Savoir Maigrir

Manger équilibré


Glace, sorbet, crème glacée… comment bien choisir ?

Posté le 12 aout 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Avec les chaleurs actuelles l'envie de déguster une glace doit certainement vous traverser l’esprit. En tant que médecin nutritionniste, je vous propose quelques conseils pour bien choisir votre glace afin de la savourer sans culpabilité.

La Différence Entre Glace, Sorbet et Crèmes Glacées

Les glaces se déclinent en plusieurs catégories, chacune ayant ses propres caractéristiques. La glace traditionnelle est composée de lait, de sucre et parfois de crème, avec des arômes variés. Les sorbets sont faits à base de fruits (ou d’arômes), d'eau et de sucre, sans produits laitiers, ce qui les rend souvent plus légers. 

Les crèmes glacées contiennent une proportion plus élevée de matières grasses, en raison de l'ajout de crème et parfois de jaunes d'œufs, leur conférant une texture plus riche et onctueuse.

Lire les Étiquettes des Glaces Industrielles

Pour bien choisir votre glace, il est essentiel de savoir lire les étiquettes nutritionnelles. Regardez en priorité :

  • Les calories : une portion raisonnable devrait se situer autour de 100 à 150 calories pour un plaisir modéré.
  • Les graisses saturées : préférez les glaces avec un faible pourcentage de graisses saturées, idéalement moins de 3g par portion.
  • Les sucres : les glaces peuvent contenir beaucoup de sucre ajouté. Essayez de choisir celles avec moins de 10g de sucre par portion.
  • Les ingrédients : évitez les produits contenant des ingrédients artificiels, des colorants et des conservateurs. Privilégiez les glaces avec des ingrédients naturels comme le lait, les fruits et les arômes naturels.

Qu'est-ce qui rend les glaces trop riches ? 

Les glaces peuvent être riches en calories et en matières grasses en raison de l'ajout de crème, de beurre et de sucre. Les crèmes glacées, en particulier, peuvent contenir jusqu'à 20% de matières grasses. Pour bien choisir votre glace, optez pour :

  • Les glaces à base de lait écrémé ou de yaourt : elles sont généralement moins caloriques et contiennent moins de graisses saturées.
  • Les sorbets : sans produits laitiers, ils sont souvent plus légers et moins caloriques que les glaces traditionnelles.
  • Les glaces artisanales : elles utilisent souvent des ingrédients de meilleure qualité et ont moins de conservateurs que les glaces industrielles. Mais cela ne les empêchent pas d’être très riches selon leur composition.

Mes conseils se faire plaisir avec une glace

  1. Portions modérées : limitez-vous à une petite portion pour satisfaire votre envie sans excès.
  2. Un accompagnement santé : associez votre glace à des fruits frais pour ajouter des vitamines et des fibres à votre dessert.
  3. Faire sa propre glace : préparer des glaces maison n’est pas forcément très difficile et cela vous permet de contrôler les ingrédients et de réduire la teneur en sucre et en graisses.

Conclusion

En faisant attention aux étiquettes et en choisissant des glaces à base d'ingrédients naturels, vous pouvez savourer ce plaisir estival sans culpabilité. Rappelez-vous que la modération est clé et que des alternatives plus légères comme les sorbets peuvent aussi satisfaire vos envies sucrées. 

Et pour illustrer tout ça, comme chaque semaine je vous propose une vidéo. Celle-ci a de particulier que j'apprends à mes petits fils comment bien lire la composition des glaces et à repérer les pièges nutritionnels. On sait déjà qui va manger toutes les glaces qui sont dans la vidéo... Bon visionnage !

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Les Cuissons d'Été : céviche ou barbec’ ?

Posté le 20 juillet 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

L'été est synonyme de soleil, de vacances, et surtout de repas en plein air. C'est l'occasion idéale pour essayer différentes méthodes de cuisson. Voici un tour d'horizon de cinq modes de cuisson estivale, avec leurs avantages et inconvénients.

1. Le Four Solaire

Le four solaire utilise l'énergie du soleil pour cuire les aliments. Cette méthode est écologique et économique, parfaite pour les journées ensoleillées.

Avantages :
- Écologique : Utilise une énergie renouvelable et gratuite.
- Sans risque de brûlure : La température reste modérée.
- Saveurs conservées : La cuisson douce préserve les arômes.

Inconvénients :
- Dépendance à la météo : Impossible à utiliser par temps couvert.
- Temps de cuisson long : La cuisson peut prendre plusieurs heures.
- Nécessite un équipement spécifique : Le four solaire n'est pas toujours accessible.

2. La Papillote

La cuisson en papillote consiste à envelopper les aliments dans du papier sulfurisé (bien préférable au papier aluminium) et à les cuire au four ou sur le barbecue. Alors oui, elle peut être utilisée toute l’année mais en été, sur le barbecue ou la plancha, c’est un tout autre plaisir.

Avantages :
- Cuisine saine : Les aliments cuisent dans leur propre jus, sans ajout de matières grasses.
- Saveurs intenses : Les arômes sont piégés dans la papillote, ce qui intensifie les saveurs.
- Cuisson facile : Méthode simple et rapide.

Inconvénients :
- Papier aluminium : Son utilisation peut poser des questions environnementales et de santé, utilisez du papier sulfurisé.
- Limité aux petites portions : Pas idéal pour les grands repas.
- Manque de croustillant : Les aliments ne dorent pas.

