’étancher sa soif et de ne pas vous resservir; 
  • Essayer de vous servir des rations plus raisonnables et écouter vos sensations de satiété que l’on néglige trop souvent avec la convivialité;
  • S’il y a trop de sauce ou de crème, mangez les protéines et les légumes sans saucer ;
  • Évitez le fromage qui est toujours facultatif ;
  • Ne prenez qu’une toute petite part de dessert, si, comme moi, vous avez du mal à vous en passer. 

Tout compte fait, cette méthode n’est pas si terrible et elle évite de casser votre régime et votre motivation. 

Les repas au restaurant

En entrée, choisissez de préférence :

  • un demi-melon en saison ;
  • ou des crudités avec peu d’assaisonnement (réclamer du citron) ;
  • ou des fruits de mer (sans beurre, ni mayonnaise) ;
  • ou du saumon fumé ou mariné ; 
  • ou des carpaccio de poisson ou de viandes ; 
  • ou un gaspacho ou un consommé…

Pour le plat principal :

  • Évitez les plats élaborés au profit des protéines cuisinées simplement : poisson grillé, viande, volaille, gibier. 
  • Si possible, demandez les sauces à part ou laissez-les dans l’assiette. 
  • Demandez des légumes verts ou salade verte en plus ;. 
  • Autorisez-vous en juste quantité les frites ou les pommes sautées ; le plaisir est important !

Au dessert :

  • Pour le dessert, un thé ou du café, sinon choisissez en priorité : une salade de fruits frais, un sorbet, un carpaccio d’ananas... 

Le problème au delà du choix du plat, c’est la quantité et l’accompagnement

Retenez une chose simple : quelle que soit la situation, choisissez toujours deux plats, entrée/plat ou plat/dessert.

Quel que soit le restaurant il y a toujours une option possible pour limiter les écarts, et s’il n’y a vraiment pas de solution, faites attention à ne consommer que ce qui vous convient et vous ferez un rattrapage sur les prochains repas ! 

Sur le "pouce" 

 Vous n’avez pas le temps de manger ce midi, ou vous prévoyez un pique-nique ou de manger quelque chose sur le pouce ? Voici une façon de s’en sortir sans faire d’écart :

  • Un sandwich sans mayonnaise avec des crudités et du poulet, cornichons ;
  • Un hamburger, le plus simple possible, avec juste du ketchup ;
  • Une part de tarte aux légumes ou une salade à emporter, avec, si possible, un laitage et/ou un fruit ; 
  • Emporter son repas au travail ou sur la plage ! 

Contrairement à ce que l’on nous raconte souvent, et je ne vous ai jamais menti là-dessus, se mettre au régime est long et difficile. Il faut toujours choisir une période propice et se fixer un objectif, même futile : remettre un pantalon qui vous va si bien, une fête à venir... 

Et, surtout, jouez sur la longueur. Pas question de vous affamer mais réduisez l’équation apport/dépense. Si vous avez grossi, c’est que vous avez consommé plus de calories que vous en avez dépensé. 

C’est le bon moment avec l’été de procéder à une diminution des apports et/ou faire plus de sport. L’avantage du sport est de vous donner un corps plus ferme et de brûler les calories que vous consommez peut-être en excès en ce moment.

Et puis qui dit été, dit soleil et bronzage. Alors pour avoir un beau bronzage, un teint hâlé sans auto-bronzant, voici un Menu Bronzette que vous allez adorer. Regardez cette toute nouvelle vidéo, protégez-vous du soleil et bon appétit !

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Un dernier mot sur la méthode

La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.

Dr Jean-Michel Cohen
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