3. Plancha/Pierrade

La cuisson à la plancha ou à la pierrade est une méthode conviviale, où les aliments sont cuits rapidement sur une plaque chauffante. 

Avantages :
- Rapide : Cuisson rapide et efficace.
- Conviviale : Idéal pour les repas en groupe.
- Saveur naturelle : Les aliments conservent leur goût naturel.

Inconvénients :
- Entretien : La plaque nécessite un nettoyage fréquent.
- Température élevée : Risque de brûlure si non surveillé.
- Environnement : Consomme de l'électricité ou du gaz.

4. Ceviche

Le ceviche est une méthode de préparation des poissons et fruits de mer crus, marinés dans du jus de citron ou parfois de vinaigre. 

Avantages :
- Cuisine sans cuisson : Rafraîchissant et parfait pour les journées chaudes.
- Santé : Le jus de citron "cuit" les protéines sans perdre de nutriments.
- Rapidité : Préparation rapide, pas besoin de source de chaleur.

Inconvénients :
- Fraîcheur essentielle : Nécessite des ingrédients ultra frais pour éviter les intoxications alimentaires.
- Pas pour tout le monde : Certains n'apprécient pas la texture des aliments crus.
- Marinade longue : Le temps de marinade peut être long.

5. Barbecue

Le barbecue est sans doute la méthode de cuisson estivale la plus populaire. Il donne un goût fumé caractéristique aux aliments. Au sujet du barbecue, il est souvent question des parties un peu trop brûlées, noircies. Certes, la consommation de cette partie peut présenter des risques mais tant que vous ne mangez pas de barbecue tous les jours (et que vous ne brûlez pas vos aliments à la poêle), tout ira bien. 

Avantages :
- Goût unique : La cuisson au charbon de bois donne une saveur inégalable.
- Convivialité : Parfait pour les grandes réunions de famille ou entre amis.
- Variété : Permet de cuire viandes, poissons, légumes, etc.

Inconvénients :
- Risque d’acrymalides : La cuisson à haute température peut générer des substances nocives, mais leur impact est négligeable si on n'en abuse pas.
- Pollution : Utilisation de charbon de bois ou de gaz.
- Risque d’incendie : Nécessite une surveillance constante.

Que vous optiez pour la cuisine écologique avec le four solaire, la simplicité de la papillote, la convivialité de la plancha, la fraîcheur du ceviche ou le goût fumé du barbecue, l'important est de varier les plaisirs et de profiter de l'été en toute sécurité. Et n'oubliez pas, même si certaines méthodes de cuisson peuvent produire des acrymalides, leur consommation occasionnelle ne présente pas de risque significatif pour la santé. 

Et comme d'habitude, regardez la vidéo qui vous expliquera tout en détail. 

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Bien manger cet été, trouvez l’équilibre des plaisirs

Posté le 8 juillet 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

C’est l’été, vous voulez vous faire plaisir tout en faisant attention. Voici quelques conseils pratiques faciles à appliquer au quotidien. Pour aller plus loin, voici comment gérer cet été et vous faire plaisir sans prendre de poids ! Voici quelques astuces que je vous conseille vivement d’intégrer à votre quotidien, pour les appliquer sans même y penser, comme de bonnes habitudes !

À table, pensez aux petits gestes pour éviter les gros écarts 

Avec les vacances et l’été, prenez un peu de recul sur votre fonctionnement habituel et mettez en œuvre ces conseils simples et faciles à mettre en place !

  • Trouvez de nouvelles façons d’accommoder vos fruits et légumes, mettez les sauces à part pour les autres membres de la famille ;
  • Ne cuisinez pas les plats les plus lourds en grande quantité ou congelez-les rapidement pour ne pas en remanger au repas suivant ;
  • Réduisez les calories principalement aux repas pris en dehors de la famille ;
  • Réduisez les quantités en graisses et en sucres, densifiez les repas avec les légumes ;
  • Ne mettez pas de côté le chocolat ou les autres aliments plus gourmands, en juste quantité et fréquence vous éviterez les frustrations ;
  • Ne soyez pas pressé(e)s, dites-vous que la durée est toujours gagnante ;
  • N’oubliez pas le sport

Lors des invitations, comme vous allez être beaucoup sollicité(e)s, adoptez cette stratégie :

  • Ne parlez pas de votre volonté de perdre du poids (comme ça vous êtes tranquille) ;
  • Économisez des calories lors de l’apéritif : pas de cacahuètes ou fruits oléagineux, comme les pistaches ou les noix de cajou... ;
  • À table, ni pain, ni toast (ou limitez-en la consommation au maximum) ;

Encore une invitation à l’apéro ? Vous savez comment faire maintenant

  • Faites durer votre verre de vin, en ayant un second verre avec de l’eau plate ou pétillante, cela permet d’étancher sa soif et de ne pas vous resservir; 
  • Essayer de vous servir des rations plus raisonnables et écouter vos sensations de satiété que l’on néglige trop souvent avec la convivialité;
  • S’il y a trop de sauce ou de crème, mangez les protéines et les légumes sans saucer ;
  • Évitez le fromage qui est toujours facultatif ;
  • Ne prenez qu’une toute petite part de dessert, si, comme moi, vous avez du mal à vous en passer. 

Tout compte fait, cette méthode n’est pas si terrible et elle évite de casser votre régime et votre motivation. 

Les repas au restaurant

En entrée, choisissez de préférence :

  • un demi-melon en saison ;
  • ou des crudités avec peu d’assaisonnement (réclamer du citron) ;
  • ou des fruits de mer (sans beurre, ni mayonnaise) ;
  • ou du saumon fumé ou mariné ; 
  • ou des carpaccio de poisson ou de viandes ; 
  • ou un gaspacho ou un consommé…

Pour le plat principal :

  • Évitez les plats élaborés au profit des protéines cuisinées simplement : poisson grillé, viande, volaille, gibier. 
  • Si possible, demandez les sauces à part ou laissez-les dans l’assiette. 
  • Demandez des légumes verts ou salade verte en plus ;. 
  • Autorisez-vous en juste quantité les frites ou les pommes sautées ; le plaisir est important !

Au dessert :

  • Pour le dessert, un thé ou du café, sinon choisissez en priorité : une salade de fruits frais, un sorbet, un carpaccio d’ananas... 

Le problème au delà du choix du plat, c’est la quantité et l’accompagnement

Retenez une chose simple : quelle que soit la situation, choisissez toujours deux plats, entrée/plat ou plat/dessert.

Quel que soit le restaurant il y a toujours une option possible pour limiter les écarts, et s’il n’y a vraiment pas de solution, faites attention à ne consommer que ce qui vous convient et vous ferez un rattrapage sur les prochains repas ! 

Sur le "pouce" 

 Vous n’avez pas le temps de manger ce midi, ou vous prévoyez un pique-nique ou de manger quelque chose sur le pouce ? Voici une façon de s’en sortir sans faire d’écart :

  • Un sandwich sans mayonnaise avec des crudités et du poulet, cornichons ;
  • Un hamburger, le plus simple possible, avec juste du ketchup ;
  • Une part de tarte aux légumes ou une salade à emporter, avec, si possible, un laitage et/ou un fruit ; 
  • Emporter son repas au travail ou sur la plage ! 

Contrairement à ce que l’on nous raconte souvent, et je ne vous ai jamais menti là-dessus, se mettre au régime est long et difficile. Il faut toujours choisir une période propice et se fixer un objectif, même futile : remettre un pantalon qui vous va si bien, une fête à venir... 

Et, surtout, jouez sur la longueur. Pas question de vous affamer mais réduisez l’équation apport/dépense. Si vous avez grossi, c’est que vous avez consommé plus de calories que vous en avez dépensé. 

C’est le bon moment avec l’été de procéder à une diminution des apports et/ou faire plus de sport. L’avantage du sport est de vous donner un corps plus ferme et de brûler les calories que vous consommez peut-être en excès en ce moment.

Et puis qui dit été, dit soleil et bronzage. Alors pour avoir un beau bronzage, un teint hâlé sans auto-bronzant, voici un Menu Bronzette que vous allez adorer. Regardez cette toute nouvelle vidéo, protégez-vous du soleil et bon appétit !

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Apéritif : entre plaisir et modération

Posté le 1 juillet 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Désormais, tout le monde sait que la consommation excessive d’alcool est responsable de maladies graves. Pourtant, certains continuent à expliquer que l’alcool présente des propriétés positives. Sachons raison garder, et revenons sur les principes de base à connaître sur l’alcool.

Le French paradoxe, un outil marketing

Une poignée d’Américains s’amuse d’ailleurs de ce french paradoxe, qui a longtemps servi à vendre du vin de Bordeaux en le faisant passer pour un produit quasiment médicinal. En réalité, les propriétés relatives à l’efficacité du vin dans le traitement ou la prévention de certaines maladies sont plutôt liées à la présence de polyphénols, connus vulgairement sous le nom de tanins, lesquels auraient une action positive sur les parois des artères. 

Pour le reste, il va sans dire qu’en dehors de l’alcool de menthe, qui était donné à l’école sur un sucre, il est peu recommandé de conseiller l’alcool dans le traitement de maladies. Ajoutons, contrairement à ce que pensent certains, que la quantité du résidu sec contenu dans le vin et sa complexité ne peut pas lui interdirel’appellation d’aliment, nuance très importante pour le législateur !

La composition des alcools

La bière contient un peu de phosphore, du calcium (200 mg par litre), du magnésium (80 mg par litre), du potassium (jusqu’à 2 g par litre) mais aussi du sodium (jusqu’à 400 mg par litre), ce qui en fait une boisson à contrôler, en cas de grande consommation, pour ceux qui suivent des régimes sans sel.

Le vin est un produit autrement plus complexe, sa fermentation contribuant à en modifier les substances chimiques. On y trouve des vitamines du groupe B (B1, B2, B6, B12), de la vitamine PP, des acides foliques, ainsi que de la vitamine C. 

En revanche, contrairement à une idée largement répandue, le vin possède aussi des minéraux, contenant trois fois plus de fer que de silicium et presque autant de zinc. Il est en outre riche en potassium, en sodium (environ 20 mg par litre), en magnésium (20 mg par litre) et en calcium (20 mg par litre).

L’énumération de ces chiffres souligne, non la richesse en minéraux de ces différentes boissons alcoolisées, mais le fait qu’on les retrouve dans presque tous les aliments. Ainsi, de nombreuses eaux se vantent de leur teneur en minéraux alors que ceux-ci sont présents dans de nombreux produits qui n’en font pas pour autant de la publicité. 

L’essentiel est de retenir que 1 g d’alcool se situe entre 1 g de lipides et 1 g de glucides, 1 g de lipides apportant 9 kilocalories et 1 g d’alcool, 7.

Alcool et prise de poids

Il n’est pas rare d’entendre aussi des personnes affirmer que, à la suite d’une soirée bien arrosée, leur poids a baissé malgré la consommation d’alcool. L’explication est simple : l’alcool, produit diurétique, a pour vertu d’augmenter l’excrétion urinaire de l’eau. 

Dès lors, cette perte de poids traduit une perte en eau tout à fait momentanée. De la même façon, la notion selon laquelle le champagne serait un meilleur vin que les autres est toute relative. Certes, il existe des champagnes dont la teneur en alcool et en sucre est plus faible que d’autres vins, mais il s’agit toujours d’un vin mousseux !

Enfin, rappelons que l’énergie fournie par le vin se dépense en chaleur et ne peut être utilisée par l’organisme pour le travail musculaire mais au contraire pour stocker de la graisse.

Dans la vidéo qui accompagne cet article, je fais le tour de la plupart des alcools que vous pouvez trouver à l'apéritif, et comment les choisir. Alors, bière, vin ou alcool fort ? N'oubliez pas que l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

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Les fromages, un plaisir à contrôler sans l’interdire

Posté le 27 mai 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Avec plus de 400 fromages recensés en France (et les chiffres varient beaucoup), il est parfois difficile de s’y retrouver. Voici quelques conseils que vous allez particulièrement apprécier.

2 grandes catégories de fromages

On distingue deux catégories de fromages : le fromage frais et le fromage affiné

Le fromage blanc provient de la coagulation du lait au moyen des ferments lactiques. Le fromage blanc caillé en est une variété plus ou moins égouttée. 

Les fromages frais, à tartiner, sont en plus salés et davantage égouttés. Ils se présentent en barquette ou emballés dans une feuille d’aluminium. Ils contiennent plus d’eau que les fromages affinés, c’est pourquoi ils sont souvent moins caloriques

Cependant, leur teneur en matières grasses est variable et dépend d’ajouts de crème pouvant ainsi aller jusqu’à 60 % de lipides, d’où l’intérêt de lire les étiquettes

Les fromages affinés sont beaucoup plus nombreux. Il s’agit de lait caillé sous l’action de présure ou de ferments lactiques qui est ensuite égoutté et mis à “fermenter". On finit en le salant, en ajoutant éventuellement des moisissures, puis en l’affinant. C’est ce temps d’affinage qui lui confère son allure définitive, le rangeant dans une famille définie.

Différentes familles : pâte molle, pressée, persillée…

• Les fromages à pâte molle pour lesquels l’égouttage est lent. Ils peuvent être à croûte fleurie comme le camembert, le brie ou le coulommiers, ou à croûte lavée comme le Pont-l’Évêque, le Munster… 

• Les fromages à pâte simplement pressée, ce qui accélère l’égouttage. Ils peuvent être à croûte moisie comme le Saint-Nectaire, la tomme de Savoie, ou à croûte lavée comme la mimolette, le morbier, le reblochon. 

• Les fromages à pâte pressée cuite sont l’abondance, le beaufort, le comté, l’emmental français, le parmesan et la tête de moine. 

• Les fromages à pâte persillée, comme le roquefort ou la fourme d’Ambert, ensemencés et contenant des moisissures dans la masse. 

• Les fromages fondus sont à base de fromages pressés ou à pâte cuite. Ces fromages sont fondus à chaud et cuits pendant trois minutes, avec l’ajout de sels de fonte, d’additifs et souvent de beurre. Ils sont en général enveloppés dans du papier d’aluminium. 

• Les fromages de chèvre ou de brebis sont de la même façon déclinés en secs, demi-secs ou frais, selon leur degré d’affinage, et sont fabriqués, vous l’aurez compris,  avec du lait de chèvre ou de brebis ou un mélange de ces laits. 

Les apports nutritionnels des fromages

Sur le plan nutritionnel, les fromages présentent les mêmes intérêts que le lait, c’est-à-dire une vraie richesse en protéines, variable selon le produit et surtout le contenu en eau, qui “dilue” les protéines ! 

Les fromages les plus riches en protéines sont les fromages à pâte pressée, avec 26 g de protéines pour 100 g en moyenne. Les autres fromages affichent une quantité variable de protéines, de 15 % pour les fromages pour enfants jusqu’à 20 % pour les fromages italiens et, surprise, les fromages allégés. 

Ce sont des protéines d’excellente qualité car elles proviennent du lait. Le “moins” des fromages, reste leur teneur en matières grasses, en moyenne de 25 %, mais surtout très variable, de moins de 10 % pour des produits allégés à plus de 30 % pour les plus riches. 

La valeur calorique des fromages affinés ne descend que très rarement en dessous de 250 kcal pour 100 g, plus fréquemment autour de 400 kcal pour les fromages pressés, qui sont donc les plus gras. 

Il n’y a pas de sucre dans leur composition et donc quasiment plus de lactose dans les fromages pressés. 

L’autre “moins” est leur contenu en sel : 500 mg de sodium (1,25 g de sel) pour 100 g en moyenne, valeur qui peut atteindre 1 g de sodium (2,5 g de sel) aux 100 g pour les fromages bleus. C’est donc un produit à contrôler soigneusement, notamment en cas de régime sans sel. 

Le vrai avantage nutritionnel des fromages est leur teneur en calcium. Il faut rappeler, malgré leurs détracteurs, que les produits laitiers peuvent couvrir environ 45 % des besoins en calcium chez les adultes, un taux qui est encore plus important chez les enfants. 

On y trouve également de la vitamine A, ainsi que la vitamine D.

Comment les choisir ?

Sachez que les fromages d’appellation contrôlée font aujourd’hui partie des rares produits qui ne contiennent ni conservateurs, ni additifs, ni colorants. Un gage de qualité qui fait partie du patrimoine gastronomique français. 

• Pour les fromages industriels, plus la liste des ingrédients est courte, mieux c’est ! Méfiez-vous des préparations fromagères à base de lait, dont la qualité nutritionnelle et le goût ne correspondent pas toujours à ce que l’on attend. 

• C’est la quantité de matière grasse qui fait la valeur calorique du produit, et il est préférable, non pas d’essayer de trouver les moins riches, mais ceux qui vous font le plus plaisir, en contrôlant la quantité selon la richesse calorique du produit. Le camembert, la mozzarella, la feta, les fromages de chèvre frais ont des teneurs énergétiques faibles par rapport aux autres. 

Les fromages en portions individuelles sont relativement intéressants pour doser sa consommation, mais sont souvent proposés pour des fromages de moins bonne qualité, notamment gustative. Il vaut donc mieux préférer les fromages entiers à portionner soi-même, quitte à acheter à la coupe la juste quantité nécessaire pour la semaine.

Mais parmi les plus classiques, Camembert, Emmental, chèvre… comment les consommer pour conserver plaisir et équilibre alimentaire ? Je vous dis tout dans la vidéo qui accompagne cet article, en passant par le parmesan et la feta  pour vos salades d’été

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Les féculents : une source d’énergie importante

Posté le 6 mai 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

D’un point de vue nutritionnel, un féculent se définit comme un aliment d’origine végétale, source importante de glucides complexes (amidon). Il s’agit de notre principale source d’énergie. Voici tout ce que vous devez savoir sur les féculents pour profiter au maximum de leur bienfait, aliments qui sont la base de la majorité de l’alimentation dans le monde.

Les différentes origines de féculents

Les féculents ont plusieurs origines. Ils peuvent être d’origine : 
- céréalière, c'est-à-dire issus du blé, maïs, riz... 
- pseudo-céréalière (plante non-graminée) comme le sarrasin, quinoa, amarante potagère (partie de plantes) :
   - racine ou tubercule comme la pomme de terre, patate douce, igname
   - graines comme les lentilles, pois chiches, pois cassés et haricots secs
   - fruits comme la banane plantain, le fruit à pain ou les châtaignes.

Les différences entre les féculents vont se faire principalement sur le taux de glucides et de fibres. Les minéraux et vitamines vont également varier d’un produit à l’autre. 

Les féculents complets 

Il est intéressant de consommer des féculents complets, ainsi enrichis en fibres (complets ou intégraux). En plus de l’impact positif sur le transit, la présence des fibres rend l’assimilation des glucides plus lente, ce qui ralentit l’élévation de la glycémie et favorise la satiété. 

Les féculents complets apportent également une quantité supérieure de protéines végétales, lipides, vitamines et minéraux. L’absorption des vitamines et minéraux sera toutefois limitée par la présence de fibres.

Dans le cadre d’une alimentation équilibrée, il est conseillé de consommer une portion de féculents par repas. L’important est de raisonner les quantités et la fréquence de consommation qui doit laisser une belle place aux légumes dans les repas. 

Assaisonner les féculents

Les assaisonnements sont également à surveiller. On préconise : 
- une portion de 150 à 200 g de féculents cuits (50 à 70 g sec) en variant les féculents, 1 à 2 fois par jour à moduler selon l’âge, l’activité physique et l’appétit ; 
- l’ajout de matières grasses dans l’eau de cuisson est inutile. Il est également conseillé de saler modérément l’eau. Après cuisson, il est possible d’ajouter une petite quantité de beurre ou margarine (1 noisette) ou de crème fraîche (1 cuillerée à soupe) ; 
- éviter de surcuire les féculents, ce qui permettra une élévation moins brutale de la glycémie ; 
- pour le riz, favorisez les cuissons par absorption totale (un volume de riz pour deux volumes d’eau), qui évitent les pertes en nutriments (fuite dans l’eau de cuisson) tout en limitant les ajouts de graisses (riz pilaf). En cas de cuisson à la créole, modérez l’ajout de sel ; 
- le risotto est une préparation particulière réalisée avec un riz rond et par totale absorption d’un bouillon aromatique et/ou de crème et/ou de vin blanc. C’est surtout la nature du produit utilisé pour hydrater le riz (crème, vin) et les ajouts après cuisson (parmesan, lardons...) qui feront varier les apports nutritionnels du plat ; 
- si vous ajoutez une sauce, préférez les coulis tomate nature sans sucre ni graisses ajoutés ou une petite quantité de ketchup aux sauces industrielles du commerce, parfois riches en graisses. Soyez vigilant sur la composition; 
- si vous ajoutez une portion de fromage râpé, limitez-vous à 20 g
- le riz rond, comme la semoule fine, se prête parfaitement à la réalisation de desserts : riz ou semoule au lait, gâteau de riz ou de semoule... On utilisera alors environ 15 à 20 g de riz/semoule pour 150 ml de lait demi-écrémé de préférence et en surveillant les ajouts de sucre.

Le pain étant un aliment de base de l’alimentation en France, vous comprendrez facilement l’importance de bien les intégrer à vos plans de repas. 

Avec la vidéo qui accompagne cet article vous allez en apprendre encore plus.

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Carottes râpées, Piémontaise ou Taboulet ? Comment les choisir ?

Posté le 25 mars 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Les pauses déjeuners express poussent souvent vers la restauration hors domicile, et les grandes surfaces ont à ce titre développé une gamme de produits à emporter assez importante. Les salades composées et crudités en sauce connaissent ainsi un franc succès, grâce à l’image minceur dont elles bénéficient. Vérifions cela de plus près.

Un rayon divisé en 3 types de produits 

Vous trouvez des produits uniquement à base de légumes : crus et/ou cuits, uniques ou variés et en sauce (vinaigrette, rémoulade, mayonnaise, au yaourt ou fromage blanc, cocktail...). Les crudités étant peu caloriques, la sauce est le critère de choix principal.

Vous trouvez également des produits à base de féculents comme les taboulés, salades de pâtes, de riz... La qualité des taboulés, dont la recette de base ne nécessite pas d’ajout important de matières grasses, à tendance à se démarquer des autres produits. Toutefois, pour la plupart, ils n’incluent pas une portion de légumes suffisante.

Enfin, des salades composées qui incluent des légumes et/ou féculents et/ou une source de protéines et/ou du fromage, mais également toutes sortes d’ingrédients variés comme des ajouts de fruits frais ou secs, de graines oléagineuses, de croûtons... Les recettes sont très variables. 

Comment les choisir ?

L’image minceur de ce type de produits n’est pas toujours justifiée et la qualité pas toujours au rendez-vous. Un œil avisé s’impose ! Encore une fois, la liste d’ingrédients la plus courte sera la meilleure afin de minimiser surtout les additifs. Les épaississants, émulsifiants... sont inutiles dans de simples crudités vinaigrette, par exemple. 

On surveille la qualité de la sauce et des graisses utilisées. Si la sauce est servie à part afin de doser la quantité, c’est un point positif ! On privilégie les produits qui ne dépassent pas 10 % de lipides, soit 2 cuillerées à café d’huile. 

On évite les ingrédients clairement identifiés comme gras et constitués principalement de graisses saturées, néfastes en excès pour le système cardio-vasculaire : lardons ou autres charcuteries grasses, viande ou poisson pané, croûtons industriels, salades trois fromages... 

Misez sur la qualité des ingrédients : filet plutôt que viande traitée en salaison, fromage plutôt que préparation fromagère... S’il s’agit d’une salade composée, le volume alimentaire doit être suffisant pour vous rassasier. 

En plus des crudités, ne négligez pas les féculents, mais également les protéines, importantes pour la satiété et trop souvent négligées par les industriels en raison de leur coût. 

Quelques pièges

J’ai repéré 2 problèmes récurrents : 
- les produits annonçant une sauce légère ou à base de fromage blanc, mais qui restent tout aussi riches, 
- les salades qui se veulent complètes mais qui restent pauvre en protéines et/ ou glucides complexes, et donc ne représentent pas un repas complet. 

Il reste préférable d’éviter cette consommation au quotidien pour des raisons de qualité, d’apport en sel, mais également de budget. Pour les crudités seules, on surveille la quantité consommée : 100 à 150 g maxi, et on limite les graisses du reste du repas. 

Pensez toujours à trouver dans votre salade un féculent, ou accompagnez-la d’un morceau de pain. Couplée aux fibres des légumes et aux protéines, cette source de glucides complexes est indispensable pour éviter les fringales dans l’après-midi... Ne la négligez pas. 

Les recettes en mayonnaise, rémoulade, sauce caesar, cocktail doivent être consommées de manière plus occasionnelle. Et enfin, pensez aux produits nature sans sauce, vendus avec les salades en sachet. C’est une bonne option pour doser vous-même l’assaisonnement.

Dans la vidéo qui accompagne cet article, je scanne les carottes râpées, la piémontaise, le coleslaw et le taboulé trouvés en supermarché. Le fait maison restera mon meilleur conseil mais si vous venez à devoir consommer ces produits, voici les pièges à éviter et les astuces à connaître.

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Du riz blanc au riz noir, quel riz choisir ?

Posté le 11 mars 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Cultivé depuis l’Antiquité, le riz est aujourd’hui la céréale la plus répandue dans le monde. En France, la consommation se situe entre 2 à 4 kg par an et par habitant. Il en existe une très grande variété, entre 7 000 et 10 000. 

On peut les regrouper en trois catégories suivant leur forme : le riz long grain, le riz à grain moyen et le riz à grain court ou riz rond. Voyons cela de plus près.

Le riz blanc

Le riz blanc apporte une grande quantité de glucides complexes, essentiellement sous forme d’amidon (78 g pour 100 g de riz sec). Les grains d’amidon sont de très petite taille et seront donc très facilement digérés. Il contient par ailleurs une quantité non négligeable de protéines végétales (6,5 %) et ces protéines sont dépourvues de gluten. Il est donc tout indiqué en cas d’intolérance au gluten ou maladie coeliaque. 

Le riz blanc subit un blanchiment qui supprime la couche externe du grain de riz, éliminant 80 % des fibres, il est donc préconisé pour certaines infections intestinales. 

Ce traitement élimine également l’acide phytique et améliore l’absorption de ses minéraux : potassium (98 mg pour 100 g), magnésium (35 mg pour 100 g) et phosphore (100 mg pour 100 g). 

Riz noir, riz rouge et les classiques

Le riz complet ou riz brun est intéressant sur le plan nutritionnel pour sa richesse en fibres. 

Le riz rouge de Camargue est un riz complet teinté de façon naturelle. 

Le riz étuvé subit un traitement thermique qui permet de faire migrer les vitamines et minéraux du germe et des enveloppes vers l’intérieur du grain de riz, et ainsi d’améliorer ses valeurs nutritionnelles. 

Les riz parfumés sont aujourd’hui la plus grande part de marché de ce rayon : il s’agit de riz long blanc ou étuvé : basmati, thaï, riz du Vietnam ou Surinam ; ils se caractérisent par leurs grains plus fins et plus longs et sont surtout plus aromatiques. 

Le riz sauvage

Enfin, on trouve en rayon du riz sauvage seul ou en mélange avec du riz blanc. Il se présente sous forme de grains noirs et allongés qui ressemblent à des grains de riz, mais issus en réalité d’une plante graminée aquatique ou terrestre. 

Il ne s’agit pas réellement de riz. Sa valeur nutritive est intéressante, car il est riche en protéines, et particulièrement en lysine, un acide aminé limité dans les autres céréales. 

Bien les choisir et éviter les pièges

Le riz complet est intéressant pour un complément en fibres. Pour les intestins fragiles, préférez le riz blanc. Au-delà de ce critère, le choix du riz se fera surtout en fonction de vos goûts. Basmati, du Surinam, thaï… présentent chacun des parfums différents. 

Les sachets cuisson, non indispensables, font également flamber le prix au kilo. Les riz à poêler ne sont pas un bon choix : même si leur préparation est ultra rapide et qu’ils sont de ce fait ultra tentants, le prix, encore une fois, grimpe et vous ne maîtrisez plus ce que vous consommez : ajout systématique d’huile, d’arôme et plus ou moins de… sucre !

De même que pour les pâtes, le riz à cuisson rapide type 3 minutes est un riz précuit puis déshydraté afin d’abréger le temps de cuisson. Il a une apparence sèche et légère. Il a peu de goût, moins de valeur nutritive et est plus coûteux que le riz blanc. De plus, ce procédé en fait un riz à l’index glycémique plus élevé qu’en temps normal, à éviter !

Dans la vidéo qui accompagne cet article, je vous parle de ces différents riz plus en détail. Riz Masmati, riz thaï ou riz noir ? Laissez-moi vous aider à y voir plus clair !

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La purée, il y a en a pour tous les goûts !

Posté le 19 fevrier 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Aujourd’hui, testons les purées ! Faite maison ou industrielle, quels sont les apports nutritionnels de la purée de pommes de terre bien sûr, mais pas seulement… 

Des produits simples

Si les purées surgelées ou fraîches sont assez bien composées et nécessitent peu d’additifs, le constat est bien différent pour les purées en flocons. La purée en flocons est réalisée à partir de pommes de terre qui sont cuites, écrasées et déshydratées, permettant ainsi une longue conservation. 

Avant séchage, du lait, du sel, des stabilisants, des épices et/ou des antioxydants peuvent être ajoutés. Les purées en flocons industrielles contiennent essentiellement les glucides naturellement présents dans la pomme de terre. Les valeurs nutritionnelles, une fois reconstituées avec de l’eau et/ou du lait, sont assez proches d’une purée classique, mis à part la vitamine C qui a subi une perte importante. 

La cuisson et la déshydratation augmentent également l’hydrolyse de l’amidon, rendant sa digestion et donc l’assimilation des glucides plus rapide. La purée sera moins rassasiante. Une fois reconstituées, les versions nature ne présentent pratiquement pas de lipides, contrairement aux dénominations spéciales telles que « gourmande », « à l’ancienne », qui contiennent des ajouts de fromage, crème, beurre ou huile… 

Les préparations fraîches ou surgelées à la pomme de terre 

On trouve des pommes de terre frites de différentes tailles et formes, mais également des préparations élaborées à base de pommes de terre, comme les pommes noisettes (pommes de terre frites à base de purée), les pommes duchesse (purée de pommes de terre additionnée d’oeufs et façonnée en diverses formes, généralement en rosaces), les pommes dauphine (mélange de purée de pommes de terre et de pâte à choux) ou encore les röstis.

Comment les choisir ? 

Pour les purées : optez pour une surgelée nature ou une purée de pommes de terre en flocons nature, c’est-à-dire qui ne soit pas déjà à base de lait entier, de crème ou de fromage. Idéalement, la composition ne doit présenter qu’un unique ingrédient : la pomme de terre. 

Pour les préparations à base de pommes de terre : préférez les produits avec un taux important de vraies pommes de terre et non de pommes de terre déshydratées, et avec un minimum d’huile (moins de 5 % de lipides). On fuit les longues listes d’additifs, l’amidon modifié et l’huile de palme. Dans tous ces produits, le sel est également un critère important à surveiller. Un dosage inférieur à 1 g pour 100 g reste un maximum à retenir. 

Les pièges 

Pour les purées : les dénominations comme « saveurs à l’ancienne », « saveurs d’autrefois » ou « gourmande » traduisent l’ajout de matières grasses et souvent d’additifs… 

Les purées de légumes déshydratées, qui restent essentiellement à base de pommes de terre ne remplacent pas une portion de légumes. 

Pour les préparations à base de pommes de terre : les frites au four contiennent un enrobage qui vient allonger la liste des ingrédients, d’autant qu’elles ne sont pas nécessairement moins grasses que les autres. Évitez les potatoes, malgré leur image plus traditionnelle, pour les mêmes raisons. 

Les pommes rissolées sont plus grasses que les frites et on note un ajout systématique de dextrose. 

Conseils de consommation

Pour les pommes de terre cuisinées à la maison sans matières grasses ou avec un ajout de matières grasses modeste, comptez 125 g à 1200/1400 kcal, 185 g à 1600 kcal et 240 g à 1800 kcal pour une portion de féculents. 

Pour les purées : la réalisation d’une purée maison reste toujours garante d’un meilleur goût, d’une texture plus ferme et rassasiante. 

Les purées surgelées et fraîches sont le choix le plus proche d’un produit maison. Les purées en flocons demeurent un dépannage intéressant ou quand il est plus compliqué de cuisiner, comme en camping l’été. 

Pour les purées en flocons, comptez avant reconstitution : 30 g à 1200/1400 kcal, 50 g à 1600 kcal et 65 g à 1800 kcal pour votre portion de féculent. Le sachet de flocons de pommes de terre est à reconstituer avec une quantité d’eau et/ou de lait demi-écrémé en se rapportant aux indications portées sur l’emballage. En cas d’utilisation de lait, il faudra bien sûr le compter comme ½ laitage ou 1 laitage, selon la quantité utilisée et le niveau calorique suivi.

Il est possible, pour une touche de gourmandise, d’ajouter une noisette de beurre ou une petite cuillerée de crème dans votre purée. N’hésitez pas à mettre des herbes et épices, comme la noix muscade qui se marie parfaitement avec la purée.

Passons à l'exercice de décryptage. J'ai sélectionné quelques produits intéressants dans le rayon despurées, regardons ensemble ce que cela donne. Bon visionnage !

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Contrôler sa consommation de sel

Posté le 20 novembre 2023 par Dr Jean-Michel Cohen

Aujourd'hui, je vous parle d'un nutriment très peu en vogue actuellement : le sodium. Vous le connaissez dans le sel de table où il est présent sous forme de chlorure de sodium… Là où il faut faire attention, c’est qu’il peut se cacher partout…

Le sel, indispensable à l’influx nerveux

Il est d'ailleurs relativement aisé de faire la conversion de l'un vers l'autre : 1 g de sodium pur équivaut à 2,5 g de sel. Partout on entend dire que les Français consomment trop de sel, qu'il faut se méfier des aliments salés, que le sel est mauvais pour la santé, etc. Alors, comment démêler le vrai du faux ? 

Tout d'abord, à quoi sert le sodium dans l'organisme ? Il intervient dans la régulation des mouvements d'eau dans le corps, il participe à la perméabilité des cellules et joue un rôle dans la contraction musculaire. 

Il est présent à 70 % dans le liquide extra cellulaire et à 30 % dans les os. 

D'un coup, le sel nous apparaît sinon plus sympathique, au moins très précieux ! Seulement voilà, en France nous en consommons entre 6 et 14 g par jour alors que l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) recommande aux adultes de ne pas consommer plus de 5 g de sel par jour. 

Les principales sources de sel

Les principales sources alimentaires de sodium sont les produits fumés, les plats cuisinés du commerce, pizzas, tartes salées, snacks, biscuits apéritifs, les sauces et les condiments (bouillons, cubes…), le pain et les biscottes, les charcuteries, les potages industriels, les conserves, les fromages et les pâtisseries. 

Vous voyez, il y a vraiment du sodium presque partout… Voici la teneur en sodium pour 100 g d'aliment :

Réduire nos apports en sel ?

Devons-nous obligatoirement limiter nos apports en sel ? La consommation française représente une moyenne et comme toutes les moyennes, cela signifie que certaines personnes consomment plus et d'autres moins de sel que le chiffre annoncé. 

Si vous avez tendance à resaler tous vos aliments, que vous faites de la rétention d'eau, que vous êtes génétiquement prédisposé à l'hypertension artérielle ou que vous suivez un traitement nécessitant un régime pauvre en sodium, il vous est fortement conseillé de réduire votre consommation de sel. 

Nous sommes bien d'accord qu'une personne en bonne santé n'a aucune raison de s'imposer un régime sans sel. Le choix des aliments débute au supermarché. Si vous cherchez à limiter votre consommation de sodium, pensez donc à bien lire les étiquettes. 

Dans la législation actuelle, la mention "pauvre en sodium" ou "faible teneur en sodium" est autorisée pour les aliments contenant moins de 120 mg de Sodium pour 100 g ou 100 ml de produit. La mention "très faible teneur en Sodium" est autorisée pour les aliments contenant moins de 40 mg de Sodium pour 100 g ou 100 ml de produit. 

Mais si vous avez un doute sur votre consommation personnelle, ce qu'il vous faut limiter en priorité, ce sont les aliments très riches en sodium (cités au-dessus). Un petit truc tout simple consiste à ne pas resaler automatiquement tous les plats avant d'y avoir goûté. 

Vous pouvez également "oublier" l'ajout de sel dans l'eau de cuisson et dans la préparation de vos plats. Et n’oubliez pas que dans les Fiches pratiques de la méthode Cohen, vous trouverez mille et une idées pour accommoder vos plats avec des herbes et des épices !

D'ici là, voici une vidéo pour vous aider à repérer le sel caché ! Bon visionnage

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Un dernier mot sur la méthode

La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.

